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La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis te 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glane 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois Etranger Envoi normal:

Envoi par avion:

38.70 22.50 17.- Fr. 51.- 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750 — Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Art-science-culture-littérature Nouveau musée gruérien de Bulle Que la Suisse est belle: Uri Nos compatriotes du dehors Maman et hôtesse Sécurités Ecole d'esthéticiennes En musique à Courtepin Qu'est-ce que la Suisa?

Un drapeau pour le choeur mixte de Siviriez

Choeur mixte de La Roche en fête Le Garage Spicher a cinquante ans Souvenirs du temps passé Vous intéressez-vous à la boxe?

Entre l'église et la pinte Bene Merenti à Grolley

Fête des musiques à Orsonnens Programme TV

Flashes du canton Distillerie du Bry Croisière dans le Nord Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

mercredi 7 juin

Notre couverture Avec le retour du mois de mai et le gracieux sourire de Rolande, un mannequin qui nous vient de La Roche, nous avons réalisé cette photo dans la Vieille Ville de Fri¬

bourg.

Photo Fribourg-lllustré

Farvagny-le-Grand Noces d'argent

Entourés de leurs enfants et petits-enfants, M. et Mme Willy Zbinden-Castella ont fêté récemment dans la joie familiale, leurs vingt-cinq ans de mariage et les anniversaires de leurs petits-enfants. Dans une harmonie parfaite et un bonheur voulu, construit et vivifié par une somme considérable de satisfactions et de difficultés, ce couple représentent la force même de l'amour qui permet è deux êtres de vivre dans un foyer heureux. Fribourg-lllustré leur adresse ses vives félicitations et ses vœux de bonne santé pour l'avenir.

ETES-VOUS NOTRE GAGNANTE?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 mai ou de nous faire parvenir une photo récente. La gagnante touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Courrier des lecteurs Monsieur le rédacteur,

Merci pour votre merveilleux journal. Ce qui me plaît beaucoup, ce sont les reportages sur les communes fribourgeoises. Pourriez-vous insérer dans une prochaine édition un reportage sur le village de Corpataux. Cela me ferait très plaisir car je suis originaire de cette localité sarinoise.

Jean-Marc Schorderet, Pt Maconnex, 1805 Jongny.

ENTRE COPAINS... UN COUP DE MAIN

Le Foyer St-Etienne à Fribourg, comme nombre d'institutions a besoin d'une aide privée pour équilibrer ses comptes. Cette aide se manifeste régulièrement et sous les formes les plus diverses mais il est une manière sympathique qui revient chaque année: La Kermesse. Plusieurs dizaines de personnes, sous la direction d'un comité dynamique et compétent, travaillent bénévolement à l'organisation et à la réussite de cette fête populaire qui dure 3 jours, cette année les 25, 26 et 27 mai.

Un fait nouveau, sous le slogan «Entre copains... un coup de main», les écoliers sont invités, dans le cadre d'un concours, è colorier l'affiche de la Kermesse et à compléter l'environnement de l'enfant qui l'illustre. Par cet acte d'échange, par ce courant de sympathie, créé au niveau des enfants les organisateurs de la Kermesse veulent rappeler que l'amitié, l'amour, la foi en l'enfance est le but premier de leur activité et qu'en deuxième lieu, vient le succès commercial de la manifestation.

Toutefois, la réalité faisant loi à court terme, le plateau des prestations et des

variétés est important et de qualité et le public est invité à venir nombreux se

divertir pour une bonne cause.

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Art - Science.

.Culture - Littérature CHRONIQUE DES LIVRES

Le Valais malade de la «savrose»

La «savrose»? Une maladie étrange...

18 août 1977. On apprend qu'une malversation a été commise au préju¬

dice de l'Etat du Valais. A la fin du mois, André Filippini, PDG de l'entre¬

prise Savro, président du Football Club de Sion encore cet été-là, est arrêté.

C'est le début d'une histoire qui va mettre le Valais sens dessus dessous.

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\t>\ Ht H(.

Le Valais malade de la «savrose»

s» orfgfnt*

«r$ potttfapM»

L'origine de ce remue-ménage, un en¬

trepreneur qui a réussi: André Filippini.

Ce fils d'immigré italien a reçu le Conseil fédéral dans une de ses pro¬

priétés, il tutoie de nombreuses per¬

sonnalités influentes du canton. Char¬

meur, aussi à l'aise sur un chantier avec ses ouvriers que dans un salon avec un diplomate ou un financier, il paraissait intouchable. Son petit em¬

pire au pied d'argile s'est effondré peu après sa chute.

Max Mabillard, Pierre Pauchard et Dominique von Burg, tous trois jour¬

nalistes à la «Tribune de Genève», racontent cette histoire incroyable (1) où les arrestations ne se comptent plus, où l'on découvre des pratiques surprenantes, des implications poli¬

tiques inattendues des services de l'Etat généreux jusqu'à la prodigalité avec l'argent des contribuables, une entreprise qui fait la pluie et le beau temps, un capitaine de gendarmerie co-fondateur d'une société d'import- export qui s'est essayé au trafic d'armes.

Une histoire où l'on découvre un Valais malade de la «savrose», ce mal étrange et mystérieux qu'il s'agit d'extirper.

GÉRALD COMTESSE Peintre suisse né à Neuchâtel en 1944.

Classer ses œuvres dans une école ou un style particulier paraît, d'emblée, assez hasardeux, puisque ses tableaux tiennent à la fois de l'expressionnisme et de l'impressionnisme, en conser¬

vant toutefois quelques notes très personnelles hors de tous mouve¬

ments connus. Influencé par la pein¬

ture de la fin du 19e siècle, il l'est, sans

«Musique d'automne»

(huile sur toile 84 x 92) Signé en bas à doite

doute, et la délicatesse de son coup de pinceau le lui permet.

J.P.Gi., Journal du Jura

«C'est un peintre qui a quelque chose à dire et dont les moyens plastiques sont faits pour plaire aux amateurs de vraie peinture.»

Georges PEILLEX dans les Cahiers du Collectionneur.

