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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

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Academic year: 2021

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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glane 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE

Pour le visage aimé de la patrie Irez-vous au Comptoir de Fribourg?

Pipe-Club Fribourg

Course pédestre des Paccots Interview de M. Louis Page Flashes de la Glâne Concours FI

Fête des Vignerons 1977

Voyage des Petits chanteurs d'Ursy

Rgt du soutien 1

Nos compatriotes du dehors Personnalités fribourgeoises de Genève

Piscine de Morat Feuilleton FI Glasson-Matériaux Programme TV Romande et France 3

Flashes de la Broyé Entre l'église et la pinte Flashes de la Gruyère Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra le mercredi

5 octobre

Comptoir de Fribourg 30 septembre au 9 octobre

Pris sur le vif

Notre couverture Une fontaine de la Vieille-Ville de Fribourg embellie par le sourire de Ruth.

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 2 octobre 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Sur le banc devant la maison

VEVEYSE

Un bel

anniversaire

M. Paul Vallélian a fêté récemment son quatre-vingtième anniversaire au mi¬

lieu de sa famille à Granges (Veveyse).

Le jubilaire est non seulement un bon papa, mais un grand-père et un ar- rière-grand-père très affectueux. Pour marquer cet événement, un repas a réuni tous ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants dans le joli décor des Colombettes.

Nous le félicitons chaleureusement et

lui adressons tous nos vœux de santé

pt de bonheur.

(3)

Pour le visage aimé de la

patrie

La vente de l'Ecu d'or de la Ligue du patrimoine national («Heimats¬

chutz») et de la Ligue suisse pour la protection de la nature aura lieu en terre fribourgeoise du 29 septem¬

bre au 1er octobre. Elle a pour thème national, cette année, la res¬

tauration de l'ancienne chartreuse d'Ittingen (TG). monument qui fi¬

gure en très bon rang dans le patri¬

moine de l'Europe centrale. A la différence de celle de la Valsainte, passablement transformée à la fin du XIXe siècle, la chartreuse d'Ittin¬

gen est restée pratiquement in¬

tacte depuis le XVIe siècle, excep¬

tion faite des remarquables orne¬

mentations rococo ajoutées au XVIIIe à l'intérieur de son église.

Mais les quatre cinquièmes environ du produit de la vente des écus de chocolat vont dans tout le pays pour aider à la protection des monu¬

ments et sites. Nous illustrons ci- contre quelques cas d'interven¬

tions récentes ou prochaines dans le canton de Fribourg.

I

Le «Heimatschutz» suisse et sa section gruérienne ont versé de substantielles contributions pour aider à la restauration de l'ancienne église de Bellegarde, qui semble bien être le plus vieux sanctuaire du canton fpremière mention en 1228). Le terme de la première étape - rénovation extérieure - a été fêté récemment, mais les travaux continuent à l'intérieur. Des fouilles ont déjà apporté d'intéressantes révélations sur l'origine de l'édifice, qui paraît remonter à la fin du Xlle siècle, et ses transformations ultérieures. Le clocher tavillonné à poutraison apparente date probablement du XVIe siècle. Ajoutons que l'église est fort bien entourée, par deux maisons joliment tavillonnées elles aussi, et dont l'une est l'ancienne cure.

On est heureux de savoir que la Commune de Semsales se préoccupe du sort de I ancien clocher, et de l'aménagement de la place qui l'entoure. Le «Heimatschutz» a été prié de faire des propositions, ce pourquoi il assumera les frais d'une étude d'architecte.

Le haut-marais des Mosses, à cheval sur la frontière de Fribourg et Vaud (communes de Semsales et Rogivue), est une réserve qui appartient à la Ligue suisse pour la protection de la nature. Elle vient d'être agrandie grâce aux fonds de /'Ecu d'or et comprend maintenant 25 ha d'un seul tenant. (A /'arrière-plan, les Alpettes).

" II I

Le «Heimatschutz» gruérien est intervenu pour sauver le pont de bois couvert de Vuippens, sur la Sionge, construit en 1831 par des artisans locaux qui ont signé leur ouvrage. Situé dans une jolie combe, il forme avec les deux châteaux du village (dont on voit le plus récent à l'arrière-plan) un ensemble remarquable. La menace de démolition est liée à l'élargissement de la petite route à usage agricole, financé dans le cadre des travaux de l'autoroute. Il est question de transférer ce pont plus en amont, ce qui sera naturellement assez coûteux. C. Bodinier

Pipe-Club Fribourg Bientôt un an déjà...

Dans une ambiance empreinte d'une franche cordialité, près de quatre vingts amateurs de la bouffarde participaient en octobre dernier à la fondation du Pipe Club de Fribourg. Evénement-clé de cette sympathique manifestation, un concours de durée appelé communément «fumerie» mettait aux prises, d'une part, les vieux routiniers venus des quatre coins de la Suisse et dont le calme, l'assurance, la précision du geste laissait deviner une large expérience des compétitions et, d'autre part, les néophytes parmi lesquels se distingua celui qui allait remporter la victoire en savourant durant 1 heure 11 minutes et, ne les oublions pas, 44 secondes, deux grammes seulement d'un délicieux tabac.

Un club dynamique...

Depuis cette mémorable inauguration, les membres de ce nouveau club se sont retrouvés mensuellement pour parler bien sûr tabagie, mais aussi pour suivre de fort intéressants exposés. Ils eurent ainsi la possibilité de découvrir les multiples facettes des nouvelles techniques de télécommunication, d'applaudir un divertis¬

sant numéro de prestidigitation, de laisser vagabonder leur imagination en suivant le récit d'une aventure africaine, de visionner un film décrivant le métier de tavillonneur, de parler photographie et tout récemment, de se retrouver, après la pause estivale, autour d'une succulente broche tout en se préparant moralement à affronter les concurrents qui se «battront» lors des championnats européens organisés cette année à Montreux.

Un anniversaire à ne pas manquer...

Pour marquer d'une pierre blanche la première année d'existence de leur club, le comité-fondateur met sur pied une manifestation qui se déroulera le vendredi 30 septembre à 20.15 à l'Eurotel de Fribourg. Il va sans dire que tous les pipards de la région sont cordialement invités à se joindre aux membres des sections locales du Pipe Club de Suisse qui viendront fêter l'événement. Si les participants pourront è cette occasion mesurer leur talent au cours d'une fumerie-concours dotée d'une planche de prix intéressants, ils auront, en levé de rideau, le plaisir de savourer d'une part le clin d'oeil que leur adresseront par le truchement d'un sketch «audio¬

visuel», les truculents animateurs du cabaret «Chaud 7», et d'autre part, un «récital»

de cor des Alpes. Une soirée qui promet d'être fumante.

Pipe-Club de Fribourg

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du Comptoir de Fribourg

Organisé par la Société des arts et métiers de la ville et l'Association fribourgeoise des détaillants, le Comptoir de Fribourg est une manifestation économique qui prend à chaque fois un peu plus d'ampleur. Sa neuvième édition aura lieu du 30 septembre au 9 octobre. Cette année, il y aura 7 900 m2 de halles de toiles qui devront être édifiées avec toutes les installations que cela suppose. Une initiative qui réjouira certainement les voisins, c'est que la halle fixe est réservée cette année comme halle des fêtes, ce qui aura pour but de diminuer considérablement le bruit causé par le public et la musique.

