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LA VIE MUSICALE

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LA VIE MUSICALE

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FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne

1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

Fr. 38.70 22.50 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Pris sur le vif

Carte de visite à l'Université Maison de congrès et de théâtre à Fribourg

Un entretien avec M.

Ferdinand Masset, conseiller d'Etat Concours FI

Carnaval de Broc et de Châtel-St-Denis Cartes de voeux

Soirée des Rois de la Landwehr Soirée de «La Gérinia» de Marly Que la Suisse est belle

Pour le plaisir de votre palais La vie musicale

Art-Science-Culture-Littérature Les sports

Fribourgeois du dehors Entre l'église et la pinte Programme TV

Flashes du canton Feuilleton FI

Souvenirs du temps passé Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

le mercredi 15 février

Notre couverture Le soleil se cache à l'horizon et la nuit tombe sur tout le pays, quand un paysan de chez nous s'en va traire ses vaches. Cette scène se répète chaque matin et soir, même si le froid est vif.

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 8 février 1978 ou de nous faire parvenir une photo récente.

Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

- , j» iC »

Quand un Marlynois grelotte au sommet du Moléson

VILLARGIROUD Un bel

anniversaire

Une fête très sympathique a réuni la famille de M. Lucien Bérard qui, le 3 novembre dernier, est entré dans sa quatre-vingtième année. A l'occasion de cet événement, il était entouré de ses sept enfants, vingt-six petits-en¬

fants et douze arrière-petits-enfants.

Possédant un caractère jeune et agréable, il bénéficie également d'une excellente santé.

Sa famille formule le vœu que le jubilaire vive encore longtemps parmi les siens. C'est aussi le souhait de Fribourg-lllustré.

Courrier des lecteurs Monsieur le rédacteur.

Je tiens à vous remercier pour la richesse de vos reportages dans votre journal et vous dire que nous aimons le lire. Encore merci et félicitations.

Un fidèle lecteur

Max Bulliard, Yverdon

(3)

Q.e.%. liais.

cLe. Qj3L ^citine

Maison de congrès et de théâtre de Fribourg:

une réalité qui pourrait bien devenir une ruche bourdonnante

Lors d'une conférence de presse présidée par Monsieur le Dr Lucien Nussbaumer, syndic de la ville de Fribourg, le Conseil communal du chef-lieu fribourgeois a présenté la maquette de la nouvelle Maison des congrès et de théâtre qui sera cons¬

truite à proximité de l'Eurotel, aux Grand-Places. Cet endroit se prête admirablement à l'implantation d'une telle réalisation. En effet, en étant située en plein cœur de la ville, cette Maison sera aussi un facteur d'animation et de promo¬

tion touristique. Dans une zone peu à peu affectée tout particulière¬

ment à des activités économiques diurnes, cette animation ne peut qu'être la bienvenue. Il serait d'ail¬

leurs bien difficile de trouver à

Fribourg un endroit plus favorable que celui-ci, car situé dans une zone de détente et de relative tranquil¬

lité, à proximité immédiate de la gare, des arrêts des transports en commun, de possibilités de loge¬

ment et de parcage.

La Maison des congrès et de théâ¬

tre se présente sous forme de bâti¬

ment elliptique dont les axes ont respectivement 66 et 56 mètres hors tout. Ce bâtiment est construit en surplomb de l'arrête sud des Grand-Places et il est lié à l'Eurotel sur son côté ouest. L'implantation a été conçue, parallèlement à celle de l'Eurotel, en évitant une rupture de la bande de verdure longeant tout le plateau de la ville nouvelle, du jardin du funiculaire au bois de St-Jean, Au centre de cette maquette de l'ensemble du complexe, se trouve l'Eurotel, à gauche l'aile d'agrandissement, à droite, la Maison des congrès et de théâtre

Sur cette vue intérieure de ce que sera la Maison des congrès et de théâtre, nous voyons au centre, la scène mobile, le plateau de l'orchestre, la salle de 960 places, l'arrière-scène en forme de demi-cercle. Au premier plan, l'entrée principale cette zone de verdure constituant

la meilleure des transitions avec la vieille ville. De la galerie contour¬

nant le bâtiment par le sud, le coup d'œil sera magnifique sur les mon¬

tagnes et la vieille ville. L'architec¬

ture audacieuse du bâtiment contri¬

buera aussi à en faire un pôle d'at¬

traction capital pour le développe¬

ment touristique de Fribourg et du canton. Le Conseil communal est par ailleurs convaincu que ce centre de loisirs ne nuira en rien aux activi¬

tés des salles dispersées en ville et qu'au contraire, il va s'instaurer un phénomène de rayonnement et de complémentarité qui sera certaine¬

ment bénéfique à toutes les activi¬

tés culturelles.

Les flexibilités de cette nouvelle Maison des congrès et de théâtre sont fort nombreuses. On pourra y organiser des congrès et sémi¬

naires de tous genres, des ban¬

quets, des spectacles folkloriques ou de music-hall, des films, des

soirées sportives, des défilés de mode, des expositions, des opéras et des ballets, des concerts de fan¬

fares ou d'orchestres sympho- niques ainsi que du théâtre. Il ne fait donc aucun doute que, sur le plan de la culture et des loisirs, cette Mai¬

son pourrait bien devenir un jour la ruche bourdonnante de Fribourg et pourquoi pas du canton. L'ambition du Conseil communal est non seu¬

lement bien accueillie mais justi¬

fiée, car le chef-lieu fribourgeois se doit d'être à l'avant-garde du pro¬

grès dans le domaine culturel, artis¬

tique, touristique et des loisirs.

Pour que cette Maison des congrès et de théâtre soit disponible en 1981, lors des manifestations qui marqueront le 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confé¬

dération, l'autorité communale souhaite que la construction débute cette année encore. Son coût sera de l'ordre de 20 millions de francs.

G. Bourquenoud

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRE dès le 15 février 1978 jusqu'au 31 décembre 1978 Fr. 34.- Nom Prénom

Domicile

Numéro postal et localité

Signature

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851 d! - ^ * Biffer ce qui ne convient pas.

flhOll nftfllfinX A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

.. .. „ l| " *■ * I II «1 II II «I «I II II «I

(4)

/A BATON Si TAVEC..., TROMPUSi

M. Ferdinand Masset,

conseiller d'Etat, chef de la Direction des Travaux Publics

Né le 23 novembre 1929, M. Masset est originaire de Bussy dans la Broyé.

Marié, il est père de deux enfants.

Après avoir fait ses études au Collège Saint-Michel à Fribourg et obtenu son certificat de fin d'apprentissage commercial, il a passé avec succès la maîtrise fédérale de comptable.

M. Ferdinand Masset a été administrateur des Caisses sociales AVS et AF, secrétaire de l'Union cantonale des arts et métiers, directeur commercial et financier d'une entreprise industrielle à Fribourg. Promoteur du Comptoir de Fribourg, il assume actuellement la fonction de directeur de l'Union interprofessionnelle patronale du canton de Fribourg. Il fait partie du Conseil d'administration des EEF. Elu député au Grand Conseil le 3 décembre 1961, il a siégé durant quinze ans au sein du législatif fribourgeois. Il a présidé la Commission des routes cantonales.

Membre du Conseil communal de Fribourg de février 1966 à décembre 1974, M. Masset a porté l'accent sur la coordination du travail des institutions sociales officielles et privées. Il a également mis au point l'introduction de l'assurance-maladie obligatoire en ville de Fribourg. De 1970 et jusqu'à fin 1974, il était responsable des services «Culture et tourisme» et membre de la Commission des finances.

Sur le plan sportif, M. Masset fut aussi un homme très actif. Il a présidé durant plusieurs années, le Club athéltique de Fribourg et le Fribourg- Olympic-Basket dont il est le président d'honneur.