La nouvelle Loi sur l'aide

aux Hautes Ecoles et la Recherche A la suite d'une procédure référendaire, le peuple suisse sera appelé à se prononcer, dimanche 28 mai, sur la nouvelle loi fédérale concernant l'aide aux Hautes Ecoles et la recherche. Dans ce contexte, il faut rendre clairement attentif que personne ne conteste la nécessité des universités existant actuellement en Suisse et dont la contribution est indispensable pour l'avenir du pays. Le vote ne porte dès lors que sur la manière, pour la Confédération, de fournir un appui indispensable aux universités cantonales. La nouvelle loi sur l'aide aux Hautes Ecoles et l'encouragement à la recherche (LHR) constitue une façon d'organiser cet engagement de la Confédération. Elle marque des progrès par rapport au régime actuellement en vigueur. Pour l'Université de Fribourg - dont sept étudiants suisses sur dix proviennent des autres cantons et dont le sort dépend fortement du subventionnement fédéral - l'acceptation de ce texte constituerait une garantie face à l'avenir. En cas de refus populaire, une autre formule fédérale serait de toute manière à trouver, puisque le peuple suisse, qui, plus que tout autre, est intéressé à un haut niveau de qualité des services de sa population active et à la fécondité de l'innovation, a besoin de ses universités.

La nouvelle loi fédérale sur l'aide aux Hautes Ecoles et la recherche est d'abord une loi de subventionnement. Il est évident que, du moment que les étudiants proviennent des 25 Etats confédérés mais qu'il n'y a que huit universités cantonales, ces dernières, qui assument vraiment une tâche nationale, ne peuvent plus être entretenues sans une aide fédérale suffisante. Cette donnée se vérifie plus particulièrement encore à Fribourg, où le canton est financièrement faible et où l'Université sert plus qu'ailleurs au reste de la Suisse. Le subventionnement fédéral prévu pour la première période de la nouvelle loi n'entraîne pas un accroissement démesuré des dépenses fédérales, puisque, pour l'exploitation, la progression Fribourg au temps passé

resterait semblable à celle des années passées, tandis que, pour les investisse¬

ments, le montant global mis à disposition demeurerait à son niveau précédent.

Quant au nombre des étudiants iniversitaires, le récent troisième rapport du Conseil suisse de la science a fourni de larges précisions. En raison de la structure des classes d'âges, les candidats aux études universitairs vont continuer d'augmenter encore jusqu'au milieu des années 1980. Après qu'une large ouverture a été pratiquée sur le plan des écoles secondaires et des gymnases, on ne voit pas comment on pourrait équitablement empêcher les nouveaux bacheliers de continuer leur formation dans les universités suisses. La comparaison statistique internationale démontre d'ailleurs que, pour la classe d'âges de 20 à 24 ans, le taux des étudiants universitaires n'est sûrement pas exagéré pour la Confédération, qui est pourtant, par tête, le pays le plus riche du globe: le rapport y était en 1974 de 6,2%, contre 10,2% en République fédérale d'Allemagne, 8,7% en Autriche.

Malgré tout l'effort de rationalisation qui y est conduit, l'Université de Fribourg ne sera matériellement plus en mesure d'accueillir sérieusement les candidats qui se présenteront chez elle, si elle ne dispose pas de moyens supplémentaires qu'on ne saurait évidemment demander au canton. Il n'est pas pensable non plus, sans porter gravement atteinte à l'esprit confédéral, que les cantons universitaires pratiquent un numerus clausus discriminatoire, qui verrait l'admission de tous leurs ressortissants et des pourcentages élevés de refus pour les candidats en provenance des cantons non universitaires.

La nouvelle loi sur l'aide aux Hautes Ecoles et la recherche doit permettre d'améliorer très sensiblement la coordination entre les universités suisses. Les plans pluri-annuels de toutes les Hautes Ecoles - y compris des Hautes Ecoles polytechniques fédérales - seront intégrés de bas en haut, sous l'égide d'une Conférence gouvernementale, où les représentants des cantons seront fortement majoritaires, et avec l'aide d'une Commission de planification formée des responsables de ce secteur dans toutes les universités du pays. Cela paraît de nature à rationaliser le système universitaire suisse, notamment en évitant des doubles emplois onéreux. Même les cantons non universitaires trouveront leur mot à dire, puisqu'ils disposeront de trois représentants au sein de la Conférence gouvernementale. L'avènement d'un bailli universitaire fédéral - que personne du reste ne désire - n'est donc pas à craindre. En revanche, il est hautement souhaitable que les universités, où l'on enseigne systématiquement les méthodes de bonne gestion, se mettent elles-mêmes à les appliquer dans leur collaboration nationale, en respectant ce qui fait l'identité de chacune d'elles.

Au total, en une période délicate pour les universités à cause de l'accroissement

des effectifs, la nouvelle loi fédérale sur l'aide aux Hautes Ecoles et la recherche

assoit plus solidement le financement de nos institutions supérieures, tout en y

promouvant une rationalisation de l'emploi des sommes mises à disposition. Même

si, pour le détail, on aurait pu souhaiter que l'un ou l'autre accent soit placé

différemment - n'est-ce pas toujours le cas pour tous les projets? -, on aurait

cependant tort de renoncer à la solution bien conrète qui est offerte, dans l'attente

d'une hypothétique formule idéale. De toute évidence, le Canton et l'Université de

Fribourg ont le plus grand intérêt que l'appui fédéral aux Hautes Ecoles soit

solidement établi.

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Inauguration du nouveau musée gruérien

INTERVIEW de M. Denis Buchs,

conservateur-adjoint du Musée gruérien. Bulle

Maquette générale montrant le nouveau Musée gruérien et la bibliothèque publique (à gauche), avec le château et la place du Cabalet. (Photo Musée gruérien)

FI - Monsieur Buchs, comment se présente le nouveau musée gruérien à la veille de son inauguration qui aura lieu les 3 et 4 juin prochains?

