A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
J ACQUES V EY
Orbites périodiques d’un système hamiltonien du voisinage d’un point d’équilibre
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 4
esérie, tome 5, n
o4 (1978), p. 757-787
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du voisinage d’un point d’équilibre.
JACQUES VEY (*)
1. - Position du
problème.
Soient x,, x2, .11’ ... , Ym des coordonnées linéaires sur
l’espace R2m,
que nous
équipons
de la formesymplectique
Nous nous proposons d’étudier les orbites
périodiques
des flots associés à des hamiltonienscritiques
àl’origine, analytiques
auvoisinage
del’origine,
de la forme
où
Ri
E m5(nt
idéal des fonctions nulles àl’origine), où
les ci etQii
sont lesconstantes
réelles,
p =+ Y¡)/2;
et nous aurons à supposer la matriceQ
=~~
nondégénérée.
Introduisons les
angles qi
E S1 =R/Z
définis parm
’
on a évidemment et le
système
de coordonnéesangles-
1
actions obtenu est
régulier
en dehors des axes dusystème,
c’est-à-dire les msous-espaces vectoriels
Ai d’équation
pi = 0(et
donc de codimension2).
Nous allons nous intéresser aux orbites
périodiques
tracées dans l’ouvert(*)
Institut Fourier, Grenoble, et Centre Universitaire de Savoie.Pervenuto alla Redazione il 18 Novembre 1977.
S = les coordonnées définissent un
diff éomorphisme
de 3i
.
et de
Rm
X Tm(R. = ]0, + oo[)
en sortequ’à
une orbitepériodique
tracéedans
Q,
il est naturel d’associer d’unepart
sapériode T,
et d’autrepart
son indice dans Q(c’est-à-dire
sa classed’homotopie), qui
est un vecteur entierv E Zm. Cela
étant,
nous allons donner un critère(§ 3),
assezlâche, garantis-
sant l’existence d’orbites de
période
et d’indice donnés. Ce critère recoupe des résultats obtenus parplusieurs auteurs,
dont C.P. Simon et A. Weinstein.Afin de tester notre
résultat,
nous nous sommes assurésqu’il permettait
de retrouver commodément le fameux théorème de
Siegel
sur ladivergence
de la forme normale.
Désignons
parRi
l’ensemble des séries entières surR2m,
à coefficients
réels,
nulles à l’ordre4, qui prolongées
à Czmconvergent
vers unefonction définie et de norme 1 sur le
polydisque : 1, 1 yi : 1 (1 ~ i c m).
Soit
Q
une matricesymétrique
m X mréelle, inversible,
on notera l’ensemble des hamiltoniens H de la forme
Si maintenant nous supposons les ci
indépendants
surZ,
il existe une formenormale
pour H indiquée
parBirkhoff ;
et le résultat deSiegel ([1])
quenous retrouverons
au § 7,
y c’est que si Happartient
à un certain résiduel Sde
l’espace topologique
cette forme normalediverge.
Nous établironsensuite un résultat un peu
plus
fin : si Happartient
à un certain résiduel9’c le
système
hamiltonien défini par H nepossède
pasd’intégrale première indépendante
de H.2. -
Majorations.
Choisissons trois cônes convexes
Po
ccP1
ccP2
ccR+
strictement em-boîtés. Toutes les constantes ci-dessous
désignées
parA, Ai,
..., ac, ai, ...ou
implicites
dans une notation 0 sont relatives au choix deP,,
yP2,
etuniformes pour les H E il en va de même pour les
constantes
ydu §
3sauf
qu’elles dépendront
aussi du choix dePo.
LEMME 1.
Si l’on restreint la variable p au côn-e
P2 ,
La définition de
Ri implique
une borne sur les coefficients de la série uniforme sur3C,;
d’où lapremière assertion,
ainsi que laseconde, puisque
Donc si l’on restreint p au cône
P,,
on aMême
argument
pourPartant maintenant d’un
point
de R2m hors axes, de coordonnées p, q,nous considérons la solution du
système engendré
parH E JeCIQ
issue de cepoint:
on notep’, q’
les valeurs à l’instant t des coordonnées:la fonction
f
est définie etanalytique
aussilongtemps
que dure latrajectoire;
la fonction g est définie tant que la
trajectoire
ne coupe pas les axes.PROPOSITION 1. Il existe deux constantes
A,,
alpositives
telles que, si on limitel’intégration
à pEPI, ltllpl3/2 A1, Ipl
acl, on ait :PREUVE :
A )
Pardéfinition,
donc
du moins tant que la
trajectoire
n’est pas sortie du domaine de définition dusystème.
