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(2)FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois

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(1)

*

4-"

Par les chemins du ciel, les cloches, rajeunies,

«n des chants, lour à mur; doux, prttfonds et puissants, ont célébré Celui qui naquit innocent

pour porter à la fin la Croix d'ignominie.

Les cloches, confondant leurs âmes infinies, ont dit l'étable et le Sauwur adolescent, ioutrage, le calvaire et le glaivz ei le sang, puis le fiel et les sept Paroles d'agonie.

m

La nuit sainte prolonge, au loin, vers l'horizon, par ta voix des clochers, l'appel et l'oraison:

il semble qu'un vol d'Anges passe avec des palmes..

Noël! Noël' L h'nfani surnatureI est m!

Puis tout s'apaise enfin: l'umhre régne el le calme;

et tout contemple le Sauveur prédestiné.

(2)

FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois Etranger Envoi normal:

Envoi par avion:

Fr. 38.70 22.50 17.- Fr. 51.- 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité' pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Pris sur le vif

Art marocain à Avry-Centre Dies Académicus

Escale à La Tour-de-Trëme Félicitations à des officiers supé¬

rieurs fribourgeois

Interview de M. Laurent Butty, conseiller national

Flashes de la Glâne Crèche St-Etienne La vie musicale Majorettes de Marly Le cinquantenaire d'une entreprise brocoise Neige, soleil et ski Les sports dans le canton Café Marcello à Fribourg Gruyère-Centre à Bulle Programme TV romande et France 3

Croisière destinée à nos lecteurs 8e district fribourgeois

Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

le mercredi 4 janvier 1978

Notre couverture Le mot Noël signifie le «jour de la naissance.» La tradition rattache en effet Noël à la commémoration de la naissance de Jésus-Christ.

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

Reconnaissez-vous Maguy au bar d'un café de Bulle?

Artisanat marocain à Avry-Centre Pfister-Ameublements a organisé au mois de novembre dernier à Avry-Centre, une exposition de tapis «Berbère» provenant directement du Maroc. Comme il ne suffit pas seulement d'exposer mais de montrer au public de chez nous comment se font ces tapis, deux jolies marocaines de dix-huit ans chacune ont fait, durant dix jours, la démonstration de leur artisanat. C'était fort intéressant de les voir travailler et surtout d'admirer l'habileté avec laquelle elles nouaient la laine fournie par les troupeaux de moutons de leur pays. Il est vrai que l'on apprend toujours quelque chose...

(Texte et photo G. Bd) Les deux artisannes marocaines en compagnie de Mme Fernande Fiaux, responsa¬

ble de l'exposition

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 décembre 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

(3)

Dies Academicus à l'Université:

quatre nouveaux honoris causa

Le traditionnel Dies Academicus de l'Université de Fribourg a eu lieu au mois de novembre dernier en présence de plus de quatre cents invités. Sa célébration a débuté par une messe en la chapelle Ste Ursule, présidée par Mgr Pierre Mamie, évêque de Lau¬

sanne, Genève et Fribourg.

La séance publique s'est déroulée à l'Aula Magna sous la présidence d'honneur de Mme Elisabeth Blun- schy-Steiner, Dr en droit, présidente du Conseil national. Elle était honorée par la présence de nombreuses per¬

sonnalités civiles et religieuses, parmi lesquelles MM. Ludwig von Moos, ancien conseiller fédéral; Rémi Bro- dard, président du gouvernement fri- bourgeois; Marius Cottier, conseiller d'Etat, chef de la direction de l'instruc¬

tion publique; Henri Ballif, président du Grand Conseil fribourgeois; Claude La¬

bel, ambassadeur de France en Suisse;

quelques juges au Tribunal fédéral ainsi que des délégations des sociétés d'étudiants.

Dans son allocution, le recteur de l'Université de Fribourg, M. Gaston Gaudard, professeur à la faculté de droit et des sciences économiques et sociales, a tout particulièrement mis

M. Gaston Gaudard, recteur de l'Uni¬

versité de Fribourg

M. Lukas Vischer, Dr honoris causa

Une image de cette cérémonie à l'Aula Magna

Hans Künzi, Dr honoris causa l'accent sur un thème; «La conjoncture et les valeurs permanentes de l'Univer¬

sité».

Dies Academicus 1977 a été marqué par une brillante conférence philoso¬

phique du professeur Nikolaus Lobko- wicz, recteur et président de l'Univer¬

sité de Munich,sur la «thèse des inté¬

rêts guidant la connaissance». Ancien étudiant de l'Université de Fribourg, cette éminente personnalité avait reçue, en 1958, le titre de docteur en philosophie.

Distinctions académiques La Faculté de théologie a conféré le titre de docteur honoris causa au Di¬

recteur de l'Action de Carême des catholiques suisses, Meinrad Hengart- ner, en reconnaissance de son engage¬

ment exemplaire envers les pauvres et

les nécessiteux, au service de l'Evan¬

gile.

La Faculté de théologie a décerné à M.

Lukas Vischer, le Doctorat honoris causa. Comme pasteur, il s'est avéré un promoteur efficace de l'unité des chrétiens au service de la paix et de la réconciliation entre les hommes.

La Faculté de droit et des sciences économiques et sociales a conféré le titre de docteur honoris causa au pro¬

fesseur Hans Künzi en hommage à ses mérites pour l'introduction et la diffu¬

sion de la recherche opérationnelle en Suisse.

M. Meinrad Hengartner, Dr honoris causa

M. Max L. Birnstiel, Dr honoris causa

Mme Elisabeth Blunschy-Steiner, Dr en droit, présidente du Conseil national durant son allocution

La Faculté des sciences a décerné le titre de docteur honoris causa au pro¬

fesseur Max L. Birnstiel, pour ses contributions dans le domaine de la biologie moléculaire.

Le message de Mme Elisabeth Blun- schy-Steiner, Dr en droit, présidente du Conseil national, a été écouté dans un silence remarquable. Il a laissé une profonde impression à tous les audi¬

teurs.

Cette cérémonie a été embellie par des intermèdes musicaux interprétés par les musiciens de l'Orchestre de la Ville et de l'Université de Fribourg.

(Texte et photos G. Bd)

(4)

Exclusif pour \ Fribourg-lllustré

Bonjour

Monsieur le syndic de La Tour-de-Trême

La petite histoire de La Tour-de- Trême

La Tour-de-Trême (Zum Turm en alle¬

mand), est un village du district de la Gruyère situé à 746 mètres d'altitude.

Commune et bourg, à 1,2 km de Bulle dont il n'est séparé que par la Trême, au milieu d'une plaine verdoyante et dominée par le massif du Moléson, à la bifurcation des routes Bulle-Boltigen et Bulle-Château-d'Oex. Station des lignes GFM Bulle-Broc et Bulle-Mont- bovon. En 1900, avec le Closalet, Les Auges, les Granges, Le Praz, la com¬

mune comptait 139 maisons, 1063 habitants catholiques et 58 de confes¬

sion réformée. Le bourg avait 62 mai¬

sons et 479 habitants. A cette époque, une partie de la population s'adonnait à l'élevage du bétail, au tressage de la paille et la cutlure des arbres fruitiers. Il y avait aussi une parqueterie, des scieries, des distilleries, des commer¬

ces de bétail et de bois.

