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Partie II. Application ` a l’´ etude d’un ensemble de suites

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrig´ e du Devoir Surveill´ e n 5

Probl` eme 1 : Un produit rigolo sur R

N

D´efinition : Pour toutes suites num´eriquesu= (un) etv= (vn), on d´efinit la suite u ? v=w par

∀n∈N, wn =

n

X

k=0

ukvn−k.

Partie I. Exemples

1. Premiers exemples

a. Si ∀k∈N,uk= 2 etvk = 3, alors pour toutn∈N, (u ? v)n=

n

X

k=0

2×3 = 6(n+ 1) b. Si ∀k∈N,uk= 2k etvk= 3k, alors pour toutn∈N,

(u ? v)n=

n

X

k=0

2k×3n−k = 2n+1−3n+1

2−3 = 3n+1−2n+1 c. Si ∀k∈N,uk= 2k!k et vk= 3k!k, alors pour toutn∈N,

(u ? v)n=

n

X

k=0

2k×3n−k k!(n−k)! = 1

n!

n

X

k=0

n k

2k×3n−k =5n n!

N 2. Programmation

Dans cette question, les suitesuet vsont d´efinies par :

∀n∈N, un = ln(n+ 1) et vn= 1 n+ 1. Program etoile ;

var n,k : integer ; w : real ; begin

write(’Entrez le rang n = ’) ; readln ( n ) ;

w := 0 ;

for k :=0 to n do w := w + (Ln(k+1)/(n-k+1)) ; writeln (’U*V ’,n, ’=’ , w ) ;

readln; end .

N 3. Un r´esultat de convergence

Soitula suite d´efinie par :∀n∈N, un= 1

2 n

et v= (vn)n≥0 une suite de r´eels positifs, d´ecroissante `a partir du rang 1 et de limite nulle.

a. Soit (n, m) un couple d’entiers naturels tels quen < m, alors :

m

X

k=n+1

uk=

m

X

k=n+1

(1/2)k= (1/2)n+1

m−n−1

X

k=0

(1/2)k= (1/2)n+1 1−(1/2)n+2

1/2 ≤2×(1/2)n+1≤un

N

(2)

b. Soit nun entier strictement sup´erieur `a 1.

• Afin de majorerw2n, ´ecrivons w2n=

2n

X

k=0

ukv2n−k =

n

X

k=0

ukv2n−k+

2n−1

X

k=n+1

ukv2n−k+v0u2n

• Montrons queXn

k=0ukv2n−k≤2vn

Soitk∈[[0, n]], alors commev est d´ecroissante `a partir du rang 1, v2n−k≤vn. Ainsi,

n

X

k=0

ukv2n−k≤vn n

X

k=0

(1/2)k≤vn

1−(1/2)n+1 1/2 ≤2vn.

• Montrons queX2n−1

k=n+1ukv2n−k ≤v1un

Soit k∈[[n+ 1,2n]], alors commev est d´ecroissante `a partir du rang 1,v2n−k ≤v1. En sommant cette in´egalit´e, nous obtenons facilement que

2n−1

X

k=n+1

ukv2n−k ≤v1 2n−1

X

k=n+1

uk

D’autre part, comme n > 1, on v´erifie imm´ediatement que 2n−1 > n. Par suite, nous pouvons appliquer le r´esultat de la question pr´ec´edente avec m = 2n−1. Il vient X2n−1

k=n+1uk ≤ un. Finalement, nous obtenons l’estimation :

2n−1

X

k=n+1

ukv2n−k≤v1un

Des in´egalit´es ci-dessus, nous d´eduisons l’estimation d´esir´ee : w2n≤v0u2n+ 2vn+v1un

• Afin de majorerw2n+1, proc´edons de mani`ere analogue : ´ecrivons tout d’abord w2n+1=

2n+1

X

k=0

ukv2n+1−k=

n

X

k=0

ukv2n+1−k+

2n−1

X

k=n+1

ukv2n+1−k+v0u2n+1

• Xn

k=0ukv2n+1−k ≤2vn+1

En effet, si k ∈ [[0, n]], alors commev est d´ecroissante `a partir du rang 1, il vientv2n+1−k ≤ vn. Ainsi,

n

X

k=0

ukv2n+1−k ≤vn+1

n

X

k=0

(1/2)k≤vn+1 1−(1/2)n+1

1/2 ≤2vn+1.

