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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

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Academic year: 2021

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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal:

Envoi par avion:

Fr. 51.- 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE

Ateliers protégés, vous connaissez?

Une visite à l'Eurotel Fribourg Costume et coutumes: le Lac FI découvre Bossonnens Nouveau silo à Chénens Chant et gym à Rue Entre l'église et la pinte Avec nos patoisants Vie culturelle fribourgeoise La vie musicale

Bene Merenti à Corbières Flashes de la Broyé Nouvel uniforme à Fétigny Programme TV

Flashes du canton

Les Fribourgeois du dehors à Bulle Festival Grevire

Les sports

Une industrie de notre canton L'avenir de la Singine Feuilleton FI

Les défunts

Livres et romans ENCYCLOPEDIE DU CANTON DE FRI¬

BOURG

par Roland Ruffieux, professeur En vente dans les librairies et les kios¬

ques.

Prise sur le vif

Notre couverture L'abbé Joseph Bovet, compositeur et musicien, à l'orgue de la cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg

Parution de notre prochain numéro Mercredi 1er juin 1977

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

T

Au bord du lac de Morat

Courrier des lecteurs A la rédaction de Fribourg-lllustré,

Votre concours du 20 avril représente le clocher de l'église de Gruyères où j'ai été baptisé en 1910. Merci pour la revue, véritable parfum du pays de Fribourg. Courage toujours.

Frère Antoine Dafflon Collège St-Charles Porrentruy

Canton de Fribourg

Hôte d'honneur du Comptoir suisse en 1978

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 mai 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

Fribourg-lllustré avait annoncé cette nouvelle réjouissante il y a plusieurs mois déjà. Il a donc été le permier journal de notre paysà informer ses lecteurs surla décision prise par les dirigeants de la Foire nationale que le canton de Fribourg serait l'hôte d'honneur du Comptoir suisse en 1978.

Nous nous permettons également de communiquer à nos lecteurs qu'une commis¬

sion d'étude a été formée sous la présidence de M. Pierre Dreyer, conseiller d'Etat, chef du Département de l'industrie, du commerce et de l'artisanat. Nous y revien¬

drons très prochainement. FI

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Fédération fribourgeoise des Ateliers protégés, vous connaissez?

INTERVIEW

de M. Joachim Kaufmann, secrétaire général de la FFAP Quels sont les buts de la Fédé¬

ration fribourgeoise des Ate¬

liers protégés?

La FFAP a été créée en 1970 par les responsables des 4 institutions fribour- geoises qui exploitaient des ateliers protégés. L'initiative partait alors de la Fondation des Ateliers d'Occupation Professionnelle pour Handicapés.

L'Association St-Camille avec son Foyer et ses Ateliers de la Gérine à Marly, y était vivement intéressée.

L'Association des Parents d'enfants handicapés mentaux et les Etablisse¬

ments Hospitaliers de Marsens et d'Hu- milimont cherchaient encore leur voie pour leurs ateliers: Centre-Ateliers Fa¬

randole à Fribourg, Clos-Fleuri à Epa- gny et divers ateliers des établisse¬

ments psychiatriques.

M. Gustave Roulin, Conseiller aux Etats, était président de la FFAP depuis sa fondation en 1970 jusqu'à son décès en 1973. Le vice-président d'alors, M.

Charles Guggenheim, juge cantonal, lui a succédé à la présidence.

La FFAP naissante fit une étude de base d'où ressortait l'importance d'une col¬

laboration entre tous les intéressés. Les institutions privées, comme les orga¬

nes publics, étaient affrontés à des ini¬

tiatives et réalisations individuelles et collectives certes toutes bien inten¬

tionnées, mais fréquemment sans une vue d'ensemble suffisante et sans les moyens nécessaires è une réalisation.

Les assurances-sociales en Suisse for¬

ment un édifice è multiples portes d'en¬

trées, ce qui ne simplifie pas toujours la vie commune et quotidienne de ses ha¬

bitants.

La FFAP était créée pour le secteur du travail protégé seulement. Il s'agissait en premier lieu de fortifier les noyaux de travail existants, de les développer par une structuration interne et par des contacts avec l'extérieur, c.-à-d. avec les autorités politiques, économiques et sociales. Les Ateliers de la Gérine, à Marly, construits pour les 25 habitants du Foyer, occupent aujourd'hui plus de

80 handicapés. Le Centre-Ateliers Fa¬

randole à Fribourg, s'occupait en cette période surtout de post-scolarité, et procure aujourd'hui du travail à 45 jeu¬

nes handicapés mentaux. Sous le nom des Ateliers Bellevue, les Ets Psychia¬

triques exploitent actuellement en plus de leurs divers ateliers à Marsens, les ateliers à Humilimont et à Bulle et of¬

frent ensemble plus de 250 places de travail à des handicapés. Les Ateliers de la Fondation AOPH ont ouvert un atelier filial à Planfayon et après l'achat et la transformation d'un aréal industriel, ils peuvent procurer aujourd'hui jusqu'à 80 places de travail.

Pourquoi des Ateliers proté¬

gés?

Pendant les années de plein emploi, cette question trouvait une réponse économique. L'assurance invalidité est basée sur l'économie: les cotisations se prennent sur le revenu; les prestations sont des finances couvrant soit les frais de prévention, de formation et de re¬

classement, soit des pertes de gain dues à l'incapacité de travail sous forme d'indemnités journalières et sur¬

tout sous forme de rentes Al.

Aujourd'hui, les jeunes poursuivent leurs études plus longtemps, les vieux sont mis à la retraite prématurée: tout est entrepris pour maintenir des places de travail aux travailleurs les plus aptes.

Alors qu'en ateliers protégés, on de¬

mande aux malades, aux handicapés, aux invalides, de travailler encore de toutes leurs capacités et possibilités restantes. Actuellement, des courants reprochent aux ateliers protégés cette base de rendement qui semble encore procurer une main-d'œuvre à l'écono¬

mie où il n'en existe plus. En temps de récession, la réponse nécessite donc plus d'approfondissement. Dégrader le travail à un simple gagne-sous, n'est-ce pas méconnaître, voire même fausser la valeur réelle du travail?

N'exige-t-on pas du travailleur en ate-

Quelques souvenirs fabriqués par les Ateliers protégés

Le siège social de la FFAP à Fribourg lier protégé, ce qu'aucun employeur - même en temps de récession - n' oserait exiger de son personnel, c.-à-d. tra¬

vailler pour la satisfaction de participer à un travail bien fait? Car le travail, le labeur revalorisent la personne; il donne à sa vie un sens beaucoup plus réel que l'argent ne le peut par son pouvoir d'achat. Celui-ci risque de dégrader l'effort et le savoir faire à de la mar¬

chandise à acheter et à exploiter. Alors que tout travail bien fait est un bienfait pour celui qui l'exécutel C'est une de¬

vise des ateliers protégés!

Ces ateliers sont appelés «Ateliers pro¬

tégés» parce qu'ils doivent tenir compte d'un encadrement ménageant aux travailleurs handicapés les risques d'un travail exploitant.

Comment est organisée la Fé¬

dération fribourgeoise des Ateliers protégés et la sous- traitance?

Lorsque l'on connaît la valeur revalori¬

sante du travail et les minimes possibi¬

lités restantes des handicapés d'exé¬

cuter des travaux malgré leur handicap, on comprend alors pourquoi les res¬

ponsables des ateliers protégés atta¬

chent une si grande importance au tra¬

vail de la sous-traitance. Celui-ci offre la possibilité de travaux de série inten¬

sifs en manutentions et en général trop importantes pour être exécutées par des gens de métier, mais tout de même non suffisamment importantes pour supporter les frais d'une automation.