Le Comptoir de Fribourg a lieu tous les deux ans. C'est un véritable panorama de l'économie fribourgeoise. Quelque 150 exposants se présenteront au public durant une dizaine de jours. Depuis plusieurs années, le Centre professionnel cantonal a pris l'habitude d'être présent à cette manifestation, afin d'y présenter l'une ou l'autre des nombreuses professions. Cette année, ce sont les opticiens et les tapissiers-décorateurs. La Protection civile du canton sera également présente et chacun pourra se familiariser avec tout ce qui se fait dans ce domaine.

Et du nouveau

Pour la première fois de son histoire, le Comptoir de Fribourg accueillera un hôte d'honneur: le Sénégal. Ce pays, qui entretient de bonnes relations avec le canton de Fribourg, occupera un pavillon de 200 m2. Il se présentera sous différents aspects:

information - artisans au travail - spécialité culinaire sénégalaise.

L'affiche réalisée par le graphiste bullois, Jacques Pasquier, est une invitation à participer à ce neuvième Comptoir de Fribourg qui promet d'être aussi beau que les précédents, si ce n'est plusl Un lieu de rencontre auquel tous les Fribourgeois sont

De gauche à droite, MM. Michel Colliard, responsable de l'agence Contact;

Ferdinand Masset, vice-président du Comptoir de Fribourg; GénéralDialo, ambassa¬

deur du Sénégal en Suisse; Germain Chassot, Consul honoraire du Sénégal. Photo prise lors du Comptoir 1975

fidèles. Il y aura également nos compatriotes «hors les murs» qui viendront y rendre visite lors de l'assemblée des délégués de l'Association Joseph Bovet, qui se tiendra le 9 octobre à Fribourg. Il y a donc de quoi se réjouir...

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(5)

Evolution des places de travail dans le canton de Fribourg entre 1965 et 1975

Sous ce titre, le Service d'informatique et de statistique et l'Office de déve¬

loppement économique du canton de Fribourg viennent de publier une étude, réalisée sur la base des résultats des recensements fédéraux des entre¬

prises de 1965 et de 1975. Dans cet ouvrage, les auteurs analysent l'évolu¬

tion des places de travail, par secteur économique, au niveau du canton, des districts et des communes. Ensuite, ils abordent l'aspect statique en établis¬

sant un bilan comparatif, pour 1975, concernant notamment la densité des emplois par rapport à la population résidante.

Bien que cette étude contienne de nombreux renseignements et ré¬

flexions sur le développement de l'économie fribourgeoise au cours de ces dix dernières années, elle doit, avant tout, servir de document statis¬

tique de base; elle présente, en effet, un intérêt tout particulier au moment où les régions de montagne fribour- geoises élaborent - ou s'apprêtent à élaborer - leur concept de développe¬

ment économique régional. Il faut tou¬

tefois préciser que les données statis¬

tiques qu'elle contient sont, pour 1975, encore provisoires; elles ont été tirées du recensement fédéral des entrepri¬

ses par le Service d'informatique et de statistique, lequel a également pro¬

cédé à un dépouillement des résultats, en attendant les chiffres définitifs qui seront publiés par la Confédération.

L'évolution des places de travail au niveau des districts

Entre 1965 et 1975, tous les districts ont perdu entre 30 et 40% de leurs places de travail dans le secteur pri¬

maire. Pour compenser une telle dimi¬

nution, il fallait donc une forte création d'emplois non agricoles; c'est précisé¬

ment ce qui s'est produit, dans prati¬

quement tous les districts, notamment grâce au fort accroissement de leur secteur tertiaire. Il est intéressant de relever, à ce propos, que, en termes relatifs, ce sont la Singine, la Broyé et la Veveyse qui ont compté le plus fort accroissement des emplois non agri¬

coles. La Gruyère et le Lac ont subi une assez sensible réduction de leurs em¬

plois dans le secondaire, soit par suite de la rationalisation intervenue dans certaines branches, soit à cause de la récession.

Sur la base du contenu de cet ouvrage, qui dégage les tendances récentes de l'économie cantonale, notamment les situations respectives des différents districts, il est possible d'adapter rapi¬

dement la politique de développement aux situations particulières. Ne se¬

rait-ce que dans ce but, la présente étude doit trouver sa justification.

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Fribourg au nombre des can¬

tons ayant enregistré la plus forte création d'emplois non agricoles

De cette étude, préfacée par Monsieur le Conseiller d'Etat Pierre Dreyer, il apparaît notamment que, si sur un plan global, le canton de Fribourg a perdu quelque 500 emplois (-0,8%), l'ensem¬

ble de la Suisse a enregistré une diminution d'environ 65 000 emplois (-2,8%)entre 1965 et 1975. La relative

stabilité de l'effectif total des places de travail dans le canton de Fribourg est, en définitive, assez remarquable, si l'on tient compte du fait que celui-ci a, avec le Valais et Lucerne, enregistré la plus forte diminution des personnes occupées dans le secteur primaire par rapport à l'ensemble des emplois. La création de nouvelles places de travail dans les secteurs secondaire et ter¬

tiaire a donc dû être d'autant plus importante; c'est ainsi que, avec un accroissement de 5 100 emplois dans ces secteurs, le canton de Fribourg

vient en cinquième position, après Genève, Zurich, le Valais et Bâle- Campagne, en termes absolus. Il s'agit donc lâ d'un résultat témoignant du dynamisme de l'économie fribour¬

geoise durant la décennie 1965 - 1975.

Une telle évolution des activités dans le secondaire et le tertiaire démontre que les efforts qui ont été consacrés au développement de l'économie can¬

tonale ont été fructueux, malgré le handicap de la récession qui est inter¬

venue durant les dernières années de la

période considérée.

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Pi

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30 septembre - 9 octobre 1977

Renseignements généraux Prix des entrées au Comptoir

(y compris Halle des Fêtes jusqu'à 18 h.) Adultes Enfants (de 7 à 16 ans) Etudiants (sur présentation de la carte) . . Carte permanente Ecoles et Instituts (en groupe)

4 — 2 — 2 — 30 — 1.50 Heures d'ouverture

Stands: du dimanche au jeudi 10.30 h. à 21.00 h.

les vendredis et samedis 10.30 h. à 21.30 h.

Halle des Fêtes selon horaire spécial Facilités de voyage

Les CFF émettent des billets spéciaux à prix réduit au départ des gares de Genève, Lausanne, Montreux, Neuchâtel, Vevey et Yverdon.

Les visiteurs bénéficient de billets spéciaux sur toutes les lignes desservies par les autobus GFM et sur le tronçon ferroviaire Fribourg-Morat-Anet. La réduction est de 20% sur le prix du billet ordinaire, aller et retour. La taxe de transport doit atteindre Fr. 8.- (enfants Fr. 4.-) en 2e classe et sur les transports automobiles et Fr. 12.- en 1re classe.

Les billets sont valables deux jours; ils devront porter au verso l'estampille du Comptoir.

Le timbrage des billets se fait au bureau du Comptoir.

Bureau du Comptoir: Tél. 23 41 41 Renseignements, objets trouvés Garderie d'enfants (à proximité du Comptoir)

organisée par la Croix-Rouge, section de Fribourg

Tous les après-midi de 13.30 à 19.00 h.

