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Effets d'un champ magnétique sur l'atténuation et la vitesse des ondes ultrasonores dans un cristal liquide nématique

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HAL Id: jpa-00208187

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208187

Submitted on 1 Jan 1974

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Effets d’un champ magnétique sur l’atténuation et la vitesse des ondes ultrasonores dans un cristal liquide

nématique

J.C. Bacri

To cite this version:

J.C. Bacri. Effets d’un champ magnétique sur l’atténuation et la vitesse des ondes ultra- sonores dans un cristal liquide nématique. Journal de Physique, 1974, 35 (7-8), pp.601-607.

�10.1051/jphys:01974003507-8060100�. �jpa-00208187�

(2)

EFFETS D’UN CHAMP MAGNÉTIQUE SUR L’ATTÉNUATION

ET LA VITESSE DES ONDES ULTRASONORES

DANS UN CRISTAL LIQUIDE NÉMATIQUE

J. C. BACRI

Laboratoire

d’Ultrasons

(*),

Université Paris

VI,

tour

13, 4, place Jussieu,

75230

Paris,

Cedex

05,

France

(Reçu

le 6 décembre

1973,

révisé le 7 mars

1974)

Résumé. 2014 En utilisant un

champ magnétique

intense, nous avons pu mesurer

l’anosotropie

de

vitesse et d’atténuation des ondes ultrasonores

longitudinales (v

= 200

MHz)

dans la

phase

néma-

tique

de deux cristaux

liquides (MBBA, HOAB).

Nous proposons

d’interpréter

les résultats dans le MBBA en fonction de la

température

par un processus à deux temps de relaxation

(03C4i

temps de relaxation

intramoléculaire,

03C4c temps de relaxation

critique).

La transition de Freedericks a pu être observée avec des ondes ultrasonores

(variation

d’atténuation et de

vitesse),

ce

qui

nous a

permis

de mesurer

K11/~a

et

K11/K33.

Abstract. 2014

Using

a strong

magnetic

field we have measured the

anisotropic

ultrasonic pro-

perties (velocity, attenuation)

in two nematic

liquid crystals (MBBA, HOAB)

at 03BD = 200 MHz.

The results in MBBA

(temperature dependence)

can be

explained

with a relaxation process with two relaxation times

(03C4i

intramolecular relaxation

time, 03C4c critical

relaxation

time).

The Freedericks transition can be observed

using

ultrasonic waves

(change

in

velocity

and

attenuation)

which enables

us to measure

K11/~a

and

K11/K33.

Classification

Physics Abstracts

7.130 - 7.250

1. Introduction. - Les cristaux

liquides présentent

un ordre à

longue portée

dans leur

phase nématique ;

dans cette

phase,

les molécules tendent à

aligner

leurs

axes

parallèlement

entre eux. L’ordre d’un tel

liquide

diminue sous des effets

thermiques

et la direction des

molécules

peut

être modifiée par des

couples

tels

que ceux dus à un

champ magnétique.

Les molécules d’un cristal

liquide nématique

ont

une

susceptibilité diamagnétique anisotrope.

L’axe

des molécules s’oriente suivant le

champ magnétique

extérieur si X. =

x

Il

- xl est

positif.

L’atténuation

et la vitesse des ondes ultrasonores étant sensibles à

l’angle

entre le vecteur d’onde et l’axe des molécules

seront fonction de la direction et de

l’amplitude

du

champ magnétique appliqué.

Dans la

première partie,

les résultats

portent

sur la mesure de

l’anisotropie

des

propriétés

ultrasonores.

L’emploi

d’un

champ magnétique

suffisamment élevé

permet

une bonne orientation de la lame

nématique (les

effets de bord sont alors

négligeables).

Les

expé-

riences sont effectuées à une

fréquence (200 MHz)

très

supérieure

aux

fréquences

de relaxation du milieu.

Les mesures

d’anisotropie

ultrasonore

publiées

sur

les

nématiques [1, 2, 3, 4, 5, 6]

se

rapportent

à des échantillons

orientés,

sans conditions

spéciales

d’an-

crage. Mis à

part

Wetsel et al.

[4] qui

ont utilisé des

fréquences

allant

jusqu’à

85

MHz,

les autres ont

employé

des ondes ultrasonores à basse

fréquence ’ (v

20

MHz).