L'église Saint-Joseph consacrée en 1877, renferme un admirable tableau de l'Annonciation très ancien: l'an¬

cienne église avait été construite en 1439 sous le vocable de Saint Denis.

Dans ce village, on y découvre égale¬

ment une vieille tour, les chapelles de Saint-Sébastien et de Saint-Roch, à la Mottaz. Ce bourg, mentionné pour la première fois dans les actes en 1271, faisait partie du comté de Gruyère:

c'était un poste avancé du côte de Bulle. Une tour carrée, perchée sur un roc dominant la Trême, a donné son nom à la localité.

Pendant la guerre de 1349, les Bernois et les Fribourgeois envahirent la comté: mais, arrêtés au Pré de Chênes par deux vaillants gruériens, Clarimboz et Bras-de-Fer, les envahisseurs du¬

rent se replier. Dans leur retraite, ils s'emparèrent de La Tour, y mirent le feu et emmenèrent la garnison prison¬

nière. D'après une des clauses du traité de paix conclu à Payerne, le 25 janvier 1350, les prisonniers purent se rache¬

ter au prix de six florins par personne La Tour-de-Trême est le lieu de nais¬

sance de l aide-major Pierre-Nicolas Chenaux, chef du mouvement insur¬

rectionnel dirigé en 1781 contre le gouvernement aristocratique de Fri- bourg; des difficultés survenues au sujet de l'administration des forêts voisines du village furent une des causes du conflit. Ce village gruérien est aussi la patrie de Pierre-Joseph Sciobéret, litérateur et poète de mérite (1830-1876). Des incendies, survenus en 1603 et en 1852, causèrent de grands dommages à la contrée. Les rochers ne portant pas de construc¬

tions à côté de l'église et de la tour étaient exploités comme pierre à bâtir et servait aussi comme matériau pour l'empierrement des routes. G. Bd

M. Roger Uldry, syndic

Coup d'oeil sur la com¬

mune de La Tour-de- Trême

C'est avec un intérêt tout particu¬

lier que nos lecteurs découvriront les pages consacrées au village de La Tour-de-Trême dans lesquelles M. Roger Uldry, syndic, nous donne ses impressions sur le développe¬

ment et l'avenir de la commune qu'il préside avec un rare dyna¬

misme. Agé de cinquante et un ans, père d'un enfant, le premier magis¬

trat est un homme parfaitement intègre, jeune de caractère, prenant sa tâche à cœur. Membre de l'Exécutif depuis 1966, il a été élu syndic de La Tour en 1970. Il dirige le dicastère de l'administration géné¬

rale.

A une époque où tout semble remis en question, il est plus indispensa¬

ble que jamais de réfléchir, de se dévouer pour sa commune, car le seul objectif de l'autorité c'est de faire triompher en toute circons¬

tance la politique du grand bien commun. Le sens profond de l'évo¬

lution d'un village est de rester vivant, concret, énergique, ouvert et maître de soi-même, tout en cherchant l'union et en évitant tous les préjugés. Nous devons avouer que ces traits sont ceux que nous avons rencontrés chez M. Uldry qui, avec ses collègues du Conseil com¬

munal, fait preuve d'esprit civique pour assurer le destin de la com¬

mune tourraine. En se mêlant à la situation des grands problèmes de l'heure dont la solution intéresse l'ensemble de la communauté lo¬

cale. chacun prend part à la cons¬

truction des œuvres qui dépassent infiniment la durée d'une vie hu¬

maine. Nous remercions chaleureu¬

sement Monsieur le syndic pour sa gentille réception lors de la décou¬

verte combien enrichissante de sa commune et de l'interview qu'il a bien voulu accorder à Fribourg- lllustré.

FI - Monsieur le syndic, d'où vient le nom de La Tour-de-Trême?

R.Uldry - Son nom vient de la tour historique qui domine le village et de la Trême, rivière qui prend sa source au Moléson et qui fait limite avec la ville de Bulle.

FI - Comment découvre-t-on votre commune?

Située à vingt-huit kilomètres de Fri- bourg et à 1200 mètres du centre de Le village de La Tour-de-Trême vu de la villa de M. Henri Morand. Au premier plan, le nouveau quartier de Murion avec ses villas

Bulle, elle se trouve au carrefour des routes conduisant dans deux vallées:

la Haute-Gruyère et la Jogne. La Tour est en premier lieu une commune de transit dont le problème du trafic devra être résolu dans un proche ave¬

nir pour obtenir plus de sécurité au centre du village.

De la route cantonale qui traverse toute la localité, il y a celle qui vous conduit à Boltigen par la vallée de la Jogne, et celle qui vous fait découvrir la Haute-Gruyère et le Pays-D'Enhaut.

Notre commune est reliée au villages environnants par deux lignes de che¬

mins de fer: Bulle - Broc et Bulle - Montbovon. Il existe également un service de bus GFM sur la ligne Bulle - Charmey - Boltigen.

FI - L'autorité tourraine a-t-elle déjà résolu les grands problèmes qui se posent à chaque commune à l'heure actuelle?

Aménagement du territoire Le plan d'aménagement a été ap¬

prouvé par le Conseil d'Etat en 1970. Il comprend des zones de villas, des zones pour bâtiments locatifs, des zones destinées au développement de l'artisanat et de l'industrie, des zones d'intérêt public, des zones d'aména¬

gement différées et des zones agrico¬

les. Précisons que ce plan adapté à l'évolution de la construction est com¬

plété d'un règlement d'urbanisme, sur lequel figurent un plan d'intention à long terme et uh plan de circulation qui détermine les voies de communica¬

tions futures.

(5)

La Tour-de-Trême

Les caves sont une évocation des beaux vignobles qui y sont représen¬

tés par leurs meilleurs produits:

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nos excluvisités réputées du DO¬

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Yvorne «LES COMBETTES»

Salvagnin «LE COTTAGE»

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Etablisse¬

ments

MORAND Frères S.A.

à La Tour-de-Trême ont été fondés en 1926 à l'enseigne «La Clef d'une bonne cave» symbole garant d'une qualité qui s'est affirmé dans la recherche constante de crus authentiques sélection¬

nés à la propriété.

Négociants-éleveurs, Morand Frères S.A. disposent aujourd'hui d'une surface d'exploitation de 10 000 m2 et encavent 2 500 000 litres de toutes provenan¬

ces, élevés et mis en bouteilles dans le respect et l'amour du vin.

La cave de vinification d'une capacité de 300 000 litres

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Photos Hilber-Fribourg Morand Frères :

La Tour-de-Tréme

(6)

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Ebénisterie en tous genres

1952 Fondation de l'entreprise le 1er juillet 1954 Achat de l'ancienne maison Savary en mars 1955 Premier agrandissement de l'atelier

1960 Deuxième étape de l'agrandissement de l'atelier 1969 Construction d'un dépôt annexe pour le stock et

préfabriqué

1971 En mai, incendie de l'atelier des machines et des appartements

71-72 Reconstruction de l'immeuble et de l'atelier dans la forme actuelle.

(7)

un village essentiellement commercial où l'artisanat et l'agriculture ont encore leur place.

(suite de la page 4) L'approvisionnement en eau pota¬

ble

L'alimentation en eau potable est as¬

surée par les sources captées par la commune sur les contreforts de la Chia. Nous disposons de deux réser¬

voirs de 150 000 litres chacun destinés à l'approvisionnement de la population et à la défense contre l'incendie. Bien que nous n'ayons aucun souci dans ce domaine, notre réseau bénéficie d'un raccordement direct à la conduite principale qui alimente la ville de Bulle.