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Comptoir de Fribourg

30 septembre - 9 octobre 1977

Manifestations pendant le Comptoir Vendredi 30 sept.

Samedi 1er oct.

Dimanche 2 oct.

Lundi 3 octobre Mardi 4 octobre Mercredi 5 octobre Jeudi 6 octobre Vendredi 7 octobre Samedi 8 octobre Dimanche 9 octobre

• Tous les soirs à

Ouverture du Comptoir

Vernissage des stands du Centre professionnel Journée officielle

Course commémorative Morat - Fribourg Journée du 3e Age

Soirée de la Gruyère et de la Veveyse Soirée de la Glâne et de la Broyé 14.30 Forum des associations féminines Soirée du Lac et de la Singine

Soirée de la Sarine

Journée des arts et métiers fribourgeois Majorettes de la ville de Fribourg et groupe «Blaue Dragoner» d'Allemagne Assemblée des délégués

de l'Association des Fribourgeois du dehors Tirage de la loterie du Fribourg Olympic Basket la Halle des Fêtes:

FOLKLORE TYROLIEN ET DANSE

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Comptoir de Fribourg

30 septembre - 9 octobre 1977

Allgemeine Auskünfte Eintrittspreise

(Festhalle bis 18.00 Uhr inbegriffen)

Erwachsene Fr. 4.—

Kinder (von 7 bis 16 Jahren) Fr. 2.—

Studenten mit Ausweis) Fr. 2.—

Dauerkarte Fr. 30.—

Schulen und Institute (in Gruppen) Fr. 1.50 Öffnungszeiten

Stände: von Sonntag bis Donnerstag 10.30 bis 21.00 Uhr Freitag und Samstag 10.30 bis 21.30 Uhr Festhalle: jeden Abend Folklore und Tanz (nach besonderem Zeitplan) Reise-Vergünstigungen

Die SBB werden Spezialbillette zu ermässigten Preisen ab Genf, Lausanne, Montreux, Neuenburg, Vevey und Yverdon abgeben.

Die Freiburgerbahnen geben auf allen von dem GFM bedienten Autobusli¬

nien sowie auf der Bahnstrecke Freiburg-Murten-Ins Spezialbillette an die Messebesucher ab. Die Verbilligung beträgt 20% auf dem Retourbillet. Der Fahrpreis muss Fr. 8.— (halbe Taxe Fr. 4.—) in 2. Klasse und für Autobusfahr¬

ten und Fr. 12.— in 1. Klasse betragen. Die Billette sind zwei Tage gültig; sie müssen zur Rückfahrt den Messestempel tragen.

Messebüro: Tél. 23 41 41 Auskünfte, Fundbüro

Kinderhort (Nähe Comptoir) betreut durch das Rote Kreuz Sektion Freiburg

Jeden Nachmittag von 13.30 bis 19.00 Uhr

Le coin du gourmet

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Veranstaltungen der Freiburger Messe

Freitag, 30.Sept.

Samstag, 1. Okt.

Sonntag, 2. Okt.

Montag,3. Okt.

Dienstag, 4. Okt.

Mittwoch, 5. Okt.

Donnerstag, 6. Okt.

Freitag, 7. Okt.

Samstag. 8. Okt.

Sonntag, 9. Okt.

Eröffnung der Messe

Vernissage der Stände des Kantonalen Berufs¬

bildungszentrums Offizieller Tag

Strassenlauf Murten-Freiburg Tag des Dritten Alters

Soirée der Greyerz- und Vivisbachbezirke Soirée der Glane- und Broyebezirke 14.30 Forum der Frauenverbände Soirée der See- und Sensebezirke Soirée des Saanebezirks

Tag des Freiburger Gewerbes Majoretten aus Freiburg-Stadt

und die Gruppe «Blauer Dragoner», aus Deutschland Delegiertenversammlung des Verbandes

der Auswärts-Freiburger

Ziehung der Lotterie des Freib. Olympic Basketclubs

• Jeden Abend in der Festhalle:

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Stand No 85

(9)

Comptoir de Fribourg

30 septembre - 9 octobre 1977

Comité d'honneur Président:

M. le Conseiller d'Etat Rémi BRODARD, Président du Gouvernement fribourgeois Membres:

M. le Conseiller d'Etat Arnold WAEBER, Vice-Président du Gouvernement fribourgeois M. Amadou CISSE,

Ambassadeur du Sénégal à Berne M. Germain CHASSOT,

Consul honoraire du Sénégal à Fribourg M. Dr Lucien NUSSBAUMER

Syndic de la ville de Fribourg M. Hubert LAUPER.

Préfet du district de la Sarine M. Claude BLANCPAIN,

Président de la Chambre fribourgeoise du commerce et de l'industrie M. Max J. HÄUSLER.

Président du Groupement industriel fribourgeois M. Pierre REYNAUD,

Président de l'Union interprofessionnelle patronale du canton de Fribourg

M. Louis BARRAS,

Président de l'Union fribourgeoise des paysans M. Raphaël BOSSY

Directeur du Centre professionnel cantonal La rue de Lausanne, vous connaissez?

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Flueli - Le Ranft:

patrie de Saint Nicolas

de Flue QB Nicolas de Flue était originaire de l'Obwald. On peut visiter sa maison natale au Flueli, hameau perché sur la commune et au-dessus de Sachsein.

Un air attendrissant émane de cette maison brune aux fenêtres à culs-de- bouteille. Un banc, appuyé contre une façade, n'a pas changé de place de¬

puis cinq cents ans. C'est là que Henri et Hemma se reposaient le soir, après leur dur labeur. Plusieurs générations se sont succédées dans cette maison et elles n'ont pas effacé le nom de la famille. Les parents de Nicolas de Flue s'étaient distingués plus par leur vertu que par leur fortune. C'est sur cette terre propice que tomba la nouvelle graine. Le petit Nicolas grandit au milieu de ses frères et sœurs, dont il était le favori parce qu'il se montrait affectueux et docile envers eux. Il obéissait à tout le monde et respectait beaucoup les vieilles personnes. Il était toujours gai et son minois le rendait aimable. Son âme apparut précoce¬

ment comme un jardin où Dieu cultivait les plus belles fleurs. Nicolas affichait la plus grande ardeur au travail des champs.

Nicolas de Flue a participé comme banneret aux guerres contre Zürich. Le 22 juillet 1443, il était aux côtés des Confédérés pour mettre en déroute les Ziirichois à St-Jacques-sur-la-Sihl. A la bataille de Ragaz, en mars 1446, il enleva la bannière au baron de Brandis.

Promu capitaine, ses amis et compa¬

gnons d'armes Erni Rohrer et Erni de Halden déclarèrent que, jusqu'au com¬

bat, Nicolas avait toujours été un homme de paix.

G.Bd Le Ranft, endroit où Nicolas se retira

Vie de saint Nicolas de Flue Né le 21 mars 1417 à Flueli, près de Sächseln, d'une honnête famille de paysans, Nicolas fut baptisé le jour même en l'église de Kerns.

Enfant, il édifiait son entourage par sa pureté, sa piété, sa franchise.

