• Aucun résultat trouvé

Jeux de Fra¨ıss´e-Ehrenfeucht

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Jeux de Fra¨ıss´e-Ehrenfeucht"

Copied!
38
0
0

Texte intégral

(1)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

Jean-Eric.Pin@liafa.jussieu.fr

11 octobre 2005

(2)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

(1) r(ϕ) = 0 si ϕ est atomique, (2) r(¬ϕ) = r(ϕ),

(3) r(ϕ∨ψ) = max{r(ϕ), r(ψ)}, (4) r(∃x ϕ) = r(∀x ϕ) = r(ϕ) + 1.

On dit que deux mots sont (´el´ementairement) n-´equivalents (notation u ∼n v) s’ils satisfont les mˆemes ´enonc´es de rang 6 n.

(3)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

symboles de relations et de constantes. (par exemple, L= {S} ∪ {a | a ∈ A})

Proposition

Etant donn´e un nombre fini de variables, il n’y a, `a

´equivalence logique pr`es, qu’un nombre fini de formules de rang 6 r utilisant ces variables.

(4)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

ou R(x1, . . . , xn) (o`u R est un symbole de relation).

Elles sont en nombre fini. Il y a donc aussi un

nombre fini de combinaisons bool´eennes de formules atomiques.

De r −1 `a r. Les formules de rang r sont

combinaisons bool´eennes de formules ϕ ou ∃x ϕ, o`u ϕ est de rang < r, qui sont, par hypoth`ese de

r´ecurrence, en nombre fini. Les formules de rang r sont donc en nombre fini.

(5)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

τK = ^

i∈K

ϕi ∧ ^

i /∈K

¬ϕiK est un type)

Proposition

(1) Les types sont mutuellement exclusifs.

(2) Toute formule de rang 6 k en n variables est une disjonction de types.

(6)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

τ =

U|=ϕ(p)

ϕ ∧

U6|=ϕ(p)

¬ϕ Alors U satisfait τ(p) et r(τ) 6n.

(7)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

(s´eparateur, spoiler) et II (duplicateur). Les joueurs jouent n coups en suivant `a chaque tour les r`egles suivantes :

(1) Le joueur I choisit l’une des deux structures et choisit un ´el´ement dans cette structure.

(2) Le joueur II choisit un ´el´ement dans l’autre structure.

(8)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

(9)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

(10)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

(11)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

p2

(12)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

p2

q2

(13)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

(14)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

p3

(15)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

p3

(16)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

p3

q4

(17)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

isomorphisme partiel entre U et V si : (1) pour tout i, j 6 n,

pi = pj ssi qi = qj, (2) pour tout i 6 n, pour tout symbole de

constante c

pi = c ssi qi = c,

(3) Pour tout symbole de relation k-aire R de L, et pour toute suite i1, . . . , ik d’indices,

(pi1, . . . , pik) ∈ R ssi (qi1, . . . , qik) ∈ R.

(18)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

correspondants.

Cas sans constantes. Le duplicateur gagne le jeu Gn(U,V), si (p,q) d´efinit un isomorphisme partiel entre U et V.

Cas avec constantes. Soient c1, . . . , c les

symboles de constantes. Le duplicateur gagne le jeu Gn(U,V), si ((p,c),(q,c)) d´efinit un isomorphisme partiel entre U et V.

(19)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

(20)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

(21)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

(22)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

p2

(23)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

p2

q2

(24)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

(25)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

p3

(26)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

p3 p4

(27)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

i, j 6 n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj

U

V

p1

q1

p2

q2 q3

p3 p4

q4

(28)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

pose un jeton sur l’une des lettres de ce mot.

(2) Le joueur II pose `a son tour un jeton sur l’une des lettres de l’autre mot.

Soient p= (p1, . . . , pn) (resp. q = (q1, . . . , qn)) la suite des positions marqu´ees sur u (resp. v). Le duplicateur gagne si, pour tout i, j 6n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) S(pi, pj) ssi S(qi, qj) (3) api ssi aqi

(29)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

pose un jeton sur l’une des lettres de ce mot.

(2) Le joueur II pose `a son tour un jeton sur l’une des lettres de l’autre mot.

Soient p= (p1, . . . , pn) (resp. q = (q1, . . . , qn)) la suite des positions marqu´ees sur u (resp. v). Le duplicateur gagne si, pour tout i, j 6n,

(1) pi = pj ssi qi = qj (2) pi < pj ssi qi < qj (3) api ssi aqi

(30)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

Th´eor`eme

Soient U et V deux ordres lin´eaires de taille > 2k. Alors U ≡k V.

◮ Exercice `a r´ediger.

(31)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

• U ≃0 V si U et V v´erifient les mˆemes formules atomiques.