• X2n

k=n+1ukv2n+1−k ≤v1un

Soitk∈[[n+ 1,2n]], alors commevest d´ecroissante `a partir du rang 1,v2n+1−k≤v1. En sommant cette in´egalit´e, nous obtenons

2n

X

k=n+1

ukv2n+1−k ≤v1 2n

X

k=n+1

uk ≤v1 un

Des in´egalit´es ci-dessus, nous d´eduisons l’estimation d´esir´ee : w2n+1≤v0u2n+1+ 2vn+1+v1un

c. Comme les suites uet v sont convergentes de limite nulle, nous d´eduisons des propri´et´es alg´ebriques des suites convergentes de limite nulle :

0≤ w2n ≤v0u2n+ 2vn+v1un−−−−→

n→∞ 0 0≤ w2n+1 ≤v0u2n+1+ 2vn+1+v1un−−−−→

n→∞ 0

D’apr`es le th´eor`eme de convergence par encadrement, il s’en suit que les suites extraites dew form´ees des termes de rang pairs et impairs sont toutes deux convergentes de limite nulle. Par cons´equent, la suitew

elle-mˆeme est convergente de limite nulle. N

(3)

d. Soit bla suite d´efinie par∀n∈N,bn = (−1)n un.

|(b ? v)n| ≤

n

X

k=0

(−1)kuk vn−k

n

X

k=0

(−1)kuk vn−k

n

X

k=0

uk vn−k = (b ? v)n −−−−→

n→∞ 0.

D’apr`es le th´eor`eme de convergence par comparaison (en 0), il en r´esulte que la suiteb ? vest convergente

de limite nulle. N

Partie II. Application ` a l’´ etude d’un ensemble de suites

Dans cette partieAd´esigne l’ensemble des suites a= (an)n∈Nde r´eels positifs v´erifiant :

∀n∈N?, an+1≤ 1

2 an+an−1 1. • Soientaune suite d´ecroissante de r´eels positifs, etn∈N? :

an+1≤an ≤1 2an+1

2an≤ 1 2an+1

2an−1≤ an+an−1 .

Par cons´equent aappartient `a A. N

• Soientaune suite strictement croissante de r´eels, alors a2> a1=1

2a1+1 2a1> 1

2a1+1 2a0.

Par cons´equent an’appartient pas `a A. N

2. Soitz= (zn)n∈Nune suite de nombres r´eels v´erifiant∀n∈N?,zn+1= 1

2 zn+zn−1 . a. La suite zest une suite r´ecurrente lin´eaire d’ordre 2. L’´equation caract´eristique est :

(EC) r2−1

2r−1 2 = 0

1 et−1/2 sont racines ´evidentes : par cons´equent, il existe deux constantes r´eellesλetµtelles que :

∀n∈N, zn =λ+µ

−1 2

n

b. Choisissonsλ=µ= 1. La suitezainsi obtenue est clairementpositive et non monotone. Pourtant elle v´erifie

∀n∈N?,zn+1=1

2 zn+zn−1

≤ 1

2 zn+zn−1 .

N 3. Soita= (an)n∈Nun ´el´ement deAetb la suite d´efinie par∀n∈N,bn= −1

2 n

. On d´efinit alors la suite c= (cn)n∈Npar :c0=a0 et∀n∈N?,cn=an+1

2an−1. a. Soit n∈N?, par construction de la suitec et par d´efinition deA, nous avons :

cn+1−cn = an+1+1 2 an

− an+1 2 an−1

= an+1−1

2 an−1

2 an−1≤0.