D. Buchs - Les travaux préparatoi¬

res ont débuté en 1973 et la cons¬

truction en 1975, c'est dire qu'il y a cinq ans que l'on prépare le nou¬

veau musée. On en est donc à la vérification de tout ce qui a été prévu en volume, surface, couleurs, matériaux. Mais surtout, c'est la présentation des collections que j'attendais avec le plus d'impa¬

tience, car nous avons travaillé à sa préparation durant dix-huit mois avec la collaboration d'un gra¬

phiste. M. Tcherdyne.

FI - Pouvez-vous nous décrire le reliât qui a été donné au nouvel édifice dont la construction semble très réussie?

- Comme nous avions à loger un musée et une bibliothèque impor¬

tants. on ne pouvait envisager une petite construction gruérienne tra¬

ditionnelle qui aurait d'ailleurs été un pastiche. D'autre part, il fallait dégager la vue sur le château. C'est une construction de 17 000 m3 dont moins d'un quart est hors de terre.

La suppression de petites construc¬

tions dégradées à améliorer la vue sur le monument historique qu'est le château de Bulle et les cloche¬

tons qui se dressent en perspective jusqu'à l'église.

FI - Avez-vous adopté une nouvelle formule d'exposition dans ce bâtiment qui abritera bientôt des richesses dans l'art populaire, la peinture, la littérature etc?

- La bibliothèque bénéficiera d'une salle de lecture spacieuse et du libre service pour une partie des livres. La visite du musée se fera selon un itinéraire proposé mais non obligatoire. Deux spectacles audio-visuels encadreront la visite.

FI - Est-ce qu'il a été prévu des locaux destinés à des conférences, vernissa¬

ges, expositions supplémentaires ou temporaires?

- Deux espaces sont destinés à l'accueil d'exposition temporaires, l'un au rez-de-chaussée, avec une vue très dégagée sur l'extérieur;

l'autre au sous-sol. Ces expositions utiliseront du matériel ordinaire¬

ment mis en réserve ou accueille¬

ront des expositions itinérantes.

FI - La place réservée à la biblio¬

thèque publique suffira-t-elle pour ac cueillir les dizaines de milliers de volu mes qui se trouvent dans l'ancien mu¬

sée?

- Autant pour les réserves de la bibliothèque que du musée, nous avons recouru à des installations modernes qui permettent de con¬

centrer le maximum de matériel sur le moins d'espace possible.

FI - La conception du nouveau musée vous donne-t-elle satisfaction et per mettra-t-elle une meilleure mise en valeur des collections?

- L'extrême variété des collections du musée gruérien pose un pro¬

blème de présentation difficile. En

effet, on y trouve des pièces de monnaie et des portes d'églises, des outils et des livres précieux, de la peinture ancienne et un coin de chalet. Nous espérons avoir trouvé

une solution qui concilie cette di¬

versité.

FI - Avez-vous été contraint de faire un tri sur les richesses contenues dans l'ancien musée pour embellir le nou¬

veau?

- Comme il fallait proportionner la construction avec nos possibilités financières, on s'est arrêté à des dimensions raisonnables. L'essen¬

tiel des collections sera visible en permanence et nous avons intro¬

duit des éléments nouveaux, tels

que des reconstitutions. Néan¬

moins, on espère encore touver des mécènes pour compléter le finan¬

cement de cette entreprise qui a déjà bénéficié de nombreux appuis.

FI - Le nouveau musée comme la bibliothèque publique seront-ils un en¬

richissement culturel, historique, fol¬

klorique et artisanal pour la Gruyère et le pays de Fribourg?

- Le musée gruérien et la biblio¬

thèque étaient un centre d'anima¬

tion en Gruyère, grâce aux conser¬

vateurs Henri Naef, puis Henri Gre- maud. Il manquait cependant un instrument pour consolider cette activité. C'est maintenant chose faite.

FI - Quelle est la place qui a été réservée au souvenir de l'abbé Joseph Bovet?

• Le plan d'exposition du nouveau musée s'inspire du Vieux Chalet: La Gruyère s'est réalisée dans les siè¬

cles passés, elle a senti les assauts du modernisme, mais elle les a surmonter. La conclusion de la vi¬

site est dédiée à l'abbé Bovet, le chantre du pays. On y trouvera son piano, des partitions, des décora¬

tions. et les visiteurs pourront écouter de la musique composée par le chanoine au moyen de tables d'écoute. En outre, les chants de l'abbé Bovet soutiendront les ima¬

ges des deux spectacles audio-vi¬

suels.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud-FI Détail d'une poya de Silvestre Pidoux, peinte vers 1850. L'œuvre entière mesure 400x 50 cm

Cuillères à crème de chalet, XVIIle et XIXe siècles. (Photo J. Gapany)

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BULLE 2 - 3 - 4 JUIN FÊTES GRUÉRIENNES

175 ans du Corps de musique de Bulle

• Inauguration du nouveau Musée gruérien

• Jubilé de l'Association grué- rienne pour le costume et les coutumes

Dimanche 4 juin 14 h. 45:

Vendredi 2 juin: 20 h. 30 Hôtel de Ville ENSEMBLE EUPHONIA - 23 h. bal

Samedi 3 juin: de 16 h. à minuit Jeux - Danses - Chants - Musique Boissons - Spécialités du pays LA FETE A BULLE Le centre-ville aux piétons Samedi 3 juin: 20 h. 30 Hôtel de Ville

La Pastorale gruérienne de carlo Boiler

GRAND CORTÈGE

«Métiers et corporations»

40 groupes chars et fanfares

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7

Bulle, 2-3-4 juin

Inauguration du nouveau Musée gruérien (suite de la page 4)

Le Musée gruérien et la Bibliothèque publique de la ville de Bulle

L'écrivain Victor Tissot (1848-1917) voulut doter la Gruyère, sa patrie d'élection d'un musée et d'une bibliothèque «dignes de ce nom». Touché par la célébrité, l'auteur du

«Voyage au pays des milliards» et fondateur de l'Almanach Hachette léguait sa fortune à la Ville de Bulle. Après des années d'étude - on chercha dès l'abord à s'installer au château - l'institution fut inauguré en 1923, dans l'immeuble dit du

«Moderne». La solution «provisoire» devait durer un demi-siècle.

