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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

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Academic year: 2021

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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne

1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Costume et coutumes de la Gruyère

Fête des musiques à Porsel Elle chez elle

Flashes de la Glâne Feuilleton FI Fête-Dieu à Guin

Vitraux de la cathédrale St-Nicolas Festival de l'accordéon

Festival des majorettes à Marly Art et culture

Le Castel. Le Pâquier Pour le plaisir de votre palais La vie musicale

Nous les jeunes

Centre professionnel de Fribourg Les sports de la jeunesse 8e district fribourgeois Flashes de partout

Programme TV romande, France 3 et Antenne 2

Les défunts

Livres et romans ENCYCLOPEDIE DU CANTON DE FRI¬

BOURG

par Roland Ruffieux, professeur En vente dans les librairies et les kios¬

ques.

Notre couverture

Michèle, dix-huit ans, secrétaire, rê¬

vant sur les rives du lac de la Gruyère.

Parution de notre prochain numéro Mercredi 15 juin 1977

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

ROMANENS

De la joie et du bonheur

Une alerte octogénaire, Mme Rosa Charrière, a été fêté récemment par sa famille. Un repas a réuni ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-en¬

fants. Cette bonne maman a été com¬

plimentée comme elle le méritait. Tous les siens l'ont entourée d'affection.

Fribourg-lllustré adresse à la jubilaire ses plus vives félicitations et lui sou¬

haite de vivre encore de multiples an¬

nées de bonheur.

Courrier des lecteurs A la rédaction de Fribourg-lllustré,

Le voyant de temps en temps chez mes beaux-parents ou mon beau-frère, ce joli journal est formidable. Il est riche en folklore et nous permet de revoir quelques visages de ce beau pays de Fribourg et la Gruyère que nous chantons souvent chez nous lors de courses, dans nos réunions familiales et autres. Un grand bravo aux rédacteurs.

Jean Ruffieux-Nicolet Chez-les-Rois 1844 Villeneuve

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureaujusqu'au 15 juin 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Legagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

R. Chatogny Cone. PTT Membre

Location Vente Reprise

Par notre système polyvalent location de TV dès Fr. 13.30 par mois

Dépositaire officiel:

Philips — Grundig Médiator

Radio-TV occasions Garanties dès Fr. 100.—

Facilité de paiement

(3)

3

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du (Bers.èutne <zL dd$. Gvutu-inzs.

LES COSTUMES FRIBOURGEOIS (suite) C. En Gruyère

Avec le dzakillon, et le bredzon nous sommes en Gruyère avec tout son tré¬

sor d'art populaire et de vieux usages.

On y parle le patois, ou mieux le gruèr- in, et l'on y chante le ranz des vaches au nostalgique lyôba. On n'y est pas seu¬

lement berger et fromager - fabricant du fromage le plus célèbre du monde! - mais on y sait sculpter et tourner le bois, travailler le cuir; les femmes sont tisse- randes, tresseuses ou dentellières; l'ar- mailli aime les puissantes sonnailles de

son troupeau, depuis le«toupin» qui en est le basson jusqu'à la «clochette» ar¬

gentine; il fait pour ses cloches des colliers décoratifs. Il portait jadis gilet rouge et culotte de peau, l'Empire lui a donné les courtes vestes aux manches bouffantes qui se voient aujourd'hui et le long pantalon. Le triège bleu foncé strié de blanc est brodé d'un point d'épine et d'un edelweiss (la «belle étoile» en gruèrien) au revers du bred¬

zon. Il arrive à l'armailli de cercler sa taille d'une ceinture de tapisserie; son chapeau, c'est la «capette», calot de paille bordé de velours noir, en hiver le

Là-haut sur la montagne...

Décor pittoresque de la Poya d'Estavannens

feutre rond. En bandoulière il porte le loi', de cuir noir ouvragé de blanc, où l'on met le sel pour les vaches ( 1 ). L'ar¬

mailli a ses frères jumeaux dans le Pays d'Enhaut et au seuil de l'Oberland.

Le complément du bredzon, pour l'hi¬

ver, c'est le broustou, tricot de laine naturelle aux points compliqués, lourd et chaud, ourlé de noir. Les diverses fantaisies des mailles en indiquent la provenance: ce sera Charmey, La Ro¬

che, Vaulruz, ou bien le Gessenay où le broustou s'appelle le Mutz ou Muli, dans le Pays d'Enhaut: Moulton. (2) Pour les jours d'œuvres, les femmes portent le «dzakillon» robe de toile mi- fil à raies ou à carreau, étroit de corsage mais ample de jupe; les manches de chemise, le tablier à bavette, le fichu en coton, le chapeau de paille à larges ailes oeuvre des tresseuses de paille du pays (3).

Pour les jours de fête, la robe a la même forme que le «dzakillon», mais elle a des manches de même étoffe; le tablierà bavette, lefichude mousseline brodé au point de chaînette, tel qu'il était répandu en Suisse au début du XIXe siècle et tel qu'il se trouve encore dans maintes familles: la croix en jean¬

nette, la rose en broche l'accompa¬

gnent fidèlement.

Le tricot de laine de la Gruyère Comme couvre-chefs, il y a la coiffe du XIX siècle, le très petit chapeau aux boucles de rubans dégringolant sur la nuque et qui s'appelle «liron», ou le très grand, dont les ailes de paille sont fran¬

gées de dentelle noire. Ce dernier sem¬

ble avoir été plus spécialement porté dans la vallée de la Sarine elle-même, c'est-à-dire de Montbovon à Fribourg.

D'après Louise Witzig et Marie-Thérèse Daniels Dzaquillon et bredzon

Veuillez me considérez comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ Dès le 1er juin 1977

jusqu'au 31 décembre 1977 27.

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(4)

VEVEYSE

A PORSEL

Les musiciens de la

Veveyse ont fait

vibrer toute la vallée du Flon

Evidemment, nous allons parler du temps. Ce n'est pas très original, con- cédons-le. Mais pourtant essentiel. Car cequi fait le succès d'une fête populaire comme celle des musiciens d'un dis¬

trict, c'est avant tout le bon vouloir du ciel qui peut tout, couronner les efforts de plusieurs mois ou les réduire à néant.

Le temps était donc le principal souci du comité d'organisation présidé par M.

Jean Périsset. Son optimisme n'a pas été déçu.

Avouons-le-franchement: on ne pou¬

vait espérer atmosphère plus joyeuse et plus propice aux réjouissances que celle qui a régné durant un week-end dans la vallée du Flon. Idyllique. Pres¬

que trop beau. Tôt le dimanche matin, la population de Porsel et des alentours était réveillé en musique par la fanfare du lieu, organisatrice de cette manifes¬

tation.

Un nombreux public avait tenu à écou¬

ter les morceaux de concours sous l'œil attentif des experts, MM. Albert Sottas de Romont et Raymond Pasche de Ve- vey. Dans la grande cantine où l'on affi¬

chait complet, la fanfare paroissiale d'Ursy donna un concert extraordinaire avec la collaboration de deux forgerons possédant déjà une belle expérience de l'enclume.

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Le char «Bienvenue à Porsel»

Le parrain et la marraine du drapeau de la fanfare de Porsel..

Les invités d'honneur de la fête

Les musiciens de Porsel confectionnés par une dame du village l ■ » i» v**

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(5)

5 Fête des

musiques à Porsel

(suite)

Allocutions en musique Une telle fête ne saurait se concevoir sans une abondance de discours.

Même si la cantine reste volontiers in¬

différente. La fanfare de Porsel avait bien fait les choses, puisque nous avons entendu seulement trois allocu¬

tions qui ont été prononcées par MM.

Yves Beaud, syndic de la localité: André Currat, préfet de la Veveyse; et Bernard Rohrbasser, président de la Société cantonale des musiques fribourgeoi- ses. Elles furent entrecoupées par les belles productions de la fanfare

«l'Union paroissiale» de Sales et le Corps des Cadets de Le Crêt qui fut très applaudi. Nos compliments vont à M.

Ernest Buchs, cuisinier qui, avec sa bri¬

gade, a réussi à servir plus de 1500 repas en un temps record, ainsi qu'à M.

Louis Ecoffey, responsable du service et tout son personnel.