Choisissons alors al > 0 en sorte que laboule Ipi 2a,
soitdans le domaine de définition de H
(par exemple al = 1/2),
ettelle que
A, implique (1-
2. Alors pour pEPI,
@la
trajectoire
existera tantque
et on aura constammentB)
Revenons maintenant à l’estimationôp’/Bt
=0(~p~~) : d’après (,4 j ,
Il est facile de former une constante k > 0 telle que si u, v E E
Pi
et forcémentv E P21
Comme(1)
entraîneon voit que
quitte
à diminuer la borneAi,
on assurep’EP2o
C)
Ainsi donc pour pEPI, Ipl
al, la fonctionq’= g(t,
p,q)
estfinie et
analytique
tant que On a,puisque p’
reste dansP2
et
p’ =
Naturellement,
dans cette dernièref ormule, q et q’
sont considérés commedes
points
du revêtement universel de Tm. Mais ilimporte
d’observer que la différenceq’- q
estpériodique
en q.Il nous faut à
présent
estimer les dérivéespartielles
dep’
et surtoutde q’
par
rapport
à p et q.PROPOSITION 2. Si l’on cantonne
l’intégration à p E Pl, ~p ~ C b4,
(b,
Bassujettis à
en sorteque les
bornes
précédentes
soient endeçà
des limitations de laproposition 1),
alorsPREUVE. Formons les matrices 2m
X 2m, décomposées
enquatre
blocs m X m,la matrice
X(t,
p,q)
est la solution dusystème
différentiel linéaireégale
à 1 pour t = 0.D’après
laproposition 1, p’ reste
dansP2 , et p’ =
donc
d’après
le lemme1,
Pour mettre en relief les
parties principales,
posonsCette matrice satisfait un
système
différentielSoit
N(t)
le coefficient deY(t)
dans cette dernièreéquation;
pouralléger,
yécrivons r =
Ip 11/2.
Lesinégalités (1)
donnentIntroduisons maintenant la condition Alors
majoration indépendante
de t. Convenons de direqu’une
matrice réelle ~1est dominée par une matrice B à coemcients > 0
(en symboles A B)
si
chaque
coefficientAi;
est strictementmajoré
en valeur absolue par le coefficientBij correspondant.
Je vais utiliser le lemme suivant :LEMME 2. Soit
N(t)
une matrice réelledépendant dif f érentiablement
d’-unparamètre
tE [0, -r[;
etY(t)
la solution del’équation différentielle i(t)
==
N(t) Y(t) égale
à 1 pour t = 0.Supposons
que sur[0, -r[, N(t)
Teste stric.tement dominée par une matrice C à
coefficients positifs. Alors,
sur]0, 1’[, Y(t)
exp te.(Noter
que par linéaritéY(t)
est définie sur[0,1’[ entier). Rejetons
lapreuve en annexe du
présent paragraphe
etappliquons
ce lemme à la situa-tion
présente.
Nous avons une dominationoù les
0 ii
sont des blocs uniformes surJec,Q
etP,, P 2; et
nous endéduisons une domination
(On
se restreint auxtemps positifs).
Par un calculfacile,
Du fait que est
bloqué
en-dessousde B, l’exponentielle
estOn revient finalement à
X(t):
ce
qui
donne par affaiblissement(tr5’2 B)
COROLLAIRE. Il existe deux constantes A >
0,
a > 0 telles que, si l’on cantonnel’intégration
oANNEXE : Preuve du lemme 2. On se convainc aisément que la domination
est valable pour les
petites
valeurs > 0 de t. Soit ensuite49 - Annali della Scuola Norm. Sup. di Pisa
On va voir que 7:’== 7:. De toute
façon Z(z’). (On
poseZ(t)
= exptC) ;
et pour
chaque coefficient,
si donc on avait une
égalité 1 Y{(’r’)B
=Zz (~’ ),
on endéduirait ~ (t) ~
>pour les valeurs de t
légèrement
inférieures à’r’,
cequi
est absurde. 13. - Retour des
angles.
Les deux constantes
positives #
et yqui figurent
dans la définitionsuivante sont associées aux trois cônes
Po
ccP1
ccP2
ccR~
et seront con-struites dans le courant de la preuve.
Rappelons
que la matricesymétrique Q
est
supposée inversible,
tandis que le vecteur c e Rm estquelconque.
DEFINITION. Soit T un nombre réel>
0, et v
E Zm. Ils seront dits associés siLe théorème d’existence que nous avons en vue est le suivant :
THEORÈME.
Supposons
le nombre T > 0 et le vecteur v E Zm et soit H E Il existe au moins m orbites dusystème différentiel engendré
par
H, périodiques
depériode T,
necoupant
pas les axes et d’indice vpar
rapport
àceux-ci,
etgéométriquement
distinctes.Nous avons donc à résoudre le
système
de 2méquations
à 2m in-connues .
(q
etq’
sont ici considérés dans le revêtement universel Rm de Tm =Dans ce
paragraphe,
nous allons examiner le deuxième stockd’équations.
1PROPOSITION 1.