Ces travaux s'étendent à toute la gamme de la production industrielle, des secteurs mécaniques, électriques, électroniques, téléphonie, cartonnage, bois, denrées alimentaires, etc... Un au¬

tre avantage est que la sous-traitance ne demande pas de grands frais d'in¬

vestissements. En outre, si une opéra¬

tion correspond particulièrement bien à un genre de handicapés, certaines exi¬

gent une exécution par d'autres handi¬

capés. Chaque atelier protégé devrait offrir toute une gamme de travaux di¬

vers (il ne faut pas oublier que les ate¬

liers protégés acceptent les handica¬

pes envoyes par l'Ai et essaient de leur

fournir des travaux encore possibles; ils n'engagent donc pas de personnel pour l'exécution de tel ou tel travail); la sous- traitance, pour plusieurs employeurs, permet de réaliser cette gamme.

C'est dans ce domaine qu'une coordi¬

nation par la FFAP doit jouer un rôle de collecteur et de répartiteur. Une entre¬

prise exige pour son travail une condi¬

tion de quantité et de qualité inhabi¬

tuelle que l'atelier ordinaire ne peut remplir; il s'agit alors de trouver un au¬

tre atelier qui pourrait répondre à cette exigence. Ou encore un atelier travaille pour deux entreprises concurrentes; il est alors préférable de répartir ce travail sur deux ateliers différents. En restant en contact permanent avec le groupe¬

ment des chefs de personnel des entre¬

prises du canton, la FFAP y trouve une source de renseignements importants sur les possibilités de sous-traitance des ateliers protégés.

La participation à l'exposition MIDEST (oct. 76) était un moyen de faire connaître les multiples possibilités que les ateliers protégés peuvent offrir à l'industrie.

Quelle est la fabrication d'ar¬

ticles propres aux ateliers protégés?

Des handicapés souffrant du même genre de handicap peuvent disposer de capacités de travail résiduelles très dif¬

férentes. Avec le travail de sous-trai¬

tance, on peut, en période économique normale, organiser dans chaque atelier deux ou trois branches d'activités dif¬

férentes. Seulement, que deviennent les handicapés de l'une ou de l'autre branche ne recevant plus de comman¬

des à exécuter? Ce souci aide la FFAP à prêter toujours une grande attention à ce que chaque atelier protégé ait, è côté de la sous-traitance, une ou plusieurs fabrications d'articles appartenant à l'atelier.

Suggérer des idées, encourager chacun à découvrir des possibilités intéressan¬

tes, convaincre les responsables de respecter les idées et réalisations de chacun, créer un article, étudier la con¬

cordance des besoins du marché avec

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4

Fédération fribourgeoise des Ateliers protégés, vous connaissez?

(suite et fin)

cet article et avec les possibilités four¬

nies par tel atelier protégé, calculer les prix de revient, connaître les marges de prix de la branche, établir les contacts et les papiers nécessaires au bon fonc¬

tionnement, non seulement de la pro¬

duction mais également de la vente, savoir économiser tout en faisant des dépenses justifiées; tout cela fait partie des discussions entre les différents responsables des ateliers protégés fri- bourgeois et de la FFAP.

Le but principal des fabrications d'arti¬

cles propres, est d'aider è stabiliser la situation de travail et des finances des ateliers. C'est ainsi que les Ateliers OPH sont depuis 1961 le bureau d'étalon¬

nage officiel des Entreprises Elec¬

triques Fribourgeoises et procèdent, grâce à cette convention à la révision, è la répartition et è l'étalonnage des compteurs d'électricité, provenant de toute la Suisse.

Les Ateliers de la Gérine ont lancé en mai 73, le bac à crème en bois. Ses différents formats permettant diverses utilisations ont été très heureusement complétés par les articles en bois plat des Ateliers Bellevue à Marsens. Bacs,

cuillères, plateaux et suspensions dé¬

coratives plaisent énormément non seulement è tout Fribourgeois de l'extérieur, mais savent encore raviver le marché trop fréquemment dévalorisé des articles cadeaux et souvenirs. Alors que les Ateliers de la Gérine dévelop¬

pent actuellement leur Atelier Artisanal par l'adjonction d'une belle production de lampes nordiques en copeaux de bois, le Centre-Ateliers Farandole, sous sa nouvelle direction, pense délaisser ses beaux articles colorés (cartes, pos¬

ters, tapis, jouets simples en bois) et se consacrer è la céramique et aux pailla- sons. La fabrication d'autres articles utilitaires est en préparation.

La participation de la FFAP à l'exposition internationale

«Kiel 77» à Lausanne (18 au 30.5.77)

Sert avant tout à faire connaître la gamme des magnifiques articles sou¬

venirs fribourgeois en bois et les très belles lampes en copeaux de bois qui sont fabriqués par les handicapés des

ateliers de la Gérine à Marly et des Ate¬

liers Bellevue à Marsens, Humilimont et Bulle.

Une collaboration franche et loyale au sein de la FFAP, garantit à chaque ate¬

lier protégé fribourgeois, ses débou¬

chés et l'avenir qui doit encore nous apporter des progrès dans la collabora¬

tion entre les ateliers protégés et les Centres de formation Al, nous réserve encore de multiples possibilités.

Est-il pensable que la Ville et l'Etat de Fribourg puissent ignorer encore plus longtemps le travail effectué par la FFAP? Ce travail de coordination et d'organisation des ateliers protégés est effectué dans les autres cantons ou par le personnel de l'Etat ou subsidié en grande part par l'Etat.

Un bel exemple vient d'être réalisé!

L'Etat de Lucerne a accordé un crédit d'une vingtaine de millions de francs è la fondation «Brändi» è Horw pour réali¬

ser un centre de travail pour 180 handi¬

capés et un foyer pour 80 handicapés.

Et l'Etat garantie la couverture du défi¬

cit d'exploitation de ces institutions.

Car le Conseil d'Etat, comme le Grand Conseil avaient admis qu'il vaut mieux dépenser cette somme aujourd'hui et de prévenir ainsi de devoir assumer les frais de soins, d'hospitalisationou d'in¬

ternement pendant des décennies de ces handicapés.

Pourquoi Fribourg ferait-il valoir une situation exceptionnelle?

L'Eurotel:

un atout primordial pour le

tourisme au pays de Fribourg

Un propriétaire, dans le cas de Fribourg, la société «Grand-Places» conclue un contrat de concession avec l'Organisa¬

tion Eurotel du pays concerné. Ce con¬

trat définit dans le délai les normes de construction qui influenceront l'éta¬

blissement dans son exploitation, son service, sa conception et son organisa¬

tion.

La signification «Eurotel» est protégée internationalement. L'organisation Eu¬

rotel prend la direction de l'exploita¬

tion: hôtel, restaurants, salles, etc., et s'occupe de la vente des lits d'hôtel.

Pour ce qui concerne l'Eurotel de Fri¬

bourg, les premiers contacts avec les autorités communales ont eu lieu au

début 1970. Après étude de nombreux projets, une demande de permis de construire a été mise à l'enquête. Le projet choisi par qui de droit a été ap¬

prouvé en date du 29 juin 1973. Mais les promoteurs ont été contraints de sup¬

primer un certain nombre d'étages.

