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"S O L O"

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Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction réservés

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Bernard FAUCONNIER

S O L O ROMAN

JOSE MILLAS-MARTIN EDITEUR 29, RUE BOYER, 29 — PARIS

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CHAPITRE PREMIER

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« — JEANNE EST IDIOTE... » Hélène avait raccro- ché le récepteur, après sa conversation avec Jeanne.

Elle sentit une brûlure sur ses lèvres, et les entrou- vrit, lâchant son mégot, qui tomba. Elle se baissa, pour l'agripper, du bout des ongles. Et le jeta dans le cen- drier, l'écrasant.

Elle avait encore à l'oreille la voix plaintive de Jeanne, passait une main sur sa nuque. Elle aimait sentir sous ses doigts, dans un geste machinal, ses che- veux lisses et épais...

Lorsqu'elle était enfant, son père lui disait : « Laisse tes mèches... »

Presque entre les épaules, elle ressentait ce qu'elle appelait « sa douleur ». Une courbature, qu'elle éprou- vait sous le coup d'un effort, d'une tension nerveuse.

Comme si la chair, à cet endroit, était meurtrie.

Elle prit une cigarette, la garda au milieu de sa bouche, plutôt grande, et large. Puis, elle se laissa aller sur le canapé, très au bord de celui-ci, une jambe repliée sous elle-même, et dirigea sa main, sans que son regard

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l'y aida, vers la table du téléphone. Ses doigts griffèrent l'ébène du meuble, rencontrant la masse lourde du briquet.

Hélène rejeta par les narines deux filets de fumée.

Se levant, elle quitta le hall de son pas rythmé.

Dans sa chambre, la pensée de Jeanne la tourmentait toujours. Elle restait adossée à la porte, sans bouger, entendant encore le timbre de Jeanne, quand elle avait pris l'appareil en main : « Hélène chérie... C'est moi...

Jeanne... » Hélène avait serré les lèvres. Il était inutile que Jeanne se nomme, sa voix la faisait reconnaître.

Elle avait écouté ce qui l'avait contrariée : « Ne m'at- tends pas pour dîner... William tient... » Hélène avait senti monter son ennui. « William tient à ce que je reste avec lui ce soir. Il est si triste de quitter Los Angeles... » La phrase avait semblé se rompre dans un sanglot. « Alors, je reste avec lui... A plus tard, Hélène... » Hélène avait eu alors conscience de ce qu'elle appelait l'idiotie de Jeanne, et se l'était exprimée.

La porte ouverte brusquement, chassa Hélène en avant. « Ma chérie... je te demande pardon ! » C'était son mari, Steve Lundigan. Il s'approcha d'elle, la ser- rant contre lui.

Il lui renversait la tête en arrière, prenant les lèvres qu'elle lui donnait, entrouvertes. Il se détacha d'elle, mais Hélène, le visage tendu, pleine du baiser reçu, en réclamait un autre. Les bras noués à la nuque de son époux, elle sentait sur sa peau l'étoffe rêche du veston, le col de la chemise le dépassant, et au-dessus, la chair du cou, la nuque plantée de cheveux drus.

Ils restaient l'un contre l'autre, rivés par chaque pouce de leurs corps, qui se retrouvaient.

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Dès qu'ils le pouvaient, ils reprenaient le lien ras.

surant d'un contact physique. Ils étaient forts tous les deux par leur amour.

Toutefois, Hélène songeait à Jeanne. Mais lorsque Steve était à ses côtés, elle s'en voulait que ses pen- sées soient ailleurs, comme si elle avait frustré leur couple.

Elle abandonnait ses mains entre celles de Steve. Ils seraient restés ainsi, des heures.

« — Steve... Jeanne ne rentrera pas dîner... »

« — Eh bien !... Nous dînerons seuls, ce n'est pas la première fois... »

C'était justement la première fois que Jeanne ne dînait pas avec eux, pour une raison autre que les dîners en bande, ou les « parties » auxquelles, souvent, elle se rendait. Jeanne dînait avec William Forster.

Will... comme Hélène l'avait entendu appeler. Un gar- çon qu'Hélène n'aimait pas, dont elle se méfiait.

Forster, au cours d'une soirée, lui avait témoigné d'un pressant intérêt lors de la seule danse qu'elle lui ait accordée. A tel point, qu'elle l'aurait plaqué, si la poigne du garçon, qui s'imposait avec précision, rendant hommage, disait-il, à sa beauté, ne l'avait maintenue solidement. Il lui conseillait de ne rien faire pour déclencher un scandale, qui eut surtout donné à penser que chacun des partenaires y avait sa responsabilité.

Elle avait attendu la fin de la danse, après laquelle elle se retint de dire à Steve ce qui venait de se pas- ser. Steve aurait écrasé ce Forster, et la raison n'aurait pas manqué d'en être connue ; c'est là que Forster était fort : on la créditerait, comme il l'avait laissé entendre, d 'une large part de faute, dans cet esclandre.