Supposons
T et v associés 1 Il existe une~T(q),
définie
etanalytique
pour q eTm, analytique
enT,
telle queA) Commençons
par l’assertion d’unicité:T,
v, y qdonnés,
iln’y
aqu’une
valeurde p,
satisfaisant lesinégalités A, ipl
a et le sys- tèmeq’(T, p, q)
= q+
v. Posons en effetoù G est une certaine fonction
périodique
en q;d’après
la définition de a et A(~ 2, corollaire),
Soit Co
Tc)
E Rm(en
fait lô EPo
par la condition(i)
d’asso-ciation).
1 Le retour desangles
s’écritSupposons
une deuxième solutionp,
avec les mêmesangles q, assujettie
aussi aux
inégalités
Il vient
où
[p, ~] désigne
lesegment
de droitejoignant
dans R- pet P:
tous lespoints
de cesegment
sont soumis auxinégalités (2)
etd’après
le corollaire du§ 2,
on trouve1 ~~ 1
ce
qui
estabsurde,
à moinsjustement
que p =p.
En d’autrestermes, l’ap- plication
p «f (p)
= 60+ T-’Q-1 G(T,
p,q)
est strictement contractante.B) Voyons
maintenant l’effet des conditions d’association sur le vec-teur 0153. Par
(i), m E Po
1 Ensuite(ii)
donnedonc d’une
part
et d’autre
part,
par(iii)
C’est ici
qu’on
fixe laconstante P,
en sorte que~b~4~Q-llsi4 ~ A.~2;
et une pre-mière contrainte sur y sera que
Ainsi, quels
que soient v et Tassociés,
Ca/2 (donc Iwl
C 1:a/2
est de toutefaçon
inférieur au rayon deconvergence).
C)
Procurons-nous un nombre k > 0 tel que si u EPo,
et v E R- vérifie-
vi
on ait v EPl .
Onpeut exiger
deplus (1 -f- k) 5~4
2. Soit Bla boule centrée
en w,
de rayonkICol.
Je dis que si et A. En effetNous allons voir à
présent
queMais
TICUI3/2
=Tlwls/4 Alw11/4j2.
Commelrol
on voltqu’en ajustant
la constante y assezhaut,
on auraet donc
f (p)
EB,
comme voulu.D) Puisque f
est contractantestrictement,
elle a ununique point
fixe dans
B, qu’on
notera~T(q). Puisque
2q’lap
est inversible etl’équation (1)
de retour desangles
a été résolue partransversalité,
cequi
montre que estanalytique
en T etq’ E
Tm.Observer pour finir que les estimations du
(C)
donnent un peuplus,
àsavoir que si p E
B,
On déduit l’information suivante:
Annexe à la
proposition
1:(L’argumentation
de cette section sort tout droit de Poincaré :[2],
t.l,
p.112).
4. - La fonction
génératrice.
Laissons
provisoirement
de côté laquestion
du retour des actions et examinonsl’équation
de Hamilton-Jacobi.1.
Quels
que soient pEPI,
t E Rvérifiant 1 p C
a,A, l’application,
de Tm dans lui-même est un
difféomorphisme.
D’après
le choix de A et a(§ 2,
corollairefinal), oq’ 1 oq
est inversible etces
applications
sont des étalements. Ce sont donc desrevêtements, puis-
que Tm est
compact.
Ces revêtementscorrespondants
aux diverses valeurs de t sonthomotopes;
comme pour t = 0 ce sont desdifféomorphismes,
ilen va de même pour tout t.
PROPOSITIOV 1. Il existe une
unique f onetion S(t,
p,q’ ),
à valeursréelles, définie
etanalytique
pour pEPI, ip
a,A, q’ E R-,
solution duproblème
deCauchy
En
outre,
ladifférence S’(t,
p,q’)
=S(t,
p,q’)
-pq’
estpériodiques
enq’,
doncdé f inie
sur le toreq’ E
Tm.Inversons la relation
q 1 == g(t ~ p ~ q)
enq = g’ (t, p, q’ ) (lemme
1 ~ B et re-portons
dansp’ = f(t, p, q’),
d’oùp’ - f’ (t, p, q’ ).
Du fait que à ffixé,
dp /B dq
=dpA dq’
résulte que la forme différentielleest fermée
(ici q et q’
ont été remontées au revêtementuniversel, et p
etq’
sont les 2m variables
indépendantes).
Il vient donc une fonctionS(t,
p,q’)
dont elle est la différentielle:
et
qui
estunique
à une fonctionprès
de t seul. Pour t =0,
p =p’, q = q’
clone S =
pq’
à une constanteprès.
De la théoriegénérale
de Hamilton- Jacobi résulteque S
satisfaitl’équation
aux dérivéespartielles
et
quitte
àrajouter
à S une fonctionde t,
nous obtiendrons un second membreidentiquement nul,
ainsi queS(o, p, q’ )
=pq’. Quant
à lapériodicité
deS’,
elle résulte
justement
de l’unicité des solutions d’unproblème
deCauchy.