Cette construction moderne comprend sept sous-sols, un rez-de-chaussée et dix-huit étages. L'hôtel comprend 131 chambres dont 70 à deux lits et 61 à un lit. Lors de votre visite, vous découvri¬

rez également un bar de 65 places, un restaurant de 70 couverts, un grill¬

room de 80 places, une cuisine satellite, une salle de conférence polyvalente de 350 places, une autre de 50 places, un dancing et un centre fitness compre¬

nant une piscine, une salle de culture physique, des saunas, bains turcs, ca¬

bines eucalyptus et solariums séparés pour hommes et femmes. Une place de parc sera réalisée dans un proche avenir sur la parcelle qui se trouve au sud de l'Eurotel.

Situé au centre de la ville, à deux pas de la gare, dans une oasis de verdure et de calme, l'Eurotel est un atout primordial pour le développement du tourisme au pays de Fribourg. (Nous en reparlerons) FI

Qui est M. Jean-Philippe Lugon, directeur de l'Eurotel?

Valaisan et sédunois d'origine, M.

Jean-Philippe LUGON,directeur,a/a formation et l'expérience nécessaires pour diriger un établissement tel que l'Eurotel Fribourg.

Après une maturité commerciale, il ob¬

tint en 1962 le diplôme de l'Ecole hôte¬

lière. Il fit par la suite différents stages en Allemagne et en Grande-Bretagne pour prendre contact avec l'hôtellerie inter¬

nationale et perfectionner ses connais¬

sances linguistiques.

Afin de parfaire sa formation et son expérience dans l'hôtellerie, il travailla pendant 6 ans en Amérique du Sud à Buenos Aires, Santiago et Lima, puis à

l'hôtel Hilton d'Athènes. Enfin, il fit en tant que sous-directeur, l'ouverture de l'hôtel Hilton de Zurich et avec la même fonction également, l'ouverture du No- vapark, le plus grand hôtel de Suisse.

Pour revenir en Romandie, il a choisi Fribourg, ville qui lui plait beaucoup par ses dimensions humaines. De plus, le potentiel touristique du Pa y s de Fribourg étant encore à développer, ilpourra soli¬

citer son caractère de lutteur, ses nom¬

breuses relations dans les milieux tou¬

ristiques internationaux et son savoir- faire.

Narcisse Niclass

(5)

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du. Qos-iiand e£ do.%. (3cru.tu.mes.

Fig. 4 Un couple du Vully.

LES COSTUMES

F RI BOURG E OIS (suite)

B. Le district du Lac

Si par ses deux langues et ses deux religions, Fribourg est une image résu¬

mée de la Suisse, le district du Lac est pour la même raison, l'image résumée de Fribourg. Car, le district se compose de l'ancien baillage de Morat, bilingue et réformé, et d'un morceau, bilingue et catholique, de ces «Anciennes Terres», qui furent la première acquisition terri¬

toriale de la cité zaehringienne.

De tout temps, l'ancien baillage de Mo¬

rat a connu le costume bernois. Pour marquer l'appartenance actuelle du district au canton de Fribourg, on a ap-

Fig. 3 Morat. Ici l'empiècement bernois a fait avec le tablier à bavette des Fribour- geoises une heureuse alliance. Les chaînes d'argent sont remplacées par des rubans de velours.

Fig. 1 De mémoire d'homme, les filles de Chiètres portèrent le costume bernois. En signe d'appartenance au canton de Fribourg, on a remplacé l'empiècement bernois par le fichu fribourgeois.

Qui m'écrira?

Homme en excellente santé, dans la septantaine, habitant Nyon, souhaite rencontrer une compagne du même âge ou plus jeune, pour tenir son ménage et partager sa vie.

Correspondance à l'adresse suivante qui transmettra:

Fribourg Illustré 35, rte de la Glâne 1701 Fribourg Réf 331

porté dans la nouvelle ordonnance quelques modifications. C'est ainsi que les dames de Chiètres ont échangé l'empiècement à chaînes contre un fi¬

chu à franges (Fig. 1). Par contre, les hommes sont restés fidèles aux «Hu¬

perhosen», ces hauts-de-chausse en toile, larges et bouffants, qui déjà aux XVIe et XVIIe siècles, avaient été portés par patriciens et lansquenets. (Fig.2) A Morat, on a conservé la jupe noire et le corsage rouge de style bien XVIIIe siècle, à quoi se compare facilement le costume bernois dit «à la Freudenber- ger». On y a adjoint le tablier fribour¬

geois (Fig. 3)

Le Vully, ayant également fait partie du baillage de Morat après avoir relevé des comtes de Neuchâtel, exprime cette origine dans son costume. En effet, le tablier sans bavette, joint à un fichu descendant jusqu'à la taille, fait un en¬

semble différent des autres parties du canton; la coiffe ressemble fort à celle des Neuchâteloises. (Fig. 4)

Dans les «anciennes Terres» catho¬

liques, bilingues mais en majorité wels¬

ches, les costumes et coutumes diffé¬

rent de ceux des voisins moratois ou vuillerains. Le village de Courtepin,

longtemps associé à Barberêche, con- nait le costume du Fribourg français- catholique dont le tablier à bavette, carmin, le châle noir, le liron ou le grand chapeau de paille en sont les caracté¬

ristiques . (Fig. 5)

Fig. 5 Mme Hermine Renz, de Courte- pin, secrétaire cantonal FFCC.

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Exclusif pour Fribourg-lllustré

BONJOUR

Monsieur le syndic de Bossonnens

Interview

M. Arnold Dewarrat, syndic

Un brin d'histoire sur Bos¬

sonnens

Bossonnens était une ancienne seigneu¬

rie qui appartint, durant très longtemps, aux sires d'Oron. En 1513, elle fut ache¬

tée par le duc de Savoie et, en 1536, prise par les Fribourgeois. En 1829, on a découvert au lieu dit nEssert des Cor- bés», sur le chemin de Palézieux. une construction romaine qui possédait des salles souterraines ornées de colonnes doriques. La chapelle, fondée en 1403, par Marguerite d'Oron, est la dernière de ce nom. A proximité de la route qui conduit à Atta lens, on distingue sur un monticule, les ruines d'un ancien châ¬

teau des sires d'Oron. En l'an 1900, cette commune comptait 62 maisons et 312 habitants catholiques de la paroisse d'Atta lens. En 1970, elle avait 463 habi¬

tants alors qu'actuellement il y en a 527 répartis dans 176 ménages. La plupart des habitants sont originaires de Bos¬

sonnens d'où un grand nombre de Bo- chud, Cottet, Dewarrat, DortheetMusy.

Le climat de ce coin de terre est reconnu comme très sain.

de M. Arnold Dewarrat, cinquante- six ans, père de deux enfants, con¬

tremaître, membre du Conseil com¬

munal depuis 1962, élu syndic en 1972, date de l'élection de M. Joseph Cottet au Conseil d'Etat.

FI - Monsieur le syndic, pouvez-vous définir la position de la commune de Bossonnens?

A.D. - Etendue sur 4,4 km2, la com¬

mune de Bossonnens est située à 750 mètres d'altitude. Elle est délimitée par les communes fribourgeoises d'At- talens et Granges et par les communes vaudoises de Palézieux et Ecoteaux.

Desservie par la ligne GFM reliant Châ- tel-Saint-Denis à Palézieux et un ser¬

vice de bus pour Vevey, elle se trouve à douze minutes en voiture de la Riviera vaudoise et à vingt-cinq minutes de Lausanne.

FI - Quelle est la situation écono¬

mique actuelle de votre commune?

