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Sommes de parties

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

DM de MPSI2

Corrig´ e de devoir non surveill´ e

Sommes de parties

Probl` eme – Sommes de parties d’un groupe additif

I.1Il suffit de consid´erer

∆ : P(G) → P(G) B 7→ A+B . I.2

a On peut montrer ceci par une r´ecurrence imm´ediate (dont l’h´er´edit´e provient essentiellement de la formule du triangle de Pascal), ou comme dans l’exercice 18TD9, en consid´erant, pour un ´el´ement dePp+1([[1, n+

1]]) la valeur de son maximum.

b Il s’agit d’ordonner N batˆonnets (repr´esentant chacun l’unit´e) et t−1 signes somme : il y a donc

N+t−1 N

possibilit´es.

I.3

a Bien sˆur, A+B ⊂ G (car G est stable par +, c’est d’ailleurs ce qui a permis de donner un sens `a A+B.)

R´eciproquement, soit g ∈ G. Les parties g−A et B de G, de cardinaux respectifs A et B, ne sont pas disjointes, car Card(A) + Card(B)>Card(G). Il existe donc (a, b)∈A×B tel queg−a=b, soitg =a+b, doncg∈A+B.

Ceci valant pour tout ´el´ementg deG, on a bien montr´eG⊂A+B, d’o`u l’´egalit´e.

bOn peut prendreG=U2 et A=B={1}(en passant en notation additive).

I.4Soit (a, b)∈A×B.A+B contienta+B, cette derni`ere partie ´etant de cardinalB, doncA+B est de cardinal au moins celui deB. De mˆeme, Card(A+B)>Card(A) en consid´erantb+A.

On a bien : max(Card(A),Card(B))6Card(A+B).

L’application

α : A×B → A+B (a, b) 7→ a+b

´etant surjective (par d´efinition deA+B), on a Card(A+B)6Card(A×B) = Card(A) Card(B).

I.5La suite (Card(nA)) est croissante d’apr`es la question pr´ec´edente et une r´ecurrence imm´ediate, et, pour tout entier natureln>1, que :

Card(nA)6

Card(A) +n−1 n

.

I.6

a Soit aM = maxA et bm = minB. Les ensemblesaM +B et bm+A sont des parties de A+B, de cardinaux ceux deB et Arespectivement, et dont le seul ´el´ement commun estaM +bm. On a donc bien :

Card(A+B)>Card(A) + Card(B)−1.

b On ´ecrit A = {a1, . . . , ap} et B ={b1, . . . , bq} o`u p, q sont sup´erieurs ou ´egaux `a 2, et o`u les suites (a1, . . . , ap) et (b1, . . . , bq) sont strictement croissantes.

Consid´erons lerectangleA×B. On va du sommet I(a1, b1) au sommet oppos´eJ(ap, bq) en s’autorisant deux types de d´eplacements : d’une case vers la droite, ou d’une case vers le haut. Tous les chemins menant deI `a J correspondent `a des suites de (p+q−1)-uplets deA×B, dont la suite des sommes est strictement croissante : son image est doncA+B. Par cons´equent, toutes ces suites ont mˆeme suite des sommes. Autrement dit, en partant d’une case (ai, bj) (o`u i < petj < q), les deux d´eplacements admissibles reviennent au mˆeme : ai+1+bj =ai+bj+1. Par cons´equent, pour tout (i, j)∈(N)2, o`u i < pet j < q, ai+1−ai =bj+1−bj. En notantdcette valeur commune, on obtient bien le r´esultat voulu.

I.7

a H est ´evidemment une partie deG, non vide car comprenant 0G. De plus, pour tousg, g0 ∈H, g+g0+A=g+ (g0+A) =g+A=A,

(2)

et−g+A=Aen translatant de−g la relationA=g+A.

H est bien un sous-groupe deG. Il est fini puisqueH+A=A, et donc Card(H)6Card(A).

bLe sens indirect est clair : supposons disposer deb∈Gtel que B⊂b+H. On a alors : A+B⊂A+ (b+H) =b+ (A+H) =b+A,

donc Card(A+B)6Card(A), puis Card(A+B) = Card(A) d’apr`es I.4.

R´eciproquement, supposons Card(A+B) = Card(A). Soitb∈B. La partieb+AdeA+B a mˆeme cardinal (Card(A)) que cet ensemble fini :b+A=A+B. Soitb0∈B : on a de mˆemeb0+A=A+B =b+A, et donc, en translatant de−b: b0−b+A=A, i.e.b0−b∈H. On a doncB ⊂b+H.

L’´equivalence est bien montr´ee.

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