Le réseau routier

Comme partout ailleurs, La Tour-de- Trême a des problèmes routiers à résoudre. Si la plus grande partie des routes communales sont asphaltées, différents projets d'aménagement ou de correction sont à l'étude. Il y a d'une part celui de la route d'évitement dont

le tracé se situe sur la rive gauche de la Trême dans la région de la forêt de Bouleyres. Celle-ci est appelée à dé¬

congestionner le trafic intense qui tra¬

verse notre village dans les deux sens.

La correction de la route Broc - La Tour, avec un nouveau tracé, favori¬

sera l'écoulement du trafic. Elle sup¬

primera tous les dangers que repré¬

sente actuellement le pont très étroit sur la Trême.

L'un des objectifs que le Conseil com¬

munal désire atteindre dans son plan de circulation à l'intérieur de l'agglo¬

mération, c'est la réalisation du carre¬

four du centre. La première étape est en voie d'achèvement. Il est souhaita¬

ble que la deuxième étape soit réalisée dans un bref délai et qu'une signalisa¬

tion lumineuse et optique apporte une plus grande sécurité aux usagers de la route. A ce moment-là, ce carrefour aura toute son efficacité. Une préparâ¬

mes membres du Conseil communal de La Tour-de-Tbême. De gauche à droite, 1er rang: MM. Georges Marilley, secrétaire; Albert Dupasquier, Roger Uldry, syndic;

Louis Pichonnaz, vice-syndic; Mme Léonie Clément, et Gérard Progin. Au 2e rang:

Georges von Dàniken, Louis PiHet, Roland Buchs, Alfred Grand, et Pierre Pillet, boursier.

CONSEIL COMMUNAL Roger Uldry

syndic, administration générale Louis Pichonnaz,

vice-président, écoles Louis Pillet

aménagement du territoire terrainsàbâtir, constructions Roland Buchs

travaux publics Albert Dupasquier

forêts - pâturages - lots communaux Georges von Däniken

police - voirie - feu - protection civile Alfred Grand

service des eaux

Gérard Progin finances - impôts Léonie Clément

affaires sociales - police du cimetière Administration

Communale Georges Marilley secrétaire Pierre Pillet boursier Jean Gobet

forestier, chef d'équipe de la voirie Joseph Seydoux

Cdt du feu Michel Clément

Chef local de la protection civile

La ferme Nicolas Chenaux

tion psychologique de la population, de même qu'une collaboration active des commerçants qui peuvent animer ces rues, conditionnent le succès d'une telle entreprise.

Notre commune participe également au financement des chemins alpestres et forestiers aménagés pour desservir le bassin de La Trême.

L'épuration des eaux

Notre commune fait partie de l'Asso¬

ciation intercommunale chargée de l'étude des diverses stations d'épura¬

tion régionales. Vu la situation géogra¬

phique de notre localité, celle-ci sera intégrée à la station qui desservira le versant Trême. Dans son infrastruc¬

ture, notre commune se préoccupe aujourd'hui de la réalisation de son réseau de canalisations conformément au plan directeur.

Le traitement des ordures Collectées deux fois par semaine par une entreprise locale, elles sont con¬

duites à la décharge autorisée de Chaumont à Châtel-Saint-Denis. Le verre et le papier font l'objet d'un ramassage spécial.

FI - La protection civile est-elle organisée?

Sur une note humoristique, disons qu'à une certaine époque il y avait les

«pompiers de guerre et les pompiers Le centre du village

de paix». Dans notre village, la protec¬

tion civile est organisée depuis 1969.

Elle est même fort bien structurée. Les hommes astreints à ce service sont instruits au Centre cantonal de Sugiez.

Pour se maintenir en forme et être prêts à toute éventualité, ces hommes suivent chaque année un cours de deux jours d'instruction. L'organisme local est placé sous le commandement de M. Michel Clément. Notre commune dispose à cet effet de locaux spéciale¬

ment aménagés pour l'entrepôt du matériel et des engins. Actuellement, un poste de commandement avec abris publics est en construction dans le sous-sol du complexe administratif et sportif.

La Tour-de-Trême n'est-il pas un village commercial où l'artisanat et l'agriculture tiennent encore une place privilégiée?

Vous avez certainement raison. Sur un plan général, il faut dire que nous devrons nous attacher à un meilleur équilibre entre les diverses activités auxquelles s'adonnent nos citoyens.

Je m'explique. Notre commune a une économie fondée sur l'agriculture, le commerce et l'artisanat. Il est bien évident qu'une partie de la population active se trouve attirée par le secteur tertiaire de par notre proximité avec le chef-lieu de la Gruyère. Ce qui importe, me semble-t-il serait de diversifier sur

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(9)

La Tour-de-Trême

une commune qui s'équipe sur le plan administratif et sportif

(suite de la page 7)

La tour historique

notre territoire les activités par l'accueil d'industries. Nous aurions ainsi des postes de travail chez nous.

La commune de La Tour compte en¬

core dans ses murs un bon nombre d'artisans et vingt-trois exploitations agricoles. Nos agriculteurs s'adonnent particulièrement à l'élevage du bétail et à la production du lait destiné à la consommation directe. La plupart des domaines sont repris de père en fils, ce qui fait que l'agriculture sera toujours présente dans notre localité. Le plan des zones, tel qu'il a été établi, permet

de sauvegarder les terrains de nos paysans. Il est de tradition aussi dans notre commune qu'un agriculteur oc¬

cupe un siège au sein de l'Exécutif.

Nous devons reconnaître également que le commerce tient une place en¬

viée dans notre village. Il se développe à un rythme fort réjouissant grâce au dynamisme de nos commerçants.

L'administration communale est-elle permanente?

Oui. M. Georges Marilley, secrétaire communal, en fonction depuis 1947, prendra une retraite bien méritée dans deux ans. Cet homme compétent et très ouvert aux affaires publiques, est aidé dans sa tâche administrative par Mme Claudine Descloux. N'oublions pas M. Pierre Pillet, boursier qui, lui aussi, est fidèle à son poste. En effet, il accomplit cette charge depuis bientôt quarante ans. Il est secondé dans son travail par Mme Fernande Sonney.

Avec leurs nombreux contacts avec les habitants de La Tour, ces quatre personnes favorisent largement le trait d'union entre l'autorité et la popula¬

tion. Pour leur mandat accompli au plus près de leur conscience et à la satisfaction générale, nous leur de¬

vons toute notre reconnaissance.

Au cours de l'été 1978, l'administra¬

tion communale disposera de nou¬

veaux locaux spacieux et modernes qui faciliteront le travail du personnel qui, pour l'heure, se trouve dans des locaux exigus. Il en ira de même pour le Conseil communal qui bénéficiera d'une salle de séance digne de ce nom.

Dès la prochaine législature, c'est vo¬

tre interlocuteur qui sera appelée à la fonction d'administrateur permanent.

Cette nouvelle organisation apportera des modifications sur le plan du per¬

sonnel administratif.

Le bâtiment scolaire datant de 1905 Nos compliments à.

