A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
Y. T HIRY
Remarques sur les équations canoniques de la mécanique
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 3
esérie, tome 13, n
o2 (1959), p. 205-221
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DE LA MECANIQUE
par Y. THIRY
Professeur à la Faculté des Sciences de Besançon
Introduction
Le théorème de Cartan
indique
que leséquations
du mouvement d’unsystème dynainique à lagrangien, à n degrés
deliberté,
sont caractérisées par le fait d’admettre l’invariantintégral
absolu de CartanLe
problème canonique, qui
consiste à ramener à deséquations
du pre- mier ordre résolues parrapport
aux dérivéespremières,
lesystème
dinéren-tiel,
d’ordre2n,
auxtrajectoires
dusystème,
est alors résolu en formant lesystème caractéristique
deS;
on ’obtient leséquations canoniques
d’Hamil-ton, qui
admettent pour fonctiongénératrice
l’hamiltonien H.Nous
présentons
d’abord l’élaboration matricielle dusystème
caractéri.stique
deS~ ;
nous obtenons ainsi leséquations canoniques
d’Hamilton sous une forme matricielle condenséequi
met en évidence le rôlejoué
parl’opé-
rateur
E,
de carré -I,
dansl’espace
d’extension euphase.
Les
problèmes
duchangement
des variables seprésentent
sous diffé-rents
aspects.
Nous exposons le suivant :changement
de variablesindépen-
dant du
temps
et neportant
que sur les variables pi, qi defaçon
à assurerle maintien de la fonction
génératrice primitive.
Il nouspermet
de mettreen évidence la
signification intrinsèque
du lien que leséquations
du mou-vement établissent entre la vitesse du
point figuratif
dusystème
dansl’espace
d’extension en
phase
et legradient
en cepoint
de l’hamiltonien g.Demandant ensuite à un tel
changement
de variables de conserver le caractèrecanonique
auxéquations
dumouvement,
nousprésentons
la « con-dition
canonique »
sous une forme matricielle. Lesaspects classiques
de cettecondition en découlent immédiatement. En
particulier,
les crochets deLagrange
et les
parenthèses
dePoisson s’introduisent
defaçon naturelle
etmaniable.
Le
quatrième paragraphe
est destiné à montrer comment la méthode matricielles’adapte
à la méthode de lavariation
des constantes. Le rôlejoué
pas les constantescanoniques
est ainsi aisément mis en évidence., Le but de ces
quatre premiers paragraphes
n’est que demontrer~
sansfaire un
exposé général
etcohérent,
que la méthode matricielle constituenon seulement un
procédé d’exposition agréable,
mais encore un instrumentde recherche bien
adapté
à ce genre dequestions.
C’est ainsi que nousnous sommes li;nités aux
changements
de variablesprécités
et que nousnous contentons de faire remarquer l’intérêt de la méthode matricielle dans les
problèmes
devibrations,
linéaires ou non, d’unsystème à
un nombrequel-
conque de
degrés
de liberté et dans tout travail menéjusqu’à l’exploitation numérique
à l’aide de machines à calculer.,Le dernier
paragraphe
relève depréoccupations
différentes. Dans le casoù la fonction
génératrice
nedépend
pas dutemps,
lesystème
différentielaux
trajectoires
dusystème
est ramené à unsystème
différentiel d’ordre 2n - 2 et à unequadrature.
Dans le cas où lafonction génératrice dépend
du
temps,
on est amené à considérer letemps
comme une n+
1 ième va-riable
qn+1
et à lui associer une variableconjuguée
En considérant alors apriori
une nouvelle fonctiongénératrice, qui
se trouve êtreégale
àff
-~- (1),
on obtient avec les 2n+
2 variablesqa,
pa(a =1, 2,
.. , n+ 1)
un résultat
analogue à
celui obtenu avec les 2n variablesqi, pz
dans le casoù la fonction
génératrice
nedépend
pas dutemps.
Nous montrons comment on
peut procéder
à la construction effective de la nouvelle fonctiongénératrice.