Un cortège embelli de fleurs Une fête de musiques ne saurait évi¬

demment s'imaginer sans un défilé des fanfares. Celles-ci se sont présentées dans une discipline impeccable devant un public évalué à plusieurs milliers de personnes. Ce remarquable cortège composé d'une quinzaine de corps de musique vaudois et fribourgeois, de onze chars magnifiquement décorés de fleurs et animés dans les plus petits détails, a été fort applaudi. Il faut re¬

connaître que l'ambiance était à l'en¬

thousiasme, à la détente, à la joie pure, à l'admiration aussi. Voilà pourquoi, la fête de l'Association des musiques de la Veveyse a connu un jour de gloire.

Quand une fête est pleinement réussie, point n'est besoin de la détailler. Nous préférons vous la faire revivre quelques instants par des images merveilleuses.

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI)

Une fanfare parmi tant d'autres Toute la famille est costumée

La cavalerie ouvre le cortège Un magnifique char

Le taureau et son maître Le char du Ski-Club

La marche de l'enclume par la fanfare d'Ursy

(6)

Le splendide char fleuri du chœur mixte

(suite et fin)

Le char de la «Bénichon»

Un petit verre de blanc pour MM. Ernest Buchs, cuisinier (à gauche) et Louis Ecoffey, chef de service de la fête

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Feuilleton de Fribourg-lllustré

Juste

avant l'Orage

par Albert-Louis Chappuis XV

Il fallait établir le contact.

Oui, il le fallait parce que Crisinel était conscient que sa présence, elle, créait une surprise. Même un malaise. Les deux hommes, s'ils occupaient deux postes politiques importants, s'ils étaient rattachés au même parti, sur un autre plan, ils étaient divisés.

Toujours cette vieille querelle de fa¬

milles. Si elle était oubliée, ce n'était qu'en surface. Elle ne l'avait jamais été au point de rétablir de francs contacts.

Et ça. au village, chacun le savait.

D'un côté c'était le syndic.

D'un autre le député.

On ne les avait jamais vus se donner le bras.

Même pas être assis l'un à côté de l'autre lors d'assemblées, de quelque nature qu'elles soient.

Et cela faisait sourire ceux qui. main¬

tenant, venaient d'apprendre que le fils de l'un courtisait la fille de l'autre.

Juste retour des choses.

Il fallait tout d'abord mettre Jotterand à l'aise, Crisinel en était conscient.

- J'ai vu ton écurie! Elle fait plaisir à voir.

- Grâce à Germain! Sans lui, je ne sais pas ce qu'on ferait.

Le député le reconnaissait. Sa nature généreuse lui commandait d'en signa¬

ler le principal artisan.

Le syndic ayant fait le déplacement jusque chez lui, Jotterand supposait bien que des raisons majeures l'y avaient contraint.

Pour Jotterand, contraint était le mot.

Il invita Crisinel à prendre place. Près de la table ronde qui occupait le centre de la pièce.

- Assieds-toi, lui dit-il en lui désignant une chaise de la main.

De son côté, Jotterand tira un siège et s'assit à son tour.

Le coucou sortit de sa cachette et chanta une fois.

Il était huit heures et quart.

- T'as une bien jolie pendule?

- C'est un cadeau! Une jeune fille de par les Allemagnes qui nous l'a offerte. Elle avait passé un été chez nous. Ça va faire dans les deux ans.

Tu t'en souviens peut-être.

Le syndic avait beau chercher. Il ne s'en souvenait pas. Comme s'il pouvait s'occuper de savoir qui passait chez le député. Il faignit pourtant de s'en sou¬

venir.

- Une blonde, ou quoi?

Les Allemandes l'étant volontiers, Cri¬

sinel pouvait difficilement se tromper.

- Pas tout à fait! Une rude gamine. Et travailleuse. Oui mettait la main à la pâte.

Assis, les deux hommes étaient face à face. Deux natures différentes, l'une cupide, l'autre généreuse.

Un Crisinel constamment soucieux de ses intérêts, prêt à n'importe quelle so¬

lution pour les sauvegarder. Egoïste.

Un Jotterand soucieux lui des intérêts de la collectivité avant les siens pro¬

pres. Un pur. Généreux.

Et l'un en imposait à l'autre.

Sa situation aisée, le syndic la connais¬

sait. Celle de Jotterand, loin d'être bril¬

lante, ne lui était pas étrangère.

Et Crisinel en profitait. Déjà. Comme le chat jouant avec la souris.

En s'asseyant, il le fit déjà comme s'il prenait placeà une tablequi lui apparte¬

nait. En seigneur qui allait distribuer des ordres. Des ordres qu'on devrait exé¬

cuter.

Un besoin inné, chez lui, d'être supé¬

rieur.

Et que renforçait encore le souvenir de cette rogne de familles, dont celle des Crisinel était sortie victorieuse, à peu de chose près, de chez le juge. Pour l'ins¬

tant, Jotterand ne s'en rendait pas compte. Certes, il connaissait la nature du syndic, mais sa bonté naturelle l'em¬

pêchait de découvrir les sentiments qui animaient son hôte.

Des sentiments qui allaient peu à peu se dessiner.

Il n'en demeurait pas moins qu'assis à cette table, se trouvaient un vainqueur et un vaincu. Un vainqueurqui le savait.

Un vaincu qui ne l'ignorait pas, bien que se défendant de l'être.

Des querelles de familles oubliées?

Elles l'étaient moins que jamais en cet instant.

En tout cas pour ce qui concernait le syndic.

La bise soufflait.

Exposée, la ferme du député l'était à tous les courants. Rien ne la protégeait contre le vent ou contre la bise.

Ni un rideau d'arbres, si ce n'est un verger incapable d'engager la lutte, ni le moindre accident de terrain.

La bise attaquait une face. Le vent l'au¬

tre, lorsque le temps allait changer.

La ferme du député? Sorte de forte¬

resse contre laquelle les éléments de la nature pouvaient se déchaîner. Mais

non l'abattre. Les bases étaient solides.

Les murs étaient de pierre. Le toit, soli¬

dement charpenté.

Le syndic qui cherchait ses mots, trouva là un motif pour ouvrir la discus¬

sion.

- Ça souffle, par chez toi!

- Pour ça, on n'est pas gâté!

Et Jotterand d'ajouter:

- Cette bise pourrait bien nous amener l'hiver.

- La neige peut venir. Sur les blés dé¬

couverts, le froid ne vaut rien!

Elle peut venir!

Faisant allusion aux travaux, Jotterand s'enquit encore:

- Tu as pu tout finir?

Cette question. A qui il la posait.

Comme si le syndic n'avait pas achevé ses labours, ses semailles. Lui, toujours le premier à remiser ses machines.

Il ne prit même pas la peine de lui poser la même question, alors que c'était lui, le syndic, qui aurait pu la lui adresser. Il se contenta de répondre:

- Ça fait un bout de temps. Mes hom¬

mes sont par la forêt. Une coupe. Pour la commune. Frédéric s'y entend. Avec l'Italien. Et puis, il aime cette vie.

Ce dialogue permit à Crisinel de se fa¬

miliariser avec le bureau dans lequel il se trouvait, une pièce non moins ordon¬

née que la cuisine et l'antichambre. Si ce n'est sur le meuble que Jotterand avait choisi pour y rédiger son courrier.

Des piles de lettres, d'imprimés, de li¬

vres.

Ce dialogue permit encore au syndic de mieux observer le député qui, n'ayant pas changé ses vêtements, avait réelle¬

ment l'air d'un magistrat. Plus que d'un paysan.

De son côté, depuis l'arrivée de son hôte, Jotterand n'avait cessé de l'ob¬

server. Cette visite imprévue en était la

cause. (à suivre)

(7)

7 Les chemins pédestres de la Glâne

Romont, (collégiale, château), Billens, Hennens, Esmont,

Ursy, Rue (Château), Ecublens 3 h. 3/4 3 h. 1/2 Romont, Les Chavannes, La Longeraie, Massonnens, Villargi-

roud, Villarlod, Mont Gibloux (1170 m) 3 h. 3/4 3 h. 1/4 Romont, Closde la Croix, Villars Bramard, Villarzel, Granges-

Marnand 2 h. 20 2 h. 40 Romont (Tour circulaire par Rössens), comme ci-dessus

jusqu'à Villarzel, puis Rossens, Pt 805, Champ Montant, Les Echelettes, Le Glaney, Romont 4 h.