Dès son adolescence, il mena, à l'exemple de son patron saint Nicolas de Myre, une vie mortifiée. Il aimait à s'isoler pour prier et méditer.

Il épousa Dorothée Wyss, dont il eut cinq garçons et cinq filles. Le dernier de ses fils devint prêtre.

Soldat, il se distingua dans la guerre par sa charité, même à l'égard des ennemis et par son sens du devoir.

Revenu au foyer, il refusa plusieurs fois la plus haute magistrature de son canton.

Juge, il s'acquitta de ses fonctions avec une grande intégrité.

Mais Nicolas entendait toujours dans son cœur un appel impérieux de Dieu, qui le remplissait de crainte et d'an¬

goisse. Il y répondit avec un courage héroïque. Ce n'est pas sans un déchi¬

rement indicible du cœur qu'il quitta les siens, avec la permission de son épouse, pour suivre la vocation extra¬

ordinaire à laquelle Dieu l'appelait.

Il avait cinquante ans quand il prit le chemin de l'Alsace pour y vivre désor¬

mais en ermite, loin des siens, loin de sa patrie. Une vision lui fit comprendre qu'il devait se sanctifier dans son pays.

Il revint donc et se retira au Ranft, à

peu de distance du foyer qu'il avait bâti et où vivaient les siens. Il mena dès lors, durant vingt ans, une vie de prière et de mortification.

Son renom de sainteté ne tarda pas à franchir les frontières de notre pays.

De bien loin on venait le voir, implorer ses prières, lui demander conseil.

La Passion de Notre-Seigneur était le sujet habituel de ses méditations. On peut imaginer aussi quelle était la piété eucharistique de cet homme dont la sainte communion fut, durant vingt ans, la seule nourriture, comme purent le constater soit l'évêque auxiliaire de Constance, soit de nombreux contem¬

porains.

Une vision de la Très Sainte Trinité, dont il fut favorisé, laissa sur son visage, pour le reste de ses jours, un éclat extraordinaire et remplit son âme

l'incendie qui menaçait de réduire Sar- nen en cendres.

Son intervention à la diète de Stans pour apaiser les Confédérés prêts à engager une guerre civile, où la Suisse aurait sombré sans doute, rétablit la concorde entre les cantons divisés et fit admettre Fribourg et Soleure comme membres du Pacte. Fribourg a contracté de ce fait une immense dette de reconnaissance envers le saint er¬

mite qui lui servit ainsi de «parrain de baptême», comme saint Pierre Cani- sius devait lui servir plus tard de

«parrain de confirmation». Saint Pierre Canisius avait du reste pour saint Nicolas de Flue une dévotion spéciale.

Il en écrivit la vie.

Le 21 mars 1487, après huit jours de grandes souffrances, réconforté par les sacrements de l'Eglise, entouré de

La maison d'habitation

La chambre de Nicolas de Flue d'une lumière et d'une sagesse toutes célestes.

Sa dévotion à la Sainte Vierge était profonde; il la vénérait tout spéciale¬

ment sous le vocable d'Immaculée Conception. Il eut la faveur de la voir plusieurs fois et d'éprouver sa protec¬

tion lors d'assauts du démon.

Ermite, Nicolas ne se cantonna pas dans un égoïsme étroit: il fit largement bénéficier ses visiteurs, membres des autorités civiles et ecclésiastiques, simples fidèles, de la sagesse que Dieu avait mise en lui. Il les exhortait à la paix et à la concorde, au respect du Pape et de la hiérarchie, à la loyauté.

Son exemple était la meilleure exhor¬

tation à la pénitence et à la mortifica¬

tion: vêtu d'une grossière tunique de drap, nu-pieds et nu-tête, quelle que fût la saison, il avait pour lit une planche et pour oreiller une pierre.

Dieu lui accorda le don de lire dans les âmes, de prédire l'avenir et de faire des miracles. D'un signe de croix, il éteignit

sa famille. Nicolas expira le jour même où il entrait dans sa septante et unième année. Son corps, inhumé tout d'abord au pied du clocher de son église paroissiale, repose actuellement sur un autel placé sous l'arc du chœur de l'église de Sächseln, dans une châsse magnifique, œuvre de l'un de ses nombreux descendants.

En contemplant le portrait du Saint, saint Charles Borromée s'écria: «C'est vraiment l'image d'un grand saint.»

En 1671, le Pape Clément IX, au vu des nombreuses faveurs spirituelles et temporelles dues à l'intercession de

«Frère Nicolas» et des suppliques éma¬

nant d'évêques, de grands personna¬

ges, des cantons suisses, autorisa le culte du bienheureux Nicolas de Flue.

En 1947, celui que Benoît XIV affirmait être l'homme le plus canonisable qu'il connût, fut enfin déclaré, par SS. Pie XII. saint et protecteur de la Suisse.

Prochain article:

De Sarnen à Sempach

(11)

TOUS LES SPORTS ==

= dans le canton de Fribourg VEVEYSE

285 concurrents à la course pédestre Châtel-Saint-Denis - Les Paccots Parfaitement organisée par la Socié¬

té fédérale de gymnastique, section de Châtel-Saint-Denis, la deuxième course pédestre Châtel-Saint-Denis La Frasse - Les Paccots, a connu un nouveau succès. En effet, 285 concur¬

rents ont envahi le chef-lieu de la Veveyse le dimanche 4 septembre pour prendre part à cette compétition lancée l'an passé. Une quarantaine de juniors ont pris le départ au chalet des Bûcherons. C'est Daniel Julmy, né en 1962, de Bellegarde, qui s'imposa très nettement en réalisant un temps de 13 minutes 10 secondes, sur un par¬

cours de 3800 mètres.

Pour les licenciés. Populaires, Dames, Vétérans I et II, le départ était donné à proximité de la gare GFM de Châtel-

Albrecht Moser, le vainqueur de la journée

Ecoliers A 1964-1965 1. Dupuis François 2. Ducrest Benoît 3. Pauchard Gérald Ecoliers A 1965-1966 1. Knutti Florence 2. Robin Nathalie 3. Pilloud Mireille Cadets 1960-1963 1. Julmy Daniel 2. Perroud Michel 3. Pache David Licenciés 1. Moser Albrecht 2. Ruegsegger Fritz 3. Wuillemier François 4. Rufenacht Fritz 5. Bugnard Pierre

Saint-Denis. Peu avant La Frasse, Al- brecht Moser, un coureur que tout le monde connaît bien, a pris un peu d'avance sur ses principaux adversai¬

res qui étaient Fritz Ruegsegger de Zurich, François Wuilleumier de Ve- vey, Fritz Rufenacht de Zurich, Pierre Bugnard de Fribourg et Michel Glannaz de Farvagny. Le vainqueur de ce 2e Trophée, Albrecht Moser, a réalisé le parcours de 10,4 km en 35 minutes 19 secondes, nouveau record. Fritz Ruegsegger, coureur connu de la course Morat - Fribourg, s'est classé deuxième de cette course pédestre qu'il avait gagnée l'an passé.