Il est à noter

qu’aucun

de ces auteurs

n’a mesuré

l’anisotropie

à la fois d’atténuation et de vitesse.

Dans la deuxième

partie,

les résultats

portent

sur les variations d’atténuation et de vitesse des ondes ultrasonores dans une lame

nématique

en fonction du

champ magnétique :

il est alors

possible

de mettre en

évidence la transition de Freedericks

[7, 8, 9].

Cette

transition a

déjà

été observée par d’autres méthodes :

mesures

optiques (conoscopie) [10],

mesures électri-

ques

(mesure

de

capacité) [11],

mesures de conduc-

tivité

thermique [12].

2.

Dispositif expérimental.

- Les

expériences

ont

été faites à v = 200 MHz. A cette

fréquence, l’épais-

seur maximale de la lame

(d

= 140 gm pour le

MBBA,

d = 70 pm pour le

HOAB)

pour avoir un

signal

ultrasonore transmis mesurable

permet

d’obtenir : (*) Equipe de Recherche Associée au C. N. R. S.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003507-8060100

(3)

602

- une bonne

dépendance

de la vitesse et de l’atté- nuation avec le

champ magnétique

extérieur

appliqué,

- des

champs critiques

relativement

bas,

- des effets de bord

négligeables

à haut

champ.

Les cristaux

liquides

utilisés ont été le MBBA :

N-(p-méthoxy-benzylidène-p-n-butylaniline)

et le HOAB :

p-n-heptylhoxy azoxybenzène .

Le MBBA a une

phase nématique

pour

et le HOAB en a une pour 95 °C T 124 °C. Le MBBA utilisé a une

température

de transition néma-

tique-liquide isotrope

assez basse

(- 40 °C).

Marti-

noty

et Landau

[14],

Labes et Lord

[1]

et Natale et

Commins

[6]

ont utilisé du MBBA avec

L’appareillage

est un

système classique d’impulsions

utilisé en transmission. Les transducteurs

employés

sont des barreaux de

quartz

en coupe X. Le cristal

liquide

est

déposé

entre les deux

quartz préalablement

frottés afin d’obtenir une lame

nématique

bien orien- tée.

L’épaisseur

est maintenue constante par une cale

en aluminium. La

température

de l’ensemble est

régulée,

à mieux que

0,1

°C. La mesure de l’intensité du faisceau ultrasonore transmis donne directement la variation

d’atténuation,

tandis que la variation de

sa

phase permet

d’accéder à la variation de vitesse.

3. Mesure de

l’anisotropie

des

propriétés

ultraso-

nores. - La méthode

employée

pour mesurer l’ani-

sotropie

des

propriétés

ultrasonores consiste à uti- liser le

champ magnétique

pour orienter le cristal

liquide

par

rapport

au vecteur d’onde k des ondes ultrasonores. Si on

appelle

0

l’angle

entre k et

H, l’angle

entre k et l’axe des molécules sera 0 si le

champ magnétique

est suffisamment intense

(15 kG),

sauf

sur une

épaisseur qui

est relativement faible et

égale

à la

longueur

de cohérence

Xa :

anisotropie magnétique, Ki i :

constante de

Frank, j =

1 J.1m pour le

MBBA, j =

2 J.1m pour le HOAB.

La variation de vitesse

àvlv

décroît de

façon

mono-

tone en fonction de 0

(Fig.

1 et

2)

et l’on n’a pas une variation en

cos’

0 comme à basse

fréquence.

On pose

FIG. l. - Variations de l’atténuation Aa et de la vitesse Avlv

dans le MBBA à T = 24°C en fonction de 0 angle entre K et H pour H = 12 000 G.

FIG. 2. - Variations de l’atténuation Act et de la vitesse dv/v

dans le HOAB à T=96 °C en fonction de 0 angle entre K et H pour H = 12 000 G.

vII:

vecteur d’onde

parallèle

à l’axe des

molécules,

V 1-: vecteur d’onde

perpendiculaire

à l’axe des

molécules.

