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Spectre d’absorption infrarouge et spectre Raman du
gaz chlorhydrique liquéfié
B. Vodar, R. Freymann, Yeou Ta
To cite this version:
SPECTRE D’ABSORPTION INFRAROUGE ET SPECTRE RAMAN DU GAZ
CHLORHYDRIQUE
LIQUÉFIÉ
Par MM. B.
YODAR,
R. FREYMANN et YEOU TA.Sommaire. 2014 Le spectre d’absorption infrarouge de CIH gazeux et liquéfié a été examiné entre 0,8 et
2.1 03BC. Le troisième harmonique que l’on devrait attendre entre 0,9 et 1,0 03BC n’a pu être décelé sous une
épaisseur de 40
cm de
liquide. Pour le deuxième harmonique, à côté de la bande déjà connue vers 1,23 03BC, nous avons observé une nouvelle bande vers 1,29 03BC qui disparaîtquand
la température s’élève de -80° à + 14°C. Aucune bande Raman correspondant à la fréquence fondamentale de cet harmonique n’a pu être mise enévidence. L’hypothèse d’une association des molécules de CIH permettrait d’interpréter l’existence de la
nouvelle bande.
i. Introduction. - De nombreux chercheurs ont abordé l’étude du
spectre
d’absorption infrarouge
et duspectre
Raman du gazchlorhydrique.
Ils ont observé dans le gaz, à latempérature
ordinaire,
une bande voisine de3,46~,
montrant deux branches P et Il dont la structure rotationnelle a été étudiée en détail. Lespremier
et deuxièmeharmoniques
de cette bande ont eté observés dans le gaz vers1,76
et1, t 9:J.
environ(t0 > 1+)
.,
Le troisième
harmonique -
que l’on devait attendre entre0,9
et1 ,Op.
-n’ayant
pas été observé aveccerti-tude,
nous nous sommes tout d’abordproposés
de le rechercher.Malgré l’emploi
d’uneépaisseur
de 40 cmde CIH
liquide
-équivalant
àprès
de 300 m de gazdans les conditions normales - nous n’avons décelé
aucune bande dans cette
région.
Il est par suite curieux que Cleaves et Edwards(3)
aient cru observer cethar-monique
avec uneépaisseur
de 13 m de gaz.Comme le
spectre
infrarouge
de C1Hliquide
n’avaitpas encore été étudié - à
l’exception
d’une mesure de Hettner vers3,5!Jo
(8)
- nous nous sommesproposés
ensuite d’étudier la
région
dupremier
et surtout celle du 2eharmonique.
Les résultats obtenus nous ont conduit àreprendre
l’étude duspectre
Raman de CIHliquide.
Dans cequi
suit,
nous décrirons tout d’abord lesdis-positifs
utilisés ; après
avoircomparé
lesspectres
deCIH à l’état
liquide
et à l’état gazeux, nous montrerons l’existence de deuxfréquences
de vibration pour CIHliquide, puis
nous dironsquelques
mots sur lespectre
Raman ;
nous essayerons enfind’interpréter
les résul-tats obtenus parl’hypothèse
d’une association des molécules dans leliquide.
2. Méthode
expérimentale. -
Nous avons uti-lisé latechnique
mi...e aupoint
par l’un de nous pourl’examen des
spectres
ultraviolets des gazliquéfiés.
Ontrouvera donc ailleurs les détails
expérimentaux C, i 9).
Deux difficultésprincipales
seprésentaient
dans cetravail: i° Aucun
liquide
bouillant àpoint
fixe etd’em-ploi
commode nepermet
de maintenir CIH à l’étatliquide
sous lapression atmosphérique;
la tension de vapeur de CIH à - 800C(glace carbonique)
n’étant quede
1,32
atm,
il suffit de travailler sous cettelégère
pression
avec unappareil
étanchc. Cette méthode étaitbeaucoup plus
commode,
dans les conditions où noustravaillions,
qu’un dispositif
utilisant uncryostat.