Aux origines, les collections personnelles et la bibliothèque privée du donateur, installées dans un ancien hôtel construit en 1906 et dont on déplora le style «pièce montée». Présentement, un musée rassemblant, dans des conditions précaires.

Cadre de paille tressée. XVIIle siècle. (Photo Denis Buchs)

quelques 10 000 numéros d'inventaire, fruit d'une accumulation se répartissant sur cinquante années, l'impulsion et la patiente quête ayant été initialement assurées par le premier conservateur, M. Henri Naef. Art populaire, folklore, mobilier, peinture, armes, témoins historiques, composent l'essentiel des collections, sans négliger la valeur des gravures, manuscrits, monnaies et médailles, documents héraldiques et objets d'histoire naturelle. L'institution, considérée par les spécialistes comme l'un des plus importants musées régionaux de Suisse, est en relation avec nombre de sociétés savantes et de musées suisses et étrangers. Dans le cadre présent, les collections se confondent pour une part avec les réserves; elles sont exposées à des dangers matériels évidents.

Comme le musée, la bibliothèque a souffert durant des années, de saturation.

Cinquante mille volumes, parmi lesquels maintes raretés, s'offraient à la population du sud du canton; de 12 à 15 000 livres sortaient annuellement au titre du prêt à domicile. Depuis l'inauguration de la nouvelle école secondaire surtout, la clientèle rajeunit et la vocation de la bibliothèque se précise.

Il y a des décennies que, périodiquement, s'agite la question du musée nouveau.

D'un musée qui, par ses tendances essentielles, relevant de l'illustration de la Gruyère, est «condamné à l'enrichissement». Aujourd'hui, la réalisation est terminée. L'on pourra regretter la charme vieillot du musée ancien. L'examen objectif des conditions de présentation et de sécurité, la nécessité d'assurer l'exploitation de deux institutions réunis sous un même toit par un personnel limité, obligent à des solutions nouvelles. L'objet n'y perdra pas nécessairement son pouvoir d'émotion.

Henri Gremaud Conservateur

Armoire de mariage, datée de 1815. Noyer sculpté et marqueté.

LES FÊTES GRUÉRIENNES 1978

Bulle et, avec le chef-lieu, tout le district de la Gruyère s'apprêtent à vivre de grandes et belles journées le premier week-end de juin. Les FÊTES GRUÉRIENNES marqueront en effet simultanément les 175 ans du Corps de musique de la Ville de Bulle, l'inauguration du nouveau Musée gruérien et de sa bibliothèque et les 50 ans de l'Association gruérienne pour le costume et les coutumes (AGCC).

La soirée du vendredi 3 juin sera célébrée principalement par le Corps de musique de Bulle qui, pour la circonstance, a invité l'ensemble EUPHONIA.

Dans l'après-midi du samedi 3 juin, le Conseiller fédéral Hans Hürlimann fera l'honneur aux Bullois et aux Gruériens d'assister, dès 15 h., à l'inauguration du nouveau Musée. Mais aussi, toute la jeunesse gruérienne sera associée à l'événement et, pour elle, une FÊTE A BULLE animera tout le centre de la Ville. Fête

«non-stop» qui se poursuivra durant toute la soirée et jusqu'à minuit avec ses nombreux jeux et autres attractions.

Seront en fête tous les groupes des costumes et coutumes qui se produiront sur trois podiums, alors que cafetiers, restaurateurs, boulangers et pâtissiers serviront dans la rue des spécialités bien gruériennes. Cortège aux flambeaux et feu à trois endroits de la Ville exprimeront toute la liesse des Bullois et Gruériens. Dans les rues, pour une fois, les piétons seront les rois.

Alors que la Ville sera en joie, l'acte officiel du jubilé de l'AGCC se déroulera dans la grande salle de l'Hôtel de Ville où les chœurs d'armaillis et de dzaquillons interpréteront la «Pastorale gruérienne» sous la direction de Michel Corpataux.

Ces fêtes gruériennes se poursuivront le dimanche matin par une Grand-Messe célébrée sur la place de l'Abbé Bovet. La Maîtrise de Bulle et toute la foule chanteront les chants liturgiques. Et le sermon sera prononcé en patois.

Enfin, le dimanche dès 14 h. 45, un grand cortège comprenant plus de 40 groupes, chars et fanfares défilera dans le centre de la ville. Corporations et métiers d'autrefois constitueront le thème de ce cortège auquel participeront également tous les groupes de l'AGCC.

Moule à beurre d'une contenance de deux kilos et demi environ. Vers 1800.

(Photo J. Gapagny)

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Bulle 2-3-4 juin

Inauguration du nouveau Musée gruérien (suite de la page 7) La construction du Musée gruérien &

Bibliothèque publique de Bulle

Détail d'une armoire rustique gruérienne de 1815. L'armoire de mariage est habituellement décorée de cœurs, d'un bouquet de fleurs et d'un chardonneret tenant une prunelle en signe de prévoyance. (Collection du Musée gruérien, Bulle) Emplacement

Il était souhaitable que le Musée Grué¬

rien, qui sera en même temps un centre culturel vivant, soit situé dans un en¬

droit en contact avec le noyau des autres activités de la vie bulloise. Les terrains répondant à cette exigence étaient fort rares. Il a fallu se résoudre à choisir la place du Cabalet, dans la zone verte qui sert de protection au château. Dès lors, le projet architectu¬

ral a dû tenir compte de la forteresse des évêques de Lausanne et éviter d'en masquer la vue.

Costumes de chez nous

Le «parti» de la nouvelle construction

Deux impératifs ont donc dominé l'éla¬

boration. D'une part, il était nécessaire de réaliser un immeuble bas, aux mas¬

ses ne concurrençant pas le château.

D'autre part, il fallait donner tout de même un certain relief à l'édifice, digne des richesses qu'il contiendra. Il sem¬

blait bien que c'était une gageure.

Pourtant, il apparaît que l'on ait réussi à atteindre ce but.

