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Texte intégral

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•t LA VIE MUSICALE

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FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glane

1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

Fr. 38.70 22.50 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE

1er Festival suisse des majorettes à Marly

Costume et coutumes du pays de Fribourg

Grandvillard: une commune de l'Intyamon

Avec nos compatriotes du dehors Flashes du canton

Festival «Grevîre» à Bulle La vie musicale

La Maîtrise de Fribourg L'hôtel-restaurant Gruyérien, Morion

Officiers fribourgeois à Tavel Les sports

Programme de la TV romande et France 3

Une visite à l'Eurotel de Fribourg Historique de la Société d'agricul¬

ture de Chénens Entre l'église et la pinte

«Les Touraines», majorettes du Grand-Fribourg

Feuilleton FI Les défunts

Livres et romans Regard sur les Romands par Jean-Marie Bouchain Illustrations de Daniel Ceppi Editions Sans Frontière, Lausanne

Notre couverture La troupe des majorettes de Marly est en pleine ascension. Elle compte actuellement 112 filles. Notre photo présente la section des minis devant la Pierrafortscha.

Photo G. Bourquenoud

Parution de notre prochain numéro Mercredi 6 juillet 1977

Broyé

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

Ménières:

bon anniversaire!

FI présente en effet ses vœux de bon anniversaire à M. Isidore Corminbœuf qui a fêté son 90e anniversaire en pré¬

sence de ses trois filles et de ses petits- enfants. Très dévoué en faveur de sa commune dont il fut le syndic durant 4 ans, M. Corminbœuf exploita naguère un domaine et tint l'auberge des XIX- Cantons.

(Photo FI)

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 25 juin 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

Glâne

Villaz-St-Pierre Noces de rubis

M. et Mme Alfred Perroud-Sallin ont fêté récemment leur quarantième anniversaire de mariage. Très connu dans le district de la Glâne, M. Perroud a été conseiller paroissial et syndic de la commune. Au cours de cette journée, les jubilaires ont été entourés d'affection. Nous leur adressons toutes nos félicitations et nos vœux de santé et de bonheur.

Fribourg-lllustré

trait d'union entre les Fribourgeois

en et hors les murs

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Festival suisse des Majorettes Marly - Juin 1977

Interview

de M. Guy Bochud, prési¬

dent de la troupe des majo¬

rettes de Marly

FI - D'abord, depuisquand êtes-vous président de la Commission tech¬

nique suisse?

Guy Bochud - J'ai été nommé prési¬

dent de la Commission technique suisse lors d'une séance du comité cen¬

tral de la Fédération suisse des majo¬

rettes (FSM) qui s'est tenue à Lausanne le 23 février 1975.

FI - Comment est-elle organisée et quelle est sa raison d'être?

La commission technique suisse est un organe statutaire de la FSM. Elle a pour but d'organiser des stages de perfec¬

tionnement sur le plan régional et suisse. Ces stages peuvent être soit de formation, soit d'examen pour l'attri¬

bution du diplôme des degrés de ma¬

niement du twirling (baguette). Elle a également la responsabilité de l'orga¬

nisation technique dans les champion¬

nats et festivals.

Cette commission a sa raison d'être parce que nous avons constaté que sur le plan suisse, un net progrès avait été réalisé dans le maniement du twirling et sur la question des mouvements. De¬

puis ma nomination à cette responsabi¬

lité. nous avons mis sur pied, grâce à la collaboration des monitrices nationa¬

les et des collègues faisant partie de ladite commission, une vingtaine de stages. Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour remercier chaleu¬

reusement tous les membres de la commission technique, le comité cen¬

tral ainsi que tous les responsables de troupes pour leur sympathie et leur compréhension.

FI - Vous êtes également président des Majorettes de Marly, depuis quand?

J'assume la présidence de la troupe marlynoise depuis le 20 septembre 1975. Je suis aidée dans ma tâche par un comité formé de MM. Raymond Berset, vice-président; Maurice Pau- chard, responsable du matériel; Jean- Paul Kaeser, moniteur de la batterie;

Mme Ursula Bochud, monitrice et cho¬

régraphe; Mlles Jacqueline Kaech, caissière; Rose-Marie Buchilly, respon¬

sable des costumes; Isabelle Kaeser, responsable des festivités; et Nicole Catillaz, secrétaire.

Font également partie du comité avec voix consultative, Mme Florentine Gri- vel, marraine; Placide Buchilly, parrain;

Evelyne Perroud, capitaine.

FI Les Majorettes de Marly ont-elles un but bien défini?

Il est difficile de le préciser exactement, car avant tout, nous nous occupons des

loisirs de la jeunesse. Si nous voulons atteindre le but que la troupe s'est fixé, il reste encore pas mal de travail à réali¬

ser.

FI - Cette activité artistique ap- porte-t-elle quelque chose d'enri¬

chissant aux filles?

Oui. Chaque printemps, notre troupe est sollicitée pour de nombreuses ma¬

nifestations musicales et récréatives.

En l'espace d'un mois et demi, elle doit assurer une dizaine de prestations. Je le pense très sincèrement qu'elle est enri¬

chissante, car il suffit de voir le cahier des présences aux entraînements pour se rendre compte de l'enthousiasme des filles pour cette activité artistique.

Au sein de la troupe de Marly, nous pouvons dire que le nonante-cinq pour cent des filles participent avec beau¬

coup d'élan aux deux entraînements par semaine et aux prestations.

FI - Est-il facile de diriger une troupe formée uniquement de filles?

La question est quelque peu délicate, c'est pourquoi je vous répondrai de la manière suivante: Pour conduire une phalange de filles, il faut être parfois sévère, avoir une bonne dose de psy¬

chologie, du caractère et être entouré d'une équipe de filles aînées qui mon¬

trent l'exemple. Je dois reconnaître que cette collaboration facilite grandement ma tâche.

FI - Que pensez-vous de la troupe des majorettes de Marly?

Les nombreuses références acquises à ce jour nous permettent d'entrevoir l'avenir de la troupe marlynoise avec un certain optimisme.

FI - Avez-vous un vœu à formuler?

J'ose espérer que le 1er Festival suisse des majorettes organisé par notre troupe et qui aura lieu le dernier week- end de juin prochain sera une réussite et par le même coup un encouragement pour cette belle jeunesse du mouve¬

ment majorette.

Je tiens encore à remercier le comité d'organisation, les membres des com¬

missions et tous ceux qui, de près ou de loin, œuvrent dans l'ombre pour que cette manifestation nationale soit mar¬

quée d'une pierre blanche dans nos an¬

nales.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

L ètat-major de ta troupe marlynoise

Historique de la troupe de Marly

C'est au mois d'octobre 1966 déjà que fut créée notre troupe de Majorettes, tout d'abord sous le nom d'Ecuvillens-Posieux sous l'instigation de notre monitrice Ursula. Au départ, elle comptait neuf filles.

En février 1967, première présentation, lors d'une soirée de variétés de la Jeunesse

«Union» dans des costumes rouges et blancs que nous avions loués. En juillet 1967, après un magnifique succès lors de la grande kermesse paroissiale, nous décidâmes de créer notre propre costume (jupe blanche et veste rouge). Notons en passant que c'est grâce à la compréhension du tenancier actuel de l'hôtel de la Croix-Blanche à Posieux, que les majorettes ont pu organiser des soirées récréatives dont le bénéfice a permis l'achat de cet uniforme. Bientôt, nous vîmes nos rangs s'agrandir, 13, 17 puis 2l filles. A la fin 1968, création d'une section de

«Minis» ainsi que d'une section «Batterie».