2° Des traces d’eau suffisent à troubler le
liquide ;
onles élimine par une distillation très lente sans
ébulli-tion
e 7).
Préparation
de CIH. - Le gazchlorhydrique
étaitpréparé
en versant HISOI concentré dans une solutionconcentrée de
CIH; après
dessication sur H2S0. etCaCP,
le gaz était condensé à l’état solide dans unpiège
refroidi par l’airliquide.
Fig. i. - Purification.
Ce
piège
était alors détaché et relié à unappareil
à distiller(fig. 1) ;
la distillations’effectuait
dans unautre
piège
avec une vitesse d’environ 10 cm3 deliquide
àl’heure;
enfin,
on distillait dans la cuved’absorption,
celle-ci étant entourée deglace
carbo-nique
mouillée par de l’alcool ou de l’éther depétrole.
Cuves
d’absorption. -
Nous avons utilisé trois283
cuves de
types
différents : 1° Une cuve en pyrex de18 cm de
long,
à facesparallèles
soudées. Pour éviter legivrage
desglaces,
nousappliquions
dechaque
côté desfenêtres,
à l’aide derodages
plans,
descylindres
vidés d’air. ~° Une double cuve enquartz
à facesparal-lèles
(fîg. 2)
permettant
d’étudier leliquide
ou la vapeur,Fig. 2. - Double cuve en
quartz fondu supportant la pression.
sous deux
épaisseurs
(2,5
et4,0
cm)
parsimple
retour-nement. Sesparois
sont suffisammentépaisses
pour résister à unepression
de 30 à l~0kg/cm2 ;
le diamètre intérieur dechaque
cuve estcependant
de 15 mmC~).
3° Une cuve en bronze que
représente
lafigure
3.Fig. 3. - Cuve en
bronze pour hautes pressions.
Elle se compose d’un
cylindre
C où viennent se visserdeux bouchons filetés
A1
etA2
et un robinet àpointeau
qui
sert auremplissage
par distillation.Chaque
bou-chonporte
un écrouqui
maintient entre deuxjoints
deplomb
une fenêtre dequartz
de 15 mmd’épaisseur ;
le diamètre utile du faisceau est de 16 mm. Pour éviterle
givrage
des fenêtres à - 80°C nousappliquions
parrodage
plan,
sur la surface extérieure de chacun desbouchons,
un tube de pyrex vidé d’air. Ladisposition
de la cuve est telle
qu’elle peut
être vidée d’air etqu’elle peut supporter
unepression
supérieure
à 4okg/cm2 ;
enfin,
onpeut
la refroidirjusqu’à -
80-C sans que la contraction du métalpuisse
briser les fenêtres dequartz.
Cette cuve n’est pas sensiblementattaquée
par CIHanhydre.
z) Cette cuve a été construite avec soin par la maison Gallois.
Spectromètres infrarouges.
- Dans larégion
0,8
-i, 2;.1.
nous nous sommes servis d’unspectro-mètre
enregistreur
à réseau et à cellulephotoconduc-trice
(1).
De1, ’2
à 2.1:.1. nous avonsemployé
unspectro-mètre
enregistreur
à réseau utilisant unethermopile
comme
récepteur;
les fentes d’entrée et de sortie duspectromètre occupent
environ 30 À dans lespectre.
Cetappareil
a été mis aupoint,
au laboratoire de M. le ProfesseurCotton,
par l’un de nous et a été décritprécédemment
(C.
R.,
1938,
206,
1371).
Effet Raman. - Une cuve Raman ordinaire
(noircie
et
argentée)
étaitplongée
dans un vase de Dewar nonargenté.
Ce vase étaitrempli
d’éther depétrole
refroidipar de la
glace carbonique
contenue dans un sacmétallique.