Bien que ce ne soit pas strictement
indispensable
pour lasuite,
il est intéressant d’examiner deplus près
la structure de la fonction S.Appelons polynôme
sur(ou Ri)
uneapplication
deJec,Q
dans R ou Cqui
nedépend
que du
jet
d’un certain ordre del’argument,
etqui dépend polynomialement
des coefficients de
Taylor; appelons
fonctionanalytique
sur uneappli-
cation à valeurs dans R ou C
qui dépend
au contraire dujet complet,
etanalytiquement.
PROPOSITION. La
8’ (t, p, q’)
== ~ 2013pq’
se laisse enune série
(VÀ/2
P = =pl./2
1 ... ...pm’2;
ml’
pq = y, Plql
1+ + ’ )
... !lm m où les OU esexposants
exposan s  /L-qui
qui inter-int er- viennent avec uncoefficient
nonidentiquement
nul et depoids lÂi
i déterminésont en nombre
fini. Chaque coefficient f ~,~(t, Hl)
estanalytique
ent,
etpoly-
nomial en
.gl
EEnfin,
il existe deux constantesA’,
a’ > 0 telles que lasérie converge
pour pc- Pl, p ~ a’, A’, q’ E
R- -Il faut remarquer d’une
part
que les valeurs de la fonction(et
des sesdérivées)
sont des fonctionsanalytiques
deH ;
d’autrepart,
que le domaine de convergence de la série est endeçà
du domaine d’existence de S(p
EPi, ~p ~ c a, tlpl5/4 _4)
cequi
fait que la valeur de ~S en unpoint
oùmais est
complètement imprévisible,
mêmeapproxi- mativement,
àpartir
d’unjet
d’ordre fini de H.Comme
je
ne ferai pas usage de cerésultat,
et que sa preuve est peulongue, j’omettrai
celle-ci.5. - Les orbites
périodiques.
Soit T >
0, v
EZm,
et(p(t), q(t))
une orbite depériode T,
necoupant
pas les axes, et d’indice v par
rapport
à ceux-ci. Posonsp(O)
= p,q(O)
= q,p(T)
=p’, q(T)
=q’ :
lapériodicité s’exprime
parle deuxième
système d’équations
étant à lire dans le revêtement universel.Si nous utilisons la fonction S =
pq’ -~- S’,
ceci s’écritLe
premier système exprime
le retour desangles.
Si donc Y et T sontassociés,
et si l’on se restreint aux
positions
initiales vérifiant pEPI,
il est résolu par
~T
étant la fonction(vectorielle)
deanalytique,
y construitean §3.
Noter d’ailleurs que les m
relations q
=(ôSjôp)(t,
p,q’)
étantéquivalentes
àon a
Substituant dans
(I),
on se retrouve devant lesystème
de rriéquations (aux
m inconnuesqi , ... , q~ ) :
J’appellerai
fonction(v, T)-séculaire
la fonctionanalytique
sur T’ln1
Calculons sa différentielle: on trouve
par définition même de
yf,.
Parconséquent,
lesystème (III)
devientet se trouve assuré d’au moins deux solutions. 1
Il
s’agit
àprésent
dedécompter
les orbitesgéométriquement
distinctesainsi obtenues. Observons d’abord que si
(p, q’)
est une solution de(I)
et(II),
tous les
points
de l’orbitecorrespondante
sont solutions: donc lespoints critiques
arrivent en cercles(cf. § 6,
lemme1),
et tous ces cercles ont la mêmeclasse
d’homotopie
v. Il sepeut toutefois,
si v =0,
que certaines des orbites soientstationnaires,
les cerclesdégénérant
alors enpoints.
Nous serons as-surés d’obtenir m tels cercles
disjoints
dès que laproposition
suivante seraétablie:
PROPUSITION 1. Soit
f
unef onctzon différentiable
sur un tore Tm à mdimensions. L’ensemble critique
def
nepeut
se réduire à une réuniondisjointe
de
cercles,
toushomotopes
et en nombre m.Nous allons utiliser la théorie de Lusternik Schnirelman
[5]
et suivrons deprès
le belexposé qu’en
a donné J. Schwartz([3],
ch.5).
Soient y1, ..., y~ les cercles
disjoints qui
constituent l’ensemblecritique
de
f
de Tm(par
cercle nous entendons courbe ferméesimple
éventuellement réduite à unpoint).
Procédant parl’absurde,
nous allons supposer p m.Formons
l’espace X
obtenu en attachant à Tm desdisques D,
de dimension 2aux
cercles yi
nondégénérés (c’est-à-dire
non réduits à unpoint) (cette
idéenous a été souffiée par M.
Hirsch).
Naturellement X etf
ne sont pas dif-férentiables ;
mais si l’onprolonge
le flot rt([3],
lemme5.18)
par l’identitésur les
Di,
on s’assure sanspeine
de la validité del’argumentation qui
aboutitaux théorèmes 5.21 et 5.22.