Ainsi, la suitec est d´ecroissante `a partir du rang 1. Comme la suiteaest positive, la suitev est elle aussi minor´ee par 0. Par cons´equent elle est convergente. Notons`(≥0) sa limite. N

(4)

b. Soit n∈N, un entier naturel.

n

X

k=0

−1 2

k

cn−k = a0bn+

n−1

X

k=0

bkcn−k=a0bn+

n−1

X

k=0

bk an−k+1

2an−k−1

= a0bn+

n−1

X

k=0

bkan−k+

n−1

X

k=0

bk×1

2an−k−1=a0bn+

n−1

X

k=0

bkan−k

n−1

X

k=0

bk+1an−k−1

= a0bn+

n−1

X

k=0

bkan−k

n

X

k=1

bkan−k =a0bn+b0an−a0bn =an.

Par cons´equent a=b ? c. N

c. Soit ε = (εn)n∈N la suite d´efinie par : ∀n ∈ N, εn = cn −`. D’apr`es la question 3. a., la suite ε est d´ecroissante `a partir du rang 1 et convergente de limite nulle. D’apr`es le r´esultat de convergence ´etabli `a la

Partie I, la suiteεest convergente de limite nulle. N

d. On d´esigne pardla suiteb ? ε. Soitn∈Nun entier naturel. Alors dn = b ?(c−`)

n=Xn

k=0bk(cn−k−`) =Xn

k=0 bkcn−k−bk`

= (b ? c)n−`Xn

k=0bk

= (b ? c)n−` 1−(−12)n+1

1−(12) =an−2

3` 1−(−1 2)n+1

.

Ainsi, pour tout entiern∈N,

an =dn+2

3` 1−bn+1

Comme les suites b et d sont convergentes vers 0, nous d´eduisons des propri´et´es alg´ebraiques des suites convergentes que la suiteaest convergente de limite 2

3`. N

Exercice 1 : Probabilit´ es

SoientN ∈N? un entier naturel non nul,a∈[[0, N]] un entier compris entre 0 et N p∈]0,1[,p6=12 etq= 1−p.

On note pour toutn∈N,xn l’abscisse de la particule `a l’issue du ni`eme saut, de sorte que : x0=a et ∀n∈N, xn+1=

xn+ 1 avec la probabilit´ep xn−1 avec la probabilit´eq . Le processus s’arrˆete d`es que la particule atteint l’une des extr´emit´es du segment [[0, N]].

1. Pour tout a ∈ [[0, N]], on note Qa l’´ev´enement “la particule, initialement situ´ee en a, s’arrˆete en 0”, et qa la probabilit´e deQa.

a. Soita∈[[1, N−1]] fix´e. NotonsG1(respectivementD1) l’´ev´enement “le premier saut se fait vers la gauche” (respectivement “vers la droite” ). La formule des probabilit´es totales pour le syst`eme complet d’´ev´enements (G1, D1) donne :

p(Qa) =p(Qa|G1)×p(G1) +p(Qa|D1)×p(D1)

Or par construction, p(Qa|G1) =qa−1, p(Qa|D1) =qa+1, p(G1) =q et p(D1) =p. Par cons´equent, nous avons obtenu :

qa=p qa+1+q qa−1

b. Soit (xn) une suite recurrente lin´eaire d’ordre 2 d´etermin´ee par la relation de r´ecurrence :

∀n∈N?, p xn+1−xn+q xn−1= 0 L’´equation caract´eristique :