Le nouveau bâtiment se composera de deux parties bien distinctes. Il y a tout

d'abord le rez-de-chaussée, disposé en trèfle, dont chaque lobe présente une fonction différente. Le premier abrite un vaste hall d'accueil qui ser¬

vira également à loger des manifesta¬

tions temporaires. Il est éclairé par de grandes baies très ouvertes sur la zone de verdure qui entourera le bâtiment et sur la silhouette caractéristique de Bulle. Le second sera occupé par les locaux administratifs et une salle d'es¬

tampes. Quant au troisième, il sera constitué par la bibliothèque publique qui revêt une très grande importance dans le vie culturelle régionale. La dalle

de toiture sera recouverte d'un jardin suspendu.

Le Musée proprement dit sera installé, au sous-sol, dans une vaste halle, reliée au rez-de-chaussée par un esca¬

lier monumental coupé d'un palier. La plus grande partie de ce local â air conditionné sera destiné à l'exposition permanente. Une certaine surface sera destinée à des présentations tournan¬

tes. De vastes réserves ainsi qu'un atelier destiné è la préparation des expositions et â la restauration ont également été prévus dans ce sous- sol. Voici les principales données

techniques de la construction:

Volume total 17 000 m3 SIA Surface construite

en sous-sol 2 100 m2 Surface construite

en rez 750 m2 Aspect financier

Mais le principal handicap de cette réalisation dans des questions finan¬

cières. Les moyens sont très limités. Il a fallu dimensionner l'édifice aux pos¬

sibilités pécuniaires, tout en assurant une place suffisante et en ménageant

des solutions d'extension. Cela n'a pas été très facile.

Devisée à 4,2 millions, cette réalisation a été financée pour 3 millions environ par la fortune de la Fondation Tissot, une autre part par des contributions privées et d'institutions philantro- piques, le solde étant à charge de la commune de Bulle.

En donnant récemment son accord unanime à la construction, le conseil général a soutenu le Conseil communal qui entend assumer ses responsabili¬

tés dans le domaine culturel.

(A. G./D. B.)

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(10)

UÎ55C est Lei le /

URI: Visage du canton (XIII) La transformation des structures II

suffit de comparer l'actuelle structure politicoéconomique du canton avec celle du passé pour percevoir les fon¬

damentales modifications intervenues en moins d'un sièce. Jadis, Uri était le type même du pays agricole, avec une modeste activité commerciale. La vie des Uranais s'ordonnait autour de deux pôles, l'agriculture et le trafic par le col du Gothard. De nos jours, Uri est devenu un canton nettement indus¬

triel, mais avec une trame agricole, les vallées avant préservé leur caractère rural. Quelques chiffres suffiront â éclaircir cette évolution. Si. en 1888, le secteur primaire (agriculture, fores- tage)employait 4057 personnes, il n'en occupait plus que 1842 en 1970. A l'inverse, dans le secteur secondaire (industrie, artisanat, construction), le nombre des employés s'élevait de 1274 à 7289 entre les mêmes dates de référence. Enfin, on relève le gonfle¬

ment parallèle du secteur tertiaire (les services) avec 5196 personnes recen¬

sées, au total, en 1970, au lieu de 1898 en 1888. Voilà qui reflète clairement le passage d'un état agricole pour l'es¬

sentiel â une économie industrielle.

C'est avec la mise en service de la ligne du Gothard que s'est amorcée une telle évolution, marquée, on l'a vu, dans un premier temps par d'inévitables réper¬

cussions: le développement de la ré¬

gion commença dès l'apparition de circonstances plus favorables. L'ac¬

tuelle physionomie du canton a été modelée par les temps nouveaux, au tournant du siècle, avec l'entrée d'une économie jusqu'alors rurale dans une ère de révolution.

Sur le plan industriel, cet événement découle du double effort de l'entre¬

prise privée et de l'initiative fédérale, lesquelles ont conditionné l'éclosion de nombreuses exploitations indus¬

trielles et commerciales, de petite ou moyenne importance. Au rang des entreprises les plus anciennes du can¬

ton, prennent place les centrales élec¬

triques, la fabrique de munitions d'Alt- dorf ainsi qu'une usine pyrotechnique.

Une firme, fondée â Altdorf en 1909, produit des câbles, de la tréfilerie et du De jolies maisons où il fait bon vivre

caoutchouc. Acquise par Uri, cette entreprise représente à l'heure actuelle avec ses 1700 employés le potentiel industriel et économique majeur du canton.

Dans la petite industrie, vient en tête la construction que la réalisation de la route nationale a marquée d'une em¬

preinte particulière. Il faut dire en effet que le coût global des constructions de routes, y compris le tunnel routier du Gothard, s'établira autour de 1,2 milliard de francs à l'achèvement des travaux. Uri participe pour 3% à ces dépenses, chiffre modeste à priori, mais qui représente un réalité pour ce canton montagnard à la fois petit et faible, financièrement parlant, une charge qu'il n'est en l'occurence pas à même de supporter seul sans solution extraordinaire. En outre, il faut chaque année des millions pour l'exploitation et l'entretien du réseau routier. En 1972, on dénombrait à Uri 31 entrepri¬

ses â caractère industriel, soumises à la loi fédérale sur l'industrie; elles employaient quelque 3500 personnes.

De plus, envirion 1000 entreprises non industrielles occupaient quant à elles 7000 employés.

Conjointement à l'industrie, â l'artisa¬

nat et au commerce, le tourisme est l'un des piliers de l'économie uranaise.

L'élément primordial de cette activité est constitué par l'hôtellerie et la res¬

tauration dont dépend tout un ensem¬

ble d'exploitations. Il n'est pas exagéré d'évaluer à 50, voire 60 millions de francs l'apport annuel du tourisme à l'économie du canton.

Un mot encore sur le marché du travail.

Il est incontestable que, un peu par¬

tout, une certaine réticence se mani¬

feste lorsqu'il s'agit de travailler et d'habiter à la campagne. Pour ce qui touche le canton d'Uri, on peut retenir que la région d'Altdorf - principale pourvoyeuse d'emplois - se préoc¬

cupe beaucoup des conditions d'exis¬

tence de chaque jour, si bien qu'il y fait bon vivre. Les conditions salariales sont satisfaisantes, alors que les équi¬

pements d'infrastructure existent déjà ou seront encore améliorés.Enfin, en matière de loisirs, le canton fait et

continuera de faire tout ce qui qui est en son pouvoir.