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Et elle avait aperçu Jeanne dansant avec ce William.

La danse s'achevait. Elle dit son désir de rentrer. Ce qu'ils firent.

Dans la voiture — c'est elle qui conduisait, elle aimait cela, et Steve lui laissait souvent le volant — elle atten- dit un instant avant de démarrer. Son regard chercha sur le rétroviseur le visage de Jeanne, éclairé par les lumières de la villa. Elle avait un air calme avec quelque chose d'un peu inquiet, que lui conférait la coupe de ses traits. Hélène démarra brusquement. Elle avait allumé une cigarette, et elle la conserva, aspirant et rejetant la fumée, jusqu'à consumation entière.

En cours de route, elle chercha dans la petite glace le visage de Jeanne. Celle-ci, le front contre la vitre, regardait la cité, que la voiture traversait. Hélène devait accorder à la conduite toute son attention. Mais elle dirigea, une fois de plus, ses yeux vers le miroir, et vit, de Jeanne, le même aspect qu'elle connaissait.

Elle se demanda si William s'était livré avec Jeanne aux mêmes gestes qu'elle avait subis. Elle savait que William Fors ter n'était pas embarrassé de scrupules ; avant tout, il aurait tenté de s'assurer jusqu'à quel point son élan rencontrerait d'acceptation. Il jouait son jeu.

Il ne risquait rien que d'avoir affaire à une innocente sans réaction. Comment savoir sur le visage de Jeanne ? Avait-elle compris le geste ? Celui-ci avait-il été tenté ? De toutes manières, Jeanne ne dirait rien. Et Hélène ne pouvait rien lui demander.

Arrivés chez eux, Hélène avait décidé de dire à la jeune fille de mettre un terme aux relations qu'elle pourrait avoir avec ce garçon. Mais elle n'en avait rien

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fait. Jeanne l'avait rencontré encore ; Hélène les avait vu parler au bar du tennis, et danser.

Passant près d'eux, Hélène avait remarqué que Jeanne ne le quittait pas des yeux. En face de William, elle offrait un curieux visage, calme, avec de l'admiration dans son regard. Hélène s'était détournée, furieuse.

Fallait-il que cette fille soit idiote — déjà, alors, elle l'avait pensé — pour ne pas avoir décelé que cet homme ne recherchait qu'une seule chose !

Puis des jours et des jours s'étaient écoulés, et Jeanne avait encore revu Forster. Une fois, Hélène avait enjoint à la jeune fille de ne plus le rencontrer.

Devant la surprise de Jeanne, elle n'était pas allée au bout de ses raisons, lui conseillant seulement de le voir rarement. Elle s'en était voulu de sa lâcheté. Jeanne n'avait demandé aucune explication.

Et, là, elle dînait vraisemblablement seule avec lui.

— « William tient... » — elle se rappelait ce « tient » qui exprimait toute la volonté de Forster ... « à ce que je reste avec lui ce soir... Il est si triste !... » Il avait bien su ce qu'il fallait employer avec Jeanne : la note sentimentale nécessaire. Hélène avait honte pour elle, de tant de naïveté, de sottise même... « Il est si triste ! » Et elle n'avait pas empêché cela !

Mais de quelle façon aurait-elle dû s'y prendre ? Elle regarda Steve. « — Steve... Jeanne dîne avec Forster... William Forster... »

Steve sembla ne pas avoir de notion exacte sur William Forster ; il eut une moue d'ignorance, puis soudain se rappela l'avoir rencontré, il ne savait plus où, d'ailleurs. « Eh bien ! Lennie, ce n'est pas si grave. » Il avait une expression amusée, et lui dit : « Sortons...

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Allons dîner dehors... Sans nous changer... » Elle alla prévenir la vieille domestique, Agnès, qu'ils ne dîne- raient pas chez eux.

Steve l'attendait dans le hall ; il avait sur le bras un manteau pour elle ; il le lui posa sur les épaules.

Elle n'aimait pas sortir sans s'être assurée qu'elle était à point pour le faire. Elle prétexta la nécessité de remonter, et regarda son visage net dans la glace ; elle n'eut rien à y retoucher, mais elle avait ainsi la cer- titude que tout était comme elle le désirait. C'est Steve qui prit le volant, après lui avoir demandé si elle voulait conduire. Elle avait refusé. Il y avait des fois où elle aimait être dans une voiture, seulement pour se laisser mener.

Ils avaient gagné la côte, roulant vers Santa Monica.

Il arrêta la voiture à l'enseigne d'un restaurant italien où ils aimaient se rendre, les soirs comme ce soir.

Ils jouaient à s'imaginer étrangers l'un à l'autre, comme s'ils venaient de très loin sur un appel qui devait produire cette rencontre.