(EC) r2−(1/p)r+q/p= 0

(5)

admet pour racines 1 etq/pcar leur somme vaut 1 +q

p= p+q p = 1

p et leur produit vaut 1×q p= q

p. Par cons´equent, il existe un couple (λ, µ)∈R2 de r´eels tels que pour toutn∈N

xn=λ+µ q

p n

En particulier il existe un couple (λ0, µ0)∈R2de r´eels tels que pour touta∈[[0, N]]

qa00

q p

a

N c. Pour d´eterminer les valeurs deλ0et µ0, je r´esous le syst`eme :

q000

qN00(q/p)N ⇐⇒

λ00= 1

λ00(q/p)N = 0 ⇐⇒

( µ0= pNp−qNN

λ0=−pNq−qNN Par cons´equent, pour touta∈[[0, N]],

qa=− qN

pN −qN + pN pN −qN

q p

a

N 2. Pour touta∈[[0, N]], on notePa l’´ev´enement “la particule, initialement situ´ee au point d’abscissea, s’arrˆete en N”, etpa la probabilit´e dePa. De la mˆeme mani`ere que pr´ec´edemment, la formule des probabilit´es totales pour le syt`eme complet d’´ev´enements (G1, D1), montre quepa v´erifie la relation de r´ecurrence

pa=p pa+1+q pa−1

Comme toute suite r´ecurrente lin´eaire d’ordre 2 v´erifiant la relation de r´ecurrence

∀n∈N?, p xn+1−xn+q xn−1= 0 s’´ecrit sous la forme

xn =λ+µ q

p n

,

il existe un couple (λ0, µ0) de nombres r´eels tels que pour tout a∈[[0, N]]

pa00 q

p a

.

Pour d´eterminer λ0 et µ0, on remarque que p0= 0 et pN = 1, de sorte que λ0 et µ0 sont solutions du syt`eme d’´equations lin´eaires :

p000

pN00(q/p)N ⇐⇒

λ00= 0

λ00(q/p)N = 1 ⇐⇒

( λ0=pNp−qNN

µ0=−pNp−qNN Par cons´equent, pour touta∈[[0, N]],

pa= pN

pN −qN − pN pN−qN

q p

a

N 3. Soit Sa l’´ev´enement “le processus initi´e en a s’arrˆete”. On peut remarquer que A est la r´eunion disjointe des

´

ev´enementsQa etPa. D’apr`es la propri´et´e d’additivit´e des probabilit´es, nous obtenons pour touta∈[[0, N]] : p(Sa) =pa+qa= pN −qN

pN −qN = 1.

Par cons´equent le processus s’arrˆetepresque sˆurement. N

(6)

Exercice 2 : Etude d’une suite r´ ecurrente

Soit f : R+? → R+? l’application d´efinie par : ∀x ∈ R+?, f(x) = x+ 2

x . Soit u = (un)n∈N une suite d´efinie par r´ecurrence de la mani`ere suivante :

u0∈R+? et ∀n∈N, un+1=f(un).

Remarque : L’´enonc´e pr´ecise ici que l’intervalle de d´efinition def est stable parf. Par cons´equent, la suiteuest bien d´efinie. En g´en´eral, c’est `a vous qu’il revient de v´erifier la stabilit´e de l’intervalle de d´efinition de la fonctionit´eratrice.

1. Soitx >0, remarquons que f(x) = 1 +x2. Il en r´esulte quef est strictement d´ecroissante de R+ sur ]1,+∞[.N 2. Etudions la positivit´e def−Id. Soitx∈R+?

f(x)−x >0 ⇐⇒ x+ 2

x −x >0

⇐⇒ x2−x−2<0

⇐⇒ (x+ 1)(x−2)<0.

Remarque : −1 et 2 sont racines ´evidentes.

On dresse alors un premier tableau de variations :

x 0 2 +∞

|

f−Id + 0 −

|

+∞ | 2

f & | &

2 | 1

En particulier, le seul point fixe def sur l’intervalle ]0,+∞[ est 2. La fonctionf :R+?→R+?´etantcontinue, il s’agit du seulcandidat-limite possible : siuest convergente, alors la limite est n´ecessairement 2. N Remarque : La fonction est d´ecroissante sur ]0,+∞[. Par cons´equent -sauf si u0= 2- la suiteuest non monotone.

En revanche, les suites extraitesu2n et u2n+1 sont monotones carf ◦f est croissante sur l’intervalle. L’´etude de ces suites est l’objet de la question suivante.