(Texte et photos G.Bd) Juniors

Fritz Ruesegger à l'arrivée aux Paccots Populaires

1. Borcard Daniel 2. Mesot Gérard 3. Dumusc Bertrand Ecoliers B 1966 +jeunes

1. Pillonel Nicolas 2. Feyer Daniel 3. Macheret Fabrice Ecolières B 1967, jeunes 1. Mesot Corinne 2. Knutti Ariane 1. Roth Jean-Marc

2. Jacqueroud Joseph 3. Bugnard Clément

Un vétéran en forme

Le départ à Châtel-Saint-Denis

Un concurrent fribourgeois Cadettes 1961-1964 1. Andrey Véronique 2. Pauchard Francine 3. Geinoz Lise-Marie

Encore un effort et...

Vétérans I 1. Glannaz Michel 2. Portmann Armin 3. Fasel Antoine Vétérans II

1. Rigolone Jean-Pierre 2. Chardonnens Irénée 2. Gut Walter Dames

1. Moser Maryke

2. Cardinaux A-Michèle

3. Bracco Ingrid

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Une heure avec...

Monsieur LOUIS PAGE, journaliste, écrivain, his¬

torien, ancien professeur et ancien juge de paix.

Originaire de Châtonnaye, M. Page est une figure bien connue dans le district de la Glane. Dans la cité de Romont qui lui tient particulièrement à cœur, il a présidé durant plus de vingt ans, avec une rare compétence, la Société de développement. Ancien président du Conseil des patoisants romands, il est aujourd'hui encore, le dynamique président cantonal des patoisants fribour- geois.

M. Louis Page est une personnalité qui a rendu d'éminents services à la ville de Romont. soit comme professeur, juge de paix, journaliste, écrivain ou historien. Nous savons qu'il sera honoré par la commune romontoise au cours de l'automne, raison pour laquelle, nous avons tenu à lui rendre visite dans son chalet du chemin du Brit où il nous a accordé une interview qui intéressera certainement la majorité de nos lecteurs.

INTERVIEW

FI - D'abord, Monsieur Page, qui êtes-vous?

Qui je suis? Je suis de modeste origine, orphelin de père depuis l'âge d'un an, né à Villarimboud en 1906. J'ai fré¬

quenté les classes primaires, l'école secondaire de la Glâne, l'école normale d'Hauterive, l'Université de Fribourg et me voilà en 1932, après six ans d'en¬

seignement primaire, maître secon¬

daire à Romont. C'est donc à l'école secondaire de la Glâne que j'ai fait carrière de 1932 à 1968. J'ai gardé de cette période d'enseignement un pro¬

fond souvenir. La plupart de mes élè¬

ves sont devenus des personnalités, ce qui me fait très plaisir. Au cours de mes quarante-deux ans d'enseignement, j'ai eu l'occasion de m'intéresser à de nombreux domaines se rapportant au passé, à la science et aux arts. C'est ainsi qu'en touchant à l'un et à l'autre, je suis arrivé à faire du journalisme sur l'histoire de la cité romontoise, la protection de la nature, les sciences annexes è l'histoire, ce qui a fait que petit è petit, je me suis trouvé histo¬

rien.

FI - Pouvez-vous, Monsieur Page, me donner une image plus vivante de vos activités culturelles et surtout de celle qui vous tenait à cœur: la science héraldique?

Je disais que par l'enseignement, j'avais été porté à étudier certains problèmes accessoires è l'histoire pro¬

prement dite et que j'étais attiré par l'héraldique. A l'invitation de quelques amis de Fribourg. il y a une vingtaine

d'années, j'ai fondé un institut fribour- geois rattaché à la Société suisse d'héraldique qui aime surtout le sym¬

bole que sont les armoiries. Cette société est actuellement présidée et animée par le Dr Jean Dubas, de Fribourg.

Je me suis également tourné vers le folklore pour la raison que j'allais chan¬

ter dans le Groupe choral fribourgeois du chanoine Bovet. Cela se passait dans les années trente à trente-cinq.

Je portais le costume d'antan. J'ai toujours cultivé et récolté une multi¬

tude de souvenirs du passé, touchant aux arts populaires, à la danse, au chant, à la musique et naturellement au patois, un dérivatif qui a fait que pour demeurer fidèle au langage de ma mère qui elle parlait en patois et que je lui répondais en français, je me suis mis à écrire cette langue pittoresque.

Par la suite, j'ai eu la satisfaction de constater que le patois que je parlais avait l'agrément des personnes qui pratiquent d'une manière plus régu¬

lière et plus approfondie, ce langage des anciens. Voilà trois éléments im¬

portants de mon activité qui se rap¬

porte à l'histoire, cette histoire que j'ai appris à connaître dans ma ville de Romont où les souvenirs historiques sont très nombreux. D'une pierre à l'autre, d'un monument à l'autre, d'un siècle à l'autre, j'ai creusé pendant près de trente ans. le passé de Ro¬

mont.

FI - En votre qualité de prési¬

dent cantonal des patoisants fribourgeois, que pensez- vous de l'avenir du patois au pays de Fribourg?

Je dois vous avouer que j'ai beaucoup parlé le patois et que je le parle encore avec un beau-frère plus âgé et des amis. C'est dire que lorsque l'on a appris cette langue dans son enfance, que son esprit n'est pas mesquin, on se tient à entretenir ce vieux langage dans sa bouche et on aime à l'entendre de la bouche des autres. Aussi, est-ce avec une certaine avidité que je me suis mis à écrire le patois? Sentant également que le patois de la Glâne et de la Sarine était un langage un peu moins dru que celui de la Gruyère, je me suis trouvé dans l'obligation de traduire des textes. Il me semble avoir été compris.

Vous me demandez quel est l'avenir du patois chez nous? C'est avec plaisir que je relèverai que ce langage des anciens a. sur une certaine génération, une catégorie de jeunes, un attrait particulier qui provoque une curiosité de bon aloi, voire même une réaction.

Ils aimeraient peut-être en savoir da¬

vantage. Les concours de patois, par exemple, connaissent un regain d'acti¬

vité. C'est ainsi que les concours de 1969 à Savièse, 1973 à Treyvaux, ont permis d'acquérir une belle corbeillée d'écrits et de disques propres à être passés sur les ondes. Il est bien difficile de croire que le patois se maintiendra.

Il ne faut pas se faire trop d'illusions.

Toutefois, j'ai le regret de constater que bon nombre de personnes le sa¬

vent et pourraient s'exprimer en pa¬

tois. Malheureusement, la plupart d'entre elles se gênent de le parler, alors que moi-même qui fut un profes¬

seur et un écrivain en français, je me fais un honneur et un devoir de parler ce langage d'antan avec les gens qui l'aiment. Sachant cela, nombre de per¬

sonnes âgées m'abordent dans ce langage, ce qui m'apporte la preuve qu'elles ont une certaine satisfaction de parler en patois. Il survivra dans les écrits, les disques, dans l'oreille, comme un témoin d'une époque.

FI - Le patois n'est-il pas lié au folklore?