Puisque chaque Di
estcontractile,
les ensemblescritiques
def
sur X sont decatégorie 1,
et le corollaire 5.22 montre que lacatégorie
de X est auplus
p 1n - 1. Parconséquent,
leproduit
de m - 1quelconques
classes dedegré >
0 dansH*(X, R)
est nul([3], 5.14)
c’estcette dernière
proposition qui
va s’avérer intenable.Observons
qu’en degré positif H*(X, T") ri 0 H*(Di, yi) : homologie
re-lative est concentrée en
degré
2. Parconséquent
et
l’opérateur
2 envoiechaque Di
sur la classe de y, dans comme tous les yi sonthomotopes,
le rang de a est 0 ou 1. Il en va de même encohomologie :
(i injection
de T- dansX).
Supposons
d’abord a* == 0. On remonte alors une base ul, ..., deHl(Tm)
en on aura = 0 dansH*(X),
doncen
restreignant
à T" pari*,
=0,
cequi
est absurde.Supposons
a* de rang 1. Choisissons une base 01531, ..., 0153m de telle que 0153],..., 0153m-l se relèvent en Parailleurs,
relevonsen
jB’’~).
Leproduit (nI, -1 classes)
est nul dans
H*(X)
donc par restriction est nul dansH*(Tm),
nouvelle absurdité. Ceci achève la preuve de laproposition 1,
et par là du théorèmedu §
3.OBSERVATION 1. La seule information
qu’on
ait sur la localisation des orbitespériodiques
ainsi trouvées est fournie parl’approximation
OBSERVATION 2.
Evidemment,
si les indices de deux orbitespériodiques
ne sont pas
proportionnels,
elles sontgéométriquement
distinctes.OBSERVATION 3. Soit
(v, T)
uncouple associé,
et supposons lesentiers ri
non nuls et
premiers
entre eux: alors T est lapériode
minima des orbites ainsi construites.Examinons à
présent
différents cas defigure
autorisés par les conditions d’association. Si v E Zm on noteraI(v)
l’ensemble des nombres T > 0 asso-ciés à v ; et si T >
0,
on noteraN(T )
l’ensemble des associées à T.Premier cas : c = 0.
Alors les conditions d’association se réduisent à
v E QPo, T > Z’v =
- sup (y,
est donc arbitraire dansfixé,
T est libre dansl’intervalle
]T,, + oo[.
Si T --~+
oo, c5 == 0 on a une famille d’orbitesqui
se condense surl’origine,
avec despériodes
deplus
enplus longues.
Deuxième cacs : c 54
0,
et c n’est pasprojectivement
entier(c’est-à-dire :
aucun vecteur
Tc, T ~ 0, n’appartient
àZm).
Si l’on se donneT,
la localisa- tion de v estsuggérée
par lediagramme ci-après;
il est clair quequand
T -+
+
00,N(T )
absorbe unequantité O(Tm/5)
depoints
entiers dans larégion permise (figure 1).
v
Figure
1 Fi ~ 111Partons au contraire de notons que la condition
(ii)
est sensi-blement
équivalente
à(ii )’ : Tel
Lafigure
2 illustre que l’in-tervalle
I(v) peut
être limité soit par la condition(i) (point Tic)
soit par la condition(ii)’ (point T2 c).
Dans lepremier
cas, onpeut imaginer
quela famille
d’orbites, paramétrée
par etprolongée analytiquement,
ira
percuter
un axe; le second cassuggère qu’elle s’éloigne
vers le bord dudomaine de convergence.
Troisième cas: c =1=
0,
etprojectivement
entier: nous pouvons d’ailleurs supposer c E Z-. La discussionprécédente s’applique,
mais onpeut
aussienvisager
la circonstance v = E Z. Comme v - Te est alorsproportionnel
Figure
2à c, on doit
requérir
CE::!:QPo
pour avoirI(v)
~ 0. On trouve alors un in- tervalleI(v) borné,
dont 1 est uneextrêmité; quand T --> 1,
Co =: T-1 ~1 (v - Tc)
-~ 0 et la famille adhère àl’origine,
avec despériodes
bornées.On
peut envisager
des rationnalitéspartielles
entre les coefficients ci de c.Noter aussi
qu’il peut
arriver que v = 0: il suffit pour cela que c E -Q(Po),
et que le vecteur jjj = -
Q-1 c
soit assezpetit.
Maisplutôt
que de nous attarder sur cettediscussion,
y établi ons un lemme.LEMME. La
fonction S(t,
p,q’) satisfait
la doubleéquation
aux dé~ ivéespartielles
La deuxième
équation
est de construction(§ 4).
Lapremière, d’après
la théorie de
Hamilton-Jacobi,
est presque satisfaite:Soit
(v, T)
associés : on va voir que0, d’où ç
- 0. Prenons(p, q’
une solution de
(I)
et(II) :
donc
d’où, puisque
.H estpériodique
en6. -
Multiplicateurs.