Luigi les plaça dans une petite stalle d'où ils voyaient l'ensemble du restaurant. De chacune de ces places, on avait cette vue, mais aucune ne s'offrait aux regards de l'autre ; si bien, qu'en dehors du bruit des conver- sations et des paroles chantantes de Luigi, on pouvait se croire seuls. On entrevoyait les couples — on venait toujours par couples chez Luigi — le temps de leur entrée, accompagnés des courbettes du patron, et on ne les voyait plus, mangés par la discrétion de la stalle.

L'atmosphère était celle qu'ils avaient connue dans les « trattorias » de Naples.

Tout y paraissait désordonné dans le service. Luigi

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avait créé de tout son amour pour son lieu de nais- sance, l'endroit qui là-bas vous porte sur les nerfs, par la lenteur, le désordre qui semble y régner, mais qu'on souhaite retrouver, tant on y a goûté le charme jus- qu'à l'amollissement, dans les rires et les paroles, les mets et les vins.

Luigi apporta une bouteille de « Lacryma Christi » et une autre de « Vésuvio ». Hélène goûta à chaque vin. Steve la regardait faire. Elle avait une manière à elle de boire, gardant une gorgée qui glissait lente- ment.

Steve aurait voulu tremper ses lèvres à l'endroit où Hélène posait les siennes.

Luigi composait, lui-même, le menu. Il demandait tout d'abord ce qu'ils souhaitaient prendre. Mais à chaque plat qu'ils énonçaient, il hochait la tête, joi- gnant les mains sous son menton, et leur disant : « Non, non, non, rien dé tout cela né sé mange à Napoli...

Laissez-moi faire... Pour commencer... » et le regard extasié, il composait à son tour le menu. Steve et Hélène se regardaient et, avec une joie secrète, ils écoutaient l'énoncé, typiquement napolitain, de Luigi.

Comme ils aimaient, alors, les poulpes en sauce piquante, l'énorme enchevêtrement de pâtes fraîches arrosées de sauce tomate épaisse recouvertes de parme- san, les viandes délicates, l'étrange fromage cuit, res- semblant au premier contact avec le palais, à un morceau de caoutchouc parfumé, et que l'on sert brû- lant, la pastèque juteuse qui craque sous le couteau, les gâteaux dont Hélène se régalait, sous le regard de Steve, qui aurait souhaité qu'elle dévorât toutes les

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pâtisseries de Luigi afin de la contempler, gourmande, et honteuse de l'être !

Ils quittèrent Luigi, traversant la salle basse de leur pas orchestré, épaules se frôlant.

La voiture démarra promptement, longeant le Paci- fique murmurant dont le bord frangé, lumineux, souli- gnait la plage. Hélène s'était enfoncée, les reins très arrondis, assise presque au ras du siège, ne regardant pas l'Océan, la tête appuyée au dossier. Steve, de la main droite, la lui caressa. Et arrêta la voiture. Il prit Hélène dans ses bras, lui écrasant la bouche de ses lèvres. Leurs langues se cherchaient. Chaque bouche élargie par le baiser passionné, semblait vouloir s'en- gloutir mutuellement. Ils reprenaient leur souffle l'un dans l'autre.

« — ... Non, Steve... » Hélène eut un sursaut brusque.

Elle s'échappait, ayant cassé le lien ; ses lèvres déli- cieusement meurtries, chaudes, avec une brûlure de la bouche, du menton. Au-dessus d'elle, le visage de Steve, dont elle pouvait voir l'expression déçue. Elle avait repris une position normale. Steve la maintenait tou- jours, moins fort ; mais ses bras l'enlaçaient. Elle se défit de son étreinte, déplaçant une main de son mari, et lui dit à nouveau : « Non, Steve.» Elle savait qu'il ne fallait pas que cela soit ; elle l'aurait voulu, et se détestait de dire non. Elle regardait par les vitres, comme si elle découvrait les environs. Elle eut un rire de gorge. Elle souhaitait être chez eux.

Ils arrivèrent très vite. Devant le garage, Steve des- cendit pour en ouvrir la porte, tandis qu'Hélène y entrait elle-même l'auto.

Puis elle le rejoignit. Il l'attendait, sa clé à la main.

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La porte n'était pas fermée. Agnès, pourtant, à cha- cune de leurs sorties, avant d'aller se coucher, mettait le verrou. Jeanne avait dû rentrer et négliger de le pousser.

Hélène avança dans le hall. La main sur la rampe, elle regardait venir Steve, un pied entamant l'escalier.