• U ≃n+1 V si

(1) Va. Pour tout p ∈ U, il existe q ∈ V tel que (U, p) ≃n (V, q).

(2) Vient. Pour tout q ∈ V, il existe p∈ U tel que (U, p) ≃n (V, q).

(32)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

Deux structures relationnelles U et V sont n-´equivalentes ssi le duplicateur a une strat´egie gagnante pour le jeu Gn(U,V).

(33)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

Soient U et V deux structures relationnelles. Les conditions suivantes sont ´equivalentes :

(1) U ∼n V (mˆemes ´enonc´es de rang 6n),

(2) U ≡n V (Duplicateur gagne le jeu Gn(U,V)), (3) U ≃n V (´equivalence de va-et-vient)

(34)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

le prouve pour n+ 1.

(3) ⇒ (2). Supposons que I joue p∈ U au premier coup. D’apr`es (3), il existe q ∈ V tel que

(U, p)≃n (V, q) et donc, d’apr`es l’hypoth`ese de r´ecurrence, (U, p) ≡n (V, q), i.e. II gagne le jeu Gn((U, p),(V, q)).

Mˆeme raisonnement si I joue sur V au premier coup. Donc II gagne Gn(U,V).

(2) ⇒ (3). Mˆeme preuve.

(35)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

Va (le cas Vient est similaire).

Soit p ∈ U et soit τ son type de rang n dans U. Alors U satisfait τ(p) et donc aussi σ = ∃x τ(x). Or r(σ) = r(τ) + 1 6 n+ 1. D’apr`es (1), V satisfait σ. Il existe donc q ∈ V tel que V satisfasse τ(q).

Comme les types sont mutuellement exclusifs, τ est le type de q de rang n dans V. Donc, pour tout

´enonc´e ϕ de rang 6 n, (U, p) satisfait ϕ ssi (V, q) satisfait ϕ. Donc, par r´ecurrence, (U, p) ≃n (V, q).

(36)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

combinaison bool´eenne de formules de la forme

∃x ϕ(x), o`u ϕ est de rang 6n.

Si U satisfait ∃x ϕ(x), il existe p∈ U tel que U satisfasse ϕ(p). D’apr`es Va, il existe q ∈ V tel que (U, p)≃n (V, q). Donc (U, p) ∼n (V, q) et en particulier, V satisfait ϕ(p). Donc V satisfait

∃x ϕ(x).

La r´eciproque d´ecoule de Vient.

(37)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

Th´eor`eme

PARIT ´E n’est pas expressible au premier ordre pour les ordres lin´eaires finis.

Preuve. Supposons que PARIT´E s’exprime par une formule ϕ de rang de quantification k. Alors un ordre lin´eaire de taille 2k satisfait ϕ mais un ordre lin´eaire de taille 1 + 2k ne satisfait pas ϕ.

Contradiction.

(38)

LIAFA, CNRS et Universit´e Paris VII

La connectivit´e d’un graphe fini n’est pas expressible au premier ordre.

Prenons un ordre lin´eaire fini. La relation < permet de d´efinir les relations S, min et max. Soit R la relation d´efinie par R(x, y) ssi y = x+ 2 (y est le successeur du successeur de x) ou x = max−1 et y = min, ou x = max et y = min +1.

Soit G le graphe de R. Alors G est connexe ssi l’ordre lin´eaire est de taille impaire.

Références

Documents relatifs

Le présentateur du jeu ouvre alors au hasard une des autres boîtes parmi celles qu’il sait être vide et propose au joueur de changer éventuellement son choix.. Le but de ce

Observons que chaque classe est non vide ; que deux classes sont disjointes ou confondues ; et que la r´eunion de toutes les classes est E.. Dans cette situation, nous dirons que

Consid´ erons les PGDI des n + 1 nombres choisis ; comme il n’y a que n entiers impairs entre 1 et 2n, il y a au moins un PGDI qui correspond ` a plusieurs des nombres choisis

Diophante choisit deux entiers et n avec et puis il demande à Zig de trouver une partition de en entiers positifs et distincts de sorte qu’en les plaçant de

Cette caract´erisation permet par exemple de prouver que certaines propri´et´es ne sont pas d´efinissables au premier ordre parce qu’on peut exhiber deux struc- tures,

Utiliser une poulie et un poids m pour ´ etudier le d´ eplacement d’un chariot de masse M ayant une acc´ el´ eration non nulle.. La figure 2 d´ ecrit la trajectoire

Cet ´ ecart peut s’expliquer en partie par le fait que la masse du fil (qui n’a pas ´ et´ e prise en compte) n’est pas n´ egligeable par rapport ` a la masse

La vitesse initiale étant nulle, la