En dépit de tous ces aspects positifs, force est de reconnaître que le marché du travail a subi un net assèchement.

La présence des chantiers géants de la route nationale - dont certains occu¬

pent partiellement plusieurs centaines d'ouvriers - et le fait que les diverses entreprises fédérales implantées en territoire uranais ne puissent employer de main-d'œuvre étrangère expliquent dans une large mesure cette situation de pénurie dont souffre le marché de l'emploi. On doit pourtant souligner qu'avec une proportion d'étrangers d'environ 696, Uri vient au dernier rang des cantons. On ne saurait donc parler à son égard de surpopulation étran¬

gère. Il est à observer enfin que les mesures de rationalisation considé¬

rées comme souhaitables ne sont pas à la portée de certaines entreprises de moyenne et petite taille, qui souffrent tout particulièrement de l'assèche¬

ment du marché de l'amploi.

La vie uranaise Uri, petit pays en¬

goncé dans de hautes montagnes, semblerait à première vue peu propice à la vie artistique et culturelle. Le canton n'est toutefois point resté en arrière dans ce domaine. Ses intérêts ont de tout temps trouvé de valeureux défenseurs en la personne de nom¬

breux artistes, d'origine uranaise ou non. Les châteaux et les maisons forti¬

fiées attestent des réussites fort an¬

ciennes de l'architecture profane. De leur côté, les édifices religieux consti¬

tuent des réalisations particulièrement heureuses, l'art sacré atteignant un sommet à l'époque baroque. Quant aux orfèvres, aux peintres et aux sculpteurs, ils ont de tout temps légué d'immortels témoignages de leur art.

Comme chaque région, Uri connaît de pittoresques coutumes. Les mœurs y sont fondées sur la stricte observance de traditions laïques et religieuses. La musique populaire, dite «Ländlermu- sik» ou musique champêtre, demeure très vivante et le pays uranais s'enor¬

gueillit d'ensembles et de composi¬

teurs excellents. Le lancer du drapeau (le «Fahnenschwingen») et la pratique

Le col du Klausen du cor des Alpes sont deux traditions toujours en honneur, et les Uranais y sacrifient avec assiduité. Quant au

«Betruf», l'appel à la prière dans les alpages, il s'agit d'une coutume parti¬

culièrement belle: la pâtre salue la venue de la nuit par des paroles anti¬

ques et consacrées, amplifiées par un porte-voix, afin que, grâce â Dieu, à la Sainte Vierge et à tous les saints, le malheur épargne les hommes, les bêtes et les biens.

Les Uranais, possèdent encore un beau costume, et les hommes une tenue pratique. Les villageois revêtent volontiers ces habits traditionnels, à l'occasion des fêtes ou le dimanche, pour aller à l'église.

Les habitants d'Uri ont depuis toujours embrassé la religion catholique. C'est ainsi que le recensement de 1970 dénombrait, pour 34 091 personnes, 31 732 catholiques-romain, 2 236 pro¬

testants, les autres religions ne re¬

cueillant qu'une centaine de fidèles.

Ses convictions religieuses n'ont pourtant jamais détourné l'Uranais de la tolérance. C'est en 1885 déjà que fut fondée la communauté protestante d'Uri, et en 1916 que fut reconnue, en droit public, la personnalité juridique des Eglises, chacune ayant dès lors la faculté de percevoir l'impôt ecclésias¬

tique auprès de ses propres fidèles.

En pays uranais, la vie politique est moins axée sur les partis que sur la personnalité de tel ou tel représentant, ce qui est une conséquence du sys¬

tème majoritaire sur le plan électoral.

De toute façon, la politique est dans l'ensemble inspirée par des croyances traditionnelles. Au Parlement canto¬

nal, le «Landrat», les 64 mandats sont répartis entre les démocrates chré¬

tiens, les démocrates de progrès et les socialistes. C'est en 1968 que, pour la première fois, le canton a élu un con¬

seiller socialiste, aux dépens des dé¬

mocrates chrétiens. Il faut enfin men¬

tionner que 1960 vit un non-Uranais parvenir, pour la première fois, à la plus haute dignité, celle de landammann.

(Suite page 11)

(11)

11

Que la Suisse est belle! (Suite de la page 10)

Promenade dans le canton d'Uri

C'est au sommet du Klausen que cette vache a posé pour la photo Les perspectives Un petit pays aux

grands problèmes, ainsi pourrait-on caractériser le canton d'Uri. Les ac¬

tuelles structures économiques sont cause en effet de problèmes aussi nombreux qu'ardus. Le canton tout entier n'est à présent qu'un immense chantier lequel, une fois la route natio¬

nale achevée, n'apportera plus guère d'avantages financiers. Aussi doit-on rechercher des solutions de rempla¬

cement. En outre, l'amélioration de l'enseignement à tous les niveaux est devenue aujourd'hui une nécessité, tant il importe de mobiliser jusqu'aux ultimes ressources de l'intelligence.

Les vastes exigences de l'économie sont donc au coeur même des préoc¬

cupations locales. C'est pourquoi l'as¬

sainissement des finances communa¬

les revêt une signification politique particulière. Ce point crucial masque, naturellement, une multitude de ques¬

tions et de problèmes de détail qui nécessitent, eux aussi, une solution.

Une planifiaction générale, fondée à la fois sur un diagnostic précis de la situation économique, sur une con¬

ception globale du développement et sur un schéma directeur pour le tou¬

risme devrait à cet égard fournir les critères des futures exigences en ma¬

tière de prospérité. C'est pourquoi l'action de l'administration cantonale doit être axée sur l'analyse des signes des temps. Il lui faudra à l'avenir assurer au canton, grâce à une pensée et à une activité tournées vers la prospective, une prospérité crois¬

sante, et aussi élargie que possible.