Elu conseiller d'Etat le 5 décembre 1976.

La responsabilité de la Direction des travaux publics implique de nombreux contacts humains à l'échelon des Autorités communales, mais aussi des citoyens. A ce titre, elle a un côté des plus attachants et des plus enrichis¬

sants. Elle pose aussi de nombreux problèmes d'organisation et de ratio¬

nalisation. d'où la nécessité constante de faire preuve d'imagination et d'adaptation.

J'ajouterai qu'en accédant au Conseil d'Etat, j'avais la ferme volonté de ne pas seulement me confiner dans un rôle de responsable d'une Direction, mais aussi de participer de façon ac¬

tive et si possible efficace aux tâches du Gouvernement. Les problèmes qui occupent et préoccupent l'Etat sont en effet toujours plus nombreux et com¬

plexes. Y faire face avec succès im¬

plique une collaboration étroite et loyale entre tous les membres du Gouvernement. Je relève avec plaisir que cette collaboration existe et j'en rends hommage à mes collègues.

FI - Veuillez avoir la gentillesse de nous définir les départements qui font partie de votre Direction. Com¬

bien de personnes occupe cette dernière?

- La Direction des Travaux publics comprend le Département des Ponts et Chaussées, le Département des Bâ¬

timents, l'Office de l'aménagement du territoire et l'Inspection des construc¬

tions, l'Office de la protection civile, le Bureau des Autoroutes.

La Direction des Travaux publics oc¬

cupe environ 330 personnes, dont 205 au Département des Ponts et Chaus¬

sées et 80 au Bureau des Autoroutes.

Le Département des Ponts et Chaus¬

sées assume des tâches techniques et administratives. Au plan technique, il s'occupe de la planification routière, des études de projets d'exécution, de l'aménagement et de l'entretien des routes ainsi que de leur signalisation et démarcation. Au plan administratif, ce FI - Monsieur le Conseiller d'Etat,

vous êtes le Chef de la Direction des Travaux publics qui comprend plusieurs départements. Quel est votre sentiment comme magistrat et que représente pour vous de telles responsabilités?

F. Masset - En acceptant, il y a quelques mois, d'être candidat au Conseil d'Etat, j'étais conscient des lourdes responsabilités qui m'incom¬

beraient en cas d'élection. Je savais aussi que le rôle de magistrat n'est pas de tout repos et qu'il implique beau¬

coup de courage, de disponibilité et de renoncement. C'est dans cet état d'es¬

prit que j'ai pris mes fonctions.

Lorsque la Direction des Travaux pu¬

blics m'a été confiée, j'avais pourtant certaines craintes. Il s'agit, en effet, d'une Direction où les problèmes à caractère technique prédominent. Ma formation ne me prédisposait pas à ce genre de responsabilité. Ces craintes se sont heureusement révélées infon¬

dées. Dans un domaine où les connais¬

sances techniques prévalent, le non- spécialiste a bien souvent l'avantage d'éviter le piège de la routine et du perfectionnisme.

Le viaduc de Chaney entre Magnedens et Rössens Département fournit aux Autorités lé¬

gislatives et exécutives les informa¬

tions et documentation leur permet¬

tant de légiférer et d'assurer la bonne application des lois, décrets et arrêtés.

Le Bureau des Autoroutes a la respon¬

sabilité de la construction du réseau des routes nationales 1 et 12 sur le territoire fribourgeois.

FI - Pouvez-vous nous donner une image sur l'avancement des tra¬

vaux de la RN 12 sur territoire fribourgeois ainsi que l'état des routes cantonales à l'heure ac¬

tuelle?

-Les travaux surlaRN 12 vont heureu¬

sement bon train. On peut espérer que cette voie rapide de communication, qui sera la seule, pendant un certain temps encore, à relier la Suisse alle¬

mande à la Suisse romande, pourra être ouverte au trafic à fin 1981, début 1982. Tout sera mis en oeuvre dans ce sens, en étroite collaboration avec les Autorités fédérales intéressées.

Il ne fait pas de doute, en effet, qu'au plan économique, la RN 12 présentera un élément de promotion économique et touristique d'une très grande impor¬

tance pour le canton. Nous devons en être conscients à tous les échelons, car le développement du canton, c'est-à-dire le bien-être de sa popula¬

tion, en dépend largement.

Actuellement la RN 12 est ouverte au trafic sur quatre pistes juqu'à Matran et sur deux pistes jusqu'à Corpataux.

La mise en service du tronçon Matran-

Corpataux à quatre pistes et du tronçon Corpataux - Rössens est pré¬

vue pour le deuxième semestre 1978.

Le viaduc de la Gruyère, d'une lon¬

gueur d'un peu plus de 2 km, sera, quant à lui, opérationnel à fin 1979, début 1980. Il en sera de même du tronçon Vuippens - Bulle. Par contre, ce n'est qu'en 1981, au plus tard début 1982, que les deux derniers tronçons restants, ceux d'Avry-devant-Pont - Vuippens et Vaulruz - Frontière vau- doise, seront terminés.

Quant au réseau routier cantonal de 620 km environ, il a été nettement amélioré au cours de ces dernières années. Il subit actuellement large¬

ment la comparaison avec celui d'au¬

tres cantons. Un soin particulier a été voué à l'entretien des routes afin de prolonger leur durée d'utilisation. A ce sujet, il est intéressant de relever que de 1971 à fin 1977 près de 110 millions de francs ont été consacrés à l'aména¬

gement des routes cantonales et plus de 40 millions à leur conservation.

FI - Avez-vous l'amabilité de nous expliquer les dispositions prises par le Département des Ponts et Chaussées lors de chutes de neige et de gel?

- La loi sur les routes précise que les routes publiques sont maintenues pra¬

ticables en hiver dans la mesure pou¬

vant être exigée de celui à qui en incombe l'entretien.

Le viaduc du lac de la Gruyère avance. Vue de la charpente qui bétonne le caisson à

l'avancement

(5)

/A BATON Si TA VEC. .., /:mrjiu9Kf

M. Ferdinand Masset,

Conseiller d'Etat (suite page 4)

Sur le réseau des routes cantonales, le Département des Ponts et Chaussées délègue l'exécution des travaux de salage-sable et de déneigement à 55 camionneurs privés. Chacun d'eux exécute soit le salage, soit le déneige¬

ment, soit les deux prestations sur un tronçon ou plusieurs tronçons déter¬

minés par contrat. L'ordre d'intervenir est donné par les cantonniers. Pour juger de la nécessité d'une interven¬

tion, les contrôleurs des routes et les cantonniers s'enquièrent des condi¬

tions atmosphériques et de l'état de la surface de la chaussée; ils suivent

aussi avec attention les bulletins mé¬

téorologiques. Le camionneur doit être atteignable de jour et de nuit.

Pour le service hivernal sur l'autoroute, l'Etat dispose d'un Centre d'entretien bien organisé et bien équipé. Des détecteurs de verglas à télétransmis¬

sion permettent une intervention ra¬

pide et efficace. La plupart des véhicu¬

les sont équipés d'appareils de radio¬

téléphone qui permettent l'interven¬

tion là ou elle est la plus nécessaire. La collaboration des patrouilles de la po¬

lice de circulation facilite aussi la tâche des équipes d'intervention.

La plateforme sur laquelle surgira le Centre d'appui de Vaulruz. Une halle à sel est en construction

Vue aérienne du complexe du Dhaz. Importante correction de la route cantonale Bulle - Châtel-St-Denis

En 1977, qui a été une année particu¬

lièrement enneigée, un montant de 1,7 millions de francs a été consacré au service hivernal des routes cantonales et un montant de près de 300 mille francs aux 35 km d'autoroute.

Le service hivernal demande beaucoup de sacrifices de la part de ceux qui en ont la responsabilité. Tous ces colla¬

borateurs méritent notre reconnais¬

sance.