C’est le ds2 d’Eisenhart(2) qui
fournitcette construction. C’est dans ce
cadre,
faisant intervenir une n+
2 ièmevariable
q°,
que le fait que la variablecanoniquement conjugée
du temps est- H
apparaît
clairement.I.
Formation du
système caractéristique
del’invariant intégral
deCartan
il =
dpi A dqi
- dH A dt .La forme S~ étant
fermée,
sonsystème caractéristique
se réduit au sy- stèmesimplement associé,
que l’on obtient enégalant
à zéro les dérivées de(1) POINCARÉ, de Mécanique Céleste, Gauthier- Villars, 1905, tome l, p. 14.
CNAZY, Mécanique Céleste, Collection Euolide, P. U. F., 1953 p. 35.
(2) EiSENHART, Dynamicai trajectorie8 and geode8ic8, Ann. of Math. 1929.
LicHNEROWICZ, Eléments de Calcul ten801’iel, A. Colin, 1950, p. 146.
Y. Journ, de Math., t. XXX, Fasc. 3, 1951, p. 303. -
la forme S2 par
rapport
à Cesdérivées,
dont la définition etl’egpression
matriciellepeuvent
être d’abord données ponr un seul terme d’une formequadratique extérieure,
sont aisément calculées àpartir
de l’ex-pression
matricielle de la valeur de cette forme pour deux différentiations d et 5.En
explicitant
les calculs dans les cas où le nombre deparamètres
deposition
est2,
nous écrivons :Pour
expliciter ôH,
onpeut
écrire :La
suppression
de l’avant-dernièreligne
de la dernière matrice corres-pond
au fait que lesystème caractéristique
ne sera formé que de 2n+ 1 équations.
Par
transposition
on a :et 9-
(d , 5)
s’écrit :Cette
expression
met en évidence la matrice uni colonne des dérivées de ,S~ parrapport
à si bien que lesystème
caractéristi- que cherché s’écrit :1
On sait d’ailleurs que, le rang étant
2n,
la dernièreéquation
estune
conséquence
desprécédentes.
,Nous obtenons donc les
équations canoniques
d’Hamiltoii pour unsystème
àlagrallgien à n degrés
de liberté sous laforme :,
1I et 0
représentant respectivement
la matrice unité et la matrice nulle àn
lignes
et 11,colonnes,
pet q
les matrices uni-colonnes des dérivées parrapport
autemps, des Pi
et des qi ,Hp
etHq
les matrices uni-colonnes des dérivéespartielles
de H parrapport
aux p, et aux q2.On
peut
encoreécrire,
avec des nota.tionsqui s’expliquent
d’elles-mêmes :La matrice E
représente
dansl’espace
d’extension enphase rapporté
ausystème
de coordonnées locales Pi, qi unopérateur
de carré -I,
et l’on a :l’accent
désignant
latransposition.
°Pour un
systeme
à un seuldegré
deliberté,
cetopérateur représente
dans un
plan rapporté
ausystème
de coordonnéesrectangulaires
q et ~, la rotation de -1 .
2 *Nous énoncerons le résultat sous la forme suivante :
La poiti, d et Ô de
intégral
absoludpi
A de Poin-(obtenu
en« tronquant »
celui deCartan)
s’écrivantles
équations canoniques
d’Hamilton s’éci-ivent à l’aide de lit niême matrice -Esous la
forme
II.