Au début de l'automne 1971, avec courage, notre troupe (env. 30 filles) participe au 1er Championnat Suisse à Moutier, nous en revenons avec le 1er prix de

«l'Harmonie».

Au printemps 1972, manquant de locaux pour nos entraînements, et avec le consentement des parents et aussi celui de la Société de Développement de Marly, notre troupe change de nom. Elle devient: «MAJORETTES DE MARLV» nom que nous portons avec fierté aujourd'hui.

Depuis, année après année, il y a augmentation de nos effectifs. A fin février 1977, notre phalange compte 107 membres. Les succès ne manquent pas non plus puisque nous nous classons au 4e rang du Champ. Suisse en 1973 à Ayent; au 6e rang du Chap, suisse en 1974 à Bellinzone et enfin, consécration en 1976 au Championnat Suisse à Montreux puisque nos filles remportèrent le 3e rang.

N'oublions pas notre batterie qui se classa 2e à Ayent et à Bellinzone. Une fille obtint une médaille de bronze en tambour individuel è Bellinzone et trois filles décrochèrent les 3 médailles (or-argent-bronze) dans la même discipline à Montreux en 1976.

Nombreuses sont également les manifestations auxquelles nous avons déjà participé en Suisse et en France.

Je tiens à féliciter toutes nos Majorettes et également les Anciennes pour l'effort qu'elles font et qu'elles ont fait afin de parvenir à des résultats toujours meilleurs.

Un grand merci à tous les parents, à toutes les personnes ainsi qu'aux sociétés locales qui, par leur appui financier, moral et matériel, nous ont permis de mettre sur pied ce 1er FESTIVAL SUISSE DES MAJORETTES.

Enfin, je souhaite la bienvenue aux Majorettes, aux Parents et aux Accompagnants.

Que ce Festival soit pour vous tous l'un des meilleurs souvenirs.

VIVE LES MAJORETTES DE MARLY

Le président: Guy Bochud

La troupe des Majorettes de Marly telle qu'elle se présente aujourd'hui

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Festival Suisse des Majorettes

Message du comité d'organisation Le comité d'organisation du 1er Festival suisse des majorettes est à l'œuvre depuis plusieurs mois pour mettre sur pied cette grande réunion de la jeunesse qui apportera au village de Marly, à sa population et à ses visiteurs tout son charme, son sourire et sa féminité juvénile.

Ce premier festival suisse des majorettes réunira 21 troupes provenant de tous les cantons romands et du Tessin. Il se situe dans une année où aucun championnat suisse n'est organisé, justement pour maintenir des contacts cordiaux et pour développer l'amitié entre ces troupes de majorettes et leurs dirigeants. Puisse cette idée continuer son chemin à l'avenir pour la progression du mouvement suisse des majorettes.

Tous les spectacles proposés, comme le cortège aussi, seront de tout premier choix. Les organisateurs invitent toute la population marlynoise à participer à cette grande et belle fête de la jeunesse.

Le Comité d'organisation souhaite la bienvenue à Marly à toutes les troupes participantes au Festival, à leurs dirigeants et parents, comme aussi à tous les visiteurs de notre fête. Il tient à remercier très vivement les autorités et toutes les personnes qui ont collaboré à la préparation de ce 1er Festival suisse des majorettes.

Pour le comité d'organisation Le président: René Perroud

La section des minis-majorettes Interview

de Mme Ursula Bochud, monitrice et chorégraphe des Majorettes de Marly

FI - En premier lieu, qu'est-ce qu'une majorette?

Ursula Bochud - C'est une jeune fille qui fait de la gymnastique, qui pratique la danse et qui s'adonne à une activité artistique.

FI - La majorette est-elle bien con¬

nue en Suisse?

Le terme «majorette» nous vient des Etats-Unis. Dans ce pays, il y a des majorettes dans la plupart des collè¬

ges. Dans notre pays, le mouvement majorette s'est particulièrement déve¬

loppé en Suisse romande et au Tessin.

FI - Comment devient-on majo¬

rette?

Toute fille qui veut devenir majorette doit être âgée de sept ans. L'âge pres¬

crit par le règlement de la FSM pour faire partie d'une troupe se limite à vingt-cinq ans. La majorette devra se soumettre à une certaine discipline dans le travail, les entraînements et les prestations. Elle doit également être souple, élégante, avoir une bonne con¬

duite et surtout un beau sourire.

FI - Quelle est votre formation dans le domaine artistique?

Depuis l'âge de douze ans, j'ai toujours pratiqué la gymnastique. J'ai aussi suivi des cours de danse classique et mo¬

derne, pour ensuite fréquenter des cours sur le maniement du twirling.

FI - Depuis quand êtes-vous moni¬

trice de la troupe des Majorettes de Marly?

C'est très simple, depuis la préparation de la fondation de la troupe de Marly (anciennement Ecuvillens-Posieux), en octobre 1966.

FI - Quelle est votre principale res¬

ponsabilité?

Je suis responsable du programme d'activité et de la chorégraphie.

FI - Les filles pratiquent-elles la gymnastique?

Oui. T outes les filles font de la gymnas¬

tique rythmique une fois par semaine.

FI - Combien faut-il de temps pour former une majorette?

Il faut environ six mois. Mais cela dé¬

pend beaucoup de l'intelligence, de la volonté et des capacités de chaque fille.

FI - Comment sont organisés les en¬

traînements?

Ils ont lieu deux fois par semaine, soit le mardi et le jeudi. Les minis ont une répé¬

tition d'une heure chaque mardi, tandis que les grandes travaillent durant une heure et demie le mardi et deux heures chaque jeudi.

FI - Pouvez-vous définir la troupe de Marly, de la débutante à la mini et de la mini à la grande?

La fille qui entre dans une troupe est débutante durant six mois. Elle ne porte aucun costume. Selon le règlement de la FSM, elle fait partie de la section des minis jusqu'à l'âge de douze ans. Passé ce cap, elle passe dans les grandes et peut rester au sein de la troupe jusqu'à vingt-cinq ans. A partir de cet âge, elle a la possibilité de collaborer à l'activité d'une troupe, mais elle n'est plus auto¬

risée à participer à des championnats.

FI - Quels sont les critères pour de¬

venir lieutenante ou capitaine?

La majorette qui désire devenir lieute¬

nante ou capitaine d'une troupe doit être en possession du diplôme d'un de¬

gré. Elle doit avoir le sourire facile, delà discipline et être élégante. De plus, elle doit toujours être présente aux en¬

traînements et aux prestations.

Une capitaine ou une lieutenante doit posséder un bon caractère, afin de maintenir une excellente atmosphère au sein de la troupe. Un autre point aussi très important: être aimée de tou¬

tes les filles.

FI - La troupe de Marly compte ac¬

tuellement combien de filles?

Notre troupe compte aujourd'hui 112 filles, soit 41 grandes, 11 à la batterie, 8 débutantes dans les grandes, 42 minis et 8 élèves dans les minis. La formation d'un si grand nombre de majorettes de¬

mande beaucoup de dévouement et de travail de la part des responsables et des monitrices. Il ne suffit pas seule¬

ment de les former, mais il faut encore les habiller. Et quel effort financier ne faut-il pas faire pour offrir un costume à chacune?

FI - Pourquoi une batterie?

En ayant notre propre batterie, la troupe peut défiler seule. Elle n'a donc pas besoin d'avoir recours à un ensem¬

ble instrumental ou à une fanfare. D'au¬

tre part, la batterie permet de varier le programme d'une soirée ou d'une pres¬

tation quelconque.