FI - N'êtes-vous pas aussi le respon¬

sable de l'Office cantonal de l'amé¬

nagement du territoire, de l'Inspec¬

tion des constructions et de l'Office cantonal de la protection civile?

- C'est effectivement le cas. Il faut y ajouter le Département des Bâtiments.

La première tâche de l'Office de l'amé¬

nagement du territoire, dont la créa¬

tion date de quelques années, a été d'établir un plan des zones protégées à titre provisoire pour les 271 communes du canton. Actuellement, son rôle principal est de promouvoir et de contrôler la mise sur pied de plans

d'aménagement locaux par les com¬

munes et de contribuer à l'étude des plans d'aménagement régionaux.

L'Inspection des constructions donne notamment son préavis aux Préfets sur toutes les demandes de construire après avoir recueilli les préavis ou les autorisations des organes compé¬

tents.

L'Office de la protection civile est chargé de l'application de la loi fédé¬

rale qui le régit. A ce titre, il s'occupe de tous les problèmes relatifs à la construction des abris de tous genres, ainsi qu'à la formation du personnel de protection civile. Il dispose d'un Centre de formation à Sugiez.

Le Département des Bâtiments a la responsabilité de l'entretien des 620 bâtiments qui appartiennent à l'Etat. Il répond de la bienfacture des construc¬

tions réalisées par ce dernier.

Merci, Monsieur le conseiller d'Etat.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

Photo parue dans notre édition du 4 janvier 1978

Les lecteurs devaient nous indiquer: Buvette du Mont-Gibloux à Villarlod Index des personnes qui nous ont donné une réponse juste

Béatrice Monney, av. d'Aoste 3, Lausanne: Gérard Chassot, Le Châtelard; Gaston Reynaud, Cournillens; Jacques Ménétrey, Granges 4, Payerne; Yvonne Rotzetter, Billens; Louis Bertschy, Le Bry; Jean-Marie , Suzanne Rouiller, Zurich; Jean-Marie Chammartin, Villaz-St-Pierre; Christiane Carrel, 15, rte de Billens, Romont; Nathalie Chofflon, Berlens; Christophe Chofflon, Berlens; Victorine Bérard, Villargiroud;

Sophie Frossard, Orsonnens; Suzanne Freiholz, Bouloz; Gilbert Crausaz, Villarsivi- riaux; Thérèse Bard, Parquetterie 122, Romont; Léon Rey, Môtiers; Agnès Berset, La Perrettaz, Jongny; Germaine Uldry, Le Châtelard; Madeleine Bailo, Belle-Croix 3, Romont; Pascal Monney, Corpataux; Louis Berset, Villarsiviriaux; Dominique Lagger, Mézières; Michel Demierre, Pierre de Savoie 21, Romont; Thierry Dafflon, Hôtel «Le Vignier», Avry-dt-Pont; Henri Chassot, Fontaines (NE); Thérèse Kohler- Guillet, Greblerweg 17, Zurich; Patricia Sallin, Villaz-St-Pierre; Gérard Guillet, Bournin, Treyvaux; Gisèle, Benoît et Nicolas Demierre, Pierre de Savoie 21, Romont;

Rosa et Robert Donzallaz, Villaraboud; Ronald Blanc, In Riaux, Rössens; Thérèse Losio, Porsel; Laurent Magnin, Villaz-St-Pierre; Louisa Guillet, Treyvaux; Francis Python, Berlens; Catherine Dénervaud, Berlens; Cécile Michel, Villarzel-le-Gibloux;

Pius Raemy, Rue Louis Chollet 14, Fribourg; Louis Buchs, Eclépens; Germain Schorderet, Massonnens; Irma Gross, Bertigny 13, Fribourg; Claudine Geinoz, Villaz-St-Pierre; Marie Th. Baechler, Lussy; Daniel Cotting, Rte de Villars 21, Fribourg; Joëlle Bossens, Le Rosset 21, Neyruz; Marie-Jo Magnin, Laiterie centrale, Montana; Maria Barras, Chésopelloz; Clément Bugnard, La Tzintre, Charmey;

Marianne Théraulaz, 13, rte d'Arruffens, Romont; Colette Bulliard, Rössens; Francis Bulliard, Rössens; Rose-Marie Curty, Villarimboud; Marie Brugger, Corpataux; J.

Rudaz, Villarzel-le-Gibloux; Clovis Gougler, Chandon.

La gagnant au tirage au sort est: Catherine Dénervaud, Berlens

Un abonnement de trois mois gratuit à Fribourg-lllustré. (Aucun argent n'est versé par notre magazine)

Avez-vous de

*s, ™m

Dans quelle station touristique fribourgeoise a été prise cette photo?

Délai de l'envoi des réponses: 8 février 1978

Tout ce qui arrive après cette date n'est pas pris en considération Notre adresse:

Rédaction de Fribourg-lllustré, 35, rte de la Glâne, 1701 Fribourg

(6)

de

Châtel-St-Denis 4-5-6-7 février 1978

Hôtel de

la Croix d'Or Dancing

le Caveau Bar le Colorado Châtel-St-Denis G. DELLEY propr. Tél. 021/56 70 27 Les 4, 5, 6 et 7 février

Grand Bal de Carnaval dès 20 h. 30 à la grande salle et au Caveau avec les deux formidables orchestres:

«Tony Quintett» et le «Trio Eminence»

Dimanche 5 également BAL dès 15 h.

Ambiance, gaîté. Cotillons et entrée GRATUITS Invitation cordiale

Café Restaurant AU CERCLE D'AGRICULTURE Châtel-St-Denis Dimanche 5, lundi 6 et mardi 7 février Grand Bal de Carnaval

Spécialités: Jambon de la borne/Fondue selon désir

Fam. Villard-Jaquier Tél. 021/56 70 53

Buffet de la Gare A Châtel-Saint-Denis

Tél. 021/56 70 80 Marcel Dewarrat Les 4, 5 et 6 février

Grand Carnaval

avec l'orchestre «LES TEXANS»

danse à la grande salle

Du charme et de l'allure ces filles Origine du Carnaval

Période calendaire de festivités tradi¬

tionnelles consistant principalement en déguisements. Le mot signifiait à l'origine «jeûne» et littéralement «adieu à la chair» (chair: caro; dieu: vale). Le carnaval avait lieu naguère le lende¬

main de la fête des Rois (6 janvier) jusqu'au mercredi des Cendres (après le dimanche de Quinquagésime). Il s'achevait donc sur les Jours Gras, dont le point culminant était la caval¬

cade du Mardi-Gras. Mais, pendant toute la période précédente, les jeunes gens «courraient carnaval»: déguisés et masqués, il allaient «intriguer» les filles en frappant à la porte ou aux fenêtres des «veillées», c'est-à-dire des maisons, voire des cabanes

«écreignes») construites à cet effet, où la population féminine se réunissait chaque soir pour bavarder en faisant de petits travaux; il marquait ainsi, éventuellement, de futures acordailles printanières. Le Mardi-Gras, un man¬

nequin représentant le roi de Carnaval était promené sur une charrette en grande pompe; mais, le lendemain, on le traînait par les rues en chantant un air lugubre, puis on le mettait en jugement devant la population, lui im¬

putant toutes les fautes que les villa¬

geois avaient pu commettre; il était finalement condamné et enflammé. Le dimanche suivant (Quadragésime), jeunes gens et jeunes filles étaient solennellement répartis par couples, au cours d'une proclamation publique (dônage ou dâvage) devant le «feu de Brandons»: jusqu'à l'année suivante, la jeune fille n'avait plus le droit de changer de cavalier servant.

Il y a foule à la Grand-RueI

Malgré le nom qu'il a reçu, le carnaval était fort antérieur au christianisme.