Romont (Tour circulaire par Vuisternens), Les Chavannes, Les Glanes, Berlens, La Neirigue, Villariaz, Vuisternens, Villa- raboud, La Pierra, Beauregard, Arrufens, Les Echervettes,

Romont 4 h. 3/4 Romont, comme ci-dessus jusqu'à La Neirigue, puis Granget-

tes. Les Sudains, Maules 3 h. 1/2 3 h. 1/4 Vauderens, Rue, L'Abergement, Sur le Clos, Villangeaux,

Sépey, Bressonaz, Moudon 3 h. 3 h. 20 Vauderens, La Gotta, Fin de Vau, Mossel, Pt 803, Au Clos,

voie ferrée, Oron-le-Châtel 1 h. 40 1 h. 1/2

Nouveau

Une carte des chemins pédestres du canton de Fribourg

L'Union fribourgeoise du tourisme vient d'éditer une carte des chemins pédestres du canton de Fribourg. Une initiative qui sera fort bien accueillie par tous ceux qui pratique la marche à la découverte de la nature, des lacs, des rivières et des forêts. Il s'agit là d'un travail de longue haleine qui rendra cer¬

tainement de grands services, puisqu'une carte schématique rensei¬

gne également le marcheur sur les transports publics, les haltes de train et d'autobus. En vente dans les offices du tourisme, aux guichets de gare, dans les librairies, les kiosques, ainsi qu'à l'UFT.

Plus de 1500 km de chemins balisés dans le Pays de Fribourg. Vous les découvrirez au bord des lacs, en plaine ou en montagne grâce à cette carte.

En vente en librairie, gares CFF, gares GFM, offices du tourisme du canton, ainsi qu'auprès de l'éditeur:

UNION FRIBOURGEOISE DU TOURISME CP 901 1700 Fribourg

ROMONT

Trente-cinq ans de mariage

M. Edouard Margueron et sa femme née Victoria Gavillet, ont fêté il y a quelques semaines leurs trente-cinq ans de mariage. Ce couple exploite depuis leur union la très belle ferme de Sainte-Anne à Romont. Cet anniversaire a été marqué par une réunion de famille qui a réuni les six enfants et dix petits-enfants des jubilaires qui ont été gratifiés de cadeaux et de fleurs.

Fribourg-lllustré leur adresse ses félicitations et ses veaux de bonheur et de santé.

Photo J.L. Donzallaz FI FRIBOURG-ILLUSTRE - LA VIE MUSICALE

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Procession de la Fete- Dieu à Guin

Les statuts de la Fédération fribour- geoise du Costume et des Coutumes mentionnent le devoir de chaque mem¬

bre de porter le costume national aussi souvent que possible, en particulier lors des fêtes religieuses, nationales et fri- bourgeoises, et obligatoirement le jour de la Fête-Dieu, le premier août, la Fête fédérale d'action de grâce, ainsi que lors des fêtes et assemblées géné¬

rales de la FFCC et de leurs groupes.

En outre, ils interdisent aux membres le port du costume national dans les mas¬

carades et en toute ciconstanceincom- patible avec la dignité qu'il mérite, re¬

commandant ainsi de ne point porter atteinte au respect qui lui est dû.

Photos prises à la Fête-Dieu de l'an passé.

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Une belle décoration florale sur le pas sage de la procession

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(9)

9 Le patois: un trésor national

Pierre Quartenoud

LE VANGLE Y chu le vangle, mô limâ Lè dzin mè vouèton dè travê.

Mè j'âyion chon to dzalotâ.

Vé dèvan mè, chin rin chavê.

Le bon Diu mè fâ a trovâ Kan y ché ly dèmandâ Dou pan, dou kâfé, dou chothê Po le tzo tin è po l'evê.

Une jolie ferme d'Arconciel

Kan vignè vê lè dzin dè ché On yiâdzo ehe, on yiâdzo lé, Ly a dè chin dza bin di j'an Ly avi adi lè j'anhyian Mè betâvan ti a dremi Ou dènià, dèkouthè lè vi Balyivo mè dè a chuchi, A ch'tou galé mouètolèri.

In n'arouvin di n'a méjon Achoroyivo on bokon.

Betâvo bâ, a l'abrèvyià On grô bi cha, to takounâ Le tzin vignè le m'achounâ, Dzapâvè pâ, konpregni prà..

On ninfanè vignè m'ouvrâ.

Pregnè le tzin, l'alâvè niâ.

Des patoisants fort sympathiques In m'apolyin kontre la tètze Roudjyivo on n'ou dè tzê frètze.

Ou chènia k'irè vugnu fro Mothrôvo, kemin le vo djio.

De la biantzèta, dou vuji.

Dou prin piantin, dou remani Dou dzenêvro, pu dou djyirâ Po lè vatzè ke l'an vilâ.

Alâvo vuto mè rinvoudre Por ithre prè le lindèman.

N'alâvo djémé a la foudre On va yin kanbin on va pian.

A tzô pou la chono vignè Dejé to pian mon tzapalè, Po ke mè trovichan pâ rê...

M'indremeché, kutchi ou chè.

To pèr-inke irè indremè Tot'alintoua pâ n'a brijon, Lè mujikè l'avan fournè Dè menâ lou bi redzingon.

Lè j'aryintè pu lè modzon Kotâvan lou gro j'èpilyion, Po mè brechi to bounamin Chinbiâvan rondjyi dàthamin.

Outre la né du tin j'in tin Din le katzè dèkouthè mè, Lè piti kayion manifè Chè travugnivan in vouilin.

«Ma, le pu n'athe pâ tzantâ?

Dèpatzin no vê dè rabiâ...

Ma le dzoua ne vin pâ onko, Tiéche-tè polè. Tin tè a dzo»..

Dè bon matin l'anhyian vignè Mè portâ dou bon kâfé nê.

E pu din on lordo piéti Di pre dè tèra frekachi.

Chavé pâ tan bin rèmarhyiâ Ma to dè gran chu le tzemin Prèyivo, po hou bounè dzin In m'in d'alin chin dèbredâ.

Souvenirs du temps passé

Les photos représentant les villages de Semsales et Châtel-St-Denis nous ont été envoyées par M. Louis Balmat, Le Jura, à Semsales.

Merci à notre correspondant.

Reconnaissez-vous ces trois personnes?

Une vue de Semsales datant de 1902 Une vue de Châtel-St-Denis qui date de 1905

(10)

FRIBOURG

De magnifiques vitraux pour la cha¬

pelle du Saint-Sépulcre restaurée Il y a quelques mois, la presse avait été conviée à découvrir, pour la première fois, les vitraux de la chapelle du Saint-Sépulcre. Depuis lors, son autel a été reconstruit sur un emplacement conforme aux prescriptions liturgiques. Une chasuble a été tissée, spécialement à l'usage du sanctuaire, et celui-ci a retrouvé sa physionomie originale caractérisée par un grand dépouillement et une atmosphère favorable au recueillement et à la prière.

L'inauguration s'est déroulée en présence d'une brochette de personnalités et des artistes qui ont travaillé à cette restauration. Dans son allocution de bienvenue, Mgr Paul von der Weid, prévôt du Chapitre de Saint-Nicolas, a relevé que la restauration de la chapelle du St-Sépulcre peut être considérée comme le prélude de la restauration intérieure de la cathédrale. Chacun souhaite que celle-ci soit menée à chef pour les festivités qui, en 1981, marqueront le 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédéra¬

tion. L'exposé de M. Alfred Schmid, président de la commission fédérale des monuments historiques, le témoignage d'Alfred Manessier, l'artiste qui réa¬

lisa les vitraux en collaboration avec M. Michel Eltschinger, maître verrier à Fribourg, et l'allocution de M. Pierre Dreyer, conseiller d'Etat; ont été entre¬

coupés par des productions musicales d'un quatuor féminin qui interprêta des œuvres de Haendel et Quantz pour flûte, violon, violoncelle et clavecin. Cette cérémonie était complétée d'un poème «La nuit du Vendredi-Saint» lu par Mlle Gisèle Sallin.