La maquette de ce que sera le nouveau complexe administratif et sportif de La Tour-de-Trême

Mme Philomène Vial, née Risse, origi¬

naire de La Roche, habite La Tour-de- Trême depuis septante-cinq ans. Troi¬

sième d'une famille d'ouvrier, elle est née le 3 juillet 1884. Mariée en 1910 à Edouard Vial, elle est veuve depuis 1933. Malgré cela, elle a élevé trois fils qui l'entourent d'affection, tout particu¬

lièrement le cadet, M. Emile Vial, tailleur, qui est toujours resté avec sa bonne maman. Dans sa jeunesse, elle allait à pied de La Tour à Broc, pour travailler à la fabrique de chocolat où elle gagnait à cette époque 12 centi¬

mes de l'heure. Après dix ans de service dans cette entreprise, elle était payée 35 centimes à l'heure.

Mme Vial habite La Tour-de-Trême depuis l'âge de dix-huit ans. Il y a cinquante-cinq ans qu'elle vit dans la même maison située à la rue du Donjon. Encore alerte et en bonne santé malgré un séjour à l'hôpital alors qu'elle avait quatre-vingt-neuf ans, elle fait chaque jour son ménage ainsi que les repas. Bénéficiant d'une excel¬

lente mémoire qui lui permettrait d'évoquer une multitude de souvenirs, elle possède également un caractère très agréable. La doyenne de la com¬

mune tourraine aime la lecture et la conversation, adore accueillir des amis et connaissances chez elle. En lieu et place du fauteuil qui n'est donné qu'à l'âge de cent ans, une petite attention lui fait toujours plaisir. Nous parta¬

geons volontiers son sentiment. Avec le moral dont elle bénéficie, elle souhaite devenir centenaire. C'est ce que nous lui souhaitons de tout cœur, en y ajoutant nos compliments et nos vœux de santé et de bonheur.

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La Tour-de-Trême une activité culturelle et sportive qui s'insère

dans la vie quotidienne des habitants (suite de la page 9) FI - Votre village abrite-t-il des

institutions?

Non. L'abbé André Demierre est le chef spirituel de la paroisse.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

Le bâtiment de l'école primaire dont la construction date de 1905 abrite 267 élèves répartis dans onze classes, un pavillon annexe construit récemment héberge deux classes enfantines réu¬

rée constante, le rôle social d'enraci¬

nement joué par nos sociétés est de première importance. Les sociétés à but idéal sont nombreuses dans notre commune. Elles facilitent grandement la tâche de l'autorité en animant la vie du village et par la bonne ordonnance des manifestations locales. Chaque année, avec le concours de la com¬

mune, elles organisent un après-midi récréatif pour les personnes âgées. Le Conseil communal l'a bien compris,

Le pavillon qui abrite les classes enfantines '4

Une maison où il fait bon vivre

nissant une trentaine d'enfants.

L'automne prochain, nous serons en mesure d'offrir à tout ce petit monde et à la jeunesse de notre localité, une grande salle de gymnastique en cours de construction. Une centaine d'élèves du degré supérieur fréquentent soit les classes d'orientation professionnelle à Bulle ou l'école secondaire de la Gruyère.

FI - L'activité culturelle et sportive s'insère-t-elle dans la vie quoti¬

dienne de la population?

Dans notre joli bourg, qui a subi depuis quelques années une mutation accélé-

raison pour laquelle, il a décidé de mettre une halle de gymnastique et une salle de répétition à leur disposi¬

tion. Ce qui sera fort apprécié par chacune d'elles dès l'automne pro¬

chain.

FI - Comment se présente la situa¬

tion économique actuelle de votre commune?

La commune de La Tour n'a qu'un seul revenu: l'impôt. Le contribuable tour- rain paie Fr. 0,90 par franc payé à l'Etat sur le revenu et la fortune, plus une contribution immobilière de 2 0/00. En ce qui concerne les dépenses, des

V

La chapelle de la Mottaz A nonante ans, elle lit

Fribourg-lllustré sans lunettes

C'est dans son village d'origine de La Roche, que Mme Marie Charrière, née Amey, est née le 11 juillet 1887. Fille de paysan, elle a été servante de campagne à Charmey, Bulle et La Roche. Elle a ensuite fait un apprentis¬

sage de couturière chez Pinaton à Bulle. Un jour, elle a décidé de confectionner uniquement des com¬

plets d'armailli, un artisanat qui, mal¬

heureusement, était mal rémunéré. En 1934, elle gagnait quatre francs pour un complet. Elle a exercé cette profes¬

sion durant plus de quarante ans. A l'heure actuelle, elle donne encore des conseils à sa fille Jeanne. Cette nona¬

génaire s'est mariée en 1915 à M.

Joseph Charrière, de C er ni at. Devenu veuve en 1956, elle vit depuis cette date dans le foyer de sa fille unique Mme Marcelin Charrière, laquelle a eu dix enfants. Possédant un excellent moral, encore alerte, cette aïeule se porte bien. Pour ses nonante ans, sa famille lui a fait bénéficier d'un bap¬

tême de l'air à l'aéorodrome d'Epagny.

En compagnie de ses deux sœurs, elle a volé durant trente minutes sur le pays de Fribourg.

A cette bonne grand-maman entourée d'affection par dix petits-enfants et vingt arrière-petits-enfants, notre ma¬

gazine lui formule le vœu de vivre encore de multiples années de bon¬

heur dans le foyer de sa fille.

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Cinq minutes avec

le forgeron...

Moustache noire, portant tablier de cuir, M. René Morand, représente la quatrième génération qui exploite la forge de La Tour. De forgeron-maré¬

chal, il est devenu taillandier, c'est-à-dire qu'il fabrique artisanale¬

ment des outils de bûcheron, tels que haches, cher pi s, burins pour compres¬

seur et autres articles très utiles dans l'agriculture. Agé aujourd'hui de cin¬

quante ans, il exerce cette profession depuis trente-cinq ans. Pour rien au monde, // ne voudrait changer de métier. M. Morand est un homme qui aime ce qu'il fait et qui consacre un grand nombre d'heures de travail entre le feu et l'enclume.

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une commune qui bénéficie d'une situation économique saine

(suite de la page 11)

Un terrain destiné à la construction de bâtiments locatifs sommes importantes sont investies

chaque année pour créer et améliorer l'infrastructure. La construction du complexe administratif et sportif a été devisé à 2 300 000 francs. Dans ce montant, il n'est pas tenu compte des subsides. Malgré ses dettes, notre commune a actuellement une situation assez saine. Il est évident que les réalisations doivent correspondre à une nécessité, être étudiées de façon rationnelle et simple, en fonction des possibilités financières. Nous avons également prévu la transformation d'un quartier au centre de la localité qui implique la démolition de cinq à six bâtiments désaffectés pour faire place à un immeuble locatif spécialement conçu pour personnes âgées avec lo¬

caux commerciaux au rez-de-chaus- sée.

FI Comment entrevoyez-vous l'avenir du village? Sera-t-il indus¬

triel. touristique où de caractère industriel?

A notre avis, notre village va se déve¬

lopper, et de manière harmonieuse. Il y

a de nombreuses années que notre commune fait un effort pour enrayer l'hémorragie démographique. Et l'on voit maintenant les fruits de cet effort, avec la construction de bâtiments lo¬

catifs, de villas et maisons particuliè¬

res. Des surfaces à bâtir déjà aména¬

gées attendent acquéreurs. Elles per¬

mettront de mieux vivre dans un envi¬

ronnement favorable. Comme nous n'avons aucun espoir sur le plan tou¬

ristique, l'autorité verrait d'un bon œil l'implantation de petites industries.