Ensemble, ils le montaient, lui, en retrait, une marche en dessous, sa tête arrivant au niveau de celle d'Hélène, dont il voyait danser les cheveux, coupés quelque temps auparavant, et qu'elle était heureuse de voir repousser, car son visage s'accommodait mieux de cet encadre- ment naturel qui modifiait ses traits, à l'aspect parfois morne, triste, semblant recéler tout le marasme de la terre. Cela s'accentuait jusqu'à signifier une détresse profonde. Puis le sourcil s'élevait, l'arcade sourcilière, haute, donnait du relief. Une sorte d'étonnement renou- velait ce regard jamais semblable. L'œil savait rire aussi, allongé, la paupière à demi-close, ou largement ouverte, suivant l'intensité de la joie d'Hélène. Le nez droit, osseux, dominait et caractérisait la bouche, ourlée de lèvres mouvantes, parfois lassées, ou calmes, déten- dues dans le rire livrant des dents carrées.

Arrivés à l'étage, Hélène s'arrêta, heurtant le torse de son mari. Celui-ci la reçut contre lui. Elle resta immobile, la tête tournée vers lui, le regardant. Il péné- tra dans leur chambre.

Hélène, alors, se rappela Jeanne. Ne suivant pas Steve dans la pièce, elle se dirigea vers la chambre de la jeune fille.

Dans le couloir, elle eut le remords d'avoir oublié ce qui l'avait tourmentée au sujet de Jeanne.

Elle frappa à la porte, et perçut un soupir étouffé.

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Elle tourna le loquet. Le plafonnier allumé lui révéla Jeanne sur son lit. Jeanne, étendue toute habillée, cou- chée sur le ventre, le visage enfoui dans l'oreiller, les cheveux épars. Hélène s'était arrêtée, décontenancée ; un autre soupir, voisin du sanglot, la fit se précipiter vers Jeanne. Elle vit la robe de la jeune fille déchirée d'une épaule à l'autre, une marque rouge, au cou.

Elle regardait le corps parcouru de frissons.

« — Jeanne... » Hélène ne pouvait dire plus. Une détresse l'envahissait, l'alourdissant ; ses yeux la brû- laient. Elle répéta : « Jeanne ! » Puis se pencha, la touchant. Jeanne sursauta. A deux mains, Hélène força la jeune fille à se retourner.

Hélène savait qu'à cet instant, elle pourrait hurler, frapper de ses poings, être une furie, tuer et s'acharner après. Elle respirait comme si elle venait de courir, et son cœur était pesant.

Jeanne, les yeux grands ouverts, fixait Hélène.

La marque en arrière du cou se prolongeait, zébrant la clavicule, vers la poitrine.

Hélène releva la jupe de Jeanne, lui découvrant le ventre.

Jeanne ne bougea pas, comme inconsciente.

Avec tendresse, Hélène lui caressa le visage.

Elle lui parlait très bas, ne sachant si Jeanne l'enten- dait, avec des mots sans importance.

Elle effleurait de ses mains, les joues, le front de Jeanne.

Ayant étendu sur elle le couvre-lit, elle alla dans la salle de bains attenant à la chambre de la jeune fille, ouvrant tout grand le robinet d'eau chaude. Se munissant d'une serviette, d'une cuvette pleine d'eau

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et d'un flacon d'alcool parfumé, elle revint vers Jeanne.

Agenouillée près du lit, elle lui humectait le visage, à peine coloré. Les yeux de Jeanne cherchèrent ceux d'Hélène et s'y accrochèrent, Hélène rendit le regard, rassurante.

Elle souleva la jeune fille aux épaules, sa joue tou- chant le crâne aux cheveux fins. Faisant glisser le long du corps sa robe, elle lui recouvrit le dos et la gorge du couvre-pied. Elle agrippa le bas de la jupe de Jeanne et tira. Jeanne se laissait faire, ne soulevant pas même son corps du lit.

Hélène roulait en boule la robe lacérée. Elle s'assit près de Jeanne, et fit glisser son slip à demi arraché.

Sur une épaule de la jeune fille pendait, au bout de sa bretelle, le soutien-gorge. Hélène le fit tomber.

Soutenant Jeanne, elle l'emmena dans la salle de bains. Jeanne se tenait droite, enveloppée dans le des- sus de lit. Elle enjamba la baignoire. Hélène prit une bouteille d'eau de Cologne, versant à plein goulot son contenu entier dans l'eau. L'odeur se répandit, accrue par la chaleur. Accroupie près de la baignoire, elle aidait Jeanne à se savonner. La jeune fille frottait son corps.

Hélène imaginait la détresse de Jeanne, et tout ce qui l'habitait. Il ne fallait pas qu'elle restât sous le coup de l'épreuve. Quelles qu'en soient les conséquences, l'important était que Jeanne ne conserve aucun souve- nir de cette soirée. S'il devait y avoir plus que cela, elle aviserait. Jeanne sortirait de ce bain lavée dans sa chair ; toutefois, peut-être portait-elle le germe de cette souillure, morale aussi. Jeanne avait tendu le bras

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