FI - Etes-vous aidée dans votre lourde charge?

Pour la chorégraphie, malheureuse¬

ment je suis seule. Pour ce qui concerne le maniement du twirling, je suis aidée dans ma tâche par la capitaine et les lieutenantes. Je peux également compter sur la collaboration très ap¬

préciée de trois anciennes majorettes, la capitaine et deux lieutenantes pour la formation des minis-majorettes.

FI - La troupe vous apporte-t-elle une satisfaction?

Oui. Je suis ravie de voir que toutes les filles sont contentes, que le travail est bien fait et qu'il existe une bonne en¬

tente dans la troupe.

FI - Avez-vous préparé un pro- grammede choix pourle 1er Festival suisse des majorettes?

La troupe marlynoise se réjouit de vivre cette manifestation nationale, raison pour laquelle, elle prépare un pro¬

gramme nouveau et varié qui laissera certainement une excellente impres¬

sion au public qui, nous le souhaitons vivement, sera nombreux à venir ap¬

plaudir cette belle phalange de jeunes filles. Votre présence sera la récom¬

pense de leur travail.

Je formule aussi le vœu que toutes les Majorettes de Suisse qui participent au 1er Festival puissent garder un agréable souvenir de leur séjour à Marly.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud La batterie comprend actuellement onze filles, dont huit sur notre photo Invités d'honneur (Rosace blanche)

Rémi Brodard, président du Conseil d'Etat Hubert Lauper, préfet du district de la Sarine Jean Gaudard, syndic de Marly

Otto Marchon, président de la paroisse de Marly

Pierre Kuenlin, président de la Société de développement de Marly Jean-Marie Bovet, président du Club sportif de Marly

Raymond Nicolay, président de la Fédération suisse des majorettes Jean Buchilly, président d'honneur de la troupe de Marly

Florentine Grivel, marraine des Majorettes de Marly

Placide Buchilly, parrain des Majorettes de Marly

Henri Fragnière, administrateur de Fribourg-lllustré

Robert Boni, directeur Produits cosmétiques Oly

Ursula Bochud, monitrice des Majorettes de Marly

Guy Bochud, président de la troupe de Marly

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Festival Suisse

des Majorettes Marly:

une commune jeune qui favorise l'épanouissement d'une troupe de majorettes

Le 1er Festival Suisse des Majorettes à Marly! Cela peut étonner il est vrai toute personne non avertie. Comment, en effet, une commune de la dimension de Marly peut-elle voir se dérouler sur son territoire une manifestation d'une telle importance? Cependant, si l'on s'attache à examiner les caractéristiques de la troupe des majorettes de Marly et de la communauté marlynoise, on comprend alors plus facilement les motifs qui ont conduit à un tel résultat.

La troupe des majorettes de Marly est de fondation récente. Mais, guidée par des responsables dynamiques, elle a dès le début exercé une activité très fébrile et les succès ne se firent point attendre. Ils furent chaque fois l'encouragement nécessaire à l'attaque de nouvelles réalisations.

D'autre part, Marly offre un cadre idéal pour le lancement et l'épanouissement d'une troupe de majorettes. En effet, la commune de Marly détient la particularité d'être une unité très jeune. 68% de la population a moins de 35 ans d'âge.

Si donc tout était réunis pour que les majorettes de Marly puissent prospérer favorablement, rien ne s'oppose à ce que le 1er Festival Suisse des Majorettes rencontre à Marly, à fin juin 1977, un plein succès. C'est ce que le Syndic de Marly et ses collègues du Conseil communal espèrent vivement. Ils se permettent de souhaiter la plus cordiale bienvenue à toutes les majorettes qui seront de passage à Marly. Bienvenue aussi aux responsables des différentes troupes ainsi qu'au public.

Que tous passent d'agréables heures à Marly.

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Vue partielle de la cité marlynoise

Que les organisateurs de ce 1er festival trouvent également ici les sentiments de reconnaissance du Conseil communal, pour les efforts déployés pour le bien de la jeunesse ainsi que pour mieux faire connaître Marly, qui se veut jeune, moderne et dynamique, dans le respect des traditions toutefois.

Jean Gaudard, syndic Cocardes

Invités d'honneur: rosace blanche

Comité d'organisation: rosace rouge et blanche

Membres des commissions et personnel de service dans le chapiteau:

rosace bleue.

Comité d'organisation Bureau

Président Vice-président Secrétariat

Présidents des diverses commissions Ravitaillement et personnel de service Finances, présentateur des troupes Technique et sonorisation

Presse, propagande, libretto, parrainage Transports et plan du chapiteau Police et réception

Festivités et affichage Constructions

René Perroud, Marly Bernard Cuennet. Marly Lydia Bercher, Marly

Roland Devaud, Villars-sur-Glâne Jean-Louis Philipona, Fribourg Guy Bochud. Marly Gérard Bourquenoud, Marly Pierre Pauchard. Marly Bernard Cuennet, Marly Raymond Berset, Marly Georges Lauper. Marly

Annie Cordy

1er Festival suisse des majorettes Marly, 24 - 25 - 26 juin 1977 - Chapiteau multicolore

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avec la participation du chanteur Joël Prévost et du ventriloque Dick Bemy Dès 23 h. grand bal avec le célèbre orchestre «Image»

Dimanche 26 juin

dès 10 h. production des troupes de majorettes suisses

14 h. 30, grand cortège avec la participation de 700 majorettes suisses.

Après le cortège: Evolution des troupes sous le chapiteau Organisation: Majorettes de Marly

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EN SOUVENIR DE JOSEPH YERLY, patoisant (17.6.1896-23.5.1961) cla (3(7$.iu.ine e£ cLe.$. (3cru£u.m&$.

Joseph Yerly, ancien président FFCC. Inauguration du monument Joseph Bovet à Bulle en 1957

Comment dans cette chronique, ne pas évoquer le souvenir de Joseph Yerly, ancien président de la FFCC, enlevé à sa terre le 23 mai 19617 Il était né le 17 juin 1896 à Treyvaux dont il était bourgeois. Son père, avant d'exploiter le domaine pater¬

nel, avait été soldat du pape, tandis que déjà, ses ancêtres s'étaient battus à la Bérésina. Tous les amis de Joseph Yerly savent avec quelle fierté il aimait évoquer ce passé d'honneur et de fidélité. On ne s'étonne donc pas que le fils ait hérité d'une telle ascendance, non seulement son atavisme paysan, mais sa foi d'une trempe si authen¬

tique, son attachement sans peur et sans reproche au patrimoine, à l'Eglise, à ce patriotisme, à cet esprit militaire dont il ne rougissait

aucunement, ce panache dont il aimait à parler et que méconnait notre époque platement égalitaire.