Notre commune a réalisé de nombreux travaux de transformation et de réno¬

vation au bâtiment scolaire avec l'amé¬

nagement d'une troisième classe pri¬

maire et d'une classe enfantine. Elle a construit un nouveau clocher et fait ins¬

taller une nouvelle cloche à la chapelle dédiée à Saint-André. La totalité du réseau routier communal a été asphal¬

tée. En l'espace de six ans, soit entre 1970 et 1976, les investissements pour l'infrastructure ont été de l'ordre d'un million de francs. Ils représenteront un montant de 550 000 francs en 1977.

Bien que les dettes se montent actuel¬

lement à 379 000 francs, la situation financière est jugée saine.

La chapelle rénovée il y a quelques années L'impôt et les forêts sont les principaux

revenus. Le contribuable paie un franc par franc payé à l'Etat, sur le revenu et la fortune, plus un pour mille de contribu¬

tion immobilière. Notre commune est propriétaire de quarante-cinq hectares de forêts entretenues par une équipe intercommunale qui donne entière sa¬

tisfaction. Cette coopération est très rentable. Elle possède également des terres agricoles qui sont louées, à la perche, aux agriculteurs de Bosson¬

nens.

FI - L'autorité de votre village a- t-elle déjà résolu les problèmes de l'heure, tels que l'aménagement du territoire, l'alimentation en eau po¬

table, le réseau routier, l'épuration des eaux et le traitement des ordu¬

res?

Le plan d'aménagement qui comprend des zones destinées à l'implantation de nouvelles industries et à la construction de villas et bâtiments locatifs, est réa¬

lisé. Il sera mis à l'enquête au cours de l'été prochain.

L'alimentation en eau ne pose plus au¬

cun problème. Notre commune est ra¬

vitaillée par celle d'Attalens qui capte son eau sur le commune de Remaufens.

Ceci concerne le centre et le haut du village. Les quartiers des «Biolies» et

«Verdan» sont alimentés par la Société

«Les Barousselles» de Palézieux. Bos¬

sonnens fait également partie du Con¬

sortium AVGG depuis 1966. La con¬

duite principale qui traversera la loca¬

lité dans un proche avenir, alimentera les villages de Granges, Attalens et notre commune. A l'heure actuelle, 1800 mètres de conduites ont déjà été posés à cet effet dans notre localité. Le solde du réseau sera probablement réalisé dès 1980.

Pour ce qui est du réseau routier com¬

munal qui s'étend sur 11,5 km, il est aujourd'hui en parfait état.

L'épuration des eaux est une réalisation qui se fera sans aucun doute sur un plan intercantonal (Vaud-Fribourg) et inter¬

communal avec les communes d'Eco- teaux, Palézieux, Granges, Attalens et Bossonnens. Nous savons que la STEP Le village de Bossonnens dans le district de la Veveyse

Quelques chiffres Habitants Ménages

Electeurs et électrices

527 176 338 Sociétés du village et de la paroisse Chanson de Bossonnens

Société de tir Ski-Club Société de laiterie Football-Club Chœur mixte paroissial Fanfare paroissiale

Groupement paroissial des dames

Photos G. Bourquenoud-FI

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Bossonnens:

un village en pleine évolution (suite de la page 7)

sera construite sur territoire vaudois, plus précisément à Palézieux. Dans no¬

tre commune, le financement de cette construction se fait déjà depuis 1973 à raison de vingt-cinq francs par habi¬

tant.

Les ordures sont ramassées une fois par semaine et conduites à la décharge autorisée de Saumont sur la commune de Châtel-Saint-Denis.

FI - L'artisanat et le commerce ont- ils de l'avenir dans votre village?

Bossonnens compte aujourd'hui deux magasins d'alimentation, une laiterie, un hôtel, une poste, une scierie, deux menuiseries, un garage, un appareil-

Conseil communal Arnold Dewarrat, syndic Administration générale, Forêts Paul Cottet, vice-syndic

Routes, Canalisations, Instruction pu¬

blique, Sports Louis Cottet

Finances, Impôts. Epuration des eaux, Président de la commission scolaire Paul Bochud

Immeubles, Domaines, Président de la commission du plan d'aménagement du territoire

leur, un salon de coiffure, un parc avi¬

cole, une entreprise de transport, une entreprise de peinture et une industrie traitant des produits en caoutchouc, plastiques et piscines. L'augmentation du nombre des habitants pourrait favo¬

riser le développement de l'artisanat et du commerce.

FI - Que faut-il penser de l'agricul¬

ture?

L'agriculture est bien implantée chez nous. Notre village a encore vingt- trois exploitations agricoles réunissant 687 têtes de bétail. L'élevage et la pro¬

duction du lait sont les principaux reve¬

nus de nos paysans qui cultivent égale¬

ment un peu de blé et de maïs. Toute la

Marcel Oberson

Service des eaux. Feu, Police, Militaire Administration

communale Augusta Pilloud Secrétaire et boursière Robert Dorthe Forestier permanent Albert Perroud Voirie communale

production annuelle de lait, soit 1 200 000 kilos, est livrée à la fabrique Guigoz, à Vuadens. Un fait rare, il y a encore neuf chevaux dans notre loca¬

lité. L'apiculture tient aussi un place enviée, puisque nous comptons une cinquantaine de colonies d'abeilles.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

Le bâtiment scolaire abrite quatre clas¬

ses totalisant soixante-deux élèves du degré primaire. L'instruction aux en¬

fants est donnée par deux institutrices, Mmes Madeleine Chevalley et Anne Cottet, et par un instituteur, M. Georges Chevalley. La classe enfantine, qui comprend une dizaine d'enfants, est tenue par Mme Marcelle Exner. Une vingtaine d'élèves fréquentent l'Ecole secondaire de la Veveyse, à Châtel- Saint-Denis.

FI - Votre village abrite-t-il des insti¬

tutions?

Aucune. Le chef spirituel de la paroisse qui englobe les villages d'Attalens et

Bossonnens, est l'abbé Jean Dumont. Il est aidé dans son ministère par l'abbé Jean-Marie Morel, chapelain de Bos¬

sonnens.

FI - Est-ce que l'activité sportive et culturelle s'insère dans ia vie quoti¬

dienne de la population?

De nombreuses sociétés culturelles et sportives animent la vie du village.

Nous voudrions citer en premier lieu «La Chanson de Bossonnens», connue loin à la ronde pour son riche répertoire de chansons et les qualités vocales de ses membres. Mais il ne faut pas oublier de mentionner la fanfare paroissiale, le chœur mixte paroissial, le groupement paroissial des dames, la société de tir, le ski-club, le football-club Bossonnens et la société de laiterie. Leurs presta¬

tions et leur activité favorisent large¬

ment les contacts avec tous les habi¬

tants. C'est d'ailleurs ce qui enrichit la vie de chaque être humain.

FI - L'administration communale est-elle permanente?

Nous la considérons comme perma¬

nente pour la raison que Mme Augusta Pilloud, secrétaire et boursière, est oc¬

cupée (presque) à plein temps par la comptabilité et l'administration géné¬

rale. Elle accomplit son travail avec une rare distinction.

FI - La mentalité de la population de Bossonnens permet-elle une inté¬

gration facile des nouveaux venus?

Certainement. Les habitants de notre commune sont des gens au caractère très ouvert, courtois, accueillants, qui aiment bien la conversation. Nous sommes convaincus que tous ceux qui désirent s'installer chez nous n'auront aucune peine à s'intégrer à la vie et à la mentalité de notre population.

