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Le spectre infrarouge du pyrrole en solution

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Le spectre infrarouge du pyrrole en solution

P. Tuomikoski

To cite this version:

(2)

318.

LE

SPECTRE INFRAROUGE DU PYRROLE

EN

SOLUTION

Par P. TUOMIKOSKI.

Université d’Helsinki

(Finlande).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15,

AVRIL

1954,

On a trouvé que les

fréquences

CIH,

et celles de

valence OH et

NH,

sont des fonctions

quasi

linéaires

de

l’expression 2 ê ê - + l

1

solvant du

[1].

Une variation i

négative

de

fréquence

a été

signalée,

c’est-à-dire

qu’un

accroissement de la constante

diélectrique E

abaisse

la

fréquence.

D’autre

part,

on a aussi trouvé que la formation de liaison

hydrogène

tend à repousser les

fréquences

OH de déformation vers des valeurs

plus

élevées

[2].

En vue de trouver les

règles

que les

varia-tions de

fréquences

suivent en

général,

le

spectre

infrarouge

du

pyrrole

a été mesuré pour les états

liquide

et gazeux, ainsi

qu’en

solution des différents

solvants. Le

pyrrole

convient à cause de sa structure moléculaire

plane

bien établie

[3]

et à cause de sa

capacité

de former des liaisons

hydrogènes.

Un

spec-tromètre Perkin-Elmer

simple

faisceau muni d’un

prisme

de chlorure de sodium a été utilisé. Les

résul-Fig.

i. -

Spectre

d’absorption infrarouge

du

pyrrole

et du

pyrrole

ND

entre 65o et 5 ooo cm-1 à l’état

liquide

et à l’état gazeux presque saturé. Les longueurs des cellules sont o,025 et 103 mm

(température ambiante).

tats sont illustrés dans la

figure

2 pour les bandes les

plus

intenses. Les solvants sont dans l’ordre de constante

diélectrique

croissante

CCl4,

CS2, (C2Hs)2NH, CHCI,

et Dans la

figure,

les

points

de la seconde colonne à droite correspon-dent au

pyrrole

liquide

pur et les

points

vers la

gauche

à son état gazeux. Le

diéthylamine,

solvant formant des liaisons

hydrogènes,

est

indiqué

par des croix.

Des variations de

fréquence positives

et

négatives

ont été trouvées ainsi que des

fréquences

presque

indépendantes

du solvant et même des liaisons

hydro-gènes ;

il semble

possible

de

déduire,

avec l’aide de la théorie du

champ

réactif,

le caractère

général

du

phénomène

ci-dessus. Ainsi dans le cas de vibrations de la classe

Ai,

où le moment de transition et le moment

permanent

du

pyrrole

coïncident en direction

avec l’axe de

symétrie

de la

molécule,

l’on s’attend à ce que les constantes de force deviennent

plus

petites, quand

la constante

diélectrique

croît. D’autre

part,

pour les classes de

symétrie

Bl

et

B2

un

(3)

319

sement

correspondant

devrait avoir lieu.

Manifes-tement de tels effets sont indétectables ou

masqués

par les effets dus à la non-continuité du milieu dans le

cas de vibrations où le

groupe

NH

joue

un rôle mineur.

Ceci

provient

du fait que le groupe NH a le rôle

principal

dans la détermination du moment

dipolaire

de la molécule de

pyrrole

et que le

champ

réactif

n’est pas

homogène,

étant

plus

intense dans les

régions

du groupe NH.

Cependant

la

figure

i

peut

aider à

assigner

les vibrations fondamentales aux

fréquences,

puisqu’elle

donne une

image

de

l’impor-tance de la

participation

du groupe NH dans les

fibra-tions.

Elle

peut

aussi être utilisée pour

indiquer

les classes

possibles

de

symétrie

dans les cas où le sens

des variations de

fréquence

avec la constante

diélec-trique peut

être

précisé.

Un facteur dont il faut aussi tenir

compte

est l’inter-action interne des liaisons. Celle-ci est, influencée par la

non-homogénéité

du

champ

réactif et

parti-culièrement par la formation de liaisons

hydrogènes.

Une autre

méthode,

par

laquelle

la

part

du

groupe

NH dans les vibrations

peut

être

étudiée,

sans affecter les forces

interatomiques,

est de transformer le

groupe NH en un groupe ND. De telles mesures de

contrôle par deutérisation ont été faites

2).

Parmi les résultats

obtenus,

le suivant mérite

d’être

signalé.

La deutérisation

déplace

les bandes 1142

et

1048

cm-1 à 9 1 1 et 832 cm-1

respectivement.

La

position

de la dernière bande avait été trouvée

indé-pendante

du solvant utilisé dans les limites de

préci-sion de

l’expérience. L’explication

peut

en être

trouvée dans l’annulation des effets de solvant. La deutérisation laisse les bandes

1074

et 1013 cm-1

Fig.

2. -

Fréquences d’absorption

de la molécule de

pyrrole

dans des milieux de constante

diélectrique

différente.

dans leur

position.