Vitraux réalisés par Alfred Manessier et Miche! Eltschinger Allocution

prononcée par M. Pierre Dreyer, conseiller d'Etat

En se faisant représenter è cette céré¬

monie, le gouvernement fribourgeois a voulu souligner l'importance de l'évé¬

nement. Il est vrai qu'en sa qualité de copropriétaire de la cathédrale, l'Etat de Fribourg doit se préoccuper de sa conservation. S'agissant d'un tel patri¬

moine, ses préoccupations vont bien au-delà des questions matérielles sou¬

levées par les limites budgétaires que doivent s'imposer ceux qui ont le souci des deniers publics.

La convention relative à la propriété et l'entretien de la cathédrale remonte à 1873. Ce texte, au demeurant fort dé¬

taillé sans être toutefois un modèle de

GBd précision, répartit les charges entre l'Etat et la commune. Depuis lors, la paroisse s'est substituée à cette der¬

nière, ce qui restitue la logique des cho¬

ses, tant il est vrai que les enfants de la Lumière doivent de temps à autre se désintéresser des affaires du siècle pour consacrer leurs efforts et aussi leurs deniers aux salut des âmes qui passe par le culte du Très-Haut.

Conscient de ses devoirs, le Conseil d'Etat - qui n'a jamais ménagé ses ef¬

forts, avec l'aide de la Confédération, l'application de la convention plus que centenaire, ne peut que se réjouir de la restauration de cette chapelle. Il s'en félicite d'autant plus que la cathédrale, pour ne pas dire Fribourg, s'enrichit de vitraux d'un grand maître dont le nom prestigieux est dès lors associé à un monument auquel tous les Fribourgeois vouent une fidèle affection.

L'art du vitrail jouit actuellement en Suisse d'une étonnante vitalité. Yoki,

qui s'est, par modestie, volontairement oublié dans l'excellent ouvrage qu'il y a consacré, nous le démontre avec l'in¬

telligence et la ferveur qu'on lui connaît.

Il signale notamment que les premiers sympthômes d'un renouveau sont perçus en 1895, à la faveur du concours ouvert pour les nouveaux vitraux de cette cathédrale, que remporte un ar¬

tiste de Cracovie, Joseph Mehoffer.

Ce fut, il me plaît de le rappeler, à l'ini¬

tiative de la vénérable et très respecta¬

ble Confrérie du St-Sacrement que l'on dut ce concours qui réunit - on devrait dire divisa - des artistes suisses, autri¬

chiens, allemands, belges, français, an¬

glais, danois et comme on le sait, même polonais. Vingt-cinq projets laissèrent le jury sur sa faim. Mehoffer l'emporta sans trop de difficulté. Il est vrai qu'un concurrent lucernois. Balmer, ne s'avoua pas facilement battu, puisqu'il réussit è convaincre le jury, puis la Con¬

frérie, de lui donner une chance, en lui permettant d'exécuter un vitrail à pla¬

cer en parallèle aux travaux de Mehof¬

fer.

A l'essai, l'œuvre de Balmer ne trouva pas grâce des commanditaires parce que, comme le fit remarquer la société f ribourgeoise des Amis des Beaux-Arts qui s'était intéressée à la question, le caractère du dessin et le coloris des deux artistes étaient trop différents pour permettre la juxtaposition de leurs œuvres; Balmer en effet ne voulut pas modifier le ton des ombres de son des¬

sin et s'obstina à choisir un gris que l'on trouva trop monotone, au lieu d'un jaune plus chaud que souhaitaient les Amis des Beaux-Arts.

J'évoque à dessein les péripéties de ce concours, pour en tirer trois réflexions.

La première est qu'en matière artistique l'idée de libre échange était toute natu¬

relle: elle s'était instaurée bien avant que ne prolifèrent les défenseurs de la libre circulation des biens et des idées.

Il est vrai que les talents fribourgeois n'avaient encore pu éclore, notamment

dans l'art du vitrail. Depuis lors, nous pouvons compter parmi nos conci¬

toyens des artistes qui honorent Fri¬

bourg, tant en Suisse qu'à l'étranger.

Le tait que l'on confia l'exécution à la Maison Kirsch et Fleckner m'inspire la deuxième réflexion.

En effet, en adjugeant les travaux à MM.

Kirsch et Fleckner, le maître d'oeuvre n'était pas sans soucis, car c'étaient alors de jeunes artisans qui n'avaient pas encore entrepris d'œuvres impor¬

tante. Les conseils ne manquèrent pas d'avoir recours à des maisons du de¬

hors. Mais on fit confiance à ces ver¬

riers, estimant qu'il fallait leur donner leurs chances. A l'exécution, les avis furent unanimes sur la qualité du travail fourni. C'est ainsi qu'une maison f ri- bourgeoise jusqu'alors inconnue a ga¬

gné ses titres de noblesse.

Et c'est de l'une de ces maisons, qui se sont séparées depuis lors, qu'est issu Michel Eltschinger, le maître verrier fri¬

bourgeois dont les mérites sont recon¬

nus bien au delà de Fribourg.

Enfin, si l'on avait suivi la proposition formelle du comité des vitraux dans son rapport final du 1er janvier 1902, on aurait placé le vitrail de Balmer dans la chapelle du St-Sépulcre, comme pour lui trouver un refuge, à défaut d'un em¬

placement adéquat à l'intérieur de la cathédrale. Ce faisant, nos prédéces¬

seurs nous auraient privés de l'œuvre que nous admirons aujourd'hui, tant il est vrai que la conservation, pourtant si nécessaire en tout temps et en tout lieu, n'échappe pas toujours aux écueils du conservatisme.

A l'œuvre de Mehoffer, pionnier du re¬

nouveau de l'art du vitrail au début de ce siècle, répond aujourd'hui en cette cha¬

pelle du St-Sépulcre celle d'Alfred Ma¬

nessier, pionnier lui aussi d'un art pres¬

tigieux entre tous, introducteur de l'art

non figuratif dans l'art sacré. En effet

c'est parce que la réalité chrétienne lui

est sans cesse présente, familière, que

l'auteur des vitraux des Brézeux,

Le verrier Michel Eltschinger dans son atelier

(11)

Des vitraux pour la chapelle du St-Sépulcre de la cathédrale St-Nicolas à Fribourg

(suite et fin)

d'Arles, d'Essen, de Brème, de St-Gé- réon de Cologne, de Moûtier chez nous et j'en passe, est parvenu à imposer leur présence grâce à une couleur expres¬

sive et par des compositions aux struc¬

tures toujours renouvelées. Comme aux Bréseux, devenus depuis la pose des premiers vitraux abstraits en 1950 une oasis où l'âme aime à se retremper, l'art du maître verrier déploie en cette chapelle médiévale le graphisme délié de plombs enchâssant mille couleurs où s'infiltrent entre les bleux multiples, les violacés chatoyants, les terres sour¬

des, les ocres, les verdâtres et toute la gamme de tons intermédiaires aux ac¬

cords subtils.

Certaines couleurs, dans leur mouve¬

ment de flammes, jettent par endroits des lueurs pour retomber dans cette nuit inspiratrice de l'œuvre. Abstraite, mais prise dans son sens étymolo¬

gique, suggérée par l'émouvant poème

de ce témoin de l'homme et de l'ardent chrétien que fut Péguy, l'artiste a voulu faire de ce lieu celui de la méditation et de la contemplation. Il a choisi de créer un climat accordé à cette exception¬

nelle Mise au tombeau qui est la plus ancienne représentation du thème qui soit intégralement conservée. Certains amoureux et connaisseurs de la sculp¬

ture médiévale regrettent - pourquoi le cacher - que le seul éclairage naturel n'autorise plus une lecture suffisante de ses formes. En vrai créateur, Manes- sier a couru un risque: celui de créer une œuvre forte accompagnant par un cli¬

mat nocturne et de compassion sa sœur médiévale. C'était témoigner pour lui de l'exigeante nécessité d'as¬

socier l'art vivant à une foi vécue. Du reste, vous aurez remarqué qu'aux ac¬

cords sourds et graves des deux ver¬

rières pointent vers le haut quelques ors lumineux, annonciateurs de Pâques.