On a trouvé dans le MBBA :

et dans le HOAB :

Les mesures

approximatives

de la vitesse absolue

(mesurée

par réflexion

[13])

donnent 1 500

m/s

pour le MBBA et 1 300

m/s

pour le HOAB. Par contre, la variation d’atténuation Aot en fonction de 0

(0°

0

90°)

n’est pas monotone

(Fig..

1 et

2).

Aa commence à décroître pour 0 0 55°

(change-

ment de

signe

à 0 = 35° aussi bien pour le MBBA que pour le

HOAB)

et croît ensuite

jusqu’à

0 = 90°

(4)

(Aa

=

0).

On

peut

définir de la même manière

On trouve dans le cas du MBBA

dans le cas du HOAB

Les variations relatives sont de l’ordre de 15

%

pour les deux corps étudiés.

Wetsel et al.

[4]

ont tracé les courbes Aa

f (0)

pour

quelques fréquences comprises

entre 25 et

85 MHz. Pour v 35

MHz, Aa(0)

a une variation

monotone pour 0 8

90°,

mais pour v > 35

MHz,

un minimum d’atténuation

apparaît.

Nos résultats confirment bien ceux de Wetsel et

al.,

mais le compor- tement

complexe

de

Aa(0)

pour v > 35 MHz reste

inexpliqué.

3.1 VARIATION DE L’ANISOTROPIE EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE. - Dans le MBBA à

champ nul,

on n’a observé aucune variation de la vitesse

de phase supérieure

à 4 x

10-’ à la

traversée de la transition

nématique-liquide isotrope (Fig. 3)

aussi bien à 200 MHz

qu’à

1 000 MHz. La

dépendance

en

tempé-

rature est linéaire au

voisinage

de

7c.

L’atténuation

ne

comporte

aucun

phénomène critique

si ce n’est un

FIG. 3. - Variations des vitesses parallèle et perpendiculaire à

l’axe des molécules dans le

MBBA

au voisinage de la transition

FIG. 4. - Variations des anisotropies de vitesse et d’atténuation dans le MBBA au voisinage de la transition N -> L.I.

petit pic

à T =

T,.

Nous avons

porté

sur la

figure

4

Avmlv

et

Aam

en fonction de la

température

dans le

MBBA. Comme on

pouvait s’y attendre, Avm/v

= 0

et

A(XM

= 0 pour T >

Te.

Dans la

phase nématique, Avmlv

et

Aam

décroissent lentement avec la

tempéra-

ture sauf entre

T,, -

T = 3 OC et

Tc

la décroissance est

rapide.

4.

Interprétation

de

quelques

résultats. - Marti-

noty [14]

et

plus

récemment

Eden,

Garland et Wil-

liamson

[15]

ont mesuré la vitesse

et l’atténuation

(pour 0,3

MHz v 23

MHz)

dans un échantillon de MBBA non

orienté,

en fonction de la

température

et de la

fréquence.

Ils ont décrit leurs résultats par

un processus à un seul

temps

de relaxation

avec

Il y a une bonne concordance entre les courbes

théoriques

et

expérimentales

sauf au

voisinage

de

Tc.

Dans notre cas, à 200

MHz,

on a

toujours

wr » 1.

Donc

a(T)

et

v(T)

ne doivent pas

présenter

de varia-

tion

critique

au

voisinage

de

Tc.

C’est bien ce que l’on observe

expérimentalement.

On

peut

considérer comme l’a fait

Jâhnig [16],

que

les variations de

l’anisotropie

de la vitesse et de

l’atténuation en fonction de la

fréquence

et de la

température,

sont dues à deux

phénomènes

différents :

(5)

604

un processus de relaxation interne lent donné par la transition

trans-gauche

de la chaîne

butyl

du MBBA

et un processus de relaxation

critique.

On

peut

écrire

LBcxc’ (Avlv)c

suivent une loi à un seul

temps

de rela- xation

Lc(T)

ainsi que

Aa;, (ev/v);

avec un

temps

de relaxation

z;(T)

avec

et

AC;(T) - S(T) : paramètre

d’ordre dans la

phase nématique 17],

ACc(T)

constante

indépendante

de la

tempé-

rature.

Près de

Tc,

dans le cas a),ri,

Wrc 1, Jâhnig [18]

a démontré que ses

prédictions

étaient confirmées

en utilisant les résultats

expérimentaux

de Natale

et Commins

[6]

sur l’atténuation des ultrasons.

da et

àv/v augmentent quand

on

s’approche

de

Tc.