Dans notre prochaine édition:

GLARIS

Dans le district

de ta Broyé

Cugy: un fanion pour les gymnastes

La section du Cugy-Vesin de la Société fédérale de gymnastique qui a fêté son quart de siècle d'existence au cours d'une journée de réjouissances a fait bénir, à cette occasion le fanion des pupilles et pupillettes. Ce fut l'abbé André Morier qui célébra l'office reli¬

gieux en présence de nombreux invités et des parrain et marraine, M. André Bersier, buraliste postal et Mme Jea¬

nine Molleyres-Roulin, épouse de M.

François Molleyres, président de la section. (Photo FI)

Ménières:

Chantre honoré FI présente ses sincères félicitations à M. Joseph Clément, de Ménières, qui a reçu la distinction papale des mains de l'abbé Auguste Manzini, curé de la paroisse. M. Clément est un membre assidu de la Cécilienne au sein de laquelle il se dévoue depuis 45 ans.

(Photo FI)

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le huitième district friboni'seois Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud Les Fribourgeois de Berne

ont complété leur assemblée générale par une fondue

typiquement dzodzette

Chaque année, au mois d'avril, la Société fribourgeoise de Berne réunit ses membres pour une fondue au vacherin préparée minutieusement par des gars qui possèdent quelques notions culinaires. Selon les dires de certains compatriotes de la ville fédérale, celle de cette année était encore plus délicieuse que les précédentes. Nous ignorons si le coup du milieu était pour quelque chose. Que les responsables de la cuisine veuillent bien accepter les compliments de ceux qui ont apprécié cette spécialité dzodzette.

M. Claude Favre, entouré de son comité, présente son rapport annuel Une assemblée copieuse et intéres¬

sante

Le jeudi 20 avril dernier, ils étaient plus d'une cinquantaine à se retrouver dans une salle du Restaurant «Innere Enge»

dans une ambiance suisse alémanique, car l'atmosphère romande me semble plus chaude. Cela est bien compréhen¬

sible qu'après un repas aussi copieux, il faut digérer en écoutant le jeune président qui anima cette assemblée avec beaucoup de tact et de discipline.

M. Claude Favre est un homme qui se dévoue corps et âme pour que la

société vive et soit heureuse. Dans ses souhaits de bienvenu, il eut le plaisir de saluer la présence du rédacteur de Fribourg-lllustré qui était accompa¬

gné de son épouse. Entouré de son comité, il a présenté son rapport an¬

nuel 1977 en félicitant tous ceux et celles qui avaient collaboré è l'organi¬

sation des manifestations et sorties en montagne. M. Louis Joye, ancien pré¬

sident de la société, aujourd'hui vice- président, du fait qu'il habite Neyruz, a rendu un vibrant hommage à Mlle Olga Chappuis qui, récemment, a quitté pour toujours ses compatriotes de Un Jeune couple venu grossir les rangs de la société

Quelques «bouilles» dzodzettes très sympathiques Berne. Elle repose maintenant à Lenti-

gny, son village d'origine. Mlle Chapuis était entrée à la Société fribourgeoise de Berne en 1933. Elle se dévoua durant quarante-cinq ans pour elle en étant membre du comité et responsa¬

ble des visites aux malades. Très gé¬

néreuse, elle savait être gentille avec tout le monde. Les Fribourgeois de Berne lui doivent beaucoup. M. Mar¬

cel Kolly, trésorier, a présenté la si¬

tuation financière qui, semble-t-il, s'avère satisfaisante. Les vérificateurs l'ont complimenté pour la bonne tenue des comptes. Tous les rapports ont été approuvés par applaudissements. La cotisation annuelle sera de quinze francs c'est-à-dire le même montant pour une personne seule que pour un couple.

du restaurant «Innere Enge» à Berne.

Cette initiative fit l'objet d'une discus¬

sion nourrie. La consultation proposée par M. Bersier a abouti à un accord de principe sur l'organisation de cette fête qui, pour Claude Favre, sera d'avance une réussite, car les contacts pour les poires à botzi ont déjà été pris auprès de certains arboriculteurs.

Souhaitons simplement que le gel ne joue pas une mauvaise farce à notre cher président...

La Société fribourgeoise de Berne compte actuellement 237 membres.

Plusieurs d'entre eux ont reçu ce même soir la médaille de fidélité de l'AJB. M.

Claude Favre eut également le plaisir de remettre une channe dédicacée à M. Jean Rossier pour ses vingt ans d'activité au sein de la société. Ce

M. Jean Rossier (à gauche) a reçu une channe dédicacée pour ses vingt ans d'activité

Activité 1978 et reconnaissance à un membre

Le programme d'activité de la Société fribourgeoise de Berne est fort allé¬

chant. Nous avons noté les principales manifestations qui sont une sortie è la Fête des asperges en Valais où M.

Hubert Fragnière, membre d'honneur de la section, se fera un plaisir de recevoir ses compatriotes de la ville fédérale; le 6 août, il y aura la sortie- broche au Chalet du Saucisson en- dessus d'Albeuve; la participation au pique-nique de l'AJB à Enney le 21 mai, à l'assemblée des délégués à Lausanne au mois de septembre, etc.

Le président a également proposé d'organiser une Bénichon dans la salle

membre dynamique fut très applaudi par ses compatriotes. Un film tourné par le président sur les sorties de la société l'an passé a mis un point final à cette soirée très enrichissante. Si la plupart des Fribourgeois avaient rega¬

gné leur domicile avant minuit (car à Berne, l'heure c'est l'heure), il n'en fut pas de même pour quelques-uns d'en¬

tre nous qui, grâce â l'amabilité d'un couple jeune et sympathique, ont fini au café noir dans la banlieue bernoise, pour se quitter deux heures plus tard sans bruit dans la nuit. Un café Eva arrosé d'une poire à botzi Claude fait parfois du bienl

G. Bourquenoud-FI

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13

Chronique I

des Fribourgeois l

«hors

| les murs»

Nouveau comité

au Cercle fribourgeois de Lausanne Lors de sa dernière assemblée, le Cercle fribourgeois de Lausanne a élu un nouveau président en la personne de M. Maurice Berset (Echallens) en remplacement de M.

Jean Pillonel. élu député au Grand Conseil vaudois. Nous les félicitons tous les deux pour leur élection respective.