Après ses écoles primaires au village des «Trois vallées», Joseph Yerly fait un séjour à Lucerne d'où il revient avec de solides connaissances de l'allemand. Il n'eut pas l'occasion de pousser davantage ses études, mais, la vivacité de l'intelligence, l'enthou¬

siasme qu'il mettait dans tout ce qu'il entreprenait, sa mémoire prodigieuse, lui ont permis de s'acquérir une culture étonnante qui devait émerveil¬

ler son entourage. Ses enthousiasmes comme aussi ses indignations étaient à l'image de son âme, prompte à l'admiration, jamais blasée, jamais ridée. L'autodidacte n'avait nullement

tué en lui la fraîcheur, la spontanéité du terrien, sans cesse aux prises avec des choses vraies et vivantes. Aussi, son œuvre littéraire de patoisant, de poète, de conteur, de dramaturge, était l'expresssoin directe de son génie. Ses nombreuses créations théâtrales - il suffit de citer «Ou pi de la Krê», «Kan la tera tsanta», «le Barâdzo», «la méjon ke plyarè».

ainsi que ses œuvres en prose, en particulier son «Tsandélè de loton» -

célèbrent le pays, la montagne, leurs traditions et leurs fidélités, les valeurs ancestrales, l'attachement à la terre et à la famille, dans une langue savou¬

reuse, drue et riche, poignante ou malicieuse, qui reflète toutes les nuances et toutes les ressources du patois.

Grâce à Joseph Yerly, son village natal fut (et est encore) le foyer d'un magnifique renouveau du théâtre po¬

pulaire et des traditions régionales.

Ses talents d'organisateurs, de met¬

teur en scène, faisait de lui l'animateur indispensable des manifestations, des fêtes populaires ou patriotiques, car, sous sa bonhomie, son sourire étince- lant de malice et de bienveillance, on sentait l'autorité du chef. Son tempé¬

rament avait été marqué par sa carrière militaire, par son activité au cours des deux dernières mobilisa¬

tions, en particulier comme Comman¬

dant de compagnie et, bien que libéré depuis lontemps du service actif, il demeurait encore pour tous: «le capi¬

taine» le plus populaire du canton.

Mais, c'est dans son domaine du Mont (actuellement dans les mains de son fils «Pierrot du Mont», digne continuateur de l'oeuvre); c'est dans cette ferme cossue abritée par les flancs de la Combert, qu'il aimait à recevoir ses amis. Revêtu de son bredzon et de sa ceinture brodée, il accueillait ses hôtes dans son «pêyo»

où les meubles et les plus humbles objets dégageaient le parfum et la poésie des choses d'autrefois.

Joseph Yerly fut l'homme d'une cul¬

ture. Comme l'a dit fort justement le profeseeur Auguste Overney: «Il sa¬

vait que la borne limite le champ, mais que dans le domaine de l'esprit, il n'y a point de borne.»

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Courtepin - Domdidier - Estavayer-le-Lac - Farvagny-le-

Grand - Flamatt - Gruyères - Guin - Les Paccots - Morat -

Romont - Tavel

(8)

HOTEL RESTAURANT GARE DE GRANDVILLARD

VILLARS sous

MONT

Grandes spécialités:

LA CHARBONNADE sur feu de bois Jambon de campagne

Fondues

Salle pour sociétés et banquets Chambres avec pension

Jeux de quilles

Famille C. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26

Gravière

de laTANA

Jean Pasquier & Fils S.A.

Exploitation:

1666 Grandvillard Tél. 029/8 13 66

Administration:

Rue de Gruyères 1630 BULLE

Tél. 029/2 98 21/22

GRANDVILLARD 755 m. Gruyère

Relais

gastronomique

Salles pour sociétés,

banquets et fêtes de familles Grand jardin ombragé

Garage

30 lits, tout confort Endroit tranquille pour vacances d'été

M. Repond-Borcard Tél. 029/8 11 51/8 12 65

PAUL BORCARD-CORBOUD

Scierie

Commerce de bois Sciage à façon Bois de coffrage

1666 Grandvillard

Tél. 029/8 13 72

(9)

Exclusif pour Fribourg-lllustré

Fribourg-lllustré remercie chaleureusement M. Casimir Raboud, syndic, et Mme Jeannette Beaud-Moura, pour leur précieuse collaboration.

BONJOUR

Monsieur le syndic de Grandvillard

M. Casimir Raboud, syndic

Un brin d'histoire sur Grandvillard Dans différents actes du XlVe siècle, il est déjà fait mention de Grand- Villars, nommé parfois simplement Vilar et Vil- lar. Il y fort longtemps, les habitants de Grandvillard avaient découvert un gise¬

ment de fossiles tithoniques près de la gorge de la Taouna. En l'an 1900, ce village comptait 101 maisons et 566ha¬

bitants catholiques. La principale occu¬

pation de la population à cette époque était l'élevage du bétail, la culture des prairies et des arbres fruitiers. Il y avait aussi trois scieries et des hôtels-pen- sions. Il existait une carrière de marbre et de pierre à bâtir.

Au-dessus de Grandvillard, à mi-côte du Vanil Noir, se trouve le charmant petit lac de Caudrez, au milieu de pâturage riches en plantes rares et recherchées par les botanistes. La Taouna, torrent impétueux qui descend de la Dent de la Combetta, forme au-dessus du village qu'il traverse une belle cascade.

L'église de Saint-Jacques-le-Majeur et Saint Barthélémy, date de 1603. La cha¬

pelle de la Daoudaz, située sur une col¬

line dominant la Sarine, est l'ancienne église paroissiale deLessocet Grandvil- lard.

Ce beau village bien bâti à 760 mètres d'altitude et qui se nomme Langwiler en allemand, est délicieusement situé dans une plaine verdoyante au pied du Vanil Noir, de la Dent de Brenleire et de Follié- ran, sur le Taouna, non loin de la rive droite de la Sarine.

G.Bd

INTERVIEW

M. Casimir Raboud, cinquante-qua- tre ans, agriculteur, père de deux enfants, est un homme courtois et sympathique qui se dévoue sans compter pour la chose publique.

Membre du Conseil communal de¬

puis quatorze ans, il a été élu syndic de cette belle commune en 1970. Il assume la responsabilité d'un dicas- tère qui englobe les routes et les endiguements, l'armée et la police.

En plus de cette fonction qui de¬

mande une grande disponibilité, ce magistrat est aussi président de la Société immobilière «La Cascade», président de l'Association inter¬

communale pour l'épuration des eaux qui groupe les communes de Villars-sous-Mont, Enney, Estavan- nens et Grandvillard. Il est encore vice-président du Syndicat des che¬

mins de montagne.

Nous avons eu le plaisir de nous en¬

tretenir avec M. Casimir Raboud qui préside un Conseil communal de cinq membres. Pendant de très lon¬

gues minutes, avec la collaboration très précieuse de Mme Jeannette Beaud-Moura, secrétaire commu¬

nal, il nous a expliqué avec quelle sagesse et quelle prudence les auto¬

rités de son village ont planifier les grands problèmes communaux et avec quel souci bien légitime l'Exé¬

cutif se préoccupe de l'évolution touristique de Grandvillard.

FI - Monsieur le Syndic, pouvez- vous définir la position de la com¬

mune de Grandvillard?

C.R. - Grandvillard se situe au centre de la Haute-Gruyère, appelée Intyamon, â Grandvillard: un beau village de l'Intyamon

La chapelle de la Daoudaz

12 km de Bulle, le chef lieu du district. La vallée, qui est très étroite s'élargit sur le territoire de notre commune. La plaine est délimitée à l'ouest par la Sarine et â l'est par les forêts et les alpages. Une route communale de 2 km nous permet de rejoindre la route cantonale et la gare G.F.M. Notre village se trouve très près des montagnes, donc dans une zone d'ensoleillement moyen. Il est â l'écart des grands axes ce qui a pour avantage d'y trouver la tranquillité. Le nombre de ses habitants est de 521. Depuis de nombreuses années, nous enregistrons une stabilité de la population.