Notre commune se trouvant aux por¬

tes de Bulle, nous comptons beaucoup sur un développement de caractère résidentiel.

La collectivité aura toujours des tâches plus ou moins urgentes à exécuter car l'amélioration de la vie locale est une œuvre sans fin. L'homme est indigent de nature et quand il obtient satisfac¬

tion sur le plan matériel par des équi¬

pements publics, il convient de lui donner satisfaction dans le domaine culturel et sportif. Cette évolution ne peut que se renforcer à l'avenir, car La Trême coule tranquillement comme un poème en mouvement

notre infrastructure assure des pers¬

pectives de développement qui con¬

serveront à notre village une position attractive au niveau de l'emploi en qualité et quantité. Un plan d'exten¬

sion est destiné à nous fournir un instrument de travail pour l'aménage¬

ment et l'organisation de notre es¬

pace.

FI - Que fait le Conseil communal pour améliorer les contacts hu¬

mains?

Pour la première fois l'an passé, notre commune a organisé une réception pour les jeunes gens et jeunes filles qui entrent dans la vie civique. Cette mani¬

festation se déroule lors de l'assem¬

blée communale de fin d'année. Nous sommes conscients qu'un développe¬

ment culturel doit être le corollaire de notre développement économique et qu'il peut grandement servir à l'amé¬

lioration de la qualité de nos rapports humains. C'est pourquoi, le Conseil communal entend augmenter progres¬

sivement son effort et le maintenir au niveau d'un appétit que l'on souhaite¬

rait insatiable chez les Tourrains.

FI - Quel est le souhait de l'Exécutif de La Tour-de-Trême?

L'autorité souhaite une participation plus active et le témoignage d'un plus grand intérêt de la population pour les affaires publiques. D'autre part, une ambiance propre à permettre aux gens de s'exprimer, de se réaliser et de vivre sainement en commun tout en leur assurant une vie individuelle et un domaine personnel bien protégé. Per¬

sonnellement, en ma qualité de syndic de La Tour, je formule le vœu que les sociétés locales continuent à jouer leur rôle d'animation, de liaison, afin que dans la commune persiste un esprit de bonne volonté et que tous les habi¬

tants de notre commune y trouvent le bonheur et un réel épanouissement.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud Photos G. Bourquenoud - FI

Et le cordonnier, vous connaissez?

M. Alex Sciboz est cordonnier depuis l'âge de dix-sept ans. C'est en 1933 qu'il a commencé son apprentissage dans l'atelier de M. Piller à La Tour. Ne pouvant élever une famille de quatre enfants avec le revenu de sa profes¬

sion, il a également fait la vente de chaussures à domicile. J'ai connu des années très dures, dit-il! Je n'ai jamais quitté mon métier pour cela, mais je m'en souviendrai toute ma vie. Depuis quelques années, étant le seul cordon¬

nier de La Tour, // a assez de travail dans la réparation des souliers.

Maintenant qu'il approche de la re¬

traite, M. Sciboz souhaite qu'un jeune homme reprenne son atelier. Trou- vera-t-il l'oiseau rare? Nous l'espérons vivement pour lui, car ainsi il pourrait bénéficier de quelques années de détente bienvenue, passionné qu'il est par les promenades en montagne et la pêche.

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(15)

un village destiné à un développement

harmonieux i,„„. d. h p.», « „ m

Société locales Société de musique président:

directeur:

Chœur-mixte président:

directeur:

Cécilienne (chant religieux) président:

directeur:

Société de tir président:

Football-Club président:

(avec une équipe de 3ème ligue, une de 4ème, juniors)

Gym-dames présidente:

Ski-Club président:

Amicale des sapeurs-pompiers président:

Dames de charité présidente:

Troupe théâtrale président:

Gym-dames 3ème âge responsable:

Société de laiterie, président:

Cordier:

un métier rarissime En parcourant le village de La Tour, j'ai rencontré le cordier, M. Jean Pillet, qui pratique cet artisanat depuis une ving¬

taine d'années. Cet homme très sym¬

pathique a bien voulu me montrer comment il travaillait dans son atelier.

Les paysans du village et des alentours lui apportent la ficelle en vrac. Celle-ci est nouée par quelques personnes qui bénéficient de la retraite, puis elle est transformée en cordes au moyen d'une installation imaginée par le cor¬

dier lui-même. Ces cordes de qualité exceptionnelle sont utilisées pour atta¬

cher le bétail, le remorquage des véhicules et pour différents travaux dans les garages et entreprises indus¬

trielles.

Cet artisanat pratiqué par M. Pillet ne lui permet pas de vivre, raison pour laquelle, il exploite également un com¬

merce de fourrages. A ce que nous croyons savoir, il est le seul cordier dans le canton de Fribourg qui utilise de la ficelle en vrac pour en faire des cordes. G. Bd

Joseph JAQUET Patrice DUPASQUIER René MORARD Joseph BRASEY Joseph ANDREY Joseph SEYDOUX Robert PUGIN Roland ZENONI une de vétérans et 5 équipes de Mme Solange DESCUVES René BOVIGNY Gilbert DUPASQUIER Mme Alice MORAND Pierre GREMAUD Mme Solange DESCUVES Alfred DUPASQUIER

Quelques chiffres Superficie de la commune 1148 ha dont 385 ha de forêts

Bâtiments 742 dont 358 habitations Exploitations agricoles 23 Ménages 900 Electeurs, Electrices 1523 Nombre d'habitants en 1960 1787 en 1970 2458 en 1977 2476

Sur le chemin de l'art antique

Au Clos des Agges, j'ai découvert un artisan bien connu des habitants de La Tour. Je veux parler de M. Antoine Zenoni, ébéniste diplômé et restaura¬

is. Zenoni dans son atelier

L'église de La Tour dédiée à Saint Joseph

Mlle Lise Gaschoud, ébéniste d'art anti¬

que

teur de meubles d'art antique. Après avoir acquis sa formation dans l'atelier de son grand-père dont il a repris l'exploitation quelques années plus tard, juste le temps de faire des stages dans des ébénisteries de Suisse, M.

Zenoni s'est perfectionné dans l'art antique des meubles, ce qui lui a valu d'être reconnu comme l'un des meil¬

leurs artisans de notre pays. Travail¬

lant dans cette branche artisanale depuis bientôt quarante ans, cet homme franc et correct, est très consciencieux dans tout ce qu'il fait.

M. Zenoni est fier d'avoir à son service une jeune fille et un jeune homme qui apportent un intérêt tout particulier à cet artisanat. J'aimerais citer en pre¬

mier Heu Lise Gaschoud, dix-neuf ans, fille d'un bûcheron de Granges (Ve- veyse), qui terminera son apprentis¬

sage d'ébéniste en art antique le 2 mars 1978. Elle est un élément excep¬

tionnel par son caractère de bon aloi, sa volonté, son imagination et surtout

ses qualités de créatrice. Cette jeune fille fera sans aucun doute son chemin dans la vie.

Pierre-Antoine Repond, de Marsens, accompli également un apprentissage d'ébéniste en art antique dans l'atelier de M. Zenoni. Possédant un sens inné pour cet artisanat, ce jeune homme peut regarder son avenir avec sérénité.

