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Déduction de la formule de biréfringence ionosphérique d'Appleton à partir de la théorie magnétoionique non maxwellienne. Conditions et domaine de validité

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235048

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235048

Submitted on 1 Jan 1954

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D�éduction de la formule de bir�éfringence ionosph�érique d’Appleton �à partir de la th�éorie magn�étoionique non

maxwellienne. Conditions et domaine de validit�é

R. Jancel, T. Kahan

To cite this version:

R. Jancel, T. Kahan. D�éduction de la formule de bir�éfringence ionosph�érique d’Appleton �à partir de

la th�éorie magn�étoionique non maxwellienne. Conditions et domaine de validit�é. J. Phys. Radium,

1954, 15 (10), pp.696-697. �10.1051/jphysrad:019540015010069602�. �jpa-00235048�

(2)

696

[9] On est conduit à choisir ~ (k) ~ 03C9-2 (k) ce qui permet

d’évaluer b2 ~ (G2/403C0) (1/603C0~3) (A M)2 en fonction de la constante de couplage.

[10] JEAN M.

-

C. R. Acad. Sc., 1954, 238, 565.

SUR LE POUVOIR INDUCTEUR SPÉCIFIQUE ET L’INDICE DE RÉFRACTION DE SOLUTIONS DE CORPS POLAIRES

(NITROBENZÈNE, ACÉTONE, DICHLORÉTHANE ) DANS UN SOLVANT NON POLAIRE (BENZÈNE)

Par MM. R. ARNOULT et J. FONTAINE,

Laboratoire de Radioélectricité, Faculté des Sciences de Lille.

Pour le r6glage d’appareils destinés a 1’6tude de substances diélectriques, il est commode de disposer

d’une s6rie de corps de pouvoir inducteur sp6cifique

connu. 11 est classique d’utiliser des solutions, plus

ou moins concentr6es, de substances polaires dans

des solvants non polaires. Nous avons realise des

solutions de nitrobenzene, d’ac6tone, et de dichlo- r6thane dans le benzene ; nous les d6signerons dans

ce qui suit par N, A et D.

La concentration molaire f2 du corps polaire (1)

variait de o,ooo5 a o,647 pour N, de o,oo5 a 0,642

pour A et de o,018 a o,345 pour D. Le pouvoir induc-

teur spécifique E a 6t6 mesure, a 2oo C, par la m6thode des doubles battements [1], a la frequence de I MHz.

On a mesure egalement l’indice de réfraction nD au

réfractomètre de Pulfrich.

1. Nous avons constate qu’a la precision des

mesures effectuées (o,5 pour 100 sur s; o,5 pour 1000

sur nD) le pouvoir inducteur spécifique et l’indice de réfraclion peuvent gtre représentés, à toutes les concen- trations, par des expressions quadratiques en 12. En d6signant par E.1’ n1 et £2, n2 les valeurs de E et nD pour le solvant non polaire et pour le corps polaire

purs et par f, et f2 les concentrations molaires

(11 + f,

=

I) on peut écrire ceci sous la forme

avec

et

2. On sait que pour calculer le moment 6lectrique

de la molecule polaire on doit d’abord determiner la limite P"1 de la polarisation molaire pour une dilution infinie (f2 -+ o).

(1) Rappelons que si l’on ajoute une masse m2 d’un corps 2, de masse mol6culaire M2, a une masse mi d’un corps i, de

masse mol6culaire Afin, on a par définition :

On a, pour la solution :

et E12 par El fl + -2 /2 -- Klj_ f2 on obtient

et

Une discussion de 1’erreur montre que la valeur P2, ainsi calculee est plus pr6cise que celle usuellement fournie par 1’extrapolation des donn6es experi-

mentales obtenues a de tr6s faibles concentrations,

les erreurs commises sur celles-ci pouvant etre consi- d6rables.

L’expression (2) nous a donne : P-,,., = 369 cm3

pour N, 173 pour A et 85 pour D, en bon accord avec

des valeurs antérieurement publi6es [2].

3. Nous avons constate que la conductibilité

(mesur6e a la frequence de 5o Hz) de solutions de

nitrobenzene et d’ acétone plac6es pendant plusieurs mois, en tubes scell6s, dans un champ électrostatique

de 260 V /cm avait diminue (celle de solutions t6moins, plac6es hors du champ, restant pratiquement inchang6e). 11 en était de meme pour le pouvoir

inducteur spécifique des solutions de nitrobenzene.

Cette evolution se pr6sente comme un phenomene complexe; bien que toujours de meme sens, les modi- fications observ6es 6taient variables et n’ont pu etre reli6es de façon simple aux concentrations.

Manuscrit requ le I 3 juin 1954.

[1] BEDEAU F.

2014

Onde Élect., 1927, 6, 36.

[2] SMITH J. W. et CLEVERDON D.

2014

Trans. Faraday Soc., 1949, 45, 109-121.

PALIT Santi R. et BANERJEE Birendra Ch.

2014

Trans.

Faraday Soc., 1951, 47, 1299- 1303.

DÉDUCTION DE LA FORMULE DE BIRÉFRINGENCE IONOSPHÉRIQUE D’APPLETON

A PARTIR DE LA THÉORIE MAGNÉTOIONIQUE

NON MAXWELLIENNE.

CONDITIONS ET DOMAINE DE VALIDITÉ

Par MM. R. JANCEL et T. KAHAN (Institut H. Poincaré, Sorbonne).