Près de

Tc,

dans le cas Wri,

Wrc > 1,

on a

AB(T) : anisotropie

non relaxante de l’atténua- tion.

Donc

l’anisotropie

de vitesse décroît comme le

paramètre

d’ordre en

s’approchant

de

Tc.

Nos résul-

tats à 200 MHz confirment bien cette

interprétation.

Loin de

Tc,

le terme

prépondérant

est au pro-

cessus de relaxation

interne;

on a donc Aot =

Da;

et

Av/v

=

(Av/v)i. Jâhnig [18]

a montré que Da et

Av/v

suivent une loi à un seul

temps

de relaxation

(ri

=

2,0

x

10-’ s)

Les résultats

expérimentaux

et

théoriques

concor-

dent pour v 15 MHz. Dans notre cas, à 200

MHz,

wTi >

1, donc

en

prenant

v =

1,5

x

105 cm/s,

p = 1 g

cm-3, ri(E5 - E1 )

=

3,9 Po,

on trouve

Avlv

= 43 x

10-’

- expérimentalement

on a trouvé

àvlv

= 52 x

10-4-

et Aoc = 6

dB/cm - expérimentalement

150

dB/cm.

En fait

l’équation

ci-dessus ne tient pas

compte

de

l’anisotropie

d’atténuation non relaxante.

Dans la

phase isotrope,

on a :

avec

il viscosité de

cisaillement, ç

viscosité de volume.

La contribution due à la conductivité

thermique

est

négligée.

Dans la

phase nématique,

on a

d’après

Pershan

et al.

[19]

0

angle

entre le vecteur directeur de la molécule et le vecteur

d’onde,

v; coefficients de viscosité.

On

peut

définir

En utilisant les résultats

expérimentaux

de Gähwil-

ler

[20]

on trouve

donc

et à 200 MHz

ce

qui

est en bon accord avec les résultats

expéri-

mentaux.

En

conclusion, (Avlv) (w)

et

àa(w)

suivent bien

une loi à un seul

temps

de relaxation. Donc à 200

MHz,

(6)

AB(0) peut

être déterminé en utilisant les résultats

expérimentaux

de Gâhwiller

[20]

et on trouve une

courbe de la même allure avec un minimum pour 0 = 57° au lieu de 55°. On

peut

donc

expliquer pourquoi (Avlv) (0)

et

Aa(0)

pour v 35 MHz ont une variation en

cos’ 0, pourquoi

à v = 200

MHz, (Avlv) (0)

varie en

cos’

0 et

pourquoi Aa(0)

passe par un minimum pour 0 = 55°.

5. Résultats

expérimentaux

en fonction de H et 0.

- Lorsqu’un

film de

liquide nématique,

contenu

entre deux

parois parallèles, soigneusement traitées,

FIG. 5. - Variations de la vitesse dans le MBBA en fonction du

champ magnétique pour différentes valeurs de 0 (angle entre K et H).

FIG. 6. - Variations de l’atténuation dans le MBBA en fonction du champ magnétique pour différentes valeurs de 0 (angle entre

K et H).

FIG. 7. - Variations de l’atténuation et de la vitesse dans le MBBA

en fonction du champ magnétique pour 0=0 (épaisseur de l’échan-

tillon : 140 p).

FIG. 8. - Variations de l’atténuation et de la vitesse dans le HOAB

en fonction du champ magnétique pour 0=0 (épaisseur de l’échan- tillon : 70 u).

est orienté par ces

parois,

on a observé

depuis long- temps

que cette orientation est instable sous un

champ magnétique

suffisamment intense

[7].

Si l’ani-

sotropie magnétique

est

positive (X. = X

jj

- xl >

0)

et les molécules orientées

parallèlement

aux

parois,

un

champ magnétique perpendiculaire

à celles-ci

va avoir tendance à modifier cette structure. En

fait,

rien n’est

changé

tant que l’intensité du

champ magnétique

n’a pas atteint une valeur

critique Hc qui dépend

de

l’épaisseur

de la

lame,

de

l’anisotropie magnétique

et des constantes de Frank.