FI - Quel est le point de vue du Con¬

seil communal sur le développe¬

ment du village?

Comme Bossonnens n'a aucun avenir touristique, le Conseil communal s'est tourné vers un développement indus- Un magnifique terrain de football où la jeunesse peut s'adonner au sport

Les membres du Conseil communal et Mme Augusta Pilloud, secrétaire et boursière

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Fribourg-lllustré vous a fait découvrir Bossonnens, un village du district de la Veveyse <«n>

triel et de caractère résidentiel. Notre commune a quinze poses de terrain à disposition de l'industire en bordure de la route cantonale Châtel-Saint- Denis - Palézieux. L'autorité souhaite vivement l'implantation de petites in¬

dustries, afin de pouvoirgarderle maxi¬

mum de personnes dans notre localité, ce qui ne serait pas négligeable pour la caisse communale.

Sur le plan résidentiel, cinq habitations à loyer modéré ont été construites de¬

puis 1969, soit trois de huit apparte¬

ments et deux de douze appartements chacun. Un bâtiment locatif compre-

particulier pour participer à toutes les manifestations villageoises qui sont un enrichissement culturel pour tous les habitants.

FI - Comment voyez-vousl'avenirde votre commune?

Le vœu de l'Exécutif est que la com¬

mune de Bossonnens puisse réaliser tous ses travaux d'infrastructures, afin que le village connaisse un développe¬

ment harmonieux et permette l'épa¬

nouissement de la population. Notre bâtiment scolaire dispose de locaux en suffisance pour assurer l'instruction d'un certain nombre d'enfants sans que

La croix: symbole de protection du village

N'est-elle pas jolie cette maison familiale?

Le bâtiment scolaire qui abrite également l'administration communale nant également douze appartements a

été construit récemment. Nous consta¬

tons aussi l'éclosion de nombreuses villas, ce qui est fort réjouissant pour l'avenir de notre commune.

FI - Que font les autorités pour amé¬

liorer les contacts humains?

La liaison entre la population et l'auto¬

rité est assurée par certains membres du Conseil communal qui font partie des sociétés locales. Personnellement, je travaille à Lausanne, il m'est donc difficile de maintenir un contact étroit avec les citoyennes et citoyens de la commune. En compensation de cette absence journalière de la localité, je reste volontiers à disposition de la po¬

pulation le soir et chaque dimanche matin. Chaque citoyen a la possibilité de s'exprimer et de prendre contact pour exposer le problème qui lui pèse sur le coeur. Je fais également un effort

la commune soit contrainte de trans¬

former son collège ou de construire une nouvelle école. Il y a donc lieu de faire tout ce qui est dans nos possibilités pour accueillir de nouvelles familles dans notre localité. Nous souhaitons également que la jeunesse reste fidèle à son coin de terre où il fait bon vivre.

Nous tenons encore à préciser que l'autorité cantonale a tendance à ou¬

blier quelque peu le district de la Ve¬

veyse et tout particulièrement la com¬

mune de Bossonnens. En effet, il y a des années que nous attendons la correc¬

tion et l'aménagement du carrefour des routes conduisant â Palézieux, Châtel- Saint-Denis et Attalens, â la hauteur du passage à niveau qui présente un dan¬

ger de plus en plus accru pour l'usager.

Faudra-t-il aller frapper à la porte du Conseil d'Etat, à Fribourg, pour qu'une décision soit prise?

Propos recueillis par G. Bourquenoud-FI

Sur le banc devant la maison M. HUaire Cottet et son épouse Yvonne, ont exploité un domaine agricole jus¬

qu'en 1970. Depuis quelques années, ce couple bénéficie d'une retraite fort bien méritée. Fils de paysan, HUaire a toujours été très attaché à sa terre. Une voudrait pour rien au monde quitter la ferme où Ha vécu. A Bossonnens, toute la population connaît cette figure pitto¬

resque qui, malgré ses septante-cinq ans, joue encore de l'alto à la fanfare paroissiale dont H est membre fonda¬

teur. Il est entré dans cette société en 1943, après avoir joué durant vingt-

deux ans à la fanfare de Châtel-Saint- Denis. line faut donc pas s'étonner qu 'il soit vétéran honoraire des Musiques fri- bourgeoises et vétéran fédérai Un bel exemple de fidélité. Il a également été syndic de Bossonnens durant une pé¬

riode, soit de 1946 à 1950.

Paysan dans l'âme et parlant couram¬

ment le patois, HUaire Cottet est (pres¬

que) aussi alerte qu'un jeune homme de vingt ans, ceci grâce aux bons petits plat mijotés par sa charmante compagne.

A ce couple très sympathique, nous souhaitons encore de multiples années de bonheur.

G. Bd

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10

SARINE

Chénens

Gigantesque grenier pour le stockage des céréales

La Société d'agriculture de Chénens présidée par M. Maurice Defferard et gérée par M. Alphonse Chappuis, a construit récemment un gigantesque grenier destiné au stockage des céréales et autres produits agricoles. Ce nouveau silo facilitera grandement le travail de l'entreprise et des cultiva¬

teurs qui, jusqu'à présent, perdaient un temps précieux lors de la livraison.

La visite du chantier par la presse a eu lieu au mois d'avril dernier. Au cours de celle-ci. nous avons entendu des exposés de MM. Alphonse Chappuis. gérant de la société; Norbert Wicht, ingénieur; et Jean-Marie Berset, syndic de Chénens. qui se plut à relever que cette réalisation est considérée comme la première pierre posée dans la zone industrielle dont la superficie est de 400 000 m2.

Cette construction a été réalisée au moyen d'un coffrage glissant. La plate¬

forme en cours de bétonnage pesait 140 tonnes. Son levage se faisait au moyen de 164 vérins hydrauliques dont la course maximum était de 3 cm. Des équipes de vingt-sept hommes ont travaillé sans relâche jour et nuit. Le poids total de l'ouvrage représente 7 000 tonnes. La capacité de stockage de ce grenier sera de 3 300 tonnes, soit 330 wagons de 10 tonnes réparti dans 31 cellules. Béton utilisé: 1100 m3.

Cette réalisation est l'œuvre de M. Albert Oberson, architecte à Courtepin; du bureau d'ingénieurs civils Baeriswyl et Wicht; de l'entreprise Jean Pasquier et Fils, à Bulle; et de la Fédération des syndicats agricoles du canton de Fribourg.

Précisons encore qu'en 1976, la Société d'agriculture de Chénens comptait 310 membres et qu'elle a réalisé un chiffre d'affaires de 5 235 000 francs.

Au cours de la même année, elle a pris en charge 2500 tonnes de céréales et 1000 tonnes de pommes de terre.

G.Bd

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les travaux de terrassements, béton armé,

maçonnerie - coffrage glissant

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GLÀNE Rue

Soirée très enrichissante à l'enseigne du sport et du chant

La cité médiévale de Rue a dans ses murs des sociétés culturelles et spor¬

tives qui connaissent un regain d'acti¬

vité grâce au dévouement et au dyna¬

misme de ses habitants qui cherchent à animer la vie quotidienne d'une manière toute particulière. Récemment, la so¬

ciété de gymnastique féminine et le chœur mixte «Saint-Nicolas», respec¬

tivement présidés par Mme Angela Crausaz et M. Raphaël Oberson, se sont

seaux» qui fut très applaudie et même bissée. Les dames emmenées par Mme Marie-France Rohrer, monitrice, ont présenté un programme varié allant de l'école du corps à une danse folklo¬

rique. Les spectateurs ont pu remar¬

quer la grâce, la beauté du geste et le sens du rythme. Toutes celles qui s'adonnent à la gymnastique féminine, de la plus petite à la plus grande, ont droit à notre admiration.