André Varagnac en a proposé l'expli¬

cation suivante. Chez toutes les popu¬

lations archaïques, le fait de porter un masque équivaut au fait d'être pos¬

sédé par un esprit de l'au-delà. Encore au siècle dernier, on croyait dans bien des provinces que des âmes de trépas¬

sés se mêlaient à la troupe des jeunes gens masqués, dont certains ris¬

quaient, de ce fait, d'être ensuite en¬

traînés dans l'au-delà. Pour expliquer ce cérémonial de fantômes, il faut se reporter aux origines néolithiques de l'agriculture: toute fertilité, comme toute fécondité, étaient jadis attri¬

buées à des réincarnations d'âmes. La subsistance du village ne pouvait donc être assurée que si les esprits consen¬

taient à envahir le monde des vivants pour y apporter leur vitalité fécon¬

dante. C'est pourquoi les jeunes gens recevaient mission de se masquer et de se déguiser (en mettant leurs vête¬

ments à l'envers, puisque l'on pensait que dans l'autre monde tout est à l'inverse de celui-ci).

Ils invitaient ainsi les esprits à visiter le village qui finalement, leur faisait faire ripaille (les Jours Gras). Dès lors, selon les coutumes archaïques, les esprits se trouvaient engagés d'honneur à rendre ces largesses avec usure, au renou¬

veau (v. mai). Le carnaval et les céré¬

monies du mois de mai formaient donc

deux cycles complémentaires de bons

offices entre vivants et trépassés,

grâce à quoi la subsistance et la survie

du groupe étaient assurées. Ces

croyances étaient générales dans tout

le monde celtique, où la mort était

considérée comme le réceptacle de

(7)

Carnaval de Châtel-St-Denis

4-5-6-7 février (suite page 6) toute vie et de toute richesse. Elles ont

été plus ou moins tolérées par le christianisme mais, profondément as¬

sociées au travail manuel de la terre, elles n'ont pas survécu à l'introduction du machinisme dans les campagnes.

Les usages et festivités qui les expri¬

maient ont progressivement disparu au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elles subsistent de moins en moins dans les coutumes populaires, sauf en quelques villes d'Europe (Bâle, Nice, Venise, etc.) et en Amérique du Sud (Rio de Janeiro) où une forte

les et le claquement des sabots, au rythme obsédant de vieux cris tradi¬

tionnels; ils lancent sur la foule des oranges, auxquelles on attribue un caractère propitiatoire, et pendant trois jours et trois nuits, la cité est en liesse et attire chaque année 100 000 touristes. Dans d'autres villes, le car¬

naval revêt des aspects particuliers: à Ypres, la fête des chats; à Stavelot, les

«Blancs Moussis»; à Termonde, le che¬

val Bayard et les quatre fils Aymon: à Fosses, la danse des «chinels» bossus et, outre les carnavals d'Eupen et de

Une fanfare de la région

population assez déshéritée demeure très attachée à de telles réjouissances traditionnelles. Le carnaval de Rio a gardé une spontanéité frénétique qui a engagé depuis quelques années de nombreuses agences à en faire une attraction internationale pour le tou¬

risme de luxe, caractère qui est devenu celui du carnaval de Nice.

En Belgique, le carnaval de Binche est le plus célèbre: 500 «Gilles», aux coif¬

fures ornées de plumes d'autruche, dansent dans le tintement des sonnail-

Malmédy, il faut encore citer les géants de Nivelles, Ath, Grammont, Alost, Lierre, Gand, Tournai, Saint- Trond, Arlon, qui «marient» les couples qui se présentent à eux.

En Allemagne et en Suisse, le carnaval trouve son expression la plus caracté¬

ristique dans le Fastnachtspiel, sorte de spectacle qui tire son origine de la coutume citée plus haut, qui faisait aller les masques de maison en maison pour se livrer â de brèves improvisa¬

tions comiques.

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Un bel exemple de fidélité

Né en 1908, M. Edmond Grossenbacher a fait son apprentissage dans une banque privée pour ensuite accomplir des stages en France. En raison de la crise économique qui sévissait à cette époque, il s'est engagé comme traducteur dans une grande banque internationale au Brésil. Il a également été le dynamique représentant d'une fabrique de produits chimiques de Bâle dans ce pays lointain.

Revenu au pays pour se marier, il rencontre par hasard à Paris, un administrateur de la fabrique de verre de Romont. Il renonce à un voyage en Amérique du Sud et accepte un poste de comptable dans cette entreprise glânoise qui le nomme fondé de pouvoirs et directeur commercial et administratif en 1968. Par son intelligence, ses capacités professionnelles, sa courtoisie, M. Edmond Grossenbacher a su porter le nom d'Electroverre au delà de nos frontières. Après quarante ans de fidélité à cette entreprise, il a décidé de vivre quelques années de détente bien méritée. Que sa retraite soit longue et heureuse.

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on va aussi s'amuser

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chon ait lieu en même temps que le carnaval. Ces manifestations attirent chaque année un très nombreux pu¬

blic. Nous osons espérer qu'il en sera de même durant le premier week-end de février où le public aura loisir de déguster les spécialités de la Gruyère.

Carnaval de Bâle

Il est bien difficile de parler du Carnaval (Fasnacht) de Bâle autrement qu'en patois bâlois. Le patois de Bâle-Ville domine complètement ce Carnaval.

L'histoire du Carnaval de Bâle a son origine, comme en d'autres villes des bords du Rhin, dans une serie de

«Verboten» qui vont en se répétant du XlVe au XIXe siècle, et c'est au XIXe seulement que la «Fasnacht» bâloise dégage ses propres voies.

On bat le tambour et on joue de la flûte traversière les Bâlois connaissaient ces arts depuis des siècles - mais au¬

jourd'hui le piccolo a remplacé la flûte.

Depuis le XIXe siècle l'influence française grandit. Aujourd'hui on cul¬

tive et on enseigne ces arts d'une manière toujours plus raffinée. Pour beaucoup de Bâlois , ces deux expres¬

sions musicales semblent être deve¬

nues l'essentiel de leur Carnaval, au¬

quel ils sont peu à prendre une part active. Certains usages disparaissent, mais le nombre des musiciens aug-

meux «Morgenstreich», à quatre heu¬

res du matin, par les lanternes peintes sur l'envers et l'endroit de la main d'artistes bâlois. Ces «thèmes» de¬

viennent plus compéhensibles dans le courant de l'après-midi par l'appari¬

tion des costumes et des masques inédits sous lesquels paradent fifres et tambours.

Dès quatre heures, le lundi matin qui suit le mercredi des cendres, de gran¬

des et petites lanternes, portées à la main ou sur les têtes des fifres et des tambours costumés et masqués, évo¬

luent dans l'obscurité. Les cliques se promènent au gré de leur fantaisie. Les lundi et mercredi après-midi sont fé¬

riés, sauf pour les cafés et les restau¬

rants. Ces derniers temps les «Gug- genmusiken» s'imposent de plus en plus le mardi soir.

Les thèmes récents sont les mieux compris du public nombreux qui borde les rues et les places du parcours. Ce public se délecte en connaisseur de l'exécution des «marches», des mas¬

ques, des costumes et des lanternes. Il rit rarement aux éclats: il apprécie pour lui-même, presque impassible, ces lazzi souvent mordants, il jubile, il savoure tour à tour.

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mente depuis la Seconde Guerre mon¬

diale.

On regrette la disparition presque complète de l'«intrigue». Les gens ne se connaissent plus. Autrefois, il était facile de rencontrer ses «victimes»

dans les cafés du centre de la ville où l'on pouvait leur reprocher, profitant de l'anonymat que conféraient le mas¬

que, les gants et le costume, avec force «Witz» plus ou moins charita¬

bles, toutes leurs bévues de l'année écoulée. Le Carnaval s'oriente de plus en plus vers les défilés puissants des cliques, sociétés et clubs qui chacun apportent leur «thème».