Ces quelques ors, je les ressens un peu comme cette petite espérance dont parlait précisément Péguy, l'inspirateur de l'œuvre.

Manessier, vous avez trouvé ou re¬

trouvé à Fribourg des amis, initiateurs de l'œuvre, clercs, historiens et artiste et surtout ce traducteur et exécutant de votre projet, le maître verrier Michel Eltschinger, dont vous avez apprécié, je

le sais, la ferveur patiente alliée à la droiture technique.

Ainsi, la restauration de cette chapelle doit nous encourager à continuer l'œuvre de longue haleine de la restau¬

ration intérieure de la cathédrale en vue de restituer à ce joyau de notre ville la splendeur dont il est digne.

Pierre Dreyer

Réunion des associations cantonales romandes de musique

Tous les groupements sont représentés le samedi 23 avril, à Courtetelle, sous la présidence de M. Norbert Girard, professeur à Porrentruy, président de la Fédération jurassienne des musiques et membre romand du Comité central de la SFM.

Le but de l'assemblée est d'obtenir l'unanimité de l'action romande en vue de la conférence des Présidents qui aura lieu le 12 juin 1977, à Sion, Des fêtes seront organisées à cette occasion pour le centenaire des musiques valaisannes qui groupe 145 fanfares et harmonies et 6593 musiciens et musiciennes.

Certains rapports importants et leurs traductions ne sont pas encore parvenus malgré le report plus tardif de la date de convocation. Les comptes de la Fédérale pour 1976 sont favorables en raison d'une part aux bénéfices statutaires de la Fête de Bienne. Cependant l'avenir reste intimement lié à l'apport de «Pro Helvetia» dont le subside est bien mince comparé avec les associations sportives.

Parmi les problèmes discutés, en 3 heures de séance, citons le règlement des cours, les fanfares militaires dont certains instructeurs voudraient modifier la structure, la création d'une association suisse des musiques de brass-bands, l'émission contro¬

versée de «Réveillon en fanfare» du 31 décembre 1976 et les collaborations Radio- TV, les aspects négatifs de la partie romande de la Revue suisse des musiques, etc.

Le repas du samedi a été honoré d'un concert de la fanfare de Courtetelle et du duo

d'accordéons Daniel et Claude Sauthier. Daniel a 12 ans. Son père l'accompagne même à la guitare basse.

Dimanche 24 avril, les délégués ont entendu un concert de «l'Elite» de Vieques en visitant son église moderne, œuvre de deux fribourgeois, Pierre Dumas, architecte et Bernard Schorderet, artiste verrier. Reconnu parmi les musiciens Philippe Currat, vétéran fédéral et cantonal, qui travaille depuis 10 ans à Vieques, ancien membre exécutant de «L'Union paroissiale» de Sales et de «La Lyre» de Le Crêt.

Le banquet officiel a eu lieu à l'Auberge de Mervelier. La fanfare «La Concordia» a enthousiasmé son auditoire. Participant pour la première fois à la fête fédérale de Bienne, elle a obtenu 117 points sur 120. Les exécutions atteignent un haut niveau Légèreté de l'émission du son, haute qualité de l'intonation, souplesse technique et rythmique, ce fut vraiment excellent. L'ensemble s'est produit à Farvagny-le-Grand.

Parmi les souffleurs un vétéran de chez nous, Emile Geinoz, de Neirivue, établi depuis 12 ans à Mervelier.

Partout les maires des villages visités ont pris la parole et offert des vins d'honneur.

Des remerciements enthousiastes ont été adressés par M. Bernard Rohrbasser, président cantonal fribourgeois, à Châtel-Saint-Denis. Il ont été chaleureux à l'égard de la Romandie et de MM. Norbert Girard, président de la FJM: Roger Daverio vice- président du CO. de la Fête de Bienne; Bernard Jodry, secrétaire-correspondant des Breuleux; René Tschan, de Perrefitte; René Liechti, de Corgémont et l'inimitable et dévoué Bernard Stegmüller, de Courtetelle, major de table.

Malgré la pluie et la longueur du voyage, les représentants de la «Cantonale»

f ribourgeoise ont eu le plus vif plaisir de contacter leurs amis du Jura libre. Merci pour tant d'attentions.

Marcel Zaugg

Rueyres les Prés à accueilli les

Céciliennes du Décanat d'Estavayer

Dimanche 1er mai, le village de Rueyres-les-Prés a connu une intensité de vie peu ordinaire.

Le matin, 300 choristes interprétaient la messe «Gloire à Dieu» sous la direction de M.

Bernard Chenaux, compositeur.

Cette musique toute de piété a contribué au grand recueillement durant l'Office célébré par Mgr Bullet qui prononça l'homélie.

Les productions à l'église

Après la pause traditionnelle qui suivit la messe, chacun des 7 chœurs mixtes présenta deux pièces polyphoniques religieuses expertisées par l'abbé Pierre Kaelin et M. Bernard Chenaux respectivement directeur diocésain et décanal.

De la joie et des chansons

M. le Doyen Seydoux souhaita la bienvenue aux invités et aux sociétés. Le banquet fut servi avec distinction, par les dames du chœur mixte de Rueyres-Montbrelloz.

Alternèrent discours, productions des 7 chœurs présents et remise des médailles. M.

Joseph Maradan dirigea de main de maître la partie officielle.

Les discours furent tout juste au pluriel (ce qui n'est pas un mal) puisqu'on entendit, MM. Ronald Sansonnens, président du comité d'organisation et M. Claude Jauquier, syndic de Rueyres les Prés.

Ce fut une très belle journée pour l'âme, l'esprit, le cœur et l'ouïe. Pour les estomacs aussi. Le tout grâce à une organisation parfaite. Aussi, adressons-nous les félicita¬

tions chaleureuses au chœur mixte de Rueyres-Montbrelloz, aux autorités et à la

population.

(12)

Festival de l'accordéon à Fribourg

Net progrès pour tous les ensembles Le troisième festival de l'accordéon or¬

ganisé dans la cité des Zaehringen par la Fédération cantonale fribourgeoise des accordéonistes que préside M.

Charles Pache de Fribourg, a réservé une surprise agréable et encourageante pour les organisateurs. En effet, l'aula de l'Université était presque comble d'auditeurs très attentifs qui ne ména¬

gèrent pas leurs applaudissements pour chaque société. Voilà de quoi ré¬

jouir aussi tous ces musiciens en herbe qui ont déployé un effort considérable ces dernières semaines pour donner un concert de qualité. L'enthousiasme du public était leur récompense méritée.

La qualité musicale de chaque société est en nette amélioration. Nous devons toutefois préciser - sans vouloir offus¬

quer qui que ce soit - que ce n'est pas le nombre de musiciens qui fait la qualité de l'ensemble. A cet égard, il ne faut pas considérer la musique seulement comme une alternative, mais comme un tout. Il est vrai que l'accordéon est ap¬

pelé communément le «piano du pau¬

vre», il charme l'oreille, raison pour la¬

quelle, cet instrument populaire fera son chemin dans le canton de Fribourg.

D'ailleurs, il est déjà bien enraciné.

Société d'accordéonistes de Fribourg dirigée par Mme Irène Jeanneret et présidée par M. Bernard Bûcher Nous ne voudrions pas oublier de rele¬

ver l'excellente impression qui a été laissée par la jeune société d'Ursy, ca¬

dette de la FCFA. Elle est aussi promise à un bel avenir. Ce concert a été suivie d'une réception présidée par M. Charles Pache, président cantonal. Ellea permis à plusieurs personnalités d'exprimer leurs satisfactions, citons MM. Geor¬

ges Simon, président d'honneur de l'Association romande des musiciens accordéonistes; Séverin Andrey, con¬

seiller communal à Fribourg; Guy-Fto- ger Losey, au nom de l'ARMA; Fernand Cuennet, membre d'honneur de la FCFA.