Grand villard présente une situation très plaisante avec une vue ouverte sur toute la vallée et un magnifique coup d'œil sur le château de Gruyères. Notre village a conservé son caractère et son

aspect cossu. Ses anciennes et pitto¬

resques maisons perpétuent par leur structure le souvenir du passé. Grâce à l'effort entrepris pour maintenir l'as¬

pect existant tout en y apportant des améliorations dans les règles de l'art, notre commune a été retenue parmi les lauréats du concours de l'Année euro¬

péenne du patrimoine architectural 1975, tant sur le plan national qu'inter¬

national.

FI - Quelles sont les voies de com¬

munications?

La commune de Grandvillard n'est pas très bien desservie en voies de commu¬

nications. La ligne de chemin de fer G.F.M. à voie étroite ainsi que la route cantonale se trouvent à 2 km de l'agglo¬

mération. Cet éloignement présente

Photo Glasson

(10)

Sociétés locales

Fanfare «L'Echo du Vanil-Noir»

Chœur mixte

Groupement des dames Société de jeunesse Football-Club Grandvillard Ski-Club

Société de tir Société de laiterie

Syndicat d'élevage de la race pie rouge

Syndicat des chemins de montagne

Quelques chiffres

Habitants Ménages Electeurs

Surface de la commune Bétail

Chevaux Chèvres Moutons Porcs

Colonies d'abeilles Bétail à l'alpage Moutons à l'alpage Paysans

Producteurs de lait Production annuelle de kilos

521 156 333 650 poses 650 têtes 4 80 40 500 80 1000 têtes 220 22 20 lait 900 000

Entreprise maçonnerie Génie civil - projets

Joseph DECRIND SA

Grandvillard Maîtrise fédérale

Tél. 029/8 12 57 (Dépôt 8 15 68)

Gérald Repond

Entreprise Gypserie Peinture

Papiers peints

Tél. 029/8 1265-8 11 51 1666 Grandvillard

B. JAQUET laitier

1666 Grandvillard 029/8 11 40

m

Audi

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1666 Grandvillard Tél. 029/8 13 48

R. DELABAYS - OBERSON Boulangerie - Alimentation - Pains d'anis et cuchaules au beurre

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1666 Grandvillard Tél. 029/8 11 27

SALON DE COIFFURE Dames - Messieurs

Esthéticienne à votre service mardi et samedi M. et Mme Alex Geinoz

1666 Grandvillard Tél. 029/8 15 00

CASIMIR BORCARD Magasin primeurs

Vins, eaux minérales, bière

1666 Grandvillard Tél. 029/8 12 39

COOPERATIVE D'ALIMENTATION Alimentation générale

Vins - Eaux minérales - Bière Mercerie - Souvenirs

1666 Grandvillard Tél. 029/8 12 19 ou 8 13 18

(11)

Grandvillard:

une commune en pleine évolution touristique (suite de la page 9)

dans un sens des avantages, le calme, dans un autre sens des inconvénients, point négatif pour un développement industriel.

Cette situation nous impose un réseau routier communal important: route de la gare, route intercommunale Grand- villard-Lessoc et Grandvillard-Esta- vannens et en plus un important réseau de chemins alpestres.

FI - Quelle est la situation écono¬

mique et financière de votre com¬

mune?

La situation financière de notre com¬

mune est saine. Les autorités ont eu la sagesse d'investir selon les moyens disponibles et malgré cela, aujourd'hui, nous ne sommes pas en retard dans le programme des réalisations projetées.

Ne pas vouloir tout faire ensemble per¬

met d'économiser des intérêts oné¬

reux, ce qui a surtout pour consé¬

quence d'augmenter sensiblement l'auto-financement communal.

Notre commune est en 4e classe. Le taux des impôts perçus sur le revenu et la fortune et de Fr. -.90 par franc payé à l'Etat et la contribution immobilière de 2%o sur la valeur fiscale des immeu¬

bles. Nous espérons pouvoir maintenir le plus longtemps possible ces taux.

Aux impôts communaux viennent s'ajouter les impôts paroissiaux, soit Fr. -.10 par franc payé à l'Etat sur le re¬

venu et Fr. -.20 sur la fortune.

FI - Les autorités de votre village ont-elles déjà résolu les problèmes de l'heure, tels que l'aménagement du territoire, l'alimentation en eau.

l'épuration des eaux, le réseau rou¬

tier, le traitement des ordures, etc.?

Comme je vous le disais précédem¬

ment, notre commune n'est pas en re¬

tard dans ses réalisations. L'aménage¬

ment du territoire est en vigueur depuis 2 ans. En raison de la conjoncture éco¬

nomique actuelle, un plan de quartier, dont les projets sont faits, attend tou¬

jours sa réalisation.

Grâce à notre situation préalpine, la commune a une source d'eau potable d'un débit de 2600 litres/minute. Nous disposons de deux réservoirs: un de 300 000 litres pour la défense-incendie et l'autre de 290 000 litres pour l'ali¬

mentation. Dès l'automne 1977, nous fournirons l'eau à notre commune voi¬

sine: Villars-sous-Mont.

! > ? SfJ

Les membres du Conseil communal Conseil communal Casimir Raboud, syndic. Routes, Ar¬

mée, Police, Endiguements

Alfred Moura, vice-syndic, Monta¬

gnes, Forêts

Raymond Borcard, Immeubles, Ter¬

rains, Feu, Eau

Suzanne Tena, Finances, Affaires so¬

ciales

Jean-Marie Borcard. Ecoles, Voirie, Cimetière

Administration communale

Jeannette Beaud-Moura, secrétaire et boursière

Aimé Currat, forestier communal François Borcard, direction des tra¬

vaux communaux et piqueur Jules-Marie Currat, agent AVS

Barrages et endiguements construits par la commune de Grandvillard L'épuration des eaux est à l'étude au

sein d'une association de 4 communes:

Villars-sous-Mont, Enney, Estavan- nens, Grandvillard. Les avants-projets sont terminés. L'emplacement de la station est définie.

En ce qui concerne le problème routier, beaucoup de travail doit encore être effectué. Les routes intercommunales de Grandvillard-Lessoc et Grandvil- lard-Estavannens sont à aménager.

Un programme complet de desser- vance alpestre d'une longueur de 12 km est projeté. Actuellement, 4 km sont

gré la très grande diminution du nombre d'exploitations qui a passé de 52 en 1935 à 19 en 1976. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, chaque exploitation est viable et permet à chaque famille de réaliser un revenu normal.

En plus de l'exploitation des terres de la plaine, presque chaque éleveur exploite des alpages. Ce n'est pas moins de 1000 pièces de jeune bétail venant d'ailleurs qui montent chaque printemps à l'alpage.

Notre agriculture se voue essentielle¬

ment à l'élevage et à la production lai -

Une très belle fontaine aménagée au centre du village

La maison du banneret réalisés. Cette année, une nouvelle

étape de 2,5 km sera construite. Les travaux sont entrepris dans le cadre du Syndicat des chemins alpestres et fo¬

restiers de Grandvillard-Estavannens et s'effectueront par étape jusqu'à la réalisation complète du projet.

Le problème des ordures est résolu pour toutes les communes delà Haute- Gruyère. Une fois par semaine, le ca¬

mion de la voirie effectue le ramassage des déchets et les transporte à la dé¬

charge contrôlée d'En Craux S.A., à Châtel-Saint-Denis.

FI - Quelle place tient encore l'agri¬

culture?

L'agriculture tient encore une place très importante dans notre commune, mal-

tière. Nous trouvons quelques champs de pommes de terre, de froment et d'orge.