Vers un recrutement de jeu¬

nes chanteurs

L'émerveillement continua par le con¬

cert donné par le chœur mixte «Saint- Nicolas» et le chœur d'enfants réunis sous la direction de M. Bernard Chof- flon, instituteur. Les chansons interpré¬

tées en première partie, devant un public remarquablement silencieux, étaient admirables dans leur diversité et par le timbre et l'expression de la voix des jeunes. Nous sommes convaincus que les enfants de Rue ont un goût très sûr dans l'interprétation. Nos compli¬

ments aussi â M. Chofflon qui possède l'art consommé de créer la communi¬

cation entre chanteurs et chanteuses.

Cela fait la force d'une société cultu¬

relle. Le deuxième volet du concert animé uniquement par le chœur mixte, n'a pas retenu la même attention des auditeurs. Il faut préciser que cet en¬

semble vocal ne compte actuellement

que dix-huit membres. Il n y a par con¬

tre aucun souci è se faire, car la relève semble déjà assurée. Grâce â l'effort déployé par son dynamique directeur, le chœur mixte a su divertir un auditoire attentif qui a montré sa satisfaction par ses applaudissements nourris.

Vint en complément de programme, le sketch «Un curieux cas d'amnésie» de Max Régnier, joué par Mme Christiane RichozOa cliente), Mme Marianne Ottet (la bonne), et M. Marcel Rohrer(le doc¬

teur). Mise en scène par M. Bernard Chofflon, cette petite comédie a su amuser tout la salle.

Le chœur mixte et la société de gym¬

nastique féminine ont fait vivre des heures agréables â la population de Rue et d'ailleurs. Pour preuve, l'enthou¬

siasme communicatif qui éclatait sur tous les visages. Et tout le monde se sentait frère dans cette joie partagée.

(Texte et photos G.Bd) Le chœur mixte et le chœur d'enfants sous la direction de M. Bernard Chofflon

Le comité du chœur mixte est formé de MM. Raphaël Oberson, président; Hubert Rigolet, secrétaire; Mme Françoise Dutoit, caissière; Bernard Chofflon, directeur.

Le comité de la Société de gymnastique féminine est formé de Mmes Angela Crausaz, présidente; Solange Dougoud, vice-présidente; Denise Chofflon, secré¬

taire; Jeanine Menoud, caissière; Gladys Wenger, matériel. A gauche M. Gaston Périsset, parrain du drapeau

unis pour off rir un spectacle de qualité è la population de Rue et environs. A chaque fois, la salle communale était pleine è craquer. Ce succès n'est-il pas un encouragement pour la jeunesse qui ne cherche qu'une chose: se divertir sur place.

Grâce, beauté et sens du rythme

La gymnastique féminine d'aujourd'hui vise avant tout è l'esthétique, ce qui en fait le premier sport féminin. L'imposi¬

tion récente de la musique pour les exercices au sol en accentue le carac¬

tère artistique. L'école du corps prati¬

quée par les petites et grandes pupillet- tes placées sous la direction de leur monitrice, Mlle Marie-Hélène Gachet, requiert et développe des qualités spé¬

cifiquement féminines. Sous l'œil at¬

tentif de Mme Ludmilla Muschietti, les jeunes filles se sont particulièrement distinguées dans la «Danse des oi-

La société de gymnastique féminine présidée par Mme Angela Crausaz

(12)

12

»II

L'église de Montet dans la Broyé

Rions un peu...

Un impresario honnête nous fait savoir qu'il est prêt à organiser une tournée d'été avec une chanteuse fribour- geoise, même inconnue et sans talent, si elle dispose d'un gros capital.

Cité comtale cherche un manœuvre pour aider agent de police qui fait du zèle en circulation interdite. S'adresser à la minute qui suit l'heure...

L'un des candidats, le plus déshérité d'entre eux, la «lanterne rouge» du scrutin, rentre chez lui très abattu.

- Combien de voix as-tu obtenu? lui demande sa femme.

- ?

Alors l'épouse, furieuse:

- Je savais bien que tu avais quelqu'un dans ta viel

Les crocodiles vivent cent ans; les roses, trois jours; et pourtant on offre des roses.

La patronne d'un établissement public félicite sa serveuse de s'être parfaite¬

ment comportée et lui demande:

- Et dites-moi, Marie-Jeanne, ces Messieurs vous ont-ils traitée comme une dame?

- Oui, Madame, une fois dans le jardin et deux fois dans le carnotzet.

Qu'est-ce qu'un neurotique?

- Un homme qui se fait du souci pour le passé au lieu de s'en faire pour l'avenir, comme tout le monde.

Quel est l'avantage des fiançailles pro¬

longées?

- Plus on est fiancé longtemps, moins on est marié longtemps.

Entendu dans la rue Un client très énervé sort du Buffet de la Gare de Romont. Il rencontre un ami sur le quai.

- J'aurais mieux fait de prendre le train précédent!

- Et pourquoi?

- Il y a vingt minutes que j'attends de boire une bière, le sommelier n'a pas daigné me servir.

- On voit que les gens n'ont pas besoin d'argent...

Etes-vous pour ou contre le mariage?

Logique masculine

Gérard, jeune homme qui ne dédaignait pas les aventures amoureuses, me con¬

fia un jour:

«Je veux que celle que j'épouserai soit sérieuse. La place de la femme est à la maison avec les enfants».

«Et alors, les autres, celles avec qui vous vous êtes amusé, qui les épou¬

sera?» lui demandai-je.

«Qu'elles se débrouillentl Elles savaient ce qu'elle faisaientl»

«Mais supporteriez-vous qu'on agisse envers votre sœur comme vous avez agi envers ces filles?»

«Ma sœur, c'est autre chose».

«Je ne vois vraiment pas pourquoi.

Elles, aussi, sont sans doute les sœurs de quelque jeune homme qui prétend que sa sœur, c'est autre chose!»

Padre, Padre,

pourquoi m'as-tu menti?

Plus plausible serait le reproche ex¬

primé dans sa rengaine sentimentale par Gloria Lasso: la femme abandonnée par son mari en rejette la faute sur les bons conseils du prêtre!

Mais, dans sa douleur, elle ne voit pas que si son union est brisée, ce n'est pas parce qu'elle a suivi ces conseils, mais parce qu'une autre ne les a pas suivis!

«La fille aux yeux d'or qui me l'a volé n'a pour Dieu que le péché

et sans pudeur son corps s'offre au désir caché

elle a, m'a-t-on dit, dans ses longs che¬

veux des perles et des rubis

et donne à qui les veut tous ses baisers maudits.»