Puis,

pour H >

Hc,

la structure se modifie

continuement,

en s’orientant

davantage suivant le champ magnétique;

en

fait,

une transition

apparaît

pour ce

champ critique.

Cette transition découverte par Freedericks a été étudiée par Zocher et

plus

récemment par

Rapini [7, 8, 9].

Les variations de vitesse et d’atténuation en fonc- tion du

champ magnétique appliqué

sont

reportées

sur les

figures 5, 6,

7 et 8 pour différentes valeurs de

0,

dans le MBBA à 24°C ainsi que dans le HOAB à 96°C.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 35, 7-8, JUILLET-AOUT 1974

(7)

606

5.1 DANS LE CAS OU 0 =

0°,

la vitesse et l’atténua- tion ne commencent à varier

qu’à partir

d’un certain

champ Hc : champ magnétique

pour

lequel

les molé-

cules commencent à s’orienter suivant H. On sait que

Hc = (n/d) J K11/Xa [9]

dans le cas

qui

nous concerne,

où d est

l’épaisseur

de

l’échantillon,

xa

= x

[1

- xl

(anisotropie

de la

susceptibilité magnétique ;

Xa > 0 dans le MBBA et dans le

HOAB), Kll

constante de

Frank. La valeur du

champ critique

donne un ordre

de

grandeur

de

K,,IX. :

on a trouvé pour le MBBA

K11/Xa

=

1,3

±

0,6 (C. G. S.)

et pour le HOAB

K11/Xa

= 8 + 4

(C.

G.

S.).

La

précision

est limitée

par l’incertitude sur la mesure de

l’épaisseur

et sur

la détermination de

Hc.

On retrouve les valeurs de

Klll,v.

mesurées par d’autres méthodes

[10, 11].

D’autre

part

pour la variation de vitesse des ondes

ultrasonores,

un calcul similaire à celui effectué par

Guyon [12]

sur la conductivité

thermique

dans un

cas

analogue, permet

de mesurer

K11/K33’ rapport

de deux constantes de Frank. Le

développement

de

l’énergie

libre de

Frank/cm2

au

voisinage

de

Hc

en fonction de (pm

(angle

de rotation de la molécule

au centre de la

lame) [12J

s’écrit :

avec

et

Pour H >

Hc,

l’état stable

correspond

à :

L’angle (p peut s’exprimer

pour (PM

petit,

par

et la vitesse en fonction de (p peut s’écrire :

Donc la vitesse dans la lame est donnée en fonction de H par

ce

qui peut

s’écrire

dans le cas (PM est

petit.

Donc la

pente

de la

courbe AV(H)/ V en

fonction de H au

voisinage

de

He permet

de déterminer le

rapport

K,,IK33.

On a trouvé :

Dans le MBBA :

Dans le HOAB :

On retrouve les valeurs de

K11/K33

mesurées par d’autres méthodes

[12].

La variation d’atténuation en fonction du

champ magnétique

passe par un minimum pour

He

H 2

He et

croît ensuite

rapidement. Quand

le

champ magnétique augmente (pour

H >

He)

les molécules tournent d’un

angle p(z, H). D,’après

les

figures

1 et

2,

Da passe par un minimum pour (p = 35°. Le minimum de

aa(H) correspond

au cas

un

grand

nombre de molécules font un

angle (P = 35° .

5.2

Quand

on fait varier 0 de 0° à

90°,

les courbes

se déforment continuement

(voir Fig.

5 et

6)

et pour e =

90°,

le

champ magnétique

n’a

plus

aucune

influence.

Conclusion. - A l’aide d’un

champ magnétique intense, l’anisotropie

des

propriétés

ultrasonores a

été mesurée à 200 MHz.

VM (w)

suit une loi à un

seul

temps

de relaxation

(i

=

2,0

x

10-8 s),

ainsi

que

Aam.

La

dépendance

de

v (T)

et

Oa T

q M p

v

( ) M( )

au

voisinage

de

Te

a pu être

expliquée

pour le MBBA.

D’autre

part,

en faisant varier le

champ magnétique,

la transition de Freedericks a été observée avec des ondes ultrasonores

longitudinales,

ce

qui

nous a

permis

de donner un ordre de

grandeur

de

K11/Xa

et de

K11/K33

dans le MBBA et le HOAB.

(8)

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Références

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