Il ne nous reste plus qu'à souhaiter qu'un festival ait lieu une fois en plein

(Texte et photos G. Bd) Société d'accordéonistes «La Cocinelle» de Vuippens-Marsens dirigée par Mme Jeannette Delacombaz et présidée par M. MicheI Pugin

Société d'accordéonistes «Clair matin» d'Ursy et environs dirigée par Mlle Claudine Société d'accordéonistes «L'Echo des Roches» de La Roche dirigée par M. Fernand Hänni et présidée par M. Gilbert Sugnaux Henchoz et présidée par M. Jean Charriére

Société d'accordéonistes «Edelweiss»de Fribourg dirigée par Mlle Monique Chatagny Société d'accordéonistes de Bulle et environs dirigée par Mme Irène Jeanneret et

et présidée par M. Daniel Leibzig présidée par M. Jean-José Ruffieux

(13)

13

fëlle chez fälle Comment s'y prendre pour tricoter

Veste Garçon Modèle no 75.065 (A) taille 10 ans (B) taille 12 ans Fournitures

Qualité «Mèche Naturelle» du PIN¬

GOUIN: 8 (A)/ 8(B) pelotes col. Ecru no 06 Aig. no 6 - 4 boutons de bois.

Points employés

Point mousse: tout à l'endroit Jersey: *1 rg endroit, 1 rg envers.*

Torsades et mousse: sur 7 m.

1er rg et tous les rgs impairs: tout à l'envers.

2e, 4e et 6e rgs: * 3 m. envers, 4 m.

endroit *.

8. rg: *3 m. envers, glisser les 2 m.

suivantes sur 1 aig. auxiliaire devant le travail, tricoter les 2 m. suivantes puis les 2 m. de l'aig. auxiliaire *;

Répéter toujours ces 8 rgs.

Echantillons

1 carré de 10 cm en jersey avec aig.

no 6 = 12 m. et 16 rgs.

1 carré de 10 cm en torsades avec aig.

no 6 = 13 m. et 17 rgs.

Exécution

Dos: Avec aig. no 6 monter 52 (A)/

59{B) m.: tricoter en torsades. A 41 (A)/ 43(B) cm de hauteur totale, pour les emmanchures, diminuer 17 (A) /19 (B) fois 1 m. à chaque extrémité tous les 2 rgs et rabattre les m. restantes en 1 fois.

Devant gauche: Avec aig. no 6 monter 34 (A)/ 37 (B) m. tricoter en torsades sur les 21(A)/ 23(B) m. du côté emmanchure et en point mousse sur les 13(A)/14 (B) m. du bord. A 13 cm de hauteur totale travailler en point mousse sur les 13 m. à 4 m. du côté emmanchure pour le bord de la poche. Faire 6 rgs et rabattre ces 13 m. Faire un fond de poche de 13 m. et 10 cm de hauteur et le placer à l'endroit des m. rabattues. Continuer normalement le travail. A 14 cm de hauteur totale faire 2 boutonnières à 2 m. des bords de la partie en mousse.

Répéter ces boutonnières 14 (A)/16 (B) cm plus haut. Ces deux dernières boutonnières faites, commencer la torsade du bord du col: tricoter 1 m.

en mousse et 4 m. en jersey endroit pour la torsade sur l'envers du travail (pour que le col se retourne). A 36(A)/

38(B) cm de hauteur totale augmenter 1 m. au point mousse pour élargir progressivement le col. Tricoter cette m. sur le fil entre la dernière m. en torsade et la première m. de bordure.

Augmenter 7 fois 1m. tous les 4 rgs. A 41(A)/ 43(B) cm de hauteur totale, pour l'emmanchure, diminuer 4 fois 2 m. et 13(A)/ 15(B) fois 1 m. Continuer le col pendant 13 cm en faisant 2 rgs sur les m. du col tous les 8 rgs seulement pour que le col ne tire pas et «tourne». Rabattre les m. en une fois.

Devant droit

En vis-à-vis mais sans faire de bou¬

tonnières.

Manches

Avec aig. no 6 monter 29(A)/31(B) m.

faire 16 cm de torsades, puis conti¬

nuer en jersey, endroit sur l'envers du revers. Augmenter à chaque extrémité 1m. tous les 3 cm 7(A)/ 8(B) fois. A 44(A)/ 47(B) cm de hauteur totale diminuer 17(A)/ 19(B) fois 1 m. à chaque extrémité et rabattre les m.

restantes en une fois.

Ceinture

Avec aig. no 6 monter 7 m.: tricoter au point mousse pendant environ 100 (AV 106(B) cm et rabattre.

Montage

Repasser légèrement sur l'envers à la pattemouille. Faire les coutures des côtés et des manches. Monter les manches. Coudre les revers des man¬

ches et le col en surjet. Coudre les fonds de poches. Coudre les boutons.

Faire deux coulants pour la ceinture.

MARLY A la veille d'une manifestation qui prend de l'ampleur

Pour marquer dignement le dixième anniversaire de sa fondation, la troupe des Majorettes de Marly qui compte actuellement une centaine de filles, a décidé d'organiser le 1er Festival suisse des Majorettes qui déroulera ses fastes le dernier week-end de juin.

Pour compléter cette journée qui sera celle d'une rencontre fraternelle sur le plan national, le comité d'organisation a mis sur pied des joies annexes qui permettront à un grand nombre de Fribourgeois de se divertir dans une saine atmosphère.

Chansons et jolies filles Les joies annexes du 1er Festival suisse des Majorettes débuteront le vendredi soir 24 juin par un grand loto.

Le samedi soir 25 juin, il y aura le gala exceptionnel d'Annie Cordy, la célè¬

bre vedette française de la chanson.

Elle sera précédée sur le podium du chapiteau par Joël Prévost, le chan¬

teur bien connu de tous les Fribour¬

geois. Ce spectacle sera présenté par Dick Berny, ventriloque et animateur.

Il est recommandé à nos lecteurs de prendre leur billet assez tôt car il y aura une foule d'admirateurs. Dès 23 heures, le fantastique orchestre

«Image» fera virevolter jeunes et moins jeunes dans une atmosphère très chaleureuse.

Vingt-deux troupes et 700 majorettes

Le festival proprement dit se dérou¬

lera le dimanche 26 juin. Les produc¬

tions sur le podium du chapiteau débuteront vers 10 heures. Nous souhaitons qu'un nombreux public vienne les applaudir. Les troupes se produiront jusqu'au moment du cor¬

tège prévu à 14 h. 30 sur la route cantonale Fribourg-Marly-Cité. Une partie officielle comprenant trois allo¬

cutions entrecoupées par les produc¬

tions du corps de musique «La Géri- nia» se déroulera sur le coup de midi.

Après le cortège, la fête se poursuivra sous le chapiteau avec les prestations des majorettes d'ici et d'ailleurs dans la liesse générale.

Parcage des véhicules

Un chapiteau pouvant accueillir 3000 personnes sera dressé dans le quartier St-Sébastien, soit à proximité de la halle de gymnastique de Marly-Cité.

Le parcage des véhicules est prévu aux alentours du centre commercial, sur les places de parc de Ciba-Geigy.

En cas d'affluence, le parcage se fera également vers le centre sportif de la Gérine et sur la route de Chesalles. Le service d'ordre est assuré par la police et les sapeurs-pompiers de Marly.

Pour le cortège du dimanche, ceux-ci seront aidés par la police cantonale qui se chargera du détournement de la circulation. Nous conseillons aux automobilistes d'arriver assez tôt dans la cité marlynoise et de se rendre directement au parcage de la Ciba.

Précisons encore que le festival et toutes les joies annexes auront lieu sous le chapiteau. Celui-ci sera situé à cinq minutes des places de stationne¬

ment.

Les grandes Majorettes sur un pont de danse à Châtel-St-Denis

1er Festival Suisse des Majorettes

Annie

Cordy donnera un unique gala dans le canton de Fribourg

c'est à Marly le samedi 25 juin Profitez de cette aubaine et achetez votre billet avant qu'il ne soit trop tard

Places à Fr. 20.- en vente à:

Avry-Centre Jumbo

La Placette, Fribourg

Boulangerie Wider, Marly

Tea-Room«Au Carillon», Bulle

Papeterie Oberson, Romont

(14)

Nos

compliments à.