3. La suite extraite (u2n) est d´efinie par la donn´ee du premier terme u0 ainsi que par la relaion de r´ecurrence : u2(n+1)=f◦f(u2n). De mˆeme, la suiteu2n+1est d´efinie par la donn´ee de son premier termeu1et par la relation de r´ecurrenceu2(n+1)+1=f◦f(u2n+1).

L’´etude de ces suites passe donc par l’´etude de la fonctionf◦f :

Commef est d´ecroissante sur ]0,+∞[, la fonctionf ◦f est croissante. Etudions la positivit´e def◦f−Id: Soitx >0, alors

f ◦f(x)−x >0 ⇐⇒ 1 + 2

1 +x2 −x >0

⇐⇒ 1 + 2x

x+ 2−x >0

⇐⇒ −x2+x+ 2>0

⇐⇒ f(x)−x >0.

Par cons´equent,f◦f−Idetf−Idsont simultan´ement positives. En particulier,f ◦f n’a pas d’autres points fixes que 2 sur l’intervalle consid´er´e. Nous pouvons r´esumer les r´esultats obtenus dans un tableau :

(7)

x 0 2 +∞

|

f−Id + 0 −

|

|

f ◦f −Id + 0 −

|

+∞ | 2

f & | &

2 | 1

2 | 3

f◦f % | %

1 | 2

A pr´esent, il ne reste plus qu’`acommenter ce tableau, en discutant suivant la valeur deu0.

• Siu0= 2, la suiteun est constante ´egale `a 2. Par cons´equent, les suites (u2n) et (u2n+1) aussi. En particulier, elles sont adjacentes.

• Si u0∈]0,2[.

• Comportement asymptotique de la suite (u2n)

L’intervalle ]0,2[ ´etantstableparf◦f (cf tableau) la suite (u2n) est `a valeurs dans ]0,2[. Commela fonction f◦f est croissante sur cet intervalle,la suite (u2n) est monotone. Pour connaˆıtre son sens de variation, examinons les deux premiers termes de cette suite :

u2−u0=f◦f(u0)−u0>0

car pour toutx∈]0,2[,f ◦f(x)−x >0 (cf tableau). Par cons´equentla suite (u2n) est croissante.

Comme elle est `a valeurs dans ]0,2[, cette suitemonotone est born´ee. Elle est doncconvergente.

Commef ◦f est continue, elle converge vers unpoint fixe def ◦f. Mais le seul point fixe def◦f surR+ est 2. Par cons´equentla suite(u2n)est convergente de limite 2.

• Comportement asymptotique de la suite (u2n+1)

La fonction f envoie1 l’intervalle ]0,2[ dans l’intervalle ]2,+∞[. Comme u0 ∈]0,2[, il s’en suit que u1 =f(u0) appartient `a l’intervalle ]2,+∞[. De plus, toujours d’apr`es le tableau, l’intervalle ]2,+∞[

eststable parf ◦f. Par cons´equent la suite (u2n+1) est `a valeurs dans ]2,+∞[. Comme la fonction f◦f est croissante sur cet intervalle,la suite (u2n+1) est monotone. Pour connaˆıtre son sens de variation, examinons les deux premiers termes de cette suite :

u3−u1=f◦f(u1)−u1<0

car pour tout x ∈]2,+∞[, f ◦ f(x)−x < 0 (cf tableau). Par cons´equent la suite (u2n+1) est d´ecroissante.

Comme elle est `a valeurs dans ]2,+∞[, cette suite estd´ecroissante et minor´ee. Elle est doncconver- gente. Commef ◦f est continue, elle converge n´ecessairement vers un point fixe de f◦f. Mais le seul point fixe def◦f surR+ est 2. Par cons´equentla suite(u2n+1)est convergente de limite 2.