Changemeiit
des variables.Effectuons un
changement
de variables(indépendant
dutemps)
dansl’espace
d’extension enphase
en définissant les anciennesvariables Pi et qi
en fonction de nouvelles variables dont les n
premières
serontdésignées
par ri et les it dernières par si, sans
qn’il
soitquestion
pour l’instant de relation decoujuguaison
entre les ri et les 8i. Gardons deplus
la mêmefonction
génératrice
g.J
désignant
la matricejacobienne
desfonctions Pi,
qzdes ri,
si on aoù dans le second membre on a
remplacé
dans JET les Pi, qi en fonction des ri, si . Partrasposition,
on asi bien que
s’ecri t
Pour la valeur
pour d
et ô de l’invariantintégral tronqué,
nous avons:En
explicitant
â.~ et commeprécédemment,
il vient :Le calcul à l’aide des sons-matrices donne :
si bien que le
8ystème caractéristique
de Q s’écrit envariables ri,
Si :- Cette étude nous fournit la
signification intrinsèque
du lien que leséquations
dn mouvement établissent entre la dérivée parrapport
autemps
du
point représentatif
dusystème dynamique
dansl’espace
d’extension enphase
et legradient
en cepoint
de l’hamiltonien H : si Adésigne
la matriceantisymétriqne qui permet d’exprimer
la valeurpour d
et ô de l’invariantintégral
de Poincaré attaché auxtrajectoires
dusystème
sous la formeles
équations
du mouvement s’écrivent à l’aide de la même matrice sous 7. Annali della Scuola Norm. Sup.. Piea.la forme :
Exprimons
ce résultat sous forme tensorielle :Supposous l’espttce
(l’extension e,nphase
il, unsystème
denées locales
quelconques xa (oc
=1, 2 ,
...2n);
soitFafJ
le tenseurantisymétri-
qne
qui _pei-met d’exprime1’
la, valeur pour d et 0 de l’invariantintégral
dePoincaré sous la
forme
,les
équations
du mouvement s’écrivent alorsou
Va
désignant le
vecteur vitesse ditpoint figuratif
dusystème.
III.
La condition
canonique.
L’étude
précédente
montre d’une iiiaiiière immédiatequ’il
revient aumême de demander que les nouvelles variables soient
canonique,
c’est-àdire
qu’elles
seséparent
en deuxséries ri et si
et qne leséquations
trans-formées
(11-1)
de(1-1)
soient leséquations canoniques engendrées
per la fonctiongénératrice
H ou de demander que l’invariant de Poincaré s’écrive,en nouvelles variables sous la forme
dri A A insi,
la « conditioncanoniqne»
s’écrit :De cette forme condensée de la condition
canonique,
on tire les inter-prétations classiques
et les remarques suivantes :Il a)
La condition(III-1)
traduit le fait quesoie’’’’
c’est-à-dire le fait que
wnètldifférenti elle
totale exacte.Les
changements
de variables duparagraphe précédent
ne tenaient pas compte de la structured’espace
fibré del’espace
d’extension enphase
etnous ont fourui une
interprétation
deséquations
du mouvementindépen-
dante de cette structure. Ici au contraire cette structure
joue
un rôle essen-tiel : les
changements
de variablesqui
sontcanuniques
sont caractérisésparmi
lesprécédents
par le faitqu’ils respectent
cette structure.-1
b)
Si l’ondésigne
par g = J la matricejacobienne
des oouvelles va-riables ri,
si définies en fonction des anciennes variables qi, y la conditioncanonique peut
s’écrire sous l’une ou l’autre desquatre
formes suivantes :(on a
d’ailleurs aussi K’ E K =.E~.
c) L’explicitation
de la conditioncanonique
sous la forme(III-2)
con-duit immédiatement à la formation des crochets de
Lagrange.
Un calcul
simple
montre en effet que J’ EJ n’est autre que la matrice L des crochets deLagrange.
Pourl’exprimer
commodénient il estpréférable
de
désigner
par nne même lettre lesvariables ri,
s2qui
ne sont pas en-core
séparées
en deux séries distinctes. L’élément de .Lplacé
à l’intersection de la a ièmeligne
et dela f3
ième colonne est le crochet deLagrange :
et la
condition canonique
se traduit par
n (2n
-1)
conditionsportant
sur les crochets deLagrange.
d)
Demême, l’explicitation
de la conditioncanonique
sous la forme(111-3)
conduit à la formation desparenthèses
de Poisson dont la matrice P a pour élémentgénéral
et la condition
canonique
s’écritLes relations
qui
existent entre les crochets deLagrange
et les paren- thèses de Poisson sont d’ailleurs immédiatement données dans notre termi-nologie
paret le fait que
y est évident.
IV.