3. Résultats. - i°
Comparaison
entre leliquide
etle gaz. - Nous avons
pu comparer pour des
épaisseurs
à peuprès équivalentes,
dans larégion
du deuxièmeharmonique,
lesspectres
de C1H à l’étatliquide (2,5
cmà 0°C
correspondant
à 50 cm de gaz sous 38kg/CIT1::)
et à l’état gazeux(40
cm sous 38kg/cm’).
La bande duliquide
estfortement
déplacée
vers lesgrandes longueurs
d’onde par
rapport
à celle du gaz(*)
(fig. 4).
Fig. 4.
Un effet
analogue
s’observequand
latempérature
deCIH
liquide
passe de - 80° à+
14"C(fig. 5).
On voit que la bande duliquide
serapproche
de celle du gazlorsque latempératurecroît ;
le maximumd’absorplion
passe de1,23
à1~2:~
environ. Les diversdéplacements
observés résultent des interactions moléculaires
parti-culièrement intenses à cause du momenl
polaire
élevé deCIH ;
ces interactions diminuent eo effet avec la den-sité du milieu.Dans un ordre d’idée
différent,
notons que les deux branches P et R du gaz(fig
4)
existent aussi dans leliquide (fig.
6,
courbesupérieure) puisque
la courbe trouvée e·tdissymétrique.
Il est toutefois curieux que les deux branches aient des intensités inverses dans les deux cas. Salant et Sandow ont fait une remarquesemblable pour les raies Raman du
liquide
et du gaz(13).
(*) Nous avons noté le même déplacement pour le premipr
2° Existence de deux
fréquences
de vibration dans leliquide.
- Toutce
qui précède
serapporte
à la bande de1,23:J.
duliquide,
qui
correspond
à la bandeconnue du gaz à
1,19~,.
Lafiqure 5
monl1’e que leliquide présente
en outre une nouvelle bande àf,29>
environ
(~).
Celle-ci est nettementplus
faible que la bandeprincipale,
Fig. 5
Grâce à
l’emploi
de la cuve de 40 cm nous avons pu étudier l’influence de latempérature
entre - 800 et+
14,C. Comme le montre lafigure 5
la bande à1,29!J.
diminue d’intensité
lorsque
latempérature
s’élève,
etdisparaît
presque à+
14,C. Onpourrait objecter
que cette diminution d’intensitécorrespond
à unediminu-tion du nombre des molécules absorbantes
lorsque
leFig. 6.
liquide
sedilate,
de - 80° à+
14°C. Lafigure
6montre
qu’il
n’en estrien,
car la bande de1 ,29p.
appa-raît nettement à
- 80°C,
sous uneépaisseur
de 18 cm ; par contre elle est àpeine
visible à-~-1 ~°C
sous 40 cm(correspondant
à 29 cm environ deliquide
à -80°C).
(*) Nous nous sommes assurés que la nouvelle bande n’est pas due à une impureté contenue dans CIH; nous avons distillé le liquide avec un soin particulier dans la cuve en quartz de 4 cm;
malgré cette faible épaisseur, la nouvelle bande apparaît à -80~C. Nous avons également vérifié que la vapeur d’eau, le gaz carbonique, l’éther de pétrole ou l’alcool (qui pouvaient être présents dans i’atmosphére au cours de nos expériences) n’étaient pour rien dans l’existence de cette bande.
Il
s’agit
donc bien d’une influence de latempérature
sur l’intensité de la bande. ,
Indiquons
en outre que la bande1,291-’-
nedevient
pas
beaucoup
plus
intenselorsqu’on
passe de - 80vC à - 108°C(point
de solidification de CIH : - 111"environ).
D’autre
part,
il semble que l’intensité de la bandeprincipale
à1,23.~-
croîtlorsque
latempérature
s’élève
(fig. 5).