Ce thème est dévoilé dans les rues complètement obscurcies dès le fa-

Dès le soir, tandis que fifres et tam¬

bours poursuivent leur marche à tra¬

vers la ville, cette fois en pleine fantai¬

sie, recherchant de préférence les ruel¬

les à l'acoustique favorable aux tam¬

bours, les cliques de «Schnitzelbank»

vont d'un café à une auberge toujours bondés. Deux ou trois compositeurs de «Schnitzelbank» chantent leurs pro¬

pres couplets satiriques tout en bran¬

dissant leur images, énigmatiques et mordantes. La «chute» apparait avec la dernière ligne ou le dernier mot du couplet. Puis, comme les cliques au cours du défilé de l'après-midi, ils distribuent leur prose chantée à l'aide de papillons étroits qu'ils ont fait im¬

primer.

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Découverte d'Einsiedeln (VI) Triomphe du style baroque

Bien avant de subir les transformations extérieures qui devaient lui donner son aspect actuel, le monastère fut forte¬

ment marqué au-dedans par l'esprit du renouveau catholique qui caractérise la période dite «baroque». Grâce à plusieurs abbés fort capables. Einsie¬

deln connut un second apogée. L'abbé Augustin Hofmann fit aménager l'inté¬

rieur de l'église enfin réparée et veilla en particulier au développement intel¬

lectuel de la communauté en envoyant les jeunes clercs accomplir leurs étu¬

des à Dillingen, Fribourg en Brisgau et ailleurs. D'autre part, il fit construire une bibliothèque qu'il enrichit de nom¬

breux livres de valeur. Placide Rei- mann, originaire d'Einsiedeln, fut abbé de 1629 à 1670. Il mit tout en oeuvre pour régler la situation juridique de l'abbaye dans ses rapports avec Schwytz d'une part et les évêques de Constance d'autre part. On lui doit en outre l'installation d'une grande impri¬

merie. Augustin reding de Biberegg (1670-1692) fut un théologien réputé.

C'est sous cet abbé que des moines d'Einsiedeln assumèrent la conduite d'un collège à Bellinzone, où ils restè¬

rent jusqu'en 1852. L'an 1674 marque le début des nouvelles constructions:

en six ans, on acheva le chœur et la chapelle des confessionnaux (1680).

Raphaël de Gottrau ne fut abbé que de 1692 à 1698: il convient de mentionner toutefois un événement important de cette période: le règlement du conflit avec la curie épiscopale de Constance.

Le XVIIIe siècle fut celui des abbés bâtisseurs. En 1704, Maur de Roll, originaire de Soleure (1698-1714), jeta les fondations des bâtiments conven¬

tuels. C'est le frère convers Gaspard Moosbrugger, architecte de renom, qui en avait fait les plans. Le gros de l'œuvre achevé, l'abbé Thomas Schenklin, de Wil (1714-1734), fit en¬

treprendre en 1719 la construction de l'église, pour l'aménagement intérieur de laquelle il avait eu la chance de s'assurer la collaboration de deux grands artistes: les frères Côme-Da- mien et Aegidius-Quirin Asam. Il n'eut pas la joie de voir achever l'église, qui ne put être consacrée que le 3 mai 1735. Son successeur. Nicolas Imfeld, L'église abbatiale vue depuis le chœur

de Sarnen (1734-1773), mena à bonne fin l'entreprise grandiose à laquelle il manquait encore une partie des bâti¬

ments conventuels et les ateliers. En¬

fin, vers 1770, l'art baroque était enri¬

chi d'un chef-d'œuvre incomparable.

Mais voici que bientôt tout allait être remis en question. En mai 1798, lors¬

que les troupes françaises de la Révo¬

lution envahirent la Suisse et pénétrè¬

rent jusqu'à Einsiedeln, l'abbé Béat Kuttel et ses moines se virent obligés de quitter le pays. Le monastère fut déclaré «bien national» et la chapelle démolie. On avait pu heureusement mettre la statue de la Vierge en sécu¬

rité au-delà des frontières. Faut-il s'étonner qu'à la suite de ces événe¬

ments le pèlerinage, qui avait retrouvé sa vitalité et sa popularité depuis la restauration catholique, soit de nou¬

veau tombé pour un temps dans l'ou¬

bli?

Les moines durent attendre jusqu'à la finde 1801 avant de pouvoir penser au retour. Il fallut d'abord remettre en état le sanctuaire si durement éprouvé.

L'abbé Conrad Tanner, d'Arth ( 1808-1825), se dépense avec succès à cette tâche, mais vers la fin de sa vie, de nouveaux nuages s'élevaient à l'ho¬

rizon politique. L'orage éclata en 1830, et jusqu'en 1848 l'existence de l'ab¬

baye fut mainte fois menacée par la grande lutte des partis. L'abbé Célestin Muller, de Schmerikon, connut des années particulièrement mouvemen¬

tées. Le calme ne revint que peu à peu, sous l'abbé Henri Schmid ( 1846-1874).

Il est vrai qu'on eut encore à déplorer, en 1852, la suppression du collège de Bellinzone, mais elle était providen¬

tielle, puisqu'il fut dès lors possible d'envoyer des missionnaires en Amé¬

rique du Nord où, par la suite, furent érigés quatre nouveaux monastères.

On réorganisa et agrandit le collège de l'abbaye, et le pèlerinage connut bien¬

tôt un nouvel essor, dû en partie au développement des moyens modernes de communication. Ces circonstances favorisèrent le développement du mo¬

nastère, dont le champ d'activité s'élargit de plus en plus. On reprit le ministère dans les paroisses affiliées qui, par la force des choses, avaient dû être confiées à des prêtres séculiers.

Un certain nombre de moines furent

Le monastère vu du sud-est appelés à remplir les fonctions d'au¬

môniers dans diverses communautés de religieuses. Une école d'agriculture fut inaugurée en 1925 à Pfaeffikon, au bord du lac de Zurich. Enfin, 1948, une douzaine de religieux se sont embar¬

qués pour l'Argentine où ils ont ouvert une nouvelle fondation, à Los Toldos, dans la province de Buenos-Aires. Le monastère d'Einsiedeln compte en 1973 109 prêtres, 3 frères clercs et 46 frères convers.

Le monastère actuel La monumentale abbaye de style ba¬

roque, telle que nous la connaissons, rappelle l'Escurial, construit vers la fin du XVIe siècle par Philippe II. En Allemagne, le célèbre monastère d'Ot- tobeuren, qui présente une semblable disposition des édifices, a été inspiré directement par le plan d'Einsiedeln comme certains documents le mon¬

trent clairement. Les deux ailes de l'édifice conservent de la Renaissance un certain caractère d'austérité, tandis que les lignes plus vivantes de la façade de l'église sont de pur style baroque. L'ensemble des bâtiments conventuels est disposé de façon strictement symétrique. Longs de 156 mètres et larges de 136, ils couvrent, y compris les quatre cours intérieures, une surface de plus de 20 000 mètres carrés, tandis que les murs extérieurs, avec leurs 258 mètres sur 255, délimi¬

tent une enceinte de plus de 6 hectares et demi. L'église elle-même mesure 99 mètres de long, auxquels viennent s'en ajouter 13 si l'on compte le chœur supérieur.