Gérard Renevey Fétigny

Agé de 19 ans, Gérard habite Fétigny et fait actuellement un apprentissage de compositeur typographe qu'il termi¬

nera l'an prochain. Dès son plus jeune âge, il est fasciné par les artistes et comédiens. A l'école secondaire déjà, il fait partie de la troupe théâtrale. Der¬

nièrement, en compagnie de quelques jeunes de Fétigny, il crée le «Petit Théâ¬

tre de l'Arlequin» et donne aussi des cours d'expression dramatique, de mime et de théâtre au collège de Payerne. Son travail et ses devoirs pro¬

fessionnels ajoutés à toutes ces activi¬

tés ne lui laissent guère de temps pour d'autres loisirs ou pour pratiquer un sport. Pourtant, le tir l'intéresse et chaque fois qu'il le peut, il ne manque pas d'y consacrer quelques heures.

Ses débuts

C'est au cours de soirées de sociétés qu'il met en valeur ses dons d'anima¬

teur. Imitant tour à tour des personna¬

ges radiophoniques dont le célèbre Oin-Oin, il amuse fort la galerie et peu à peu se fait une petite renommée régio¬

nale. Ayant une grande admiration pour le ventriloque Fred Roby du Cirque Knie, il découvre un jour qu'il possède aussi ce don. Il décide alors de le culti¬

ver et laisse tomber les imitations. Il achète une poupée en tissu qu'il bap¬

tise Coluche, se produisant alors avec la troupe du Cabaret Chaud 7 dans plu¬

sieurs villes de Suisse romande dont Genève, Lausanne, Fribourg, Bulle, Rolle, etc. Il décide de remplacer la pou¬

pée de ses débuts par une autre articu¬

lée cette fois-ci. Mais l'article est in¬

trouvable en Suisse et après de nom¬

breuses recherches, il a la chance de se procurer un modèle unique venant d'Autriche. Toutes ses économies s'envolent dans l'aventure. Il lui choisit un joli nom «Sandy» et une non moins jolie et célèbre marraine, la skieuse des Diablerets Lise-Marie Morerod qui ac¬

cepte volontiers ce marrainage. Une poupée qui a amusé déjà beaucoup de monde dont la grande actrice de ci¬

néma Romy Schneider et certainement en amusera encore bien d'autres.

Bientôt, il recevra encore un petit chien qui lui permettra d'agrandir son réper¬

toire. Gérard Renevey amuse égale¬

ment les élèves des classes du canton et fait partie du Caf'conc de Jean d'Ar- ville. Malgré son jeune âge, notre ven¬

triloque s'est produit aux côtés de chanteurs renommés dont Henri Dès, Michel Murty, Les Compagnons de la Chanson et l'orchestre Alain Morisod.

Dernièrement, il assurait la première partie d'un gala d'AnnieCordy à Greno¬

ble.

Ses projets

Dans l'immédiat, il n'a qu'un seul but, c'est de terminer son apprentissage et d'obtenir son certificat de capacité.

Puis il essayera de faire carrière dans le show business. Mais il a encore les pieds sur terre et se rend bien compte qu'il faut beaucoup de chance pour réussir et que cela sera très difficile.

Nos vœux accompagnent ce jeune et unique ventriloque f ribourgeois et nous lui souhaitons plein succès pour l'ave¬

nir.

C.M.

Encyclopédie du canton de Fribourg: un ouvrage qui fera date dans l'histoire littéraire

Une manifestation très simple mais sympathique a marqué récemment la parution de l'Encyclopédie du canton de Fribourg, un ouvrage qui fera date dans l'histoire littéraire. Elle était honorée par la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles MM. Rémi Brodard, président du Conseil d'Etat, et Henri Ballif, président du Grand Conseil fribourgeois.

Dans son allocution de bienvenue, M. Jean Hirschen, directeur de l'Office du livre, a précisé qu'il y avait deux moments privilégiés dans la publication d'un livre: le choix du sujet et la vente. Il ne manqua pas de féliciter M. Roland Ruffieux, professeur, qui fut «l'homme orchestre» dans la préparation de cet ouvrage. Il adressa également sa reconnaissance à tous ceux qui ont apporté leur collaboration. Il est à souhaiter que le deuxième volume dont la parution est prévue pour le mois de septembre prochain suscite le même enthousiasme auprès des Fribourgeois en et hors les murs.

FI L'Office du livre, rte de Villars 101, Fribourg

«mm ■■■■■■

Avez-vous de l'œil?

Que représente cette photo et de quelle manifestation s'agit-il?

Délai de l'envoi des réponses: 10 juin 1977

Tout ce qui arrive après cette date n'est pas pris en considération Notre adresse:

Rédaction de Fribourg-lllustré, 35, rte de la Glâne, 1701 Fribourg Photo parue dans notre édition du 4 mai 1977

La réponse qu'il fallait donner: Village de Jaun (Bellegarde) Index des personnes qui ont donné une réponse exacte:

Jean-Marie Chammartin, Villaz-St-Pierre: Agnès Buchs, Jaun; Alexis Thurler, Rue Martherey 7, Lausanne: Fernande Blanc, In Riaux, Rössens: Denise Tâche, Remaufens: Yvonne Mettraux, Neyruz: Marie-José Andrey, Moulins 256, Broc- Fabrique.

La gagnante au tirage au sort est: Marie-José Andrey, Broc

Un abonnement de trois mois gratuit à Fribourg-lllustré (Aucun argent n'est versé

au gagnant. Vous pouvez l'offrir à une connaissance ou à un ami)

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Pour le plaisir

de votre palais

Hôtel-Restaurant

«LE CASTEL»

Le Pâquier (Fribourg)

Tél. 029/2 72 31

La Gruyère, une et diverse, comme le pays helvétique, est formée d'une mosaïque de vallées, de paysages, de montagnes et de chalets. Au cœur de cette région séduisante par sa beauté naturelle, il y a Le Pâquier qui constitue un petit monde en soi. Dans ce village exposé au soleil, isolé, séparé d'un au¬

tre univers par la Sarine, un brin aristo¬

crate, où l'on aime le beau langage, l'Hôtel-Restaurant «Le Castel» offre un

et de vivre une soirée gastronomique autour de tables à la mode du comte de Gruyères. Le style dans le service as¬

suré par Younes Ferjani, maître d'hôtel, et Moncef Benzid, sommelier, rehausse la qualité et la valeur des mets tels que le tournedos Woronoff, les crevettes géantes flambées à l'armagnac ainsi que les spécialités à la broche, sans oublier que chaque jeudi soir il y a un succulent buffet froid qui vous attend.

Chaque jeudi soir, un succulent buffet froid séjour agréable au touriste. Nous avons fait escale dans cet établissement situé dans une oasis de verdure et de calme.

L'accueil qui nous a été réservé par les nouveaux propriétaires et tenanciers, M. et Mme Pierre Zahno-Villing, un couple dynamique et plein de jeunesse, a été spontané.

Est-il un plus beau pays que la Gruyère?

Le seuil franchi, nous découvrons un décor de chalet de montagne qui em¬

belli magnifiquement un café de qua¬

rante places. La chaude atmoshère de l'endroit vous rend le cœur tout sensi¬

ble. Mais le véritable plaisir pour les yeux et le palais, c'est le restaurant rustique qui, avec ses soixante cou¬

verts, permet d'organiser des banquets

A gens vifs, cuisine vive et pétillante.

S'appuyant sur son talent culinaire, Gaston Di Biase, le distingué chef de cuisine, a ajouté son imagination. La cave elle-même, est généreusement garnie et les excellents crus qu'elle re¬

cèle feront les délices de votre palais.

Comme apéritif, nous avons choisi un bon vin blanc d'Aigle qui se nomme

«Les Murailles». Pour accompagner vo¬

tre menu gastronomique, nous vous proposons une bouteille de Saint- Amour, Pommard, Fleurie ou de Brouilly.

Face aux montagnes et à la cité comtale qui s'efface dans la brume, une terrasse ensoleillée qui peut accueillir une cin¬

quantaine de personnes ainsi qu'un jar¬

din ombragé de cinquante chaises avec barbecue. Du hall de réception, nous avons jeté un coup d'œil à l'hôtel qui

comprend actuellement des chambres tout confort avec douches et salles de bains. Les hôtes bénéficient d'un salon de détente avec télévision couleur et bibliothèque. Si l'image du pays vous a séduit aussi agréablement que la table, c'est dans ce logis rustique et tranquille que vous passerez certainement vos prochaines vacances. Et si vous avez l'esprit sportif, à quelques minutes de l'hôtel, vous avez la possibilité de prati¬

quer le tennis, la natation, l'équitation la pêche et la marche dans une nature merveilleuse. Moins écrasante que l'alpe, elle séduit; moins monotone que la plaine, elle enchante!