Et avec une logique, que je ne qualifierai pas de féminine, puisque nous venons de le voir, les hommes en ce domaine sont tout aussi déconcertants, elle conclut:

«Padre, Padre, puisqu'elle garde mon mari

Padre, Padre, garde ton paradisl»

Toujours les situations et les conclu¬

sions excessives! Entre la Vamp dont la concurrence est, de fait, déloyale et le type «biche effarouchée» il y a place pour un juste milieu que décrit ainsi une femme mariée, Janick Arbois:

«Une jeune fille devrait être absorbée par quelque chose de grand et de beau à

faire, et pour être sûr que ses manières soient parfaites, il faudrait réussir à lui faire oublier:

«1) Qu'elle est un phénomène intéres¬

sant;

«2)Qu'elle n'arrien d'autre àfaire dans la vie que de bien présenter ce phéno¬

mène;

«3) Que c'est grâce à cette bonne mise en scène qu'elle trouvera un mari. (Si possible, lui faire oublier également qu'elle cherche un mari);

«Je crois qu'à partir de là on peut espé¬

rer que la jeune fille moderne ne sera ni un garçon manqué, ni une perruche, mais seulement un être jeune, simple, généreux, prêt à tous les enthousias¬

mes. Et les bonnes manières que l'on exigera d'elle seront un sourire naturel et un regard sans hypocrisie. C'est déjà beaucoup.»

Conclusion

«Dans certains milieux, les jeunes filles ont si bien été isolées que la meilleure n'a pas eu la moindre chance de se marier. Seules les plus légères ont réussi. N'est-ce pas regrettable?»

(Kriekemans)

Oui, c'est regrettable. Mais les maria¬

ges facilités par une certaine absence de moralité le sont tout autant. Car, comme le dit le même auteur, «Tout mariage qui n'est que la consécration d'une certaine communauté sexuelle est une véritable catastrophe au point de vue humain. Le gros problème n'est pas en effet de vivre ensemble la nuit, mais surtout le jour».

A défaut de la morale chrétienne éclai¬

rée qui, seule, peut garantir et garantit en effet, les foyers heureux et stables, ainsi qu'en témoignent les nombreux et beaux foyers chrétiens, ces arguments humains devraient convaincre la grande masse des jeunes, qu'ils gaspil¬

lent leur bonheur et tuent leur amour, s'ils ne se disciplinent fermement.

Dans un café de Montet avec le sourire de Christiane

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Sarine

Arconciel

Une amicale aussi solide que les racines d'un chêne

L'Amicale des patoisants «Le T riolè» a tenu son assemblée de printemps à l'Auberge des Trois Sapins à Arconciel, sous la sympathique présidence de M. François Mauron. Il n'hésita pas une seconde pour faire chanter «La neige s'en va des montagnes»... pour tomber en plaine. En effet, le 30 avril, au soir, il neigeait à gros flocons sur Sarine-Campagne. La nature était blanche, mais cela n'a pas empêché nos amis patoisants de se déplacer dans ce joli village sarinois pour y passer une agréable soirée empreinte d'amitié et de fraternité. Ils étaient plus d'une centaine à cette rencontre. Nos compliments. D'abord, nous avons entendu la lecture du PV de la dernière assemblée et le compte-rendu d'un voyage du comité au Glossaire du patois à Neuchâtel, par le secrétaire, M. Henri Python, d'Arconciel. M. Burnet, responsable des émissions patoises à la radio romande, apporta quelques précisions sur la prochaine fête des patoisants romands qui aura lieu au mois d'août, à Mézières (Vaud). On notait aussi la présence à cette assemblée de M. François Bourguet de Treyvaux qui, malgré ses quatre-vingt-sept ans, participe à chacune des rencontres de l'Amicale. Et il écrit encore régulièrement pour notre magazine. Il faut le faire... et surtout avoir du moral. Relevons également que le comité a visité le Musée paysan de La Chaux-de-Fonds et qu'il a été enchanté de cette découverte fort intéressante.

M. Paul Baumann, conseiller communal, apporta le salut de la communed'Arconciel.

La table du comité

Des patoisants du Gibloux...

... et d'ailleurs

Dans son allocution en patois, il félicita tous les auditeurs qui font un effort particulier pour maintenir bien vivant ce trésor national, véritable richesse folklorique du pays de Fribourg. Les patoisants ont ensuite entendu des exposés de Mme Anne-Marie Yerly-Quartenoud de Treyvaux, Francis Tanner, vice-président de l'Amicale, etc., etc., etc. Le président, qui se sentait très à l'aise parmi ses amis, ne manquait pas de verve. Avec la bonne humeur qu'on lui connaît, il a su mettre de l'entrain tout au long de cette soirée qui fut enrichissante à tous points de vue. M. Mauron n'est pas étranger à ce succès grandissant de l'Amicale des patoisants «Le Triolè» qui gravit petit à petit de nouveaux échelons. Si le soleil était dans les cœurs ce soir-là, tous les

«mordus» de la langue paysanne ont déjà promis de se retrouver dans la même atmosphère au début de l'automne. G.Bd

Quand l'amour triomphe!

Noces de rubis à Praroman

Quarante ans de mariage! Quel couple ne rêve-t-il pas de pouvoir fêter un tel événement, signe indélébile d'une magnifique victoire sur les embûches de la vie?

Ce n'est pas le caractère de longévité du couple qu'il nous faut mettre en exergue, mais bien plutôt cette force de l'amour qui permet à deux êtres de vivre dans une admiration réciproque et une entente parfaite, un bonheur voulu, construit et vivifié par une somme considérable de courage et de volonté.

C'est à Praroman que nous avons rencontré ce couple merveilleux qui a su donnerau mariage tout son sens, sa plénitude. Une fille, cinq fils, douze petits-enfants compo¬

sent l'entourage direct de M. Alfred Vonlanthen et son épouse, née Martha Kaeser.

Elle, à la maison, faisait des prodiges pour donner à sa belle famille l'intimité nécessaire à son épanouissement, tandis que lui, après avoir travaillé une grande partie de sa vie sur les métiers du bois a, suite à un grave accident de travail, été contraint de cesser toute activité professionnelle.

Fribourg-lllustré se fait un réel plaisir de féliciterchaleureusement lesjubilaireset leur souhaite de vivre encore longtemps en si belle harmonie et que leur santé corporelle ressemble toujours à leur si belle santé morale. G.Bd

FRIBOURG-ILLUSTRE - LA VIE MUSICALE

magazine bimensuel feuilleté par 60 000 lecteurs

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14

Un «Guide de l'étudiant» à Fribourg

L'Université rendue plus transparente aux gymnasiens

En publiant un Guide de l'étudiant, l'Université de Fribourg a fait une im¬

portante contribution à l'information universitaire de nos étudiants.

Beaucoup s'étonnent aujourd'hui de la nécessité de mettre à la disposition des futurs bacheliers et bachelières de tel¬

les brochures présentant l'Université, ses différentes branches d'études, etc.

On oublie souvent que, grâce à la dé¬

mocratisation des études, de nom¬

breux bacheliers sont issus de familles ne connaissant pas l'organisation de l'Université; on oublie aussi que notre Haute Ecole a introduit, au cours de ces dernières décennies, d'importantes ré¬

formes dans la conception et le dérou¬

lement des études et favorisé la diversi¬

fication des options.

Ces faits, auxquels s'ajoutent l'incerti¬

tude actuelle des débouchés, rendent de plus en plus difficiles les démarches de l'étudiant en vue de son choix pro¬

fessionnel; ils ont provoqué récem¬

ment le développement en Suisse comme è l'étranger de services d'orien¬

tation pré-universitaire ou universi¬

taire. Ceux-ci tendent à aider l'étudiant

En faveur de

«Pro Infirmis»

«Rends heureux»

de Monica Morell

Monica Morell, la chanteuse suisse bien connue, lance présentement son nou-

dans cette situation délicate en recou¬

rant à différents moyens: l'information universitaire en est un, qui prend parti¬

culièrement d'importance dans un can¬

ton ou ces services d'orientation sont insuffisamment développés.