L'intérieur des édifices conventuels est d'aspect simple, à l'exception de la grande salle et de la bibliothèque. La première contient des ornements de stuc exécutés par Marsiglio Roncati, de Lugano, et des peintres de Johann Brandenberg, de Zoug. Quant à la bibliothèque, son aménagement inté¬

rieur est dû au stucateur Joseph An¬

toine Feuchtmaier (1740). Elle ren¬

ferme, avec ses dépendances, plus de 100 000 volumes et environ 1 300 ma¬

nuscrits et 1 200 incunables. Le chef- d'œuvre de Gaspard Moosbrugger, le frère convers architecte, est sans con¬

tredit l'église abbatiale. Il est vrai que, lorsqu'on y pénètre, on se trouve d'abord en face de la Sainte Chapelle, centre du pèlerinage, et que celle-ci empêche le visiteur d'avoir au premier abord une vue d'ensemble. Mais en contournant le petit sanctuaire de

marbre, il aura bientôt la révélation des lignes grandioses de la nef. Le frère architecte a su d'une façon géniale donner une unité remarquable aux dif¬

férents éléments architectoniques de l'ensemble: l'octogone entourant la Sainte Chapelle, la nef centrale, la grande coupole et le chœur. Le pro¬

blème à résoudre n'avait rien de sim¬

ple, si l'on tient compte des limites imposées à Gaspard Moosbrugger: en arrière la Sainte Chapelle, à l'emplace¬

ment fixé par la tradition, en avant le chœur construit trente ans plus tôt, et qu'il n'était nullement question de dé¬

molir, à gauche et à droite de la grande coupole une aile des bâtiments con¬

ventuels et la chapelle de sainte Made¬

leine, d'où l'impossibilité de donner plus d'ampleur au transept... C'est là sans doute le point faible de l'architec¬

ture. On a tenté plus tard d'y remédier, avec un succès relatif, en aménageant des tribunes d'orgues de chaque côté de l'entrée du chœur.

Construit par Hans Georg Kuen, de Bregenz, ce chœur fut transformé et adapté à la nouvelle église en 1746 par Franz Kraus, peintre et architecte ori¬

ginaire d'Augsburg. Il n'est cependant pas difficile de reconnaître la disposi¬

tion primitive, qui rappelle celle des maîtres du Vorarlberg. Kraus réussit toutefois à donner un aspect nouveau à la voûte, grâce à l'ampleur de l'enca¬

drement des fresques. C'est à lui éga¬

lement qu'on doit le chœur des moines situé derrière l'autel, au-dessus de la sacristie. Avec sa coupole surbaissée, ce chœur est d'une grande simplicité architecturale, mais les fresques auda¬

cieuses des frères Torricelli de Mendri- sio (Tessin) en amplifient les mesures à tel point que le regard s'y perd en une céleste vision. La chapelle des confes¬

sionnaux, édifiée en même temps et par le même architecte que le chœur principal, a conservé par contre son caractère d'origine, à part quelques modifications dans l'abside, dues à Gaspard Moosbrugger et nécessitées par la construction de l'aile nord du monastère. D'autre part, dans la partie postérieure de la chapelle, le sol fut abaissé de 80 cm, en 1902. Les stucs, exécutés par Neurone, etl es peintures de Johann Brandenberg ont conservé leur caractère baroque. A l'étage su¬

périeur se trouve la chapelle du col¬

lège. C'est une salle d'excellent style, primitivement destinée à abriter les ornements liturgiques. Elle aussi a gardé son cachet original, malgré les quelques modifications exigées par son nouvel emploi.

(à suivre)

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FRIBOURG

Les musiciens de la Landwehr ont fêté joyeusement

les Rois

La tradition de la galette des Rois remonte fort loin, on lit dans d'anciens actes que tel fermier est redevable à son seigneur d'un «gasteau fin de fleur de froment à chacune des festes des Rois.» En France, l'usage d'élire un roi par tirage au sort le 6 janvier était déjà implanté au Xe siècle. Les mentions de cette fête sont encore plus nombreuses au XVe siècle. Entre-temps, elle doit s'être répandue sur toute l'Europe et même à Fribourg où le Corps de musique de Landwehr l'organisait pour la nonante-neuvième fois le samedi 7 janvier dernier. Cette merveilleuse soirée s'est déroulée dans le réfectoire du couvent des Cordeliers mis gracieusement à disposition par les Révé¬

rends Pères Maximilien Sauge, supérieur du couvent, et Christophe Stulz, préfet du Pensionnat. Elle était honorée par la présence d'une foule de personnalités dont la liste serait trop longue à énumérer. Citons toutefois Mgr Paul von der Weid. prévôt de la cathédrale et aumônier de la société, ainsi que M. Charles Apothéloz, metteur en scène de la Fête des Vignerons, accompagné de Bernard Romanens, soliste du «Ranz des vaches».

Reconnaissance et récompenses Dans son magistral rapport, M. Pierre Glasson, dynamique président de la Landwehr depuis déjà quinze ans, a tenu à féliciter chaleureusement M.

Jean Balissat, désigné en qualité de compositeur de la musique de la Fête des Vignerons pour laquelle la Land¬

wehr était l'ambassatrice de la troupe de l'Eté. Cette grandiose manifestation artistique et populaire a permis de créer des liens indélébiles avec tout le peuple de la Fête. A titre de reconnais¬

sance, M. Balissat reçut un vitrail et une baguette de direction en or. M.

Albert Zapf, vice-directeur et officier de marche, bénéficia également d'un vitrail pour avoir dirigé et conduit ce Corps de musique avec succès. M.

Louis Rohrbasser, vice-président, cheville ouvrière de la Landwehr fut aussi gratifié d'un magnifique cadeau en guise de récompense pour le travail accompli au cours de l'année écoulée.

M. Glasson eut également le plaisir de M. Bernard Schaller, 20 ans d'activité

La table des invités

M. Bernard Chavannes. syndic de Ve- vey, à droite, M. Arnold Waeber, prési¬

dent du Conseil d'Etat

récompenser de jeunes et moins jeu¬

nes Landwehriens pour leur assiduité à la fois au Conservatoire de musique et au pupitre de la société. La moyenne d'âge de la Landwehr est tombée è trente-trois ans en 1977 à la suite de l'admission de jeunes musiciens. Ce corps de musique compte actuelle¬

ment 128 membres, dont 120 actifs, 4 membres externes et 4 en congé. L'an passé, la Landwehr a assuré 110 servi¬

ces, soit 49 prestations, deux de la batterie de marche. 48 répétitions gé- nérales,7 répétitions marchantes et 4 répétitions partielles. De son côté, le comité a tenu 16 séances. L'assiduité aux répétitions a été de 70.1%, aux (suite page 11)

M. Maurice Colliard, président du Grand Conseil, durant son allocution M. Glasson remettant une baguette de direction en or à M. Jean Balissat Récompenses

1er chevron argent, avec di¬

plôme de membre actif, pour 5 ans d'activité:

MM. Andreas AESCHIMANN, contre¬

basse

Mario BAERISWYL, trompette Nicolas BAPST, trombone Andreas BRUDER, cornet Hermann BRUDER, euphonium François FALCONE, caisse claire Claude MARTINETTI, baryton 2ème chevron argent, pour

10 ans d'activité:

M. Jacques MEYER, flûte

3ème chevron argent, pour 15 ans d'activité:

MM. Pierre GLASSON, Président Pierre REPOND, saxophone baryton 4ème chevron argent, pour 20 ans d'activité:

MM. Bernard SCHALLER

1er chevron or, avec diplôme de membre honoraire et ca¬

deau de la Société, pour 25 ans d'activité:

M. Albert ZAPF, sous-directeur 2ème chevron or, pour 30 ans d'activité:

MM. Henri MACHEREL Jean-Louis PHILIPONA

3ème chevron or, pour 35 ans d'activité:

M. Bob DIETRICH

M. Albert Zapf, 25 ans d'activité

Une prime est remise à quatre jeunes musiciens: Sylvio Baeriswyl, Pascal Pochon, Patrick Pochon et Roger Stei¬

der

(11)

Soirée des Rois de la Landwehr

(suite page 10)

Colliard. président du Grand Conseil fribourgeois; Arnold Waeber, prési¬

dent du Gouvernement: Lucien Nuss- baumer, syndic de la Ville de Fribourg;

Bernard Chavannes, syndic de Vevey;

André Liaudat, commandant du Con¬

tingent des Grenadiers fribourgeois; et Bernard Rohrbasser, président canto-

neur de la Landwehr. Elle a également reçu un vitrail frappé aux armes du Corps de musique de la Ville et de l'Etat de Fribourg.