La mécanisation y est très poussée. Les exploitations agricoles utilisent un mi¬

nimum de main-d'œuvre. Elle est exclusivement familiale.

Les terrains exploités sont plats, mais très morcelés. Les fermes se trouvent à l'intérieur du village. Ceci représente un gros handicap pour l'agriculteur et lui provoque des frais supplémentaires de transport.

FI - Qu'en est-il de l'artisanat et du commerce?

De par sa situation, notre commune n'a

pas d'industrie proprement dite. Par

contre, l'artisanat est assez prospère

(12)

Grandvillard:

un village où les habitants ont le cœur très ouvert (suite de la page 11)

dans notre village. Nous y trouvons une entreprise de maçonnerie, une entre¬

prise de charpente-couverture avec en plus un atelier de tournage, une scierie au fil de l'eau, une vitrerie, une entre¬

prise de peinture, un atelier de char¬

pente et menuiserie, deux ébénistes sur meubles anciens, quatre exploitations de gravière dont une avec station de lavage, concassage-triage et une sta¬

tion à bitume.

En plus de l'artisanat, nous comptons à Grandvillard un camp militaire DCA ayant une possibilité d'hébergement de 400 hommes et d'une occupation moyenne de huit mois par année.

Les commerces sont nombreux: une boucherie, deux boulangeries-pâtisse¬

ries avec alimentation générale, une coopérative, un magasin de primeurs et un salon de coiffure. Une laiterie-fro¬

magerie, exploitée par M. Béat Jaquet,

maître-fromager, travaille le lait fourni par les producteurs de la commune, soit environ un million de litres par an.

L'hôtel-restaurant du Vanil Noir, qui comprend trente chambres, est un gîte apprécié des touristes.

Tout ceci pour vous dire qu' une activité bien équilibré anime notre village pour¬

tant à l'écart des centres commerciaux.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

Notre commune fait partie du groupe¬

ment scolaire Grandvillard-Villars- sous-Mont, qui compte aujourd'hui 87 élèves. Les enfants sont répartis en quatre classes primaires, trois à Grand- villard et une à Villars-sous-Mont. Le corps enseignant est composé de deux instituteurs et de deux institutrices. Le transport des enfants est assuré par le maître qui tient la classe de Villars- sous-Mont. Le bâtiment scolaire de

Grandvillard date de 1906. Il a été ré¬

nové et transformé en 1973.

D'autre part, nous avons trente-deux enfants qui fréquentent l'Ecole secon¬

daire de la Gruyère à Bulle. En raison de notre éloignement, ces élèves prennent le repas de midi au restaurant de l'école.

FI - Votre village abrite-t-il des insti¬

tutions?

Etant à l'écart des voies de communi¬

cations notre village n'a jamais été sol¬

licité pour abriter des institutions.

Le chef spirituel de la paroisse est l'abbé Paul Chollet, curé. Il assume cette tâche avec un magnifique dé¬

vouement et un zèle toujours renou¬

velé, depuis une trentaine d'années.

Chaque année, au mois de décembre, le groupement des dames en collabora¬

tion avec la paroisse, organise une fête

de Noël avec collation pour les person¬

nes âgées de Grandvillard.

FI - Est-ce que l'activité culturelle et sportive s'insère dans la vie quoti¬

dienne de la population?

Oui, les activités culturelles et sportives tiennent une place importante dans le mode de vie de notre population. Les sociétés culturelles, soit la société de musique et le chœur mixte, ont une activité intense. Elles jouent un rôle des plus appréciés lors de chaque manifes¬

tation villageoise de caractère religieux ou civil.

Le sport tient également une place con¬

sidérable dans le cœur des Grandvillar- dins. En effet, notre village compte une équipe de football en 3e ligue, une autre en 5e ligue et plusieurs équipes de ju¬

niors. Le F.C. Grandvillard inaugurera prochainement un nouveau vestiaire à proximité de son terrain de jeu.

L'agriculture face à l'évolution tou¬

ristique

En parcourant les rues très propres de Grandvillard, nous avons eu le plaisir de rencontrer M. François Moura, agricul¬

teur, inspecteur du bé tail et président de la société de laiterie depuis une douzaine d'années.

Pour cet homme très attaché à sa terre, l'évolution touristique de Grandvillard devient problématique pour les agricul- La société de tir et le ski-club déploient également une activité qui passionne de nombreux amateurs. D'autres grou¬

pements tels que le groupe des dames et la société de jeunesse, etc, animent aussi la vie du village. L'autorité com¬

munale est bien consciente que l'acti¬

vité culturelle et sportive contribue à une meilleure compréhension entre les habitants d'un village, c'est pourquoi elle formule les meilleurs vœux pour l'avenir de toutes les sociétés villageoi¬

ses.

FI - L'administration communale est-elle permanente?

L'évolution qu'a subie notre commune Le bâtiment scolaire rénové en 1973

teurs qui exploitent des fermes au centre du village. En effet, chaque fois que le paysan veut conduire son troupeau dans les pâturages, il est contraint de traver¬

ser une partie de la localité. L es éleveurs sont conscients de ce problème mais pour le moment aucune solution n'a été trouvée. La seule qui serait plausible, c'est que les agriculteurs construisent leur ferme hors du village. Une telle ini¬

tiative rendrait certainement service à la plupart des paysans qui doivent cultiver jusqu'à trente parcelles de terrain.

(Nous reviendrons sur ce problème l'automne prochain)

ces dix dernières années imposait un changement de régime dans sa gestion administrative. En début de législature 1974, une secrétaire à plein temps rem¬

plaçait les 2 personnes déjà d'un certain âge qui remplissaient les tâches de caissier et secrétaire.

Le bureau est ouvert au public le mardi, le jeudi après-midi et le samedi matin;

cet horaire convient à la population. Le Conseil communal apprécie cette réu¬

nification de l'administration. Les pro¬

blèmes sont énormément simplifiés et la continuité des affaires est plus rapide et surtout assurée.

Je ne peux qu'encourager les commu¬

nes qui le peuvent à adapter cette ma¬

nière de faire.

L'élevage du bétail tient encore une place importante

Un attrait touristique qu'il faut conserver

(13)

Fri bourg -111 ustré vous a présenté Grandvillard, un coin de terre typiquement gruérien

(suite de la page 12) I

'n ii. -A

Mme Jeanette Beaud-Moura, secrétaire et boursière communale FI - Quel est le point de vue du Con¬

seil communal sur le développe¬

ment de Grandvillard, soit indus¬

triel, touristique et de caractère ré¬

sidentiel?

A mon point de vue, je ne vois pas un développement important de Grandvil- lard. Cependant, si une industrie ou l'autre demandait à s'implanter chez nous ce serait avec beaucoup de satis¬

faction que nous l'accueillerons. Pour ce qui concerne la main d'oeuvre qui travaille au dehors, il serait souhaitable de lui fournir du travail sur place.

Grandvillard est un village très ancien qui, avec ses bâtiments historiques, la Grotte de Notre-Dame de Lourdes et la cascade, attirent énormément de visi¬

teurs durant la saison estivale. Durant les mois de juillet et août, de nombreux vacanciers louent des appartements.

L'Hôtel du Vanil-Noir accueille égale¬

ment un nombre important de pension¬

naires. Mis à part quelques résidences secondaires, l'augmentation de la po¬

pulation est plutôt axée sur le dévelop¬

pement des maisons familiales. Il est

d'autre part prévu la construction de 17 villas sur le plan de lotissement com¬

munal qui, nous l'espérons, démarera dans un proche avenir.