Il suscite surtout un intérêt à la campa¬

gne. Lorsque j'étais maître d'école, à la fin de chaque dictée en français, j'ajoutais toujours une expression pa- toise que les élèves appréciaient beau¬

coup. J'aimerais relever aussi le rôle joué par les amicales de notre canton qui oeuvrent à la promotion de ce langage, sans oublier les Fribourgeois du dehors qui animent également cer¬

taines soirées en jouant un pièce pa- toise. Je rends hommage au travail réalisé par M. Jean Brodard de La Roche, premier président cantonal des patoisants fribourgeois. Le Conseil des patoisants romands est formé de qua¬

tre sections: Vaud-Valais-Fribourg et Jura. Les cantons de Genève et Neu- châtel n'arrivent pas à fournir des représentants. Favorisé par une cer¬

taine chance, j'ai pu participer à un concours à Genève à mettre la main dans le sillage des écrivains. Le Conseil des patoisants que j'ai présidé de 1973 à 1977, organise tous les quatre ans une rencontre. Celle de cette année s'est déroulée le dernier week-end du mois d'août à Mézières-le-Jorat. La participation fribourgeoise était fort réjouissante.

FI - Pour changer de sujet, Romont n'est-elle pas votre cité d'adoption?

J'ai toujours entretenu d'excellentes relations avec les gens de Romont. J'ai aussi bénéficié de la protection du préfet Paul Bondallaz qui présidait la Société de développement au sein de laquelle j'assumais la fonction de se¬

crétaire. A sa mort, en 1955, il me semblait que j'avais le devoir de le remplacer dans une certaine mesure par la plume. On aime bien ce que l'on connaît bien. Et connaissant de mieux en mieux cette jolie cité caractéris¬

tique par sa situation, son paysage, son château, ses remparts, son site, ses habitants, cet esprit qui me plai¬

sait, j'ai eu grand plaisir à découvrir, tout ce qui a été fait au siècle passé. Je dois avouer que je suis très attaché à la ville de Romont.

FI - Il me semble que vous êtes plus près de la nature qu'un homme purement in¬

tellectuel?

Vous avez raison. Je me défends d'être un intellectuel. Je dois re¬

connaître que je suis plus près du manuel. Je partage d'ailleurs ma jour¬

née en trois parties. Le matin, je tape à la machine, l'après-midi est consacré au bricolage, à faire du jardinage et à me rendre en ville. Les heures les plus merveilleuses sont celles où je peux tracer à la main les pensées les plus profondes qui me passent par la tête et qui sont nées de mon imagination.

J'écris le soir, dans la nuit, à la main. Il en est sorti un certain nombre d'ouvra¬

ges dont tous n'ont pas été publiés. Il est vrai, je vis très près de la nature.

L'environnement est aussi un pro¬

blème qui m'intéresse.

FI - Tout le monde vous connaît comme journaliste, écrivain et historien, mais également comme juge de paix?

En effet, on me connaît bien dans la

Glâne. C'est une satisfaction que

j'éprouve et il m'arrive de dire à des

M. et Mme Louis Page au Congrès de l'Amicale folklorique internationale de

Leucade

(13)

Une heure avec...

M. Louis Page, Romont (suite et fin)

gens dans la rue: «Ah! vous me con¬

naissez!» Qui ne vous connaît pas?

Cela vient que je suis correspondant de journaux depuis bientôt quarante ans.

Je parcours les villages pour rendre compte de ce qui se passe. On a fréquemment recours à mes services pour des renseignements historiques et je peux dire qu'il ne se passe presque pas de jour sans que quelqu'un vienne me rendre visite.

Il m'est arrivé une aventure en 1954 lorsqu'on s'est adressé à moi pour être le nouveau juge de paix de Romont.

Une telle nouvelle m'a surpris. J'ai succédé à trois juges qui étaient morts en moins de trois ans: MM. Chatton, Jorand et Thévenoz. On me disait:

«Est-ce que vous n'avez pas peur de devenir juge de paix, car c'est très malsain?» J'ai malgré tout accepté cette fonction qui m'a procuré bien des satisfactions. Atteint par la limite

d'âge, j'ai abandonné ce poste en 1976. Mais à part quelques reproches que j'ai pu recevoir, je pense avoir fait du bien. Je vous cite un cas où j'ai été contraint d'intervenir au sujet d'un pupille qui m'en voulait parce que j'avais pris des mesures contre lui. Il voulait me tuer à la première rencontre.

Et maintenant, ce brave pupille qui habite présentement Le Châtelard, ne descend pas une fois à Romont sans venir me donner le bonjour.

FI - Vous êtes. Monsieur Page, une figure caractéris¬

tique de Romont, le contact avec la population vous ap- porte-t-il quelque chose?

Mon activité m'a permis d'approcher une foule de gens de tous les milieux.

Le contact avec la population m'a beaucoup apporté au point de vue psychologique. Et surtout la manière de penser. Je comprends pourquoi un journaliste aime son métier. Le journa¬

liste est un homme qui a une profonde conviction. Ce sentiment, je l'ai éprouvé moi-même.

FI - Est-ce qu'il n'existe pas en vous un peu de nostalgie romantique?

Oui, je crois que j'ai quelque chose de romantique. J'aime beaucoup Victor Hugo et Baudelaire. Le romantisme appartient un peu à mon caractère, à mon séjour à Romont, à mon inspira¬

tion, à ma sensibilité.

FI - Qu'est-ce que la vie d'un homme? Si vous deviez la recommencer, feriez-vous la même chose?

J'ai bénéficié d'une longue existence, Dieu merci. A ses débuts, elle était modeste, simple, comme aujourd'hui

nes. Il m'a fallu élevé et éduqué une famille qui me fait très plaisir. S'il fallait recommencer ma vie. Je pense que je répondrais affirmativement. La vie d'un homme est peu de chose, le bien ou le mal qu'on m'a fait disparaîtra.

FI - En conclusion à cet entre¬

tien, que représente pour vous la famille?

Il faut travailler pour mériter sa famille.

J'ai eu la chance d'avoir la meilleure épouse qui soit, elle m'a donné sept enfants dont six sont encore vivants, nous les avons élevés d'après nos moyens, il sont maintenant dans la vie.

J'ajouterais que la famille constitue l'élément le plus important dans l'exis¬

tence d'un couple, d'une mère, d'un père. J'ai également éprouvé le même sentiment dans ma fonction de juge de paix, fonction qui m'a apporté une réalité humaine.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

ROMONT

Une quinzaine genevoise sous la pluie Dans le but de promouvoir le tourisme, avec l'appui des autorités et d'entente avec les commerçants et les cafetiers-restaurateurs, la Société de développement de Romont a eu l'heureuse initiative d'organiser du 26 août au 4 septembre, une quinzaine genevoise à laquelle participait Vin-Union de Genève. Cette quinzaine gastronomique débuta par une réception des invités dans la cour du château où M.

Marcel Ray, président de la Société de développement, leur adressa une chaude bienvenue.

Il y eut ensuite la visite d'une exposition de peinture consacrée au peintre valaisan Albert Chavaz qui nous a été présentée par le Dr Pierre Fasel, président de la Société des amis du musée. Certains sont même allés jusqu'à la collégiale pour écouter un concert d'orgue donné par M. Jean-Marc Dumas, organiste titulaire.

Au cours de l'apéritif servi dans une salle du Café Suisse, des allocutions ont été prononcées par MM. Revaclier, président de la Société Vin-Union de Genève: le Dr Quelques personnalités lors de la réception au château de Romont

Flash sur l'exposition Albert Chavaz

Pierre Ludwig, vice-syndic de Romont: et Georges Dreyer, président de l'Union fribourgeoise du tourisme et directeur des GFM.