Le nouveau comité est formé de MM. Maurice Berset, (Echallens), président;

Claude Chassot, (Renens), vice-président; François Pittet (Renens), trésorier;

Mlle Geneviève Bodevin (Lausanne), vice-caissière; Mme Verena Aeby (Lau¬

sanne), secrétaire à la correspondance; Mme Marguerite Contini (Lausanne), secrétaire des PV; Georges Herren, Marcel Currat et Maurice Dafflon, tous de Lausanne, membres adjoints.

Charges spéciales

La commission des malades est composée de Mmes M.-L. Pasche, responsable;

Cécile Perriard, Noëlie Schmutz et M. Robert Mauron, tous de Lausanne.

M. Daniel Bourqui est président de la commission musicale; M. Alphonse Karth est responsable du Groupe des patoisants «Lè Grahyà»; M. Roger Andrey est le responsable du Groupe théâtral «Le Masque». M. Joseph Giller est le porte- drapeau du Cercle, son remplaçant est M. Georges Herren. Tous ces membres habitent Lausanne.

Des compatriotes au visage rayonnant de bonheur

Bienvenue en Gruyère

à tous les Fribourgeois du dehors Un village de douceur et de verdure, embelli par les narcisses, marqué par l'effort et la sueur de ses ardents travailleurs, Enney accueillera dans ses murs, dimanche 21 mai, les Fribourgeois du dehors à l'occasion du premier pique-nique organisé par l'Association Joseph Bovet.

Compatriotes émigrés aux quatre coins de la Suisse, quittez un instant vos soucis quotidiens pour venir vous détendre entre la plaine et la montagne, au coeur de la Gruyère, dans ce charmant village d'Enney, au milieu de ses champs et écouter les accents chauds des chansons composées par le barde du pays: l'abbé Bovet.

A tous les Fribourgeois du dehors qui se déplaceront dans ce coin de terre qui fait le bonheur de tant de gens, où le miracle du bonheur détend, ranime, élève, enchante, Fribourg-lllustré vous souhaite de passer une très belle journée ensoleillée en Gruyère.

G. Bd

U

il y avait affluence à la dernière soirée

Nous adressons nos compliments à tous nos compatriotes qui se dévouent sans compter pour le CERCLE fribourgeois de Lausanne et qui, grâce à l'excellente entente qui règne au sein du comité et aux nombreuses manifestations organisées au cours de l'année. Cette belle section de l'AJB compte aujourd'hui plus de 500 membres.

G. Bd

Rendez-vous des Fribourgeois de Genève à Onex

Ce fut un festival de belle musique. Le chœur mixte «LE MOLÉSON donnait, le 18 mars dernier, son concert annuel en la salle communale d'Onex, trop petite pour accueillir les quelque huit cents amateurs de l'art vocal. MM. Gérald Cogne, maire de la ville et Roger Petro, président du cartel des sociétés onésiennes, assistaient à cette manifestation, ainsi que les délégations de toutes les sociétés fribourgeoises de Genève.

En première partie, le «MOLÉSON», fort de 52 choristes, sous la compétente direction de Claude Dupasquier, interpréta des œuvres de compositeurs romands.

Nous saluons, en cet ensemble, un des meilleurs de Genève. Nous en avions déjà apprécié la qualité, lors de précédentes auditions, laquelle ne fait que se confirmer d'année en année.

Puis ce fut, sur le plateau, le tour des «Armaillis de la Gruyère» aux ordres de Michel Corpataux, qui nous tinrent sous le charme de leurs 26 voix d'hommes.

Alors là, l'exécution, toute en nuances, atteignit les sommets. Les applaudisse¬

ments et plusieurs rappels ont traduit le ravissement d'un auditoire qui fit une ovation aux solistes Maurice Ruffieux et Bernard Romanens.

Le président, M. Auguste Girard, après avoir eu une pensée émue pour M. Louis Borcard, promoteur et cofondateur du «Moléson», remercia la foule et dit, en deux mots, le sentiment de chacun: «c'était merveilleux».

A. G. - J. L.

Amicale des Fribourgeois de Priliy et environs TOUT SIMPLEMENT***

Le nouveau comité de l'Amicale, de gauche à droite, 1er rang, Mme Perriard, MM.

Coupérier et Broillet (président), Mme Blanc et M. Derwey.

Au deuxième rang. MM. GodeI et Maillard.

Le groupe de danse «Le Liseron»

«C'est si simple d'aimer, de sourire à la vie» de se serrer la main quand on fait partie d'une Amicale. Celle des Fribourgeois de Prilly désire, tout simplement, que le fil tenu de l'amitié ne se rompe point. En mars dernier, elle offrait à ses membres une soirée choucroute préparée copieusement par «Jeannette». Le 18 juin, la nature mettra ses plus jolies couleurs pour égayer la balade aux grottes du Cerdon.

Et la symphonie de la joie lancera ses plus beaux accords le 7 octobre lors de la grande soirée annuelle. Le nouveau comité, composé de 7 membres, désire apporter à tous, l'espace d'une ronde «avec le Liseron) d'un chant (la chorale Mon Pays) ou d'une rencontre, la possibilité de rêver leur vie pour que demain chacun puisse vivre son rêve.

C. Blanc

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Etre maman et hôtesse Sécuritas

Il est évident qu'il serait intéressant de vous présenter l'organisation Sécuritas et son vaste champ d'activité, ce qui d'ailleurs est prévu dans un proche avenir. Pour l'heure, avec l'accord du responsable de l'agence de Fribourg, M. Philippe Etzensperger, que nous remercions pour sa gentillesse et sa compréhension, Fribourg-lllustré a réalisé une interview de Mme Denise Grippo, la seule femme à être hôtesse Sécuritas dans notre canton.

Cette jeune maman de deux enfants remplit cette fonction à la satisfaction de toute la population fribourgeoise.

* * * * * * INTERVIEW

Mme Denise Grippo, hôtesse Sécuritas FI - Comment se fait-il que vous ayez choisi d'être hôtesse Sécuri¬

tas?

Denise Grippo - Un ami de la famille, lors d'une visite à mon domicile, m'a parlé de l'organisation Sécuritas et m'