M. Henri Macherel, 30 ans d'activité prestations de 74 %, taux qui a passé à 82% pour les membres du comité.

Précisons que le rapport de M. Glas- son que nous félicitons pour son ob¬

jectivité, était tout particulièrement fondé cette année sur le voyage aux Etats-Unis et la fête des Vignerons où la Landwehr a donné 27 prestations avant et durant la manifestation. A cet effet, la Confrérie des Vignerons re¬

présentée è cette soirée par M. Marcel Etter, président du comité artistique de la fête, a été nommée membre d'hon-

Allocutions

En complément du rapport très inté¬

ressant du président, des allocutions ont été prononcées par Mgr Pierre Mamie, évêque du diocèse; Maurice M. Jean-Louis Phiiipona, 30 ans d'acti¬

vité

M. Louis Rohrbasser, vice-président, remettant un cadeau à M. Pierre Glas- son, pour ses quinze ans de présidence nal des Musiques fribourgeoises, qui a eu l'insigne honneur de remettre des médailles à M. Albert Zapf, pour vingt- cinq ans d'activité; la médaille fédérale pour trente-cinq ans d'activité à MM.

Amédée Dietrich et Eugène Musy, alors que M. Siméon Jaquet fut nommé vétéran honoraire pour qua¬

rante ans d'activité.

L'an prochain, le Corps de musique de Landwehr fêtera le 175e anniversaire de sa fondation.

Bob Dietrich, 35 ans d'activité M. Bernard Rohrbasser, président can¬

tonal des musiques fribourgeoises

Un trésor national: le patois

Il y aura du théâ¬

tre patois à Sâles Le Chœur mixte paroissial et le Foot¬

ball-Club de Sâles vont, une fois de plus, organiser cet hiver des soirées théâtrales en patois. On sait le renom excellent que la troupe d'amateurs de

Sâles s'est acquis dans le domaine du théâtre patois, en portant â la scène avec un succès qui ne s'est jamais démenti, des oeuvres de nos auteurs de drames patois.

Elle a fait appel cette année â l'abbé François-Xavier Brodard qui vient de composer pour elle un drame nouveau, bien de chez nous: «Novèyin» (aveu¬

gle), drame d'un excellent jeune homme qui, devenu aveugle par suite

d'un accident, se voit refuser la main de celle qu'il aimait depuis son en¬

fance. Mais l'amour sera le plus fort et il se produira finalement un événement qui ralliera définitivement les parents réticents â la cause de leur fille. En attendant, que de vicissitudes, de cha¬

grins, dont il ne restera plus qu'un souvenir, tant les choses finissent par bien s'arranger. N'en disons pas da¬

vantage!

Cinq chœurs à 4 voix mixtes seront exécutés au cours des entractes. Ils sont très beaux et ont pour auteur Oscar Moret, ancien directeur de la

Landwehr, dont tous ceux qui ont assisté â la dernière Poya d'Estavan- nens ont vivement apprécié le talent de compositeur: c'est lui, en effet, qui mit en musique la messe en patois de l'abbé Brodard avec un talent et un sens de la vraie et bonne musique populaire de chez nous.

On jouera à Sâles en février - mars 1978. Vous avez devant vous tout le temps de vous décider. Mais inscrivez bien en votre mémoire le prochain théâtre patois de Sâles: vous y vien¬

drez - et qui sait? - vous y reviendrez avec vos amis et connaissances.

Sur un air d'accordéon

C'est la Fédération cantonale genevoise des accordéonistes qui organisera la Coupe romande de l'accordéon qui aura lieu les 22 et 23 avril prochains. Cette manifestation est placée sous le patronage de l'Association romande des accordéonistes. La Coupe romande est ouverte â tous les musiciens romands, alémaniques ou étrangers. Précisons que les candidats confédérés, jugés capables par le jury, pourront être sélectionnés pour représenter la Suisse au Trophée mondial de l'accordéon en 1978.

Les concurrents peuvent se présenter dans trois catégories en accordéon diatonique et cinq catégories en accordéon chromatique.

Les feuilles d'inscription sont â demander au président de la Fédération cantonale genevoise des accordéonistes, M. Raymond Brovarone, rue du Grand Bay 7, 1220 Avanchet.

Nous nous réjouissons de connaître la participation fribourgeoise à cette importante manifestation qui, certainement, se déroulera sur un air d'accordéon.

FI

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MARLY

Soirée familière de «La Gérinia» ou la douceur de vivre

C'était la quatrième édition. Chaque année, au mois de janvier, la fanfare «La Gérinia» de Marly organise une soirée familière destinée à réunir et à divertir durant quelques heures, ses membres, leurs épouses, les membres fonda¬

teurs et les amis de la société. Cette rencontre est une tradition maintenant bien enracinée chez les musiciens marlynois. Elle est un piment pour l'avenir de la fanfare qui fête cette année le trente-sixième anniversaire de sa fondation.

Images des sketches de la soirée

Vf Vue partielle de la salle durant la soirée

De l'apéritif...

Le contact des musiciens avec les invités s'est fait par un apéritif tiré du tonnelet par un animateur bien connu:

Léonard Gumy. Aucune officialité au cours de cette soirée si ce n'est les souhaits du dynamique président de

«La Gérinia», M. Raphaël Guillet, qui salua la présence de M. et Mme Jean Gaudard, syndic: Roland Kolly, député:

Otto Marchon, président de paroisse:

Mme Reine Nidegger et M. Paul Droux, marraine et parrain du drapeau: Michel Ducarroz, directeur du choeur mixte

«Le Bluet»: le Père Jean-Claude Cuen-

net du St-Sacrement: Bernard Roma- nens, soliste de la Fête des Vignerons 1977: et pour la première fois, le rédacteur de Fribourg-lllustré.

... au plat de résistance

L'excellent plat de résistance préparé par M. Papaux, boucher à Marly, a été complété d'une partie récréative fort agréable pour tout le monde. En effet, le soliste Bernard Romanens qui était l'invité de «La Gérinia» grâce à la gentillesse du parrain, a chanté le célèbre «Ranz des vaches», accompa¬

gné par la fanfare dirigée avec beau-

Quand le parrain du drapeau de la fanfare tient compagnie au soliste de la Fête des Vignerons

Bernard Romanens accompagné par «La Gérinia»

A l'heure de la danse...

coup de distinction par M. Albert Zapf.

Très applaudi, le Gruérien en bredzon interpréta encore le «Vieux Chalet» de l'abbé Bovet. C'est aussi lui qui ap¬

porta sur «l'oji» le vacherin glacé offert aux musiciens et aux invités par M. et Mme Michel Niedegger, tenanciers du Restaurant de la Gérine. Dans une fanfare, il n'y a pas seulement des musiciens, mais également des comé¬

diens amateurs. Deux sketches ont été joués par des personnes très à l'aise.

Tout le monde a suivi la scène avec des yeux voraces. Et les applaudissements ont crépité dans la salle où régnait une atmosphère joyeuse.

Une table où le sourire est de rigueur

Alors que les conversations allaient bon train à chaque table, M. Jean- Louis Philipona invita musiciens et invités, jeunes et moins jeunes, à dan¬

ser dans la joie et la bonne humeur. Il est certain que ceux qui ont vécu cette soirée y reviendront l'an prochain.

La fanfare «La Gérinia» de Marly est une belle société qui vit sa vie et ses plaisirs, ses hasards de rencontre. Elle crée ses propres divertissements. De ses ombres jaillit parfois un scintille¬

ment.