Ainsi, lorsqueu0∈]0,2[, nous avons d´emontr´e quela suite(u2n)est croissanteet convergente de limite 2, tandis quela suite(u2n+1)est d´ecroissanteet convergente de limite 2. D’apr`es les propri´et´es alg´ebriques des suites convergentes, il s’en suit quela suite(u2n+1−u2n) est convergente de limite0 = 2−2.

Par d´efinition, cela signifie que les suites (u2n) et (u2n+1) sont adjacentes, de llimite commune 2. N

• Si u0∈]2,+∞[ oul’art du copier-coller !

• Comportement asymptotique de la suite (u2n)

D’apr`es l’´etude pr´ec´edente, la suite des it´er´es deu0par l’applicationf◦f est `a valeurs dans l’intervalle ]2,+∞[, d´ecroissante et convergente de limite 2.

• Comportement asymptotique de la suite (u2n+1)

Commef envoie l’intervalle ]2,+∞[ dans l’intervalle ]0,2[,u1=f(u0) appartient en ce cas `a l’intervalle ]0,2[. L’´etude pr´ec´edente montre en ce cas que la suite des it´er´es de u1 par l’application f ◦f est croissante et convergente vers 2. C’est-`a-dire que la suite (u2n+1) est croissante et convergente de limite 2.

1cf tableau

(8)

Lorsque u0 ∈]2,+∞[, la suite (u2n) est d´ecroissante et convergente de limite 2 tandis que la suite (u2n+1) est croissante et convergente de limite 2. En cons´equence, ces suites sont adjacentes et convergent toutes deux vers 2.

Dans tous les cas, nous avons d´emontr´e que les suites (u2n) et (u2n+1) sont adjacentes et convergent toutes deux

vers 2. N

4. D’apr`es la question pr´ec´edente les suites extraites de u form´ees des termes de rangs pairs et impairs sont convergente vers la mˆeme limite 2. Par cons´equent la suiteuelle-mˆeme est convergente de limite 2. N

Exercice 3 : Polynˆ omes

Pour tout entiern∈Nsup´erieur ou ´egal `a 2, on s’int´eresse aux polynˆomes Qn= (X+ 1)n−Xn−1

1. a. Les polynˆomes (X+ 1)netXn+ 1 sont tous deux de degr´en. De plus, comme ces deux polynˆomes ont pour monˆomes dominantsXn, le polynˆomeQn est de degr´e inf´erieur ou ´egal `an−1. Le coefficient du terme de degr´e n−1 est n∈N?. Par cons´equent, Qn est de degr´e exactementn−1 et son monˆome dominant est

nXn−1. N

b. D’apr`es la formule du binˆome de Newton Qn=

n

X

k=0

n k

Xk−Xn−1 =

n−1

X

k=1

n k

Xk.

N D’apr`es les questions pr´ec´edentes,Qnest de degr´en−1>0, en particulier le polynˆomeQnest non nul.

De plus les coefficients de Qn sont les n

k

pour k ∈[[1, n−1]]. En particulier, les coefficients deQn

sont des entiers naturels. N

i.

c. D’apr`es la caract´erisation des racines,X diviseQn si et seulement si 0 est racine deQn.

Or ˜Qn(0) = (0 + 1)n−0n−1 = 0. Par suite,X diviseQn. N

d. Soit n∈N,n≥2, alors d’apr`es la caract´erisation des racines

(X+ 1)|Qn ⇐⇒ −1 est racine deQn

⇐⇒ Q˜n(−1) = 0

⇐⇒ (−1)n=−1

⇐⇒ nest impair.

Par cons´equent X+ 1 diviseQn si et seulement si nest impair. N

e. D’apr`es la caract´erisation des racines multiples, Qn est divisible par (X + 1)2 si −1 est racine d’ordre de multiplicit´e sup´erieure ou ´egale `a 2.