FI - Que font les autorités pour amé¬

liorer les contacts humains?

Rien de spectaculaire! Cependant, les autorités vouent une attention toute particulière à tout ce qui touche le cœur de la population et à la vie des sociétés locales. Elles font d'autre part un effort en mettant des salles adéquates à dis¬

position pour les répétitions, les réu¬

nions, les assemblées, etc....

Le bien-être d'une commune dépend en grande partie de tous ces facteurs.

Dès l'automne prochain, une salle de gymnastique sera à disposition de la population au camp militaire. Cette ini¬

tiative réjouit spécialement la jeunesse de notre village.

FI - La mentalité des habitants de Grandvillard permet-elle une inté¬

gration facile?

Là, je puis vous dire en toute sincérité que la mentalité de notre population est très agréable et accueillante. Les habi¬

tants de Grandvillard ont un caractère très ouvert. Ce fait se confirme par la réflexion souvent entendue des per¬

sonnes ayant séjourné à Grandvillard et qui ont le cœur serré lorsqu'elles doi¬

vent quitter notre village.

FI - Quel est votre souhait pour l'ave¬

nir de la commune?

Que les futures générations s'intéres¬

sent à la vie économique, politique et sociale de la commune et qu'elles con¬

tribuent à un développement qui favo¬

ri se l'épanouisse ment de toute la popu¬

lation de Grandvillard.

Reportage réalisé par G. Bourquenoud-FI

Fils de paysan, l'abbé PaulCholletestné à Vaulruz, sa commune d'origine. C'est dans ce village aussi qu'il a fait ses clas¬

ses primaires et qu'il a travaillé la terre.

Son père avait toujours souhaité que l'un de ses fils soit prêtre. Parole dite, parole entendue. A sa mort, l'abbé PaulChollet quitta la ferme paternelle pour faire des études. Il fréquenta trois ans le collège Saint-Louis à Genève où durant une an¬

née il n'étudia que la philosophie. Il a ensuite accompli quatre ans de sémi¬

naire à Fribourg. Comme vicaire, il a exercé son ministère durant dix-huit mois à Belfaux, trois ans à Léchelles, neuf ans à Font. En 1948, Hétait nommé curé de Grandvillard, cette belle pa¬

roisse de la Haute-Gruyère.

L'abbé Paul Chollet est un prêtre qui est resté fidèle à la soutane, cette robe bou¬

tonnée par-devant, que portent les ec¬

clésiastiques dans l'exercice de leurs fonctions sacrées. // lui arrive parfois de porter le bredzon, costume folklorique de la Gruyère, lorsqu'il va rendre visite aux armaillis dans les chalets d'alpage.

Là-haut sur la montagne, H prononce à chaque fois le sermon dans la langue paysanne. Notre entretien s'est d'ail¬

leurs déroulé en patois.

Agé de septante-trois ans, l'abbé Paul Chollet est encore alerte. Il y aura trente

ans l'an prochain qu'il est chef spirituel de cette paroisse. A Grandvillard, toute la population apprécie sa popularité, sa courtoisie et son dévouement. Chez ce prêtre, les traditions sont bien enraci¬

nées. Il y a ce coin de terre dont le charme, l'emprise sur lui n'a pas de fin, le village montagnard qui lui colle au cœur, à l'esprit, à l'âme, cette belle Gruyère à laquelle // tient par toutes ses fibres: sa petite patrie.

G.Bd La cascade de Grandvillard: une chose qu'il faut voir

C'est dans cette jolie maison que se trouve la salle du Conseil communal et l'adminis¬

tration

Une qualité de la population: l'ordre et la propreté

La grotte de Notre-Dame de Lourdes située à proximité de la cascade Nos compliments à...

l'abbé Paul Chollet,curéde Grandvillard

(14)

le huitième «lislriH friboiirseois

Flatteuse

nomination d'un Fribourgeois

Le département fédéral des finances et douanes a nommé en qualité d'inspec¬

teur, à la tête de l'important bureau des douanes de Bienne, M. Aloys Andrey, un authentique fribourgeois.

Fils d'un instituteur, il est né à Avry- devant-Pont en 1928, originaire de Plasselb. Il a suivi ses classes primaires à Grandvillard et l'école secondaire à Bulle. Après un apprentissage de com¬

merce dans sa terre natale, il a quitté les siens, ceci pour parfaire ses connais¬

sances professionnelles et linguis¬

tiques. Il s'est mis au service de l'impor¬

tante Maison Ackermann à Entlebuch dans le canton de Lucerne.

En 1952, il est admis dans l'administra¬

tion des douanes en qualité de fonc¬

tionnaire technique. Après son stage à l'école fédérale des douanes à Liestal, il a été attribué dans divers bureaux de Suisse alémanique. En 1966, il est arri¬

vée à Bienne, par la suite il a gravi tous les échelons de la hiérarchie douanière, jusqu'au grade d'inspecteur, couron¬

nement de sa fructueuse carrière.

Bien des compatriotes se souviendront encore de lui, lorsqu'il était fourrier au régiment 7. Aujourd'hui, il revêt le grade de Major Quartier-Maître d'une importante place de mobilisation.

N'aimant pas la solitude, il a uni sa des¬

tinée à celle d'une charmante lucer- noise, partageant ainsi à deux les heurs et malheurs de notre vie terrestre. Pro¬

fondément chrétien, le couple n'a pas eu la joie d'avoir des enfants. Amou¬

reux du bonheur d'autrui, Madame et Monsieur Andrey ne désarment pas, ils prennent l'énorme risque d'adopter deux petites vietnamiennes, heureuses fillettes qui font la joie du foyer.

Dans ses heures de loisir, M. Andrey s'occupe de «Terre des hommes» dont il est le responsable de la vente des oranges pour le canton de Berne. Le Chœur mixte de St Nicolas de Bienne, le compte parmi ses membres assidus.

D'un tempérament très dynamique et courtois, nous osons croire qu'il saura conduire à bien sa lourde tâche et nous lui souhaitons longueet fructueuse car¬

rière.

Voilà de quoi faire plaisir au grand- papa Andrey, à ses frères et sœur, tous honorablement connus au chef lieu gruyérien, et que chaque fribourgeois en profite afin de toujours faire mieux.

Le Tapir

Une belle famille de Fribourgeois du dehors

L'Amicale des Fribourgeois de Monthey a participé en nombre au 5e Rassemble¬

ment des Fribourgeois du dehors à Bulle. La voici entourée par MM. Rémi Brodard, président du Gouvernement; Robert Menoud, préfet de la Gruyère.Roch de Diesbach, ancien cdt de corps; Raymond Perroud, président de l'Association Joseph Bovet: Mlle Agnès Bovet, nièce du barde du pays, etc.

Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud

Nos vives félicitations aux organisateurs du festival «Grevîre»

Une image de ce magnifique spectacle Comité d'organisation:

Président: M. Robert Menoud, préfet, Bulle.

Vice-présidents: Gaston Dupasquier, syndic de Bulle, Auguste Glasson, an¬

cien syndic de Bulle, Max Pasquier, président d'honneur AJB, Chernex.

Trésorier: Gérald Gremaud, directeur UBS, Bulle.

Secrétariat: MM Yves et Guy Me¬

noud, Bulle; Mmes Simone Maillard, Villars-sur-Glâne, Marlis Jolliet; Se¬

crétaire AJB, Muttenz-Bâle.

Commissions:

Finances: MM. Gérald Gremaud, di¬

recteur UBS, Bulle et Marcel Grand- jean, Nyon.