Toutefois,
par suite de difficultéstech-niques,
nous donnons ce résultat sous toutes réserves et pouvons seulementaffirmer que
cetteaugmentation,
si elleexiste,
est faible.Nous avons recherché vers
t, 9:1.
lepremier
harmo-nique
correspondant
à la bande faiblede ! ,291-’-;
des difficultéstechniques
(bandes
de la vapeur d’eauatmosphérique;
superposition
desspectres
du ‘~e et du 1 er ordre duréseau)
ne nous ont pas encorepermis
de le mettre enévidence ;
c’estprobablement
pour lamême raison que West et Edwards
(2°)
n’ont passignalé
cette bande.’
D’autre
part,
rappelons
que Hettner(R)n"a
passignalé
dans leliquide
la bandeinfrarouge
fondamentalecor-respondant
à cetharmonique
de1,29~,;
cela ne sauraitsurprendre,
étant donné lesgrandes
difficultésexpéri-mentales
qu’il
a rencontrées dans ses mesures(épaisseur
deliquide
voisine du micron etsuperposi-tion des bandes du
gaz).
3° Effet Raman. -
Espérant
retrouver une bande Ramancorrespondant
à lafréquence
fondamentale del’harmonique
de1,29~,
nous avonsrepris
l’étude duspectre
Raman de CIHliquide
à - 80°C. Comme la bande cherchée devait êtrefaible,
nous avons fait unepose de 30
h,
sansfiltre,
et une pose de 100 h avec unfaible filtre à l’iode. Avec 100 h de pose, chacune des raies excitatrices du
triplet
violet 4 047, 4 078,
4 108Â,
d onne lafréquence
connue (5)
de CIHliquide
à 2 800 cm-1. Nous n’avonsjamais
observé defréquence qui puisse
correspondre
à la nouvelle bande dei,~9ü.
Cependant
l’intensité de cettebande,
dansl’infrarouge,
n’estcer-tainement pas 10 fois
plus
faible que celle de la bandeprincipale
à1,23:B
Or dans nos conditionsexpérimen-tales nous aurions pu déceler une bande Raman 30 fois
plus
faible que laprincipale.
4°
Comparaison
des bandesd’absorption
de CIHliquide
et dissous(7
bis,
9bis,
20).
- West etEdwards
(20) ont
étudié des solutions de CIH dans divers solvants :CCL4-, PC13, S02,
etc... Ils ontobservé,
pour lepremier harmonique,
deuxcomposantes
(tableau T).
Nous tenons à
souligner
que l’existence de ces deuxcomposantes
dans la solution n’a rien à voir avec la ’}Jrésence
des deux bandes1,23
et1,2 9 ~
dans CIHliquide.
En effet :
a)
Comme le montre le tableauI,
la bande de1 ,291J.devrait correspondre
à unpremier harmonique
vers 5 300
cm-1,
c’est à-dire trèséloigné
des deux285 le contraire a lieu pour
I,~3
et1,’29 u.
de CIHliquide;
c)
Dans PCI3. la bande faibledisparaît quand
latem-pérature
s’abaisse, on a vu que l’inverse seproduit
pour la bande de
1,29 tJ.;
d)
West et Edwards ont tenucompte
de vibrations intermoléculaires pourexpliquer
l’existence des deux
composantes.
Lacomparaison
de leurs résultats avec les nôtres(tableau I),
tendplutôt
à montrer que les bandes 5 700 et 5 550 cm-1 environcorrespondent
aux branches P et R de la vapeur. Ce dernierpoint
de vue s’accorde d’ailleurs avec le fait que H20 dans CCl4 parexemple présente
deux compo-santesqui
correspondent
aussi aux branches P et R de la vapeur.TABLEAU 1.
4. Conclusion. - Nous nous attacherons tout
particulièrement
àl’origine
de la nouvelle bande à1,29
~,. Pourexpliquer
sonexistence,
troishypothèses
au moins auraient pu être
envisagées ;
1° Aux basses
températures,
il faut écarter d’emblée lapossibilité
de l’existence de molécules excitéesqui
permettraient
le sautquantique 1 4
(,);
nousavons cru devoir
rejeter
uneinterprétation
basée surl’existence d’un effet
ortho-para (couplage parallèle
ouantiparallèle
des momentsmagnétiques
du chlore et del’hydrogène);
3°L’hypothèse
laplus
vraisemblable est celle de l’existence d’une association des molécules ClH à l’étatliquide.