En effet, son travail donne entière satisfaction. Nous ne pouvons que l'encourager, nous dit son patron.

Pour M. Zenoni, celui ou celle qui veut pratiquer cet artisanat ne doit pas compter ses heures. Car, pour gagner son pain, il faut travailler au minimum dix heures par jour. Pour chacun de nous, dit-il, la plus grande satisfaction, c'est de contempler une œuvre réali¬

sée par nos propres mains.

G. Bd Photos G. Bourquenoud - FI Pierre-Antoine Repond, un jeune qui promet

(16)

Nos félicitations à des officiers supérieurs de l'armée suisse Interview

de Monsieur le colonel divisionnaire Jorg Zumstein, de Munzingen, promu commandant du corps d'armée de campagne 2 au 1er janvier 1978. Cet officier supérieur a fait ses classes primaires à Fribourg où il a également été étudiant au Collège Saint-Michel et à l'Université. Il est resté très attaché au pays de Fribourg, raison pour laquelle, nous sommes heureux de le présenter à nos lecteurs à l'occasion de sa nouvelle promotion.

FI - D'abord, Monsieur le colonel divisionnaire Jorg Zumstein, qui êtes-vous?

Né en 1923 à Berne comme fils d'un industriel, naguère propriétaire et di¬

recteur de la fabrique d'allumettes à Guin, j'ai d'abord habité Spiez, sur les rives du Lac de Thoune, pour déména¬

ger ensuite avec ma famille à Fribourg, domicile permettant â mon père de s'occuper de plus près de son usine.

C'est â Fribourg que j'ai continué mes classes primaires dès 1933, à l'Ecole réformée du Gambach. J'ai ensuite suivi l'enseignement au Collège St- Michel jusqu'à la maturité B latin- langues. Entré en 1946 à l'Université de Fribourg, j'ai obtenu en 1950 le docto¬

rat rer. oec. avec une thèse sur le rôle du contre maître dans l'industrie. Cette phase «civile» a été marquée par la situation «pont» de Fribourg, lieu d'échange entre les cultures allemande et française, entre les confessions et les couches sociales très diverses.

Jouant un rôle actif au sein du mouve¬

ment scout, j'ai participé à la vie sociale et culturelle de la cité. Ma formation militaire a débuté en 1943 sur la place d'armes d'Aarau où j'ai fait mon école de recrues dans les mitrail¬

leurs de montagne. Versé dans la compagnie de mitrailleurs de monta¬

gne IV/17, j'ai participé à la mobilisa¬

tion partielle d'octobre 1944, alors que le régiment d'infanterie 1 eut la mis¬

sion de protéger la frontière en Ajoie.

Caporal encore, je fus mis à la tête d'une section, une tâche bien spéciale, puisque mon remplaçant était un vieux sergent qui ne tarda pas à découvrir que son nouveau chef fut le plus jeune homme de la section!

En 1951, comme capitaine de la com¬

pagnie de fusiliers «lourde» IV/17,

nouvellement formée, je pris entier après un stage comme officier EMG à la 3e division et au 1er corps d'armée, le commandement du bataillon de fu¬

siliers 17, l'un des plus beaux corps de troupe de notre armée. Les quatre années passées à la tête de cette formation sont parmi les plus belles de ma carrière, le souvenir de la très grande confiance et de la loyauté de cette troupe est resté très vivant. En 1965, je fus nommé chef d'Etat-Major de la division de campagne 3. fonction que j'ai occupée durant quatre ans pour assumer ensuite durant deux ans le commandement du régiment d'in¬

fanterie 13 du Seeland bernois. De 1971 à 1972, j'ai exercé les fonctions de chef d'Etat-Major du Groupement de l'instruction du DMF à Berne, pour prendre enfin, au 1er janvier 1972, le commandement de la division de cam¬

pagne 3, unité d'armée que je quitterai à la fin de cette année pour accéder à la tête du corps d'armée de campagne 2.

Officier de métier, j'ai fait partie, de 1950 jusqu'à ma nomination à l'Etat- Major du Groupement de l'instruction, du corps des officiers instructeurs de l'infanterie. En cette qualité, j'ai effec¬

tué des stages assez longs sur les places d'armes de Lausanne, Coire, Walenstadt, Bellinzona et Zurich. J'ai ainsi eu l'occasion de voir et compren¬

dre toutes les races dont se compose notre Confédération, et je considère cela comme une très grande chance. A partir du grade de major j'eus surtout à former des officiers de tout rang et de toute «espèce», du lieutenant des gre¬

nadiers au futur commandant de divi¬

sion. en passant par les spécialités que comporte cette armée.

FI - Que représente pour vous une carrière dans l'armée suisse?

Avant tout, c'est une mission, un ser¬

vice. Car nous sommes un petit pays, sans profondeur et sans réserves. No¬

tre armée a besoin d'hommes compé¬

tents dans toutes les charges. «Tra¬

vaillez, travaillez toujours», disait Foch. C'est cela: Il faut travailler pour devenir compétent, car, pour être pris au sérieux, il faut être compétent. Il faut aussi passer sa foi aux autres, à ceux que l'on commande, que l'on éduque (car il y a une éducation à faire), il faut inspirer confiance et faire con¬

fiance, car la confiance engendre l'ini¬

tiative et l'initiative est la force d'une petite armée.

Une carrière dans l'armée? Certes, tant que cette foi en notre destinée, tant que ce service sans bornes, ce «désir ardent de bien faire» sont de la partie.

C'est une belle carrière, une mission à la taille de l'homme. Une carrière à l'armée qui ne verrait que des étoiles, des lauriers: Non, cent fois non!

FI - Avez-vous toujours pu faire face à vos responsabilités?

Non, pas toujours (dans l'ensemble:

Oui). Quand des collaborateurs, par¬

fois aussi vos supérieurs ont l'oreille sourde, quand l'on rencontre un mur d'obstination, quand le «schéma»

semble l'emporter sur le bon sens, quand vous avez à faire à cette paresse mentale qui semble être le propre d'une société dansant autour du Veau d'or, alors il devient extrêmement dif¬

ficile de percer et de faire face aux responsabilités que nous portons.

C'est une chose dont il faut se souve¬

nir: la tactique est un ensemble d'im¬

provisations. Il faut engager d'autres moyens, changer de méthode, il faut surtout recommencer, il faut tirer pro¬

fit des expériences, car «c'est à coups de gaffe qu'on avance» disait un de nos grands chefs.

Cela mis à part, j'ai toujours eu une très grande liberté d'action, car - bien que cela puisse surprendre quelques-uns - le métier d'un officier de carrière est un des plus libres qui soit.

Fl-Votre nomination comme com¬

mandant de corps est-elle un cou¬

ronnement de votre carrière mili¬

taire et quelle satisfaction vous apporte-t-elle?

Puisqu'en temps de paix le sommet est atteint, matériellement parlant, on

* ' V

pourrait y voir un couronnement. Mais le bilan doit se faire sur une autre page, sur celle, ou s'inscrit la satisfaction du travail bien fait. Alors, la réponse appartient au futur, au jour de ma mise à la retraite!

FI - Quelles seront vos responsabili¬

tés comme commandant de corps et quels sont les hommes qui feront partie de votre corps d'armée?

