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Discrimination de particules dans les scintillateurs organiques

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00205571

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205571

Submitted on 1 Jan 1963

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Discrimination de particules dans les scintillateurs organiques

G. Walter, A. Huck, J.-P. Trevetin, A. Coche

To cite this version:

G. Walter, A. Huck, J.-P. Trevetin, A. Coche. Discrimination de particules dans les scintillateurs organiques. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.1017-1020. �10.1051/jphys:0196300240110101700�.

�jpa-00205571�

(2)

1017.

DISCRIMINATION DE PARTICULES DANS LES SCINTILLATEURS ORGANIQUES Par G. WALTER, A. HUCK, J.-P. TREVETIN et A. COCHE,

Département de Chimie Nucléaire, Centre de Recherches Nucléaires de Strasbourg-Cronenbourg.

Résumé.

2014

L’étude des différentes composantes de l’émission de lumière du stilbène a montré la possibilité de discriminer entre protons d’énergie supérieure à 1,5 MeV et particules alphas. Une

différence entre les réponses du stilbène aux protons et aux deutérons dans le domaine 0,8 -1,8 MeV

a été observée. Un scintillateur plastique présentant pour la discrimination des caractéristiques plus avantageuses que les plastiques signalés jusqu’à présent a été mis au point. L’analyse bidi-

mensionnelle des spectres d’énergie obtenus avec ces scintillateurs est présentée.

Abstract.

2014

For stilbene, an investigation of the components of light emission has shown that discrimination is possible between protons (down to 1.5 MeV) and alphas. Differences in the responses of stilbene for protons and deuterons in the range 0.8 -1.8 MeV have been observed.

A plastic scintillator, giving better discrimination than other known plastics, has been elaborated.

The measurement of energy spectra by these scintillators using a bi-dimensionnal multi channel

analyzer is discussed.

LE JOURNAL PHYSIQUE TOME 24, 1963,

La présence de deux composantes dans l’émis-

sion de lumière des scintillateurs organiques a permis la réalisation de nombreux dispositifs de

discrimination. Plusieurs auteurs [1, 2, ] ont donné

pour différents rayonnements (y, oc, IH) excitant le même scintillateur des valeurs du pourcentage de chaque composante pour une énergie déterminée.

Pour exploiter ces résultats en vue d’une discri- mination de particules, il est utile de connaître en

outre la relation entre l’intensité de chaque compo- sante et l’énergie du rayonnement incident.

Dans ce but, nous avons mesuré dans le domaine

d’énergie de 0,8 à 1,8 MeV, l’intensité de chaque composante de la scintillation du stilbène excité par des protons et des deutérons fournis par l’accé- lérateur Cockcroft du laboratoire.

Dispositif de mesure.

-

Le montage expéri-

mental déjà décrit [4] est représenté sur la figure 1.

Les particules atteignent le scintillateur après dif-

fusion sur une cible mince (Au). La lumière émise

Fm, M

est examinée avec un photomultiplicateur rapide

56 UVP, à travers une fenêtre de quartz. Les impul-

sions recueillies à la quatorzième dynode, aux

bornes d’une résistance faible (200 S2), sont allon- gées à l’aide d’un dispositif du type de celui décrit par Raimbault [5], qui permet, à l’aide d’un sélec- teur multicanaux, la mesure de leurs valeurs de crête proportionnelles à l’intensité de la composante rapide. L’allongeur déclenche en outre un circuit

de mise en forme dont le signal de sortie provoque le blocage de la diode D 1 à un instant t1 après le

début de la scintillation (t1= 3 X 10-7 s). La

diode D 1, dans ces conditions, constitue une résis-

tance anodique élevée aux bornes de laquelle on obtiendra, pendant la durée du signal de blocage (10-6 s), une impulsion intégrée qui correspond à

la composante lente et qui est également mesurée

au sélecteur multicanaux.

Résultats.