La bande de1 ,29 p.. correspondrait
auxmolécules associées alors que celle de
1, l ~
p.~rovien t
de molécules CIH libres.
Cette
interprétation s’appuie
sur le fait que des substances fortementassociées,
comme lesalcools,
présentent
deux bandes(OH).
L’une(OH)v -
vers lesfréquences
élevées - dont l’intensitéaugmente
quand
la
température s’élève,
l’autre(OH)s -
vers les bassesfréquences -
dont lecomportement
est inverse. Lafigure i
rappelle
les observations de l’un de nous(6)
relatives aux variations d’intensité avec
latempérature
des deuxièmes
harmoniques
de(OH)v
et(OH)s.
Il semble donc que les résultats obtenus pour les vibrateurs OH et CIHpuissent
être mis enparallèle.
Toutefois,
il est vraisemblable que, même à -80°C,
l’association de CIH est
faible,
beaucoup plus
faible quecelle des alcools. En
effet,
contrairement à cequ’on
observe pour les
alcools,
la bande de1,23 ~t
de CIH(molécules
nonassociées)
est encore intense à -80°;
d’autrepart,
l’intensité de cette bande diffère peu pour CIHliquide
et gazeux.1/hypothèse
d’uneasso-ciation de CIH
liquide,
notamment aux bassestempé-ratures,
s’accorde d’ailleurs avec l’étude de diversespropriétés physicochimiques,
telles que tensions de vapeur(2), énergies superficielles (11).
Fig. 7.
Essayons
maintenantd’interpréter
le mécanisme de cette association. Pour des raisons d’ordrechimique
(existence
deHF,
KF parexemple) Sidgwick
(15)
aadmis que les molécules d’acide
fluorhydrique
sont associées en chaînesuivant le mécanisme de la « covalence coordinative o.
On sait d’ailleurs que
Sidgwick
arejeté
récemment ce mécanisme en faveur de celui de la « liaisonhydro-gène
»(7,
9,
~s).
Suivant cette dernièrehypothèse,
onpeut
supposer que l’association de CIH a lieu suivantle schéma.
La bande
de 1,29 ~ correspondrait
à ce mode de liaison. Ainsi que nous l’a fait remarquer M. le ProfesseurCabannes une telle
hypothèse explique parfaitement
nos résultats relatifs à l’effet Raman. Dans une chaîne telle que cellereprésentée
plus
haut,
la vibration d’un atome H entre deux atomesCl,
seraitantisymétrique
et parconséquent
donnerait une bande Raman très faible et unefréquence
infrarouge
intense. La mêmeinterprétation
semble d’ailleurs valable pourexpliquer
la faible intensité de la bande(OH)s
dans l’effet Raman pourCH30H, CIH50H@
C3HiOH...(12), (18)
alors que cette bande est intense dansl’infrarouge.
Ainsi,
il résulte de l’ensemble de notre travail que le gazchlorhydrique
liquéfié
n’estguère
associé à latempérature
ordinaire etqu’aux
bassestempératures
il contient des chaînes de molécules à côté d’uneNous sommes heureux
d’exprimer
nos vifsremercie-. ments ’à MM. les Professeurs A. Cotton et E. Darmois
pour leur bienveillance à notre
égard
et pour les moyensqu’ils
ont mis à notredisposition
pour menerà bien ces recherches. Nous remercions
également
M. le Professeur J. Cabannes d’avoir bien voulu s’in-téresser à nos résultats.
Ce travail a été rendu
possible
grâce
à la Caisse Nationale de la RechercheScientifique
et aux fondsCommercy
et Arconati-Visconti.1lZanuscrit reçu le 5 mars 1938.
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