Variation
desconstantes.
cu)
Considérons lesystème
différentiel :que nous écrirons
et supposons que nous connaissions le solution
générale
dusystème
sanssecond
membre ~ -
~’ =0, dépendant
effectivement de n constantes arbi- traires Zi.La inéthode de la variation des constantes consiste a chercher la so-
lution
générale
de(IV-1)
ensupposant
cesquantités zi
fonctions de t. Ona alors :
J
désignant
la matricejacobienne
desfonctions xi des zi
etXt
la matrice uni-colonne des dérivéespartielles
de cesfonctions xi
parrapport
à t.(IV-1)
devientCette
équation,
vérifiéepour G
=o, Z
=cste,
se réduit à :. -1
L’intégration
dusystème Z = J G
àlaquelle
on est ainsi ramené esta
priori
aussi difficile que celle de(IV-1).
Aussi bien la méthode n’est-elle utilisée que dans des casspéciaux ;
nous ne disonsquelques
mots que de deux d’entre eux.b)
Uneéquation
différentielle d’o.rdre n linéairepeut
s’écrire sous la formeoù
P et R sont des
matrices,
carrée et uni-colonnerespectivement,
dont leséléments sont des fonctions connues de la variable t.
Supposons
que nous connaissions n solutionsparticulières yi indépen-
dantes de
l’équation
sans second membre. Nous en formerons la « matrice wronskienne » :qui
nous fournit la solutiongénérale
deInéquation
sans second membre en ce sensque, Z
étant une matrice uni-colonne de constantesarbitraires,
yY Zsatisfait à
l’équation
sans second membre :Pour
intégrer l’équation
avec secondinembre,
nous poseronsen
supposant Z
fonction de t. On a :et
(IV-3), qui
s’écrit :se réduit à :
ou
C’est ainsi que pour
qui
s’écrit sous la. forme(IV-3)
enposant :
(IV-4)
donne enexplicitant :
la « condition »
imposée (IV-4’)
à ziet Z2
est ainsi amenée defaçon plus
naturelle que cela a lieu d’habitade.
c)
Considérons uusystème d’équations canoniques
sous le forme :soit
et supposons que nons en connaissions la solution
générale, dépendant
ef-fectivement de 2n constantes
arbitraires za.
Appliquons
le méthode de la variation des constantes auxéquations
dumonvement troublé par des forces
perturbatrices représentées
par une fonc- tionperturbatrice R,
c’est-à-dire à :(IV-2)
donne(IV-5)
J
désignant
la matricejacobienne
des fonctions desquantités Za..
Avecla matrice inverse
K,
nous avolls :et
(IV-5)
s’écrit:Ainsi,
la conditioo nécessaire et suffisante pour que lesystème
diffé-rentiel aux constantes variées soit lui-même
canonique
estSi les constantes intervenant dans la solution du
problème
non troublésatisfont à cette
condition,
on ditqu’elles
forment unsystème
de constantescanoniques.
En
Mécanique Céleste,
dans l’étude du mouvementelliptique troublé,
on élabore aisément un
système
de six constantescanoniques à partir
des« éléitients
elliptiques » a, e, i, 9,
du mouvementelliptique
non troublé.Les
équations (IV-6)
de ce cas, que l’ou a intérêt à élaborermatriciellement,
portent
le liomd’équations
de la théorie desperturbations,
oud’équations
de
Lagrange
de leMécanique
Céleste.~
V.
Nous établissons dans ce
paragraphe
le résultat suivant :Dans le cas où l’hamiltonien H
dépend explicitement
du onpeut,
par l’introduction d’un
supplé1Jtcntaire,
écrire leséquations
du 7raozc-vement
sous forme système différentiel canonique
d’ ord1’e 2rz+ 4,
dontl’infégra,tion peut
être celle d’ll?1système différentiel canonique
d’ordre2n et à une
quadratzcre.
L’interprétation géométrique
de ce résultat est fournie par le théorème d’Eiseuhart. Ce résultatpermet d’appliquer
au cas où gdépend
dutemps
lespropriétés
dessystèmes canoniques
où la fonctiongénératrice
nedépend
pas du
temps.