Réception: MM. Auguste Glasson, et Gaston Dupasquier, Bulle, Raymond Perroud, Bâle.

Festival: Me Henri Steinauer, Bulle, et M. Michel Corpataux, Riaz.

Presse: MM. Pierre Charrière, Bulle et Gérard Bourquenoud, Marly.

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Constructions: M. Bernard Pasquier, Bulle.

Cortège: MM. Fernand Dey, Fribourg, Henri Gremaud, Bulle, Aloïs Schmutz Sion, Robert Purro, Delé- mont, Gaston Vallélian, Locle.

Police: Sgtm Marcel Roulin, Bulle.

Sanitaire: Groupe des Samaritains, Bulle.

Subsistance: MM. Pierre Robadey, Bulle, Ernest Gross, Genève, et Mar¬

cel Chavaillaz, Lausanne.

Insignes M. Félix Brulhart. Montreux.

Animation - décoration: M. Jean- Pierre Glasson, Bulle.

Livret-programme: M. Max Pasquier, Chernex.

Comité d'honneur:

MM. Louis Fragnière, Rd curé, Bulle:

Robert Lavanchy, pasteur, Bulle, Remi Brodard, président du Conseil d'Etat du canton de Fribourg; Henri Ballif, président du Grand conseil fri¬

bourgeois; Robert Menoud, préfet de la Gruyère; Gaston Dupasquier, syn¬

dic, Bulle; Mme Bernadette Bersier, épouse de feu Louis Bersier, co-fonda- teurde l'AJB; Fernand Cottier, ancien maire de Genève, fondateur du Cercle fribourgeois de Genève: André Ruf- fieux, ancien conseiller d'Etat, Genève;

Alfred Bussey, vice-président du Conseil national, Lausanne; Roger Mu- gny, conseiller national, Lausanne: Au¬

guste Glasson, président du Comité d'organisation de 1957, Bulle; Ray¬

mond Perroud, président de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet, Bâle.

Les membres d'honneur de l'Association Joseph Bovet:

M. l'abbé Pierre Kaelin. Mlle Agnès Bovet, La Tour-de-Trême: MM. René Binz, Fribourg; Henri Gremaud, Bulle;

le Colonel cdt de corps Roch de Dies¬

bach, Fribourg; MM. Max Pasquier, président d'honneurde l'AJB, Chernex;

Gilbert Chatton. Neuchâtel; Hubert

Chassot, Granges-Paccot; André

Dey, Montreux; Robert Aebischer,

Genève; Jean Weber, Fribourg.

(15)

Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»

Cercle Fribourgeois de Genève

Avec nos «dzodzets»

en route pour le Brésil

A tous les membres d'Honneur, honoraires, actifs, sympathisants du Cercle fribourgeois de Genève.

A tous les amis des autres sociétés fribourgeoises «hors les murs», de toute la Suisse.

A nos amis des sociétés confédérées de Genève.

Aux inspecteurs et agents de police ayant trente ans de service en 77 et désireux de faire une vraie évasion au Brésil.

Dans notre prochain numéro

L'abondance de matière oblige la rédaction à renvoyer dans son prochain numéro le reportage sur le 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors à Bulle.

La rédaction Chers amis,

Après Rome, Vienne, Budapest, Paris, l'Autriche et l'Allemagne et nos très nombreux voyages effectués ensemble dans la France voisine, vous voici conviés à vous évader pour de bon, l'espace de 13 jours, dans un continent inconnu, mystérieux et attachant.

C'était en 1969, le soussigné avait alors mis sur pied, à l'hôtel de Genève, une grande SOIREE BRESILIENNE, honorée par la présence du Consul du Brésil, de l'attaché de presse et de l'attaché culturel. Une projection en couleur nous fut présentée par le Dr Alexandre DEVELEY, un vaudois, grand connaisseur du Brésil pour y avoir séjourné un quart de siècle. A part Rio, Sao Paulo et Bahia, nous vîmes alors apparaître sur l'écran les images de cette désormais fameuse ville de NOVA FRIBURGO, fondée il y a environ 160 ans par des fribourgeois et confédérés exilés au Brésil, après un long et dramatique voyage.

En 1973, à la salle Saint-Germain, fut organisée une réunion dont le conférencier était le Dr Martin NICOULIN, un jurassien ayant étudié à l'Université de Fribourg, auteur du livre «La GENESE DE NOVA FRIBURGO» qui fut sa thèse de doctorat.

Ce qui précède et la lecture de nombreux ouvrages sur cet immense et merveilleux pays qu'est le Brésil a incité le soussigné, il y a des années déjà, à tout mettre en œuvre pour la réalisation de ce véritable voyage de rêve. Nous l'avons donc préparé de longue date et dans tous les détails, avec le grand spécialiste des voyages aériens à destination de l'Amérique du sud, la compagnie d'aviation brésilienne VARIG. Le voyage aura donc lieu du 16 au 28 novembre 1977. Son but sera avant tout, cela va de soi, de visiter les sites les plus beaux de ce pays 17 fois plus vaste que la France entière. Le programme très complet ci-contre vous renseigne en détail.

Nous préférons retourner le même soir à Rio, dont la distance se compare à celle séparant Genève de Montreux, car les hôtels de cette petite ville seront envahis durant cette période.

Les visites de Rio, Brasilia, Salvador et des fameuses chutes d'Iguassu figurent au programme, mais aussi des soirées culturelles, la découverte des fameuses écoles de samba, pour les amateurs un match de football disputé soit par BOTAFOGO, FLUMINENSE ou d'autres grandes équipes, dans l'enceinte du plus grand et du plus beau stade du monde: le stade MARACANA, contenant 200 000 spectateurs, dont 150 000 places assises...

Hôtels de classe internationale, cuisine soignée, excursions variées et d'un très grand intérêt, avec guides parlant français, 25 000 kilomètres à parcourir. Nous vous recommandons d'opter pour le logement avec demi-pension qui présente de nombreux avantages; l'excursion facultative à Iguassu, la 8e merveille du monde, est à ne pas manquer.

Délai d'inscription: le samedi 30 juin auprès de Robert AEBISCHER, 17, chemin des Platières, 1219 LE LIGNON-GENEVE.

Il est indispensable, pour un voyage de cette importance, de s'inscrire dans les délais impartis, afin de permettre la mise au point de tous les détails, réservations, etc. Rappelons à ce sujet que pour prévenir toute mauvaise surprise, nous avons inclus dans le prix, l'assurance annulation du voyage, soins médicaux, hospitalisation, etc., ce qui vous enlève tous soucis.

Comme cela est de tradition, une dernière réunion d'information sera organisée pour tous les participants.

A cette occasion, un film en couleur et des diapositives de Nova Friburgo seront présentés: les derniers «tuyaux» communiqués et ce sera aussi le moment de verser un acompte de Fr. 1000.- par personne. Chaque participant recevra une invitation personnelle pour cette réunion.

Ceux qui ne pourraient y assister affectueront le versement par poste et recevront tous les renseignements par écrit.

Bien que se déroulant du 16 au 28 novembre 1977, le voyage, d'une durée de 13 jours, comporte 2 week-ends. Seuls 9 jours de vacances sont donc nécessaires.

Et maintenant, chers amis, inscrivez-vous il il sera encore temps après de rêver longuement dans l'attente de la réalisation du voyage de votre vie...

CERCLE FRIBOURGEOIS DE GENEVE

Le président d'Honneur

Robert AEBISCHER

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