’
Soit
ZT
l’ensemble despoints
deR21n,
satisfaisant les conditions pG Pi,
et dont l’orbite est de
période
T et d’indice v : c’estune variété
analytique (singulière)
tracée sur le tore de retour desangles
et
qui
coïncide avec l’ensemblecritique
de la fonction séculaireR%
définiesur ce tore:
Eclaircissons d’abord un
petit mystère.
L’ensembleZ%
est défini par l’an-nulation de m dérivées
partielles
sur un tore à mdimensions,
ce que laissecroire que sa dimension sera 0
(génériquement).
Or par définition même il est fibré en cercles par leflot,
et non trivialement 0.LEMME 1. La
fonction
séculaireRz, l’équation
aux dérivéespartielles
Cela résulte de la conservation de
l’énergie: partant de p, q (avec
p = on aboutit à
(p’, q’)
autemps T,
avecq’ = q +
v etet d’autre
part
Pour clarifier ces
décomptes
dedimension,
nous allons considérer les mul-tiplicateurs
de l’orbitepériodique
d’unpoint (p, q)
deZy.
Soit(4p, 4q)
un vecteur
tangent
en(p, q) :
la transformation de Poincaré .L de l’orbite consiste à luiappliquer
la différentielle de la transformationintégrale
du
champ
detemps T ;
on obtient un vecteur(L1p’, L1q’) tangent
à(p’, q’)
=(p, q).
2. La
transformation
linéaire L estengendrée
par laforme quadratique
où les dérivées
partielles
sont à calculer aupoint (T,
p,q).
On doit lire
L est
engendrée
par A dans le sens suivant: onexprime L1 q’
en fonction4 p
et4 q
en inversant la relation linéairepuis
onobtient 4p’
parC’est là un énoncé satellite de la théorie de Hamilton-Jacobi.
On a donc un moyen de calcul des
multiplicateurs
de l’orbite(c’est-à-dire
des valeurs propres de sa transformation de
Poincaré).
Enparticulier
COROLLAIRF, 1. La dimension de
l’espace
propre dumultiplicateur
1 estégale
au corange(p, q’ )
de la matriceEn
particulier,
si l’ -=1=0, p(p, q’)
esttoujours >1
pour(p, q’)
EZT
car dHest invariante par
L,
et non nulle sur l’orbite(qui
n’est pas stationnaire : v ~0).
LEMBIE 3. Soit
(p, q’)
unpoint
deZ" .
Le corang de la matrice 2m x2mHessienneT,D.aW’
estégal
au corang de la matrice m X mHessienne,,, R’T -
PREUVE. 1 Le corang de est le nombre de solutions
indépen-
dantes du
système
Mais est inversible
(parce
que2q’lap l’est)
doncaprès
élimination de4p,
il vientJe dis que le coefficient de
4 q’
dans ce derniersystème
estjustement
En
effet,
Mais la relation
qui
définitdonne par différenciation
d’où par élimination de
2V’12q’ l’expression
voulue deEcartons le cas v =
0,
et convenons de dire que la fonction estcritique
et transversalement de Morse en unpoint q’
si le corang de Hes-sienne a R’ T
estégal
à 1. Le noyau de cette formequadratique
se réduit alorsà la
tangente
à l’orbitepériodique
issue de(p
=V’p T (q’), q’),
et est deMorse en restriction à une
petite
tranche transverse enq’
à l’orbite. 1 PROPOSITION 1. Soit(p, q’)
EZ’,
et supposonsI~T
transversalen2ent de Morse enq’.
Alors l’orbitepériodique correspondante
est isoléeparmi
les orbitespériodiques
de mêmepériode;
et touteintégrale première
duflot
estdépendante
de H sur cette orbite.
Compte-tenu
du corollaire1,
la deuxième assertion est évidente. Comme les transformations de Poincaré aux différentspoints
de l’orbite y de(p, q’= q)
sont
isomorphes,
on voit queR’
est transversalement de Morse sur toute l’orbite.Donc y
coïncide avec lacomposante
connexe de l’ensemblecritique
de
R% qui
contientq’.
Parailleurs,
les orbites depériode
T voisines de y ont même indice que y, donc sont tracées sur le tore de retour desangles
p =
T
et donc coïncident avec y au flotprès (c’est-à-dire
aupoint
dedépart près).
Il
paraît
naturel dequalifier
desimpler
une telle orbitepériodique.
7. -
Divergence
de la forme normale.Supposons
les coordonnées ci du vecteur cindépendantes
sur Z.D’après
le théorème de Birkhoff
([4], ~ 30)
il existe des coordonnées formellesXl’ ... , x~n, ’01’
... ,m
surR2m, symplectiques,
telles que Hs’exprime
dansces coordonnées comme une fonction
.1., Pm) indépendante
desangles (pi
=(xi + ~2) /2) .