Je commanderai le corps d'armée de campagne 2 qui se compose de corps de troupes recrutés dans les cantons de Berne, Lucerne, Soleure, Bâle-Ville et Campagne et Argovie.

Le commandant de corps est respon¬

sable de la formation des chefs supé¬

rieurs (des divisions et brigades), de leurs Etats-Majors et des Grandes Uni¬

tés dans les cours d'officiers et les exercices combinés. Il doit se rendre compte de l'état de l'instruction de ses troupes, de leur préparation à la guerre, ainsi que de la valeur de leurs chefs.

Le commandant de corps fait partie de la CDM (Commission de défense mili¬

taire) qui est l'organe consultatif du Chef du Département militaire fédéral.

Que nos félicitations et nos souhaits vous accompagnent dans cette nou¬

velle fonction qui, nous l'espérons, vous apportera des satisfactions.

Interview réalisée par G. Bourquenoud

Prise de congé des drapeaux et des étendards de la Zone territoriale 1 par le Brigadier André Dessibourg

Le commandant de corps Olivier Pittet rend hommage au colonel brigadier Dessibourg qui est entouré de son épouse et de M. Joseph Cottet, conseiller d Etat frtbourgeois.

Une cérémonie militaire a eu lieu le 2 décembre 1977 dans la Cour d'honneur du Château de Colombier pour mar¬

quer la fin du commandement de la Zone territoriale 1 par le Brigadier André Dessibourg.

Après avoir été durant six ans à la tête de sa grande unité d'armée, le Briga¬

dier Dessibourg prendra sa retraite le 31 décembre prochain. Il a pris congé des drapeaux et des étendards de la Zone territoriale 1, faisant ainsi ses adieux aux troupes placées sous ses ordres.

Il s'est adressé aux autorités civiles représentées par Messieurs les Con¬

seillers d'Etat Bauder. Cottet, Bonnard et Jeanneret, au cdt de corps Olivier Pittet accompagné des Divisionnaires Stettler, Zumstein, Borel, Feldmann et Müller et du Brigadier Planche, au Directeur de l'Office central de la

défense. Monsieur Wanner et aux nombreux officiers, sous-officiers et soldats de la Zone territoriale 1. Le Brigadier Dessibourg leur a transmis 1 message.

Au cours de la réception qui suivit, des allocutions ont été prononcées par Monsieur le Conseiller d'Etat François Jeanneret qui s'est exprimé au nom des Gouvernements cantonaux de la Zone territoriale 1, et par Monsieur le commandant de corps Olivier Pittet, cdt CA camp 1.

Enfin, lors d'un repas réunissant l'état- major de la Zone territoriale 1 et les commandants des arrondissements territoriaux, le Colonel EMG Louis Pit¬

tet, parlant au nom des subordonnés du Brigadier Dessibourg, retraça la carrière du commandant de la Zone territoriale 1 au service du pays et lui exprima la reconnaissance de ses offi¬

ciers et de ses troupes.

(17)

de l'armée suisse (suite de la page 16)

Le colonel Henri Butty promu divisionnaire

Au cours de sa séance du mercredi 6 juillet dernier, le Conseil fédéral a nommé au 1er janvier 1978 le colonel Henri Butty commandant de la division frontière 2 et l'a promu en même temps au grade de colonel division¬

naire. Le colonel Butty succède au divisionnaire Christe, libéré de ses fonctions au 31 décembre prochain.

Le colonel Henri Butty, originaire de Rueyres-les-Prés et d'Ursy est né en 1926; après des études classiques aux collèges de Romont et de Fribourg ainsi qu'à la «Stiftschule» d'Einsiedeln, il obtint un diplôme de licence en droit à l'Université de Fribourg.

C'est en 1952 que le colonel Butty embrasse la carrière d'officier instruc¬

teur: il accomplit alors de nombreux services aux Ecoles de recrues de Zurich, Coire, Saint-Gall, Lausanne et Yverdon. Envoyé aux Etats-Unis entre 1968 et 1969, il suit les cours de l'Ecole de guerre de Fort Benning et dès 1970

Ecoles d'officiers de Lausanne. Depuis peu il occupait le poste d'instructeur d'arrondissement à Lausanne.

Sa carrière militaire le colonel Butty la commence comme recrue fusilier avant d'obtenir son brevet de lieute¬

nant en 1948. Capitaine, cdt de la cp fus mont 111/14, major cdt du bat fus mont 15, officier supérieur adjoint au rgt inf mont 7, cdt du rgt inf 1 comme colonel, chef EM à la zo ter 1 dès 1976, tels sont les échelons de la carrière du colonel Butty.

Cette brillante promotion fait honneur à tous les officiers fribourgeois ainsi qu'au canton; le colonel Butty a quitté au mois de mai dernier la présidence de la Société fribourgeoise des offi¬

ciers. Domicilié à Yverdon, le colonel Butty est marié et père de trois en¬

fants.

Fribourg-lllustré est heureux de pré¬

senter au colonel Butty ses sincères félicitations pour ce nouveau grade et lui souhaite beaucoup de plaisir dans l'accomplissement de sa nouvelle tâ¬

che.

Se consacrer toujours plus au service du canton et du pays

Réd. Laurent Butty est une des personnalités politiques marquantes du canton de Fribourg. Depuis sa prime jeunesse, il s'est intéressé à la chose publique. Depuis 1976, le préfet de la Sarine a quitté la Grand-Rue. Mais le rôle qu'il continue de jouer demeure très important. Conseiller national, président du plus important groupe parlementaire des Chambres fédérales, il poursuit sans relâche la défense, à Berne, des intérêts de notre population.

Fribourg-lllustré est allé lui rendre visite.

Laurent Butty

FI - M. le conseiller national, vous avez quitté la préfecture voici un an, le regrettez-vous?

L. Butty - Je ne regrette pas la décision que j'ai prise de me retirer après vingt ans d'activité comme pré¬

fet de la Sarine. Cependant, je n'oublie pas pour autant les problèmes qui ont été les miens dans cette fonction, ceux de ma région pas plus que les contacts personnels précieux que noués tant avec les autorités communales qu'avec la population. C'est peut-être sur ce plan qu'il m'arrive d'avoir quel¬

ques regrets, le fait d'avoir moins l'occasion de suivre et d'entretenir des relations quasi quotidiennes avec les communes dont j'avais la responsabi¬

lité.

FI - Mais vous n'avez pas coupé les ponts, vous ne vous êtes pas retiré sur l'Aventin?

L. Butty - Non, bien sûr! J'ai la chance de pouvoir me consacrer totalement à l'exercice de mon mandat parlemen¬

taire fédéral et de ce fait, de maintenir et de renforcer les liens avec les différentes régions du canton. A ce

titre, j'ai pu constater que nombre de communes et d'associations d'intérêt général s'adressent à moi, compte tenu, je pense, de l'expérience que j'ai acquise comme préfet et comme con¬

seiller national, pour défendre leurs intérêts légitimes aussi bien sur le plan fédéral que cantonal.

FI - En votre qualité de conseiller national, n'avez-vous pas le senti¬

ment de mieux sentir la diversité des problèmes qui se posent à notre canton?

L. Butty C'est vrai que comme préfet, j'étais tout naturellement plus sensible aux problèmes de mon district.

Comme conseiller national, j'ai pu, dans mes contacts, prendre cons¬

cience de la diversité des problèmes des diverses régions, des différences qui existent sur les plans écono¬

miques, sociaux, dans le domaine de l'équipement. Mais j'ai réalisé aussi combien chacune des régions avaient le souci de s'adapter aux conditions nouvelles tout en voulant - et c'est normal - garder son identité.