Considérons la
métrique improprement
riemannienne+
2 dimen-sions définie à l’aide d’un
paramètre suppleméntaire q°
par°
Posons t = et
explicitons
lelagraugien L :
Formons la fonction
génératrice qui engendre
leséguations canoniques
des
géodésiques
de ceds2,
définies en fonction duparamètre s .
On sait(3)
que cette
fonction,
que nousdésignerons
par9C
estL’accent
désignant
la dérivation parrapport
à l’arc s, considérons la fonctionLe
système d’équations
linéaires définissantles Po.
en fonction desq’a
estEn le résolvant par
rapport aux qà
et enportant
ces valeurs dans( F-1 ),
on obtient :S
désignant ’j
où les’i
sontsupposés remplacés
en2
fonction des c’est donc une fonction
des _pi
et de D’autrepart, S
et
To -E-
Û sont des fonctionsdes qa
à l’exclusionde q° .
(3) CHAzy. La théorie de la Relativité et la
Mécanique Céle8te,
Gauthier-Villars, 1930, tome II, p. 145.Les
équations canoniques engendrées
par9C
sont :(V-5)
et(V.4) fournissent,
en choisissant les constantesd’intégration
de
façon
à obtenir1 interprétation
laplus simple :
ce
qui signifie
que lesgéodésiques
considérées serontsupposées
décrites,d’un mouvement à vitesse unitaire.
. On
dispose
alors del’intégrale première:
qui
dOllllE’ :.
Cette
équation
évite le calcul du second membre de(V-2)
et serasubstituée à cette
équation.
Ayant
ainsi établi à nouveaupour q°
le résultat du théorème d’Eisen-hart,
nous pouvons nous limiter aux considérations suivantes :portons j~===l
dansl’expression
deC;C; S
devient alorsl’expression Tz
dans la-quelle
lesqi
sontremplacés
en fonctiondes pi
donnés paret l’on posera
Les
équations ( Y-3)
et{ V-6)
diviennent alors leséquations canoniques
engendrées
par $ :Quant à l’équatiou (V-7), qui
donne elle estavantageusement remplacée
parl’intégrale première
en
effet~
leséquations (V-2~ 31 4, 5~ (i~ 7)
ont pourconséquence
et
(V-7)
donne alors dans notreinterprétation
restreinte :En
définitive,
lesystème
d’ordre2 >1 + 4
constitué par leséquations (V-2, 3, 41 5, 61 7)
pent être ramené ausystème
d’ordre 2 n constitué par leséquations (V-9)
et à laquadrature (V-8).
Lesintégrations auxquelles
nous avons
procédé permettent
de faire le raccord avec leséquations
clas-siques,
mais ce n’est que dans le cadre de cetexposé
que l’onpeut
inter-préter clairement,
à l’aide del’intégrale première (V-10),
le fait que la va- riableconjuguée
dutemps
est - .H.Signalons
encore pour terminer que les considérationsdéveloppées
dans ce
paragraphe permettent
de donner del’équation
d’Hamilton-Jacobil’interprétation
suivante(4) :
cetteéquation apparaît
comme étantl’équation
aux dérivées
partielles
dollt les
caractéristiques.
en fonction duparamètre t,
soiit lesgéodésiques,
pour la valeur 1 de
l’intégrale F
c’est-à-dire décrites d’un mouvement à vitesseunitaire,
du ds2 d’llixenhart.(4) Y. THIRY, Commlluication au Congrès de l’A.F.A.S., Tunis, 1951.
1
BIBLIOGRAPHIE
CHAZY - La théorie de la Relativité et la Mécanique Céleste, Gauthier-Villars, 1930.
» - Mécanique Céleste, Collection Euclide, P.U.F., 1953.
LICHNEROWICZ - Eléments de Calcul tensoriel, A. Colin, 1950.
» - Théories relativistes de la Gravitation et de l’Electromagnétisme, Masson, 1955.
POINCARÉ - Leçons de Mécanique Céleste, Gauthier-Villars, 1905.
THIRY - Etude mathématique des équations d’une théorie unitaire à quinze variables de
champ, Journ. de Math., t. XXX, fasc. 3, 1951.
WINTNER - The analytical foundations of Celestial Mechanics, Princeton University Press,
1947.