Nous allons retrouver le théorème deSiegel: générique- ment,
le rayon de convergence de ces séries est nul.Observer tout d’abord
qu’on peut
supposerqu’à
l’ordreprès
desindices, Xi -f- 2
= yi+
M4 et doncPi
= pi+
m5. Ainsi les nouveaux axesÂi d’équation Pi =
0(à
supposer quePi
convergequelque peu)
sonttangents
aux anciens axesAi.
Je dirai que les coordonnées normalisantesx,
sonte-régulières
si1)
elles forment unsystème
de coordonnéesanalytiques
dans laboule Ipl
é Ù2)
et si dans cetteboule,
les axesÂ
i sontdisjoints
deLEMME 1.
Supposons
que H Epossède
des coordonnées normalisaittes Toutes lesfonctions
séculaires.I~T(q’ ) correspondant
à descouples
associées T >
0,
v E Zmvérifiant Iwl O/2
sont constantes. 1Comme à
l’ordinaire, Co
=T-’Q-’(v - Tc) ;
il est clair que de telscouples
associés sont très abondants. 1 Soit
(po, qo) E ZT, Po, rio
les nouvelles coordon- nées de cepoint.
Dans lescoordonnées P, ri l’intégration
dusystème
estimmédiate : ~
resteconstant,
etSi donc le
point (po, qo)
=1.0) appartient
à une orbite depériode T,
c’est que
T(3Fj3p)(pq) EZm;
etdonc,
tous lespoints
du tore(Po, 1.),
appartiennent
à des orbites depériode
T.Puisque e12,
C o(§3:
laconstante k est
1)
et poE Pl
donc(po, qo)
est en-dehors des axes du nou- veausystème;
toutes lescomposantes
dePo E R~
sont non nulles et le tore(Pu, q),
est bien à m dimensions. Parcontinuité,
lespoints
de cetore voisins de
(Po, go)
vérifient encore lesinégalités
et sont sur des orbites de
période
T et d’indice v. Ils sont donc dansZ§~, qui
est de dimension m. Autrementdit,
yIt%
est constante.Définissons maintenant les fonctions -~ C
(i5
Eest le 5-coefncient de Fourier de la fonction séculaire
IT correspondant
àl’hamiltonien H.
LEMME 2. Les
fonctions
sont desfonctions analytiques
c~~
l’espace
de desfonctions analytiques
sur lepolydisque
unité de
C2m,
continues aubord,
et congrues modulo l’ordre 5 àcHo(p).
(La
norme sur cet espace de Banach est la normeuniforme;
et naturel-lement,
c’est en faitHl qui
varie dans la bouleunité,
H étant la translatéeHo + Hi).
Eneffet,
considérons les fonctionsp’, q’ des § 2, 3,
4 comme fonc-tions non seulement
de t, p,
q, mais aussi de H(ou H1) :
elles sontanalytiques
sur l’ensemble des variables. La construction au
§
4 de la fonctiongénéra-
trice S a été faite par
transversalité,
donc apréservé Fanalyticité.
Enfinle passage de S à
1JJ"p (~3, S 4)
se fait aussi partransversalité ;
donc etRT dépendent analytiquement
de H.LEMME 3. Au 1
v, les fonctions
ne sont pasidentiquement
nulles.
Soit Il une variable
réelle,
nous allonsconsidérer la famille
H,~
=Ho +
et faire voirqu’en général,
Considérons la famille
correspondante
de fonctionsgénératrices,
p,q’) :
On trouve
immédiatement,
endéveloppant sur Il l’équation
de Hamilton- JacobiPareillement,
y onpeut, toujours
partransversalité, développer
selon lespuissances
de ~:avec des fonctions
1~ qu’il
sera inutiled’expliciter;
et finalementet
compte-tenu
du fait que par définition deÕJ,
on aboutit finalement à
Cette formule montre que la fonction séculaire
R’ T
esttangente (à
la constante -
près)
à la traditionnelle moyenne séculairelà encore, nous suivons Poincaré de
près ([1],
t.I,
p.114) (comparer
aussila discussion des
multiplicateurs au § 6
avec[1],
p.201 s).
On obtientTout revient à voir que ces coefficients ne sont pas
identiquement
nulsquand H,
varie dansDéveloppons Hl:
50 - Annali della Scuola Norm. Sup. di Pisa
alors le
développement
de Fourier de[H1Jw
s’obtient en faisant p dans(1)
et en
restreignant
la sommation auxexposants Ô orthogonaux
à v. Il devientmanifeste que ces coefficients ne sont pas
identiquement
nuls.Voici maintenant les théorèmes de
Siegel [1] : (on
supposetoujours
les ciindépendants
surZ,
etQ inversible)
THÉORÈME 1.
Supposons m ~ 2. Quel
que soit 9 >0,
il existe un ouvertdense
S~~ complémentaire
d’ un ensembleanalytique
de codimensionin, f inie,
tel que les hamiltoniens .H EDQ
n’acdmettent pas de coordonnées n01- malisantesé-.régulières.