FI - Pouvez-vous citer des exem¬

ples?

L. Butty Le premier qui me vient à l'esprit et celui qui m'a le plus frappé, c'est la faculté d'adaptation et la vo¬

lonté de s'organiser qui a animé cha¬

cune de nos régions et de très nom¬

breuses communes en vue d'obtenir le subside fédéral de 10%, appelé

«BONUS», versé à fond perdu pour les réalisations d'intérêt public effectuées dans la période actuelle. Je ne saurais dire combien de préfets, de syndics, de responsables d'organisations se sont adressés à moi, en tant que président de la commission fédérale de répartition, pour me demander con¬

seil ou simplement s'assurer que leurs dossiers étaient suivis. La rapidité des décisions prises en particulier par les communes ou consortiums de com¬

munes m'a beaucoup étonné et je puis dire qu'au niveau fédéral, les Services du Département de l'Economie pu¬

blique et les délégués à la conjoncture ont été frappés par le sens des respon¬

sabilités et la qualité des demandes de nos autorités locales. Cela a d'ailleurs permis au canton de Fribourg d'obte¬

nir, proportionnellement, plus que sa part.

FI - Un parlementaire fédéral ne parvient pas à suivre tous les dos¬

siers. Quels sont les problèmes qui retiennent plus particulièrement votre attention?

L. Butty II est exact qu'un parlemen¬

taire fédéral ne peut suivre à fond tous les problèmes soumis à l'activité d'un Etat. Il y a lieu de faire un choix. En ce qui me concerne, je me préoccupe tout particulièrement des projets qui ont des incidences aux niveaux social et familial de même que ceux qui ont des répercussions économiques, finan¬

cières et fiscales. Cela correspond d'ailleurs assez bien avec les commis¬

sions dont je fais partie, en particulier la commission des finances. J'estime nécessaire pour mon canton de veiller avec soin à tout ce qui relève de l'activité économique, à certains sec¬

teurs de l'industrie, du bâtiment, de l'agriculture, notamment ce qui touche les petites et moyennes entreprises qui sont la principale structure industrielle de notre canton. En outré, je pense que nous devons accorder la priorité au plein emploi. C'est un problème capital et je crains que si de nouvelles difficul¬

tés devaient surgir, plusieurs régions de notre canton seraient rapidement touchées par une nouvelle vague de chômage. C'est la raison pour laquelle nous devons être très attentifs au phénomène de restructuration des en¬

treprises, à leur concentration, à leur centralisation qui sera toujours nuisi¬

ble au canton de Fribourg et à la Suisse romande.

Enfin, je voudrais également ajouter que les questions de formation m'inté-

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lisent et s'abonnent à FRIBOURG-ILLUSTRE La vie musicale

ressent énormément. J'étais d'ailleurs membre de la commission chargée d'étudier la nouvelle loi sur les univer¬

sités, celle-là même qui fait l'objet d'un referendum.

C'est par rapport à ces options que je suis intervenu aussi bien dans les commissions qu'au Parlement par voie de motions, interpellations, questions ou simples interventions, ma dernière motion concernant par exemple la protection de la mère.

FI - En décembre 1976, vous avez été nommé président de la fraction PDC des Chambres fédérales. Pour¬

quoi avez-vous accepté cette nou¬

velle charge?

L. Butty - Ayant quitté mon poste de préfet, j'ai pensé qu'il était de mon devoir de consacrer une part encore plus importante de mon temps à mon mandat de parlementaire fédéral et que cela pouvait être utile aussi bien à mon groupe qu'à mon canton. Lorsque j'ai accepté cette fonction de chef de groupe, je ne pensais d'ailleurs pas qu'elle serait aussi lourde de respon¬

sabilités et qu'elle exigerait de ma part autant de temps. Je n'aurais d'ailleurs pas pu accepter ce poste en demeu¬

rant préfet de la Sarine. Le groupe PDC étant le plus important des groupes gouvernementaux, il est indispensable que des contacts permanents s'ins¬

taurent entre le Conseil fédéral et les parlementaires de la coalition gouver¬

nementale. Cela amène les présidents de groupe à devoir assister à de très nombreuses séances interpartis ou avec le Conseil fédéral. De plus, il faut coordonner l'activité des membres du groupe en vue d'assurer une certaine unité d'action pour la réalisation du programme. Il faut en sus ajouter les contacts indispensables avec l'admi¬

nistration.

FI - Nombreux sont les citoyens qui parlent de votre «destin national».

Qu'en pensez-vous?

L. Butty - ... (sourire)

Des milliers de lec¬

teurs ne peuvent plus s'en passer, c'est pourquoi ils n'ont pas hésité un instant à souscrire un abonne¬

ment à l'année.

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AU FIL DE LA GLÂNE

Estévenens: noces de rubis

Récemment, M. et Mme Joseph Oberson, ancien laitier à Vuisternens-devant- Romont, ont fêté leurs noces de rubis entourés de leurs trois enfants et dix petits- enfants. Ce couple très sympathique a exploité durant plus de trente ans la laiterie d'Estévenens et jouissent actuellement d'une retraite bien méritée. Nous leur

adressons nos vives félicitations et nos vœux de bonheur et de longue vie. Noces d'or à Morlens

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C'est dans une atmosphère très chaleureuse que M. et Mme François Magne- Vauchez ont fêté leurs cinquante ans de mariage. Agriculteur de profession, ce brave chef de famille a exploité un domaine agricole jusqu'en 1964, date à laquelle, il a remis l'exploitation à son fils Jean. M. François Magne, 83 ans, et son épouse née Julie Vauchez, 80 ans, forme un couple très uni et rympathique. Ils sont entourés de l'affection de leurs huit enfants, vingt-cinq petits-enfants et un arrière- petit-fils. Cette journée de reconnaissance bien légitime, qui a débuté par une messe célébrée par l'abbé Guillet, curé d'Ursy, a été suivi d'un repas au cours duquel les jubilaires ont été complimentés comme ils le méritaient. M. et Mme François Magne sont de fidèles abonnés à Fribourg-lllustré, magazine qu'ils lisent toujours avec plaisir et beaucoup d'attention.

Nous leur adressons nos plus vives félicitations et tous nos vœux de bonheur et de santé.

VUISTERNENS- DT-ROMONT

Un bel

anniversaire

Mme Augustine Rouiller, épouse de Louis, de Sommentier, actuellement au Foyer Sainte-Marguerite à Vuister- nens-dt-Romont, a fêté récemment dans l'allégresse de sa famille, son nonantième anniversaire. Elle était en¬

tourée de ses dix enfants, trente-six petits-enfants et vingt-trois arrière- petits-enfants. La jubilaire bénéficie d'une excellente santé, passe son

temps en tricotant et en lisant notre magazine. Fribourg-lllustré lui adresse ses félicitations et ses vœux de bon¬

heur.

Dans un foyer heureux, avoir du sentiment pour l'un et pour l'autre, c'est souscrire un abonnement à

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Bonne Année It Nous avons le plaisir et l'honneur de présenter à chacun V • ' tous nos vœux de santé et de bonheur pour l'année nouvelle

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