CommeQ0n =n(X+ 1)n−1−nXn−1, j’en d´eduis queQ0n(−1) =−n(−1)n−1 6= 0. Par cons´equent,−1 est

racine simple deQn et donc (X+ 1)2ne divise pasQn. N

2. a. j est une racine cubique de l’unit´e, diff´erente de 1, par cons´equent j est racine du polynˆome `a coefficients entiersX2+X+ 1.

b. D’apr`es la question pr´ec´edente,j2+j+ 1 = 0, c’est-`a-direj+ 1 =−j2. Par cons´equent : Qn(j) = (j+ 1)n−jn−1 = (−1)nj2n−jn−1.

N c. Montrons queQn(j) est nulsi et seulement si il existe k∈N? tel quen= 6k−1 oun= 6k+ 1.

D’apr`es la question pr´ec´edente,

j est racine deQn si et seulement si (−1)nj2n−jn−1 = 0 Discutons suivant le reste de la division euclidienne denpar 6 :

• supposons qu’il existek∈Ntel que n= 6k.

(−1)nj2n−jn−1 =j12k−j6k−1 = 1−1−16= 0

(9)

• supposons qu’il existek∈Ntel que n= 6k+ 1.

(−1)nj2n−jn−1 =−j12k+2−j6k+1−1 =−j2−j−1 = 0

• supposons qu’il existek∈Ntel que n= 6k+ 2.

(−1)nj2n−jn−1 =j12k+4−j6k+2−1 =j−j2−1 = 2j 6= 0

• supposons qu’il existek∈Ntel que n= 6k+ 3.

(−1)nj2n−jn−1 =−j12k+6−j6k+3−1 =−1−1−16= 0

• supposons qu’il existek∈Ntel que n= 6k+ 4.

(−1)nj2n−jn−1 =j12k+8−j6k+4−1 =j2−j−1 = 2j26= 0

• supposons qu’il existek∈Ntel que n= 6k+ 5.

(−1)nj2n−jn−1 =−j12k+10−j6k+5−1 =−j−j2−1 = 0 En conclusion,

j est racine deQn si et seulement si le reste dans la division euclidienne denpar 6 vaut 1 ou 5 si et seulement si il existek∈N? tel quen= 6k+ 1 ou n= 6k−1.

N d. Pour quej soit racine double2deQn il faut et il suffit que j soit racine deQn et deQ0n.

Or Q0n =n(X+ 1)n−1−nXn−1, d’o`uQ0n(j) =n(−1)n−1j2n−2−njn−1.

Par cons´equent Q0n(j) = 0 si et seulement si (−1)n−1j2n−2−jn−1= 0

• supposons qu’il existek∈N? tel quen= 6k+ 1.

(−1)n−1j2n−2−jn−1=j12k+2−2−j6k+1−1= 1−1 = 0

• supposons qu’il existek∈N? tel quen= 6k−1.

(−1)n−1j2n−2−jn−1=j12k−2−2−j6k−1−1=j2−j6= 0

Par cons´equent, j est racine double s’il existek∈N? tel quen= 6k+ 1. N e. • Factorisons Q5

D’apr`es ce qui pr´ec`ede, 0,−1,j et ¯j sont racines deQ5. Par cons´equent X(X+ 1)(X −j)(X −¯j) = X(X+ 1)(X2+X+ 1) diviseQ5. CommeQ5 est de monˆome dominant 5X4, j’obtiens :

Q5= 5X(X+ 1)(X−j)(X−¯j) = 5X(X+ 1)(X2+X+ 1)

• Factorisons Q7

D’apr`es ce qui pr´ec`ede, 0,−1,j et ¯j sont racines deQ5. De plusjet ¯jsont racines doubles deQ7. Par cons´equentX(X+ 1)(X−j)2(X−¯j)2=X(X+ 1)(X2+X+ 1)2diviseQ7. CommeQ7est de monˆome dominant 7X6, j’obtiens :

Q7= 7X(X+ 1)(X−j)2(X−¯j)2= 7X(X+ 1)(X2+X+ 1)2

N

2c’est-`a-dire de multiplicit´e sup´erieure ou ´egale `a 2

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