Les auteurs ont 6tabli dans des travaux ant6- rieurs [1] et en cours de publication [2] une theorie g6n6rale magnétoionique non maxwellienne des

plasmas lorentziens. Nous nous proposons de montrer

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019540015010069602

(3)

697 ici rapidement que la formule de biréfringence inosph6-

rique 6tablie par Appleton [3] dans le cas ou 1’absorp-

tion est n6cliseable se d6duit de nos formules

generales en faisant les hypotheses approximatii-es

suivantes :

1° L’ionosphère bir6frincente (presence d’un champ magn6tique) est assimil6e a un plasma lorentzien.

2° La fonction de distribution des vitesses 6lectro-

niques est maxwellienne (cas d’un champ 6lectrique

de faible intensité).

30 Le nombre de chocs ’J est tres petit par rapport

a

03

(pulsation de l’onde incidente); la validité de cette hypothèse a fait l’objet par ailleurs d’une discussion plus approfondie ([1] et [2]).

Nous tirons de notre theorie g6n6rale, la formule suivante pour l’indice de refraction complexe :

ou o d6signe l’angle entre la normale a l’onde et le

champ magnetique constant et ou si, SII et Fill s’expriment de la mani6re suivante en fonction des

integrales G que nous avons définies dans [2] :

le troisième membre de (2) repr6sente des expressions

approch6es du second membre, obtenues a I’aide des

hypotheses ci-dessus.

On vérifie qu’en portant ces resultats dans (1)

. on retrouve, par un calcul facile mais laborieux,

la formule

c’est precisement la ’celebre formule d’Appleton,

sans terme de frottement phenomelogique. Notre

formule g6n6rale (1) permet egalement d’etablir

l’indice de refraction complexe pour le cas ou Fabsorp-

tion est diferente de zero. Pour ce faire on est amen6 A tenir compte des trois int6grales G1, G’2, et G3 qui

traduisent 1’attenuation par les effets de chocs, ce qui revient a supprimer 1’hypothese 30 ci-dessus.

Elles permettent d’obtenir une evaluation exacte de l’affaiblissement ([1] et [2]), donc de l’absorption

et conduisent ainsi a limiter la validite de la gene-

ralisation de la formule d’Appleton obtenue avec

un terme phénoménologique de frottement, qui est

loin de representer les ph6nom6nes observes.

[1] JANCEL R. et KAHAN T., C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 788, 1478 et 2045; J. Physique Rad., 1953, 14, 533;

1954, 15, 26.

[2] JANCEL R. et KAHAN T., C. R. Acad. Sc., 1934, 238, 995; J. Physique Rad. (sous presse) et Nuovo Cimento (sous presse).

[3] APPLETON E. V., J. Inst. Elect. Eng., Wireless section, 1932, 7, 257.

SUR LA MESURE DE LA VITESSE DES ULTRASONS DANS LES LIQUIDES PAR DES INDICATEURS

RADIOACTIFS

Par M. OUANG Te-Tchao, École supérieure de Physique et de Chimie,

Laboratoire de M. Lucas.

Nous nous proposons de determiner la vitesse des ultrasons dans les liquides par une nouvelle m6thode bas6e sur la technique des indicateurs radioactifs.

En effet, on sait que certaines matieres actives peuvent

être d6cel6es a I pour 100 pres, meme en quantite tres faible, de l’ordre de io-15 g, par des d6tecteurs appro- pri6s. 11 est donc possible de mettre en suspension

dans le liquide étudié, des particules radioactives en quantite assez faible pour que l’impuret6 du liquide

soit négligeable et que la dispersion des ondes ultra-

sonores due a la presence de ces particules soit aussi

n6gligeable. On crée ainsi dans le liquide des ondes stationnaires, et les nceuds ou se concentrent les

particules radioactives peuvent etre d6tect6s par un compteur, ou par un film photographique.

En pratique, le probl6me consiste a choisir des radioéléments convenables. Il est evident que les

particules utilis6es ne doivent pas etre solubles dant le liquide étudié et que ces radioelements doivent avoir une p6riode convenable, par exemple de l’ordre

de quelques semaines. D’autre part, pour obtenir un

grand contraste entre les nceuds et les ventres, il est preferable d’utiliser des 6metteurs B, ou p et y.

Les radioelements tels que 35S, 32P, 24Na, 131 I, . .

semblent particulièrement indiqu6s.

Pour les essais préliminaires, nous avons utilise une

petite cuve en Al de 5 X 40 x 100 mm3. La base est ferm6e par une feuille mince de mica. Cette cuve est

placée dans un bain de petrole ou le quartz oscille

A la frequence de 710 kHz. Une faible quantite de poudre d’UO3 est mise en suspension dans 1’eau. On a place a l’int6r;leur de la cuve un film directement contre la paroi. Le film a ete retire du liquide en

vibration après 20 mn environ. 11 faut conserver ce

film dans l’obscurit6 pendant 3 jours pour que les

particules radioactives coll6es contre la couche sensible aient le temps de l’impressionner suffisamment.

La mesure de la distance des raies donne la longueur

d’onde qui est de l’ordre de 2 mm. 11 en r6sulte que la vitesse de propagation V est de 1420 m/s environ, ce qui est bien l’ordre de grandeur de la

vitesse dans 1’eau a la temperature ambiante.

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