Grâce à la publication de ce document d'information, grâce aussi aux journées portes ouvertes qu'organise chaque année l'Université, les gymnasiens et gymnasiennes du canton et d'ailleurs auront un panorama de l'organisation des facultés et de leurs instituts, des filières d'études et leurs caractéris¬

tiques (conditions d'immatriculation, langue, grandes lignes du plan d'études et d'examens, débouchés), ainsi que des renseignements pratiques qui de¬

vraient faciliter è l'étudiant ses pre¬

miers contacts avec la vie universitaire.

Mais, pour les étudiants qui le rece¬

vront, ce document aura encore un ef¬

fet stimulant sur leurs réflexions face à leur avenir proche ou lointain.

La brochure est le fruit d'une étroite collaboration entre l'Université et le Service d'orientation pré-universitaire du canton de Fribourg.

veau 45 tours sur le marché. Son titre:

«Rends heureux». Ce n'est pas simple¬

ment le hasard qui est à l'origine du choix du thème: une série de manifes¬

tations en faveur de l'action «Rendez heureux» se déroule actuellement dans toute la Suisse, en vue de favoriser l'in¬

tégration des handicapés physiques, sensoriels et mentaux dans notre so¬

ciété.

«Rends heureux» reflète l'opinion de Monica Morell sur ce problème. «Rends heureux» veut rappeler à chacun que la pitié n'est pas le comportement correct è adopter vis-à-vis d'un handicapé.

«Rends heureux», c'est un message que Monica Morell s'efforce de répandre autour d'elle depuisde nombreuses an¬

nées. Le trio d'auteurs P. Ederer, J. Hol¬

der et G. Gudera a déjà réalisé la trans¬

position musicale de nombreux désirs personnels de Monica Morell. Au¬

jourd'hui, ils espèrent avoir soutenu va¬

lablement son désir de lutter contre les préjugés et son intention de rappeler è chacun que l'aide est uniquement digne de porter ce nom lorsqu'elle est activai Avec «Rends heureux», Monica Morell et ses amis veulent signifier clairement â l'opinion publique que les groupes marginaux de notre société ont besoin de notre engagement à tous.

Nos compliments 3...

S ylviane-Gabrielle L'Eplattenier

Yves

Saint-Laurent habille le visage à la mode

Entre «En l'an trentième de mon âge» eut dit François Villon! Deux courts passages dans le métier de fleuriste et de photographe. Puis employée de bureau. Actuellement et depuis quelques années dans une organisation à but humanitaire.

Photos, petits textes, reportages naissent par période, au gré du temps, de mon humeur et de mes loisirs, (observation, balades dans la nature entre autres).

Poème

Matin de mai Huit heures, je m'éveille.

Une pluie fine tombe sur les lilas.

Le gazouillis des oiseaux est timide.

L'institutrice en retard presse le pas.

Un chat s'aventure dans l'herbe humide.

Ma voisine, panier au bras S'en va faire ses achats.

Au seuil d'une journée: mille merveilles.

S.-Gabrielle L'Eplattenier

Voilà des lunettes toutes nouvelles qui n'ont pas seulement été imaginées pour le charme du regard par le plus prestigieux des couturiers parisiens.

Bien sûr et sans aucun doute possible, le design est une création qui tranche sur le déjà vu. Tons-mode, mate sur le nez, mate sur les côtés, la monture est ample et enveloppante, mais sans pesanteur. Masculine pour les hom¬

mes, féminine pour les femmes: pas de concession à l'unisexl L'équilibre et l'harmonie sont là. La solidité et le fini, aussi.

Et le rafinement va encore plus loin.

Yves Saint-Laurent ne pouvait signer que des lunettes solaires d'une irré¬

prochable qualité optique. En l'occur¬

rence, cette qualité est cautionnée par le label «Orgaver»: une oculaire orga¬

nique mariant la légèreté de la matière plastique aux qualités optiques du verre pour protéger l'œil valablement contre les radiations néfastes du soleil. A choisir, plusieurs tons d'Or- gaver, dégradés ou non, qui mettent en valeur la couleur des yeux.

Décidément, cette année, vive le soleil

«en Saint-Laurent»!

Nouveaux statuts pour la Section suisse de l'Union internationale des journalistes

La Section suisse de l'Union internationale des journalistes et de la presse de langue française a tenu son assemblée générale annuelle, samedi 30 avril, au Château d'Ouchy, sous la présidence de M. Claude Bodinier de Villars-Burquin. Ce dernier fit un brillant rapport sur l'exercice écoulé ainsi que sur les problèmes de la défense du français qui préoccupent tous les journalistes de langue française.

La situation financière de la section a été jugée saine. Les vérificateurs des comptes, MM. Pierre Jordan(Lausanne)et Gérard Bourquenoud (Marly), ont félicité le trésorier, M. Louis Bovey (Lausanne), pour l'excellente tenue de la comptabilité. Le projet des nouveaux statuts présenté par le comité a été agréé par toute l'assemblée.

Cette rencontre enrichissante sur de nombreux points de vue a été suivie d'un déjeuner et d'un exposé de M. Roger Jardin, membre du bureau de l'Assemblée constituante jurassienne, sur les innovations de cette nouvelle constitution canto¬

nale concernant la langue française et le patois.

FI Nouveau président pour la Société

fribourgeoise des écrivains

A la suite du décès de M. Albert Schmidt, écrivain, à Le Pàquier, la Société fribourgeoise des écrivains a tenu une assemblée extraordinaire â l'Hôtel Duc Berthold â Fribourg. Après avoir rendu hommage au disparu, M. Anouar Hatem, vice- président, a dirigé les débats. Un nouveau président de la SFE a été nommé en la personne de M. Marc Waeber, jusqu'ici secrétaire de cette institution. Nous lui adressons nos vifs compliments.

FI

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LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FR/BOURG-/LLUSTRÉ 18 mai 1977

EDITORIAL Quatre fêtes de Céciliennes

Chaque année, après Pâques, se déroulent nos traditionelles fêtes des Céciliennes. On connait le schéma habituel: la Messe, chantée par toutes les sociétés, préparée et dirigée par le directeur décanal, puis, un concert où chaque chorale chante 2 ou 3 pièces de caractère divers, grégorien, polyphonie, latine, chant français. Enfin, un repas en commun où la joie se donne libre cours dans l'amitié.

J'ai eu la joie de participer, à des titres divers, à trois fêtes: celle de Vuisternens-devant-Romont, de Bellechasse et de Rueyres- les-Prés. Le 19 mai aura lieu celle d'Estavayer-le-Gibloux. La qualité se maintient à un niveau qu'on peut estimer bon. Encore que quelques sections, en travaillant encore mieux, pourraient certainement s'améliorer: on dénombre une majorité de chœurs vraiment excellents.

Réunion des Céciliennes à Bellechasse

Deux considérations intéressantes. D'abord, la jeunesse et la grandeur des effectifs, et c'est réjouissant. Puis, et ceci mérite d'être signalé, chacune de ces fêtes a donné l'occasion à leur directeur de créer de nouvelles partitions. A Bellechasse, la messe d'Henri Baeriswyl; à Rueyres-les-Prés, celle de Bernard Chenaux: à Estavayer-le-Gibloux, celle d'André Ducret, et à Vuisternens, celle d'Albert Sottas.

Nos Céciliennes sont donc bien vivantes. Avec leurs quelques 5830 membres, elles constituent un des éléments les plus importants de notre vie musicale fribourgeoise.

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