(Texte et photos G. Bourquenoud)

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Pour le plaisir de votre palais lau r AUBERGE DU PÈLERIN

BERLENS Tél. 037/52 20 80

Une excursion à Berlens en été ou en hiver, ça vaut la peine! Ancienne seigneurie, ce petit village de 125 habitants perché sur une colline est à la fois charme et ferveur. Charme, parce que la population vit dans une oasis de paix. Ferveur, parce qu'il y a une église et une chapelle et que cette localité est connue par un pèlerinage très ancien à Notre Dame de l'Epine. A proximité de ces deux sanctuaires, nous y décou¬

vrons un immeuble fort bien entre¬

tenu, c'est l'Auberge du Pèlerin,

établissement exploité par M. et Mme Louis Guillaume-Berset.

Pour la population de la Glane, cette auberge recèle une histoire colorée, vivante, mais qui avait un peu perdu de... son élan. Toutefois, cet éta¬

blissement devait «entrer dans la légende» avec les nouveaux pro¬

priétaires, en décembre 1974. Sous l'impulsion de ce jeune couple, l'Au¬

berge du Pèlerin est aujourd'hui un lieu de rencontre apprécié de tout le monde.

Mme Agnès Guillaume, la tenancière, devant ses fourneaux

Entrons-y!

Le seuil franchi, nous constatons avec une vive satisfaction que le café joue à la perfection son rôle de «stamm local»

pour les gens de ce coin de terre tranquille, véritable paradis pour les enfants. Dans ce décor simple et mo¬

deste où l'on se sent chez soi, le client a le loisir de commander le menu du jour servi sur plat ou sur assiette ou alors de se divertir dans une salle de jeux ou jeunes et moins jeunes rivali¬

sent d'adresse. Le service assuré par Jocelyne est agréable et souriant, alors qu'un jour par semaine, Rey- nelde, une jolie blonde de la région fait rêver la jeunesse!

Jouir de bons mets...

Le restaurant, avec ses trente-cinq couverts, sa cheminée et son feu de bois, ses tables nappées de blanc, est favorable à des dîners d'affaires ou repas de familles. Dans cette atmos- La salle à manger avec ses trente-cinq couverts

phère de détente, deux gentilles dames, Gilberte et Anne-Marie, se feront un plaisir de vous proposer le jambon à l'os, la charbonnade, la chasse ou autres spécialités à la carte.

D'une cave bien garnie, elles vous feront déguster d'excellents vins suis¬

ses tels que le Faverges et la Dôle du Valais, ainsi que des crus français comme le Volnay, le St-Emilion, le Brouilly, le St-Amour ou le Bordeaux.

Tout cela sous la direction amusante et

plats qui font plaisir aux gourmets. M.

Louis Guillaume, représentant pour les pneus Kléber, est un homme qui aime aussi le contact avec le public.

Chaque soir et durant le week-end, il accueille la clientèle avec la popularité qu'on lui connaît.

Un lieu de rencontre apprécié N'oublions pas de préciser que cette auberge abrite deux chambres à deux lits pour les hôtes de passage, une

L'atmosphère du café. De gauche à droite, nous reconnaissons Jocelyne, Reynelde et Mme Guillaume.

amusée de la patronne devant ses fourneaux qui, visiblement, aime son métier.

Qui sont les propriétaires?

La tenancière, Mme Agnès Guillaume a, depuis l'âge de seize ans, travaillé une dizaines d'années dans l'hôtellerie au canton de Neuchâtel et au pays de Fribourg. L'expérience acquise dans ce domaine, le 15 décembre 1974, avec l'appui de son mari, elle a repris l'exploitation de l'Auberge du Pèlerin qui est magnifiquement tenue et se trouve dans une propreté étonnante.

Dans sa cuisine bien installée, elle s'évertue à faire mijoter de bons petits

grande salle de nonante places desti¬

née aux banquets et assemblées de sociétés, un jeu de quilles fédéré, sur lequel s'est déroulé en avril et mai 1977, le championnat suisse des quil- leurs sur planches. Cet établissement est aussi le lieu de rencontre des joueurs du F.C. Berlens-Massonnens.

Quant au parcage, il est facilité par une place aménagée qui est en mesure d'accueillir une trentaine de véhicules.

Maintenant que vous savez tout sur l'Auberge du Pèlerin â Berlens, il ne vous reste plus qu'à y aller et la découvrir vous-même.

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI)

Auberge du Pèlerin

E

Fam. L. Guillaume-Berset

(à 2 km de Romont) Tél. 037/52 20 80

Menu du jour, petite carte.

NOS SPECIALITES:

LA CHARBONNADE sauce maison Jambon à l'os

Autres spécialités sur commande

Salles pour banquets et sociétés

Jeux de quilles

Situation tranquille,

(le paradis des enfants)

(14)

Menu du jour Grande carte

En saison toutes les spécialités de la chasse et toujours nos lasagnes maison

Salles pour banquets, noces et sociétés de 10 à 400 personnes

Hôtel du Lion d'or 1726 Farvagny-le-Grand

Fam. Crisci tél. 037/31 11 30

le Castel

Hôtel Restaurant Rôtisserie

1661 LE PAQUIER (Gruyère)

à 2 minutes de BULLE Relais gastronomique dans un cadre rustique Chambres tout confort,

Menu du jour, grande et petite restauration Spécialités à la broche et de flambés Propositions de menus pour banquets Terrasse panoramique

Fermé le lundi.

Fam. Pierre Zahno-Villing Tél. 029/2 72 31

ES

3RÜS Café-Restaurant-Bar Rue Samaritaine 2

1700 Fribourg

Prière de réserver vos tables au 037/22 16 45

M. et Mme Zurkinden Fermé le lundi

Menu du jour, restauration soignée SPECIALITES: CHARBONNADE

Tom Dooley sur commande Steak maison Pizza à toute heure

Hôtel-Restaurant-Bar

MOIEÎON Son menu du jour (11 pour 10) Ses spécialités: Filet de bœuf KING-GEORGES,

Sole NAVIGATEUR, Scampis MONTE-CARLO,

Ainsi que toutes les spécialités de saison.

Jeux de quilles Réservez vos tables Ch. Widmer

Les Daillettes - Villars-sur-Glâne Tél. 037/24 25 98

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banne. taJjQ.e. et ban.%. vins.

Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Exclusivité

«Fribourg-lllustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES.

Tout cela résumé en quatre sigles ainsi que le nombre de places A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces Gruyère

BULLE Hôtel de Ville

320 à 700 places - A- B- C- N BULLE

Restaurant Gruyérien 70 à 120 places A - B - N BULLE

Hôtel du Tonnelier 10 à 100 places A - B - N BROC

Hôtel de Ville

500 - 900 places -A-B-C-N BROC

Hôtel de la Grue 150 places A - B - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien de 10 à 120 places A - B - N LA TOUR-DE-TREME Hôtel de Ville

50 à 250 places A - B - N JAUN-BELLEGARDE Hôtel de la Cascade 30 à 150 places A - B - N Au bar du Comptoir de Domdidier

CERNIAT Hôtel de la Berra

jusqu'à 120 places A - B - N BOTTERENS

Auberge du Chamois 100 places - A - B - N MARSENS

Hôtel de la Croix-Blanche 20 - 40 et 200 places A - B - N GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 320 places A-B-C-N GRANDVILLARD

Hôtel du Vanil-Noir 150 à 250 places A - B - N SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places A - B - N

Glane ROMONT Hôtel de Ville

250 - 400 places - A- B- C- N ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 - 140 places - B - N MEZIERES

Café-Restaurant de la Parqueterie 200 à 250 places - A - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

280 - 360 places - A- B- C- N

VILLAZ-ST- PIERRE

Hôtel du Gibloux

450 places - A- B- C- N

Références

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