-

Dans le cas du stilbène, la figure 2 représente, en fonction de l’énergie des protons ou

des deutérons incidents, les variations des ampli-

tudes k1 IR (courbes a) et k2IL (courbes b) des signaux prélevés à la sortie de l’allongeur et à

l’anode (IR et IL étant les intensités des compo- santes rapide et lente). Nous avons vérifié que, dans le domaine étudié, ces quantités varient, en

fonction de l’énergie, suivant des lois respecti-

vement parabolique (courbe a) et linéaire (courbe b)

Ces résultats permettent de faire deux re-

marques :

-

le rapport des deux composantes (propor-

tionnel à Ki IR jK2 IL) n’est pas une grandeur fixe

caractérisant la particule incidente, mais varie

avec l’énergie de celle-ci ;

-

si on représente ( fig. 3) pour les différentes valeurs de l’énergie, l’intensité de la composante

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196300240110101700

(3)

1018

FIG. 2.

FIG. 3.

rapide en fonction de celle de la composante lente,

on observe une différence dans les réponses du

stilbène aux protons et aux deutérons.

Ne disposant pas de particules (x d’énergie va- riable, une courbe du même type n’a pu être tracée

avec celles-ci. La séparation dans le cas : particule oc-proton, est évidemment meilleure que dans le

cas : proton deutéron, comme il ressort du tableau

ci-dessous pour les particules oc de 210pO (5,3 lB1e V).

La discrimination proton-alpha peut être visua- lisée à l’aide de la représentation oscilloscopique classique [6], les impulsions correspondant aux composantes lente et rapide étant appliquées res- pectivement aux plaques verticales et horizontales.

FIG. 4.

La figure 4 représente le cliché obtenu dans ces

conditions en excitant le scintillateur simulta- nément avec les rayonnements suivants : rayons p

et y : dépôt actif du thorium ; neutrons : source

Po-Be (énergie des protons de recul de 0 à 8 MeV) ; particules a : 212 Bi (6,08 MeV) et 212po (8,78 MeV).

Aucun des monocristaux organiques (anthracène, naphtalène, diphénylacétylène) que nous avons utilisés ne présente des caractéristiques plus avan- tageuses que le stilbène pour la discrimination.

Les plastiques scintillants commerciaux à une

exception près (NE 150) (1) [7] ne présentent qu’une composante lente de faible intensité. Cepen- dant, un scintillateur préparé au laboratoire par

FIG. 5a.

(l) Nuclear Enterprises.

(4)

FIG. 5b.

polymérisation d’un mélange de styrène, de mono- isopropylbiphenyl et de terphenyl + POPOP, per- met une meilleure discrimination (fig. 5a) des élec-

trons et des particules oc du dépôt actif du thorium que le NE 150 ( fig. 5b). Le rôle du monoisopro- pylbiphényl dans l’émission de la composante lente

n’est pas encore élucidé.

Utilisation de la discrimination dans la spectro-

métrie des particules.

-

Des résultats précédents

il ressort que le stilbène permet de réaliser une sépa- ration, facile entre électrons et particules lourdes (lH, 2H, 4He par exemple) et plus délicate entre protons et particules a (dans le domaine d’énergie supérieure à 1 MeV).

Tous les circuits qui ont été décrits pour résoudre le premier problème, ne sont pas applicables au second, la faible différence entre les intensités relatives des deux composantes, variable avec l’énergie des particules incidentes est difficile à

exploiter avec un dispositif électronique.

Une solution simple consiste à utiliser une sélec- tion bidimensionnelle des particules, en analysant

simultanément le spectre correspondant à la com- posante rapide et celui correspondant à la compo- sante lente.

Nous avons réalisé cette opération avec un sélec-

teur à 512 canaux, dans le cas de la discrimination

électrons - oc-protons de recul que nous avons mise

en évidence plus haut (fig. 4). Nous avons reporté

sur la figure 6 le spectre de la composante rapide (courbe a) et celui de la composante lente (courbe b)

La distribution des protons de recul, masquée en (a)

par celle

-

continue

-

des électrons, est visible

en (b) du fait que l’intensité de l’émission lente est

plus grande pour les protons que pour les électrons.