1L’ensemble
analytique
enquestion
est le lieu commun des zéros des fonctionsDv,¡,d correspondant
auxcouples
associés(v, T)
tels queICOI e12,
et 0 E
Zm;
commem ~ 2,
il existe des vecteurs ôorthogonaux
à v.THÉORÈME 2.
Supposons
m 2. Il existe un résiduel 9 c tel que laforme
normacle de tout hamiltonien H E ait un rayon de convergence nul.Ce résiduel est l’intersection des
~2 e
avecdisons e
=1, t,
...,lin,
...OBSERVATION. On
peut
mettre àprofit
l’irrationnalité de c pour con- struire descouples (v, T) vérifiant,
outreicol e/2 (o
> 0donné),
On aura alors donc
Tlrol A’ /2,
A’ étant la constante de laproposition
2 duparagraphe
2. Dès lors le tore de retour desangles
p = se
glisse
dans le domaine de convergence uniforme de la sériequi représente
~S. Cela rend concevable de décider sur unjet
d’ordre fini de la none-régularité
de H E8. - Isolement
générique.
Dans ce
paragraphe,
on ne, fait pasd’hypothèses
sur c; et commetoujours, Q
estsupposée
inversible.PROPOSITION. Soit
(1’, T)
uncouple assooié, ’JI =1=
0. Il existe un ouvert dense~2y
c tel que H E,S2T,
on ait au moins une orbite depériode
Tet d’indice v,
simple.
Nous fixons
(v, T)
pour tout leparagraphe.
1 Nous pouvons considérer le passage de H àRT
comme uneapplication analytique
deJeCIQ
danset nous
allons calculer la différentielle
de cetteapplication.
Autrementdit,
nous
perturbons H
en H+
4H : S devient S+,AS + 0(dH2),
AS linéaireen
d H; pareillement R
devient R-f-
4R+ 0(dg2). (On pourrait
d’ailleursse
dispenser
desapplications analytiques banachiques
en considérant des familles d’hamiltoniens à unparamètre). Rappelons (§ 1)
que p,q), g(t, p, q) désignent
les coordonnéesangle-action
dupoint
obtenu àpartir
du
point (p, q)
en laissant courir le flot défini par Hpendant
letemps
t.T
LEMME 1.
4 5(T,
p,q’)
p,q),
p,q)) d1’, formule
dans la-o
quelle
q estdéfini
àpartir
deT,
p etq’
parq’
=g(T,
p,q).
(On
suppose p et T soumis auxconditions
estbien déterminé
d’après
le lemme 1du § 4).
PREUVE. En linéarisant
l’équation
de Hamilton-Jacobion obtient
Considérons ceci comme un
problème
deCauchy
en lesvariables t, q’,
les coordonnées p servant de
paramètres.
Effectuons lechangement
decoordonnées
(t, q’ )
t2013~(r, q)
défini parOn vérifie aussitôt que
et comme par ailleurs
l’intégration
est immédiate.T
LEMME 2.
50. - ànnali della ScuolaNorm. Sup. di Pi8a
En
effet,
et les deux derniers termes se détruisent
d’après l’égalité
de définition de1p~ . Donc,
et
où q
est définie parq’ - g(T,
p,q).
Mais comme p == q’
d’oùla formule. 1
LEMME 3. Soit y un
plongement analytique
du cercle Si dans un espace Rn.Il existe n -1
fonctions fi,
...,fn-l analytiques
surRn,
nulles etindépendan-
tes sur y.
Une orientation de y et de Rn
permet
d’orienter le fibré normal N à y, et donc de réduire son groupe structural àSO(n - 1, R). Puisque
R)) = 0,
N esttrivial;
et soit III’ 1 sectionspartout indépendantes.
Cherchons maintenant une fonction
f nulle
sur y et dont la différentielle soitel
sur y. De telles fonctions existentlocalement,
et deux d’entre elles diffèrent par une section locale du faisceau 9 de fonctions nulles etcritiques
sur y. Comme les groupes de
cohomologie
des faisceauxanalytiques
réelscohérents sont
triviaux,
on nepeut
rencontrer d’obstruction dans la construc- tion deIl.
Onpeut
d’ailleursexiger
enplus
l’annulation desf
ià ~un
cer-tain ordre en un certain
point
hors de y.Preuve de la
proposition.
Soit H et a unpoint
de où at-teint son minimum. Soit V une sous-variété de
Tm,
lisse et éventuellement àbord,
de dimensionm - 1,
transverse auflot,
contenant a ;soit y
l’orbite(périodique)
de a. Prenons pourperturbation
J.B" la fonctionoù
f 1, ... , 12m-1
sont une famille de fonctionsappartenant
àm5,
nulles et in-dépendantes
sur y.Appliquons
le lemme 2: il est clair que d.R sera nulle et minima aupoint
a. Je dis que a est unpoint
de Morse pour Eneffet,
T