Ceci est en accord avec l’absence

de tout effet

appréciable

de solvant.

La bande

962

cm-1 du

pyrrole

gazeux

correspond

probablement

à

723

cm-1,

dans le

spectre

du pyr-role ND gazeux. Le

rapport

des

fréquences

est

1,33

et la vibration

est,

par

suite,

assignée

à la vibra-tion NH de déformation.

D’après

la structure rota-tioiiiielle de la

bande,

on

peut

conclure que la

vibra-tion est

plane.

Cette attribution est confirmée encore

par l’effet de solvant. Dans le

pyrrole liquide

cette

fréquence

semble avoir une faible intensité et

coïn-cide avec la bande

1074

Cette attribution est

renforcée par l’effet anormal de concentration sur cette

dernière bande

3).

Cependant

l’effet du solvant

Fig.

3. - Variations d’intensité de

quelques

bandes

d’ab-sorption

du

pyrrole

dans des solutions

d’heptane

à

diffé-rentes concentrations.

Épaisseur

de cellule mm.

serait anormalement

fort,

si l’attribution à la vibration

de déformation NH était correcte

[4].

La bande

723

du

pyrrole

ordinaire

correspond

probablement

à la bande 720 cm-1 du

pyrrole

Par

conséquent,

la deutérisation abaisse la

fréquence

de 3 cm-1

seulement,

tandis que l’association avec l’acétone l’élève à

740

cm-1. Des mesures de contrôle faites avec le benzène

montrent,

en

effet,

que la bande

à

672

cm-’,

qui

correspond

évidemment à la bande

723

cm-1 du

pyrrole,

[5],

devient 688 cm-1 dans

l’acétone. Ainsi dans le cas de l’interaction des molécules de

pyrrole

et

d’acétone,

on

peut

conclure que l’interaction ne s’effectue pas seulement entre

les groupes NH et

CO,

mais que les groupes CO

peuvent

aussi influencer d’autres

parties

de la molécule de

pyrrole.

Dans des solutions

d’heptane,

les

fréquences

722 et

736 cm--1,

pour les molécules libres et

asso-ciées,

sont

parfaitement séparables (fig. 3).

Ces dernières

fréquences

sont celles

d’hydrogène

« en

dehors du

plan

». La

comparaison

avec le benzène

montre de

plus

que la bande 826 cm-’ du

pyrrole

est une

fréquence

en dehors du

plan.

L’effet de solvant est

positif.

Un article

plus

détaillé sur les recherches ci-dessus

(4)

320

BIBLIOGRAPHIE.

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5,

I4.

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LECOMTE J. - Bull. Soc. Chim. Fr.,

I946,

13,

4I5.

LA

STRUCTURE

MOLÉCULAIRE

DU

TÉTRACYCLONE (1)

Par R. NORMAN

JONES,

CAMILLE SANDORFY et D. E. TRUCKER.

Division of pure

Chemistry,

National Research

Council,

Ottawa

(Canada).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

1 ~~

AVRIL

1;~~~~

Il y a deux

régions d’absorption

dans le

spectre

électronique

des dérivés du

tétracyclone (I)

situés

aux environs de 3 600 et de 5 200 .~.

respectivement,

comme l’ont montré

Coan,

Trucker et Becker

(2).

Celui

qui

est à 5 aoo À

correspond

probablement

à une transition n -+ 7:

qui

fait intervenir les électrons d’un doublet libre de

l’oxygène,

l’état fondamental étant décrit essentiellement par une orbitale

ato-mique

de

l’oxygène

et l’état excité par une orbitale

moléculaire

qui

s’étend sur le

système conjugué.

Par

conséquent

cette

partie

du

spectre électronique

ne nous

renseigne

guère

sur la structure de la molécule

dans son

état

fondamental,

ni en

particulier

sur

l’exis-tence d’une

conjugaison

entre les

groupes

phényles

et le noyau

pentagonal.

Ainsi,

nous avons eu recours aux

spectres

infra-rouges, et nous avons observé que la

fréquence

et

l’intensité de la bande

qui correspond

à la vibration de valence du groupe

carbonyle

sont

remarquablement

constantes pour cette série de corps

450

-

700, en solution de

La bande n’est pas influencée par des substitutions

(en position

para)

sur les

groupes

«-phényles,

mais,

par des substitutions sur les groupes

B-phényles,

sa

fréquence

se trouve

légèrement

modifiée et

prend

des valeurs entre

1706

et

1714cm-1 [1706

pour

On en conclut que dans l’état fondamental du

tétracyclone

il existe une

conjugaison

faible mais

significative

entre le noyau de

cyclopentadiénone

et les groupes

B-phényles,

tandis que la

conjugaison

avec les groupes

oc-phényles

est

négligeable.

(1)

Publication du

Département

de Chimie pure du Conseil National de Recherches du Canada et du

Department

of

Chemistry,

Polytechnic

Institute of

Brooklyn,

New-York

(U. S.

A.).

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