L’analyse simultanée de ces deux composantes

en fonctionnement bidimensionnel nous permet de

tracer 16 spectres des impulsions de la composante lente, chacun de ceux-ci étant en coïncidence avec une tranche du spectre de la composante rapide.

On a représenté, sur la figure 7, quatre des spectres

obtenus correspondant aux tranches de la distri-

bution a de la figure 6 situées au voisinage du pic a

FI G. 6.

FIG. 7.

de 8,78 MeV. La séparation des électrons, des pro- tons et des a est en particulier mise en évidence sur

la courbe IV de la figure. L’analyse bidimension- nelle. permet donc le tracé simultané des spectres d’énergie de toutes les particules incidentes dans le scintillateur et leur discrimination sans néces- siter l’utilisation de circuits électroniques de discri-

mination de forme, avantage important dans le cas

de la séparation proton-particules a

(5)

1020

BIBLIOGRAPHIE [1] BOLLINGER (L. M.) et THOMAS (G. E.), Rev. Sc. Inst.,

1961, 32, 1044-1050.

[2] OWEN (R. B.), IRE Trans. on Nucl. Science NS 9, 1962, 3, 285.

[3] NEMILOV (Y. A.), GRIDNEV (K. A.) et PISAREVSKII

(A. N.), Optic i Spectrosk., 1960, 96, 792.

[4] WALTER (G.) et COCHE (A.), Nucl. Inst. and Meth, 1963, 23,147.

[5] RAIMBAULT (P.), Acta Electronica, 1961, 5, 61.

[6] BROOKS (F. D.), Nucl. Inst. and Meth., 1959, 4,151.

[7] WALTER (G.) et COCHE (A.), J. Physique Rad., 1961, 22, 165 A.

UN SPECTROMÈTRE ÉLECTROSTATIQUE A DOUBLE FOCALISATION POUR ÉLECTRONS DE BASSE ÉNERGIE

Par R. MORET, Mlle A. JUILLARD et A. MOUSSA,

Faculté des Sciences et Centre d’Études Nucléaires de Grenoble.

Résumé. 2014 Description d’un spectromètre électrostatique utilisant la double focalisation dans

un champ électrique à symétrie sphérique. Premiers résultats obtenus avec l’appareil : spectres

de conversion interne de basse énergie dans la région des terres rares.

Abstract.

2014

Description of a spherical-condenser-type electrostatic spectrometer. First data

obtained with the apparatus : internal conversion spectrum of rare earths at low energies.

LE JOURNAL DE P%YSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,

Introduction.

-

Les spectromètres électrosta-

tiques sphériques présentant des propriétés de foca-

lisation suffisantes et une transmission importante,

nous avons décidé de construire un tel appareil

pour effectuer des coïncidences e‘ - y, e- -

et éventuellement é - é .

Des calculs théoriques ont été entrepris par Purcell [1], Rogers [2] et Ashby [3] et divers appa- reils ont été réalisés (Browne [4], Kobayashi [5],

Ritchie [6]).

Ces travaux préliminaires ont orienté notre choix

sur le type d’analyseur employant une portion de

condensateur sphérique.

Propriétés de focalisation.

-

Les calculs ont été effectués par l’un de nous [7] et seront publiés

ultérieurement après avoir été complétés par celui des profils de raies.

La figure 1 indique une partie des notations.

Considérons une particule M de vitesse v, de charge e, de masse au repos mo, d’énergie ciné- tique U qui se trouve dans le champ en 1 /r2 créé

par la différence dé potentiel P appliquée entre les

deux sphères de rayons respectifs r, et r2.

L’équation de la trajectoire est :

FIG. 1.

Posons :

Nous donnerons seulement l’équation appro- chée :

L’indice « i » se rapportant au « point d’entrée » Mo. Si on néglige le champ de fuite, la trajectoire

finale est rectiligne et on montre qu’il y a focali-

sation (au premier ordre en 8) sur un « anneau de

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