Qui sont les tenanciers?

Pierre Zahno a acquis son expérience par de nombreux stages accomplis dans des hôtels réputés de Suisse et de l'étranger. Il a ensuite exploité durant quinze ans un grand hôtel en Allema¬

gne. Le blason populaire, qui ne ment pas, attribue à ce disciple de Lucullus, un certain degré de perfection et de connaissances dans le domaine touris¬

tique. Amoureux de la Suisse et tout particulièrement de la Gruyère, il a re¬

pris au mois de décembre 1976 l'exploi¬

tation de l'Hôtel-Restaurant «Le Cas- tel», à Le Pâquier.

L'atmosphère détendue du restaurant Barbara, sa charmante femme, est une personne élégante et coquette comme pas une. Elle est entrée dans l'hôtellerie après avoir été interprète à l'étranger.

Comme son mari, elle parle couram¬

ment le français, l'allemand, l'anglais, l'italien et l'espagnol. Son charme et son sourire font qu'elle est ravissante à découvrir avec les yeux... Convier quelqu'un dit-elle c'est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu' il est sous notre toit.

Précisons encore que ce couple très sympathique organise au mois d'août prochain, une quinzaine gastrono¬

mique et musicale qui sera pour beau¬

coup de Fribourgeois d'ici et d'ailleurs, l'occasion d'apprécier l'hospitalité de cet établissement qui ne manque pas d'ambition.

En vérité, l'Hôtel-Restaurant «Le Cas- tel» est un lieu gastronomique et de vacances qu'on ne peut oublier. Terre de mesure et d'équilibre, il plaît aux yeux, il plaît au cœur. Il conquiert parce qu'il harmonise.

Reportage réalisé par

Gérard Bourquenoud

M. et Mme Pierre Zahno- ViHing, entourés par leur personnel

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Hôtel-Restaurant-Bar

MEW Son menu du jour (11 pour 10) Ses spécialités: Filet de bœuf KING-GEORGES,

Sole NAVIGATEUR, Scampis MONTE-CARLO,

Ainsi que toutes les spécialités de saison.

Jeux de quilles Réservez vos tables Ch. Widmer

Les Daillettes - Villars-sur-Glâne Tél. 037/24 25 98

Menu du jour Grande carte

En saison toutes les spécialités de la chasse et toujours nos lasagnes maison

Salles pour banquets, noces et sociétés de 10 à 400 personnes

Hôtel du Lion d'Or 1726 Farvagny-le-Grand

Fam. Crisci tél. 037/31 11 30

Auberge Communale

M. et Mme J.-P. Vorlet Téléphone 037/61 25 47 1531 FÉTIGNY

Restauration soignée

Salles pour noces et banquets Spécialités de saison

P

HOTEL DU LION D'OR Relais routier

ST-MARTIN-ORON Michel Schrago- Balocchi Tél. 021/93 87 85

SPÉCIALITÉS

Jambon à l'os - Charbonnade Salles pour sociétés

2 jeux de quilles automatiques

Hôtel Restaurant de la Grappe^^s^

CHEYRES Fam. Challand-Barby Tél. 037 63 11 66 Menu du jour, carte

Spécialités: Filets de perches frais, charbonnade.

entrecôte forestière, fondue vacherin ou moitié-moitié

Chaque dimanche: Jambon à l'os et gratin dauphinois Salle pour sociétés et banquets

LE GUIDE GASTRONOMIQUE

DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ VOUS RECOMMANDE CES RESTAURANTS OÙ VOUS TROUVEREZ

BONNE TABLE ET BONS VINS

Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Exclusivité

«Fribourg-lllustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES.

Tout cela résumé en quatre sigles ainsi que le nombre de places A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces Gruyère

BULLE Hôtel de Ville

320 à 700 places - A- B- C- N BULLE

Restaurant Gruyérien 70 à 120 places A - B - N BULLE

Hôtel du Tonnelier 10 à 100 places A - B - N BROC

Hôtel de Ville

500 - 900 places - A- B- C- N

BROC

Hôtel de la Grue 150 places A - B - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien de 10 à 120 places A - B - N

LA TOUR-DE-TREME Hôtel de Ville

50 à 250 places A - B - N JAUN-BELLEGARDE Hôtel de la Cascade 30 à 150 places A - B - N BOTTERENS

Auberge du Chamois 100 places - A - B - N MARSENS

Hôtel de la Croix-Blanche 20 - 40 et 200 places A - B - N GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 320 places A-B-C-N GRANDVILLARD

Hôtel du Vanil-Noir 150 à 250 places A - B - N SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places A - B - N

Broyé

DOMDIDIER Hôtel du Lion d'Or 120 places - A - B - N

DOMDIDIER

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 120 places A - B - N ESTAVAYER-LE-LAC Hôtel-Restaurant du Cerf

10 à 100 places A - B - N CUGY (Fr)

Hôtel de l'Ange

150 places A - B - N

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LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 1er juin 1977

EDITORIAL

LA LANGUE DANS LA MUSIQUE VOCALE

Quelle est la langue qui convient le mieux au chanteur? Quelle langue sonne le mieux? Est-ce l'allemand, l'anglais, l'italien ou encore - problème souvent discuté à propos de la nouvelle liturgie - le français ou le latin?

Si j'en parle aujourd'hui, c'est à cause d'une conversation récente avec un choriste professionnel de l'Opéra de Dresde. En effet, au lendemain de l'Ascension, «La Chanson de Fribourg» renforcée par 1 basse et 2 ténors, a eu la chance d'être appelée à compléter le choeur de Dresde pour chanter dans Fidelio, l'œuvre célèbre de Beethoven, sur la scène de Beaulieu, lors du Festival de Lausanne.

Nous reviendrons sur cette occasion assez exceptionelle pour un chœur d'amateurs de chanter, mais aussi de fraterniser avec un chœur professionnel de l'Allemagne de l'Est.

J'ai été assez impressionné par une remarque du sous-directeur de ces choristes de Dresde. Lors d'une réunion amicale le lendemain du concert, nous leur avons chanté quelques uns de nos chants classiques et populaires. Visiblement intéressé par notre style et notre répertoire, ce sous-directeur me dit: «Ah! comme la langue française est plus belle et plus nuancée que la langue allemande!» et il étayait sa thèse par des arguments précis. Vraiment, venant de professionnel dont la vie est précisément l'art vocal des plus grands chefs-d'œuvre, ce témoignage m'a d'autant plus étonné que, couramment nous avons entendu souvent le contraire!

Et je pensais aux réflexions de ceux qui, déplorant la diminution du répertoire liturgique en latin, déclaraient avec conviction: «Voyons! la langue française ne convient pas au chant!» A qui je répondais: «Comment expliquez- vous alors que, de l'avis de tous, la France est spécifiquement le pays de la belle chanson aussi bien ancienne que moderne, pourtant, il s'agit de la langue française!»

Venant d'un chanteur d'un opéra alle¬

mand, m'a confirmé dans cette opinion que toute langue est bonne pour le chant, y compris la nôtre. Tout de même, j'ai dit ceci à mon interlocuteur:

«En effet, le français avec ses diphton¬

gues, ses voyelles nuancées et ces con¬

sonnes douces, comporte un attrait es¬

thétique indéniable. Mais, je crois qu'il

est plus difficile de chanter bien en Le français, lorsqu'il n'est pas très bien français que de chanter bien en aile- chanté, avec clareté et naturel, sonne mand ou en italien.» vite gauche, raide et plat. Il ne bénéficie

v<A '• vv

pas comme nos langues voisines, du rebondissement de l'accent tonique.

P.K.

Pour que vos affaires aussi soient empreintes de l'har¬

monie la plus pure...

SOCIETE DE

BANQUE SUISSE Schweizerischer Bankverein

Rue de Romont 35 Tél. 81 1181 FRIBOURG

BULLE MORAT

Références

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