Parmi les invités, on notait la présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles MM. André Ruffieux, ancien conseiller d'Etat genevois, et René Grandjean, préfet de la Glâne. Tous deux prirent la parole au cours du banquet qui fut servi dans un établissement de la ville.

Durant tout la journée de samedi, des jeux et des concours ont été organisés sur la place de la Poste. Les rues de la cité ont été animées par les musiciens du Groupe folklorique «Au fil du temps», la fanfare de la Cave du Mandement de Genève et les productions des Majorettes de Marly.

Pour donner un nouvel élan à la promotion touristique, la Société de développe¬

ment se réjouit de connaître l'enthousiasme suscité par la population à ce genre de manifestation. Si le bilan est positif, celle-ci pourrait bien devenir une tradition.

Nous le souhaitons vivement pour les organisateurs. G.Bd

GLANE

La Joux: noces d'argent

M. Maurice Grêt, piqueur communal, et son épouse née Marie Deillon, ont fêté récemment leurs vingt-cinq ans de mariage. Agés respectivement de 60 et 70 ans, les jubilaires sont en excellente santé et bénéficient d'un bon moral. M. Grêt a fonctionné durant de nombreuses années comme sonneur de l'église de son village. A l'occasion de cet anniversaire, un repas de famille a été servi au Restaurant Gruyérien, à Morion.

A ce couple très sympathique, Fribourg-lllustré adresse ses félicitations et ses

vœux de bonheur.

(14)

FRIBOURG Avez-vous de l'œil?

Cinq gagnants au concours organisé par le Garage Gendre SA

Le résultat du concours organisé par le Garage Gendre SA lors de l'inauguration de ses nouveaux locaux le 18 juin, a été présenté récemment au cours d'une réception présidée par M. Roger Aebischer, directeur de l'entreprise.

Notons que cette manifestation s'est déroulée en présence de M. Pierre Gendre, propriétaire du Garage, et de quelques collaborateurs de l'entreprise.

Ont bénéficié d'un prix:

Armand Stalder (Villars-sur-Glâne), un vol de 1000 km pour deux pers.

Jean Egger,

500 francs en marchandise Gérard Descloux, deux pneus neige

Mme Brigitte Gendre, 100 litres d'essence Gilbert Pochon, 100 litres d'essence

Au premier plan, à gauche,

M. Stalder recevant son prix des mains de M. Roger Aebischer directeur.

Les gagnants de ce concours. De gauche à droite, au premier rang, Mme et M.

Armand Stalder, Jean Egger, Gérard Descloux. Au deuxième rang, Mme Brigitte Gendre et Gilbert Pochon.

De quel chœur mixte s'agit-il?

Délai de l'envoi des réponses: 2 octobre

Tout ce qui arrive après cette date n'est pas pris en considération Notre adresse:

Rédaction de Fribourg-lllustré, 35, rte de la Glane, 1701 Fribourg Photo parue dans notre édition du 17 août 1977

Il s'agissait du char «Au clair de lune» réalisé par les communes d'Avry- devant-Pont et Gumefens au cortège «Les chansons de l'abbé Bovet» du 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors, à Bulle, le 22 mai 1977. Les deux gosses costumés sont les enfants de M. Marcel Morard de Gumefens.

(Ce n'est pas le festival «Grevire» comme certains l'ont indiqué) Index des personnes qui ont donné une réponse juste:

Suzanne Barras, Le Bry; Alice Magnin, Villaz-St-Pierre; Paul Pesse, La Joux; Cécile Gremaud, Vaulruz; Christian Morard, Le Bry; Robert Sudan, 62, rue de Gruyères, Bulle; Jean-Pierre Morard, Cardinal Mermillod 29, Fribourg; André Morard, Gumefens; Valérie Emonet, Remaufens; Jean-Marie Chammartin, Villaz-St-Pierre;

Marcel Deillon, La Joux; Marie-Pierre Chappuis, Lentigny; Brigitte Cuennet, Gumefens; Louis Devaud, Porsel; Vérène Castella, 101, rue de Vevey, Bulle;

Clément Delacombaz, Albeuve.

La gagnante au tirage au sort est: Cécile Gremaud, Champ du Pâquier, 1627 Vaulruz

A MARLY

Cinquante chiens d'utilité pour le championnat romand

La Société cynologique suisse compte aujourd'hui plus de 40 000 membres qui se répartissent dans 180 sections régionales, locales et spécialisées, c'est-à-dire celles qui s'occupent du berger allemand, berger belge, beauceron, par exemple.

L'Amicale cynologique de Marly, fondée en 1968 par M. Bernard Oberson, est une section de la Société cynologique suisse (SCS). Elle compte actuellement une cinquantaine de membres dont la plupart suivent régulièrement les entraînements avec leur campagnon dans le but de le former comme chien d'utilité et de participer à des concours, alors que d'autres ne cherchent qu'à donner une certaine éducation à leur bête. Des moniteurs sont à la disposition des membres une fois par semaine pour compléter et améliorer le travail réalisé par le maître lui-même.

Le club marlynois est dirigé par un comité de cinq membres qui sont MM. Bernard Oberson, président; François Gauthier, vice-président; Michel Rossmann, caissier:

Mme Jeanne Monney, secrétaire: Roger Egger, membre adjoint. Il n'a pour l'instant qu'un seul membre d'honneur qui est M. Irénée Clément.

Ce groupement sportif est très actif. Le dynamisme de ses membres a permis au comité d'envisager l'organisation du championnat romand de chiens d'utilité toutes races. Celui-ci aura lieu à Marly, le dimanche 30 octobre prochain. C'est la première fois que l'Amicale cynologique de cette cité fribourgeoise organise une telle compétition qui réunira une cinquantaine de chiens de Suisse romande, soit vingt-cinq en classe 3, quinze en classe Internationale et dix en classe Sanitaire. Le concours débutera tôt le matin et devra être terminé vers 13 heures. Pour ce faire, le comité d'organisation a fait appel à dix juges qui seront placés sous les ordres de M. Frédy Aeschimann, chef de concours et juge SCS.

Partie récréative et proclamation des résultats

Le repas de midi sera servi dans la salle de gymnastique de Marly-Cité où aura également lieu la réception des concurrents et où se tiendra le bureau du championnat romand. Les organisateurs ont prévu une partie récréative qui sera animée par les Majorettes de Marly et le Groupe folklorique «Le Bluet». Des allocutions seront prononcées par MM. Bernard Oberson, président de l'Amicale cynologique marlynoise; Bernard Cuennet, conseiller communal, représentant de la commune; Henri Schwander, président de la Fédération romande de cynologie;

François Dafflon, président de l'Association fribourgeoise de cynologie; et Henri Bourban, vice-président de la commission technique suisse des chiens d'utilité (CTU). La proclamation des résultats se fera en fin d'après-midi dans une atmosphère que nous souhaitons joyeuse.

G. Bourquenoud Chef de presse Le coucher libre: une discipline qui demande de la concentration

- äWiin laDSUi*

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■ ^

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LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 21 septembre 1977

La serviette sous le bras Je me souviendrai toujours de

l'abbé Joseph Bovet, ce prêtre qui portait toujours une soutane et une serviette sous le bras. Quand j'étais enfant et que je travaillais sur le domaine de mes parents à La Sionge sur Vaulruz, j'ai eu l'occa¬

sion de le rencontrer à plusieurs reprises. La première fois, je n'avais que sept ou huit ans. J'étais occupé à tourner du foin dans un pré situé en bordure de la route qui conduit à Sâles (Gruyère).

L'abbé Bovet. qui passait par là, s'arrêta et descendit de sa voiture, traversa un champ pour venir jusqu'à moi. Il n'hésita pas un ins¬

tant à prendre mon rateau et me montra comment il fallait le tenir pour faciliter le travail. Son conseil m'a rendu service pour amonceler le foin.

Ce qui m'avait aussi frappé à cette époque, c'est que chaque fois que je rencontrais, l'abbé Bovet, il avait toujours une serviette sous le bras.

Que contenait-elle? Certainement des notes musicales. Car définir ce grand compositeur fribourgeois, c'est décrire son pays avec ses lumières, ses ombres, c'est évo¬

quer ses forêts, ses vallées, ses troupeaux, le chalet là-haut sur la montagne, toute la beauté de la campagne et de l'alpe.

L'abbé Bovet restera toujours le chantre de cette terre qui chante...

G. Bourquenoud

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Fête des Vignerons 1977

Un chant qui a fait vibrer le cœur de 500 000 personnes

La chanson populaire gruérienne la plus significative est le «Ranz des vaches». La version instrumentale re¬

monte à l'ancien temps. Le diction¬

naire de la musique (1768) de Jean- Jacques Rousseau mentionne déjà

Bernard Romanens occupé à signer des autographes sur le parcours du cortège

«l'Air suisse appelé: Ranz des vaches»

composé de six parties alternative¬

ment rapides ou lentes du recueil de 1826 de Kuhn-Wyss. C'est au «Ranz des vaches» de la Gruyère et du pays de Fribourg qu'appartient «Lè j'arma- lyi di Colombètè dè bon matin chè chon levà» avec son refrain repris dans la langue ancienne des Alpes.

«Liauba. por ariâ» est universellement connu.

La ligne mélodique lyrique aux origines lointaines encadre des parties plus rapides où l'on nomme les vaches par leur nom.

Le «Ranz des vaches» est le symbole de la musique folklorique alpine du pays de Fribourg. C'est un chant qui se joue sur le petit ou sur le grand cor des Alpes ou se chante sur un texte pour le Les Cent-Suisses

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Palès, déesse du printemps plaisir du pâtre et celui de son trou¬

peau. C'est ainsi que le berger appelle le bétail â la traite du soir et les bâtes qui se sont égarées dans les roches ou dans les pâturages.

Un nommé Huber de Saint-Gall avait envoyé à Mendelssohn le «Ranz des vaches» de la Gruyère. Le grand com¬

positeur devait lui répondre avec en¬

thousiasme: «le critique, qui voudrait railler ces mélodies ne sait pas com¬

bien elles résonnent clairement d'une alpe à l'autre: il ignore à qui elles sont destinées».

Pour ce grand compositeur, le «Ranz des vaches» exprime les sentiments simples de la vie, du silence, la gran¬

deur et la beauté du monde alpestre.

En interprétant ce chant de la terre, Bernard Romanens, soliste de la Fête

Les soleils de Jean Monod des Vignerons 1977 a fait vibrer le cœur de 500 000 personnes lors des spectacles dans l'arène et sur le par¬

cours du cortège. Il faut avoir vu cette grandiose manifestation pour mieux comprendre son expression.

G. Bd La fête de tout un peuple La Fête des Vignerons est non seule¬

ment un hommage rendu à la vigne et au labeur de ceux qui la cultivent, mais la Fête de tout un peuple. Au cours de cette manifestation dont le souvenir restera marqué pour la vie, cinq vigne¬

rons méritants ont été couronnés, ce sont MM. Louis Moret de Montagny- Grandvaux, Jean Borghi d'Aigle, Mar¬

cel Rayroux de Lutry, Paul et Louis Taverney de Jongny. Il faut associer à cette reconnaissance, les dix-sept vi¬

gnerons «distingués» et les septante vignerons «primés».

Le Messager boiteux

Josi Villard et le char du fromage Des vignerons récompensés

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Fête des

Vignerons 1977 (suite et fin)

Ame et pérennité de la Fête

C'est le propre des traditions vérita¬

bles d'être en même temps héritières d'un passé dont elles sont fières, illus¬

tration du temps où elles se déroulent et promesse d'un futur toujours renou¬

velé.

Par son essence même la fête se rattache, qu'on le veuille ou non, aux grandes cérémonies ou liturgies que l'homme n'a cessé de célébrer depuis le début des temps jusqu'à nos jours et qui lui permettent tout à la fois d'affir¬

mer sa joie d'exister et sa croyance

ferme en une réalité supérieure à venir.

La Fête des vignerons prend ainsi place dans le déroulement des temps histo¬

riques au même titre que les cérémo¬

nies de l'Egypte ancienne, de la Grèce antique et de la Rome païenne, céré¬

monies et fêtes que l'Eglise, au cours de son histoire, a reprises et auxquel¬

les elle a donné un contenu chrétien.

Le rôle de la fête est fondamental dans le développement de l'homme et plus particulièrement dans le développe¬

ment à l'harmonie des peuples et des civilisations. Elle exprime et manifeste l'appartenance à une même commu¬

nauté, un minimum d'idées communes à tous. Elle donne à chacun le specta¬

cle mille fois multiplié de sa propre image et en quelque sorte le lien qui l'unit dans le temps avec ses ancêtres et dans le moment présent avec la communauté dont il est membre.

Bernard CHAVANNES Syndic de Vevey

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Janus, le dieu de l'hiver

Le roi de la Fête

Un beau sourire dans la foule r

Moissonneurs et moissonneuses Le corps de musique de Landwehr de Fribourg 11

Joie de vivre et seyant costume Une progression éloquente

des figurants

En 1819, le nombre de figurants passa de 200 à 730; il était de 1200 en 1865, année où le nombre des spectateurs s'éleva à un total de 10 500. En 1889, le contingent des figurants était de 1400, en 1905 de 1600, en 1927 de 2000, en 1955 de 3500. La Fête des Vignerons 1977 a vu la participation de 4000 figurants. Ceux-ci ont pris une part importante du budget, puisqu'ils ont investi les frais de leur costume, soit 1/8 du budget de cette grandiose manifestation. Il est fort probable que la prochaine aura lieu en l'an 2000.

Nous savons que bon nombre de per¬

sonnes ont déjà réservé leur place sans connaître leur destinée durant ce quart de siècle.

Bilan financier

Les recettes du spectacle (210 000 personnes) s'élèvent à environ 18 mil¬

lions de francs, celles des cortèges (300 000 spectateurs) à 2,5 millions de francs sans oublier un demi-million de francs provenant des souvenirs ven¬

dus.

Le budget de la fête avait prévu un peu plus de 17 millions de francs de dépen¬

ses, sans compter les costumes (1500 francs pièce pour les Cent-Suisses et 600 francs de moyenne pour tous les autres) payés par les 4000 participants.

Il semblerait que la Fête des Vignerons 1977 va laisser un bénéfice d'environ deux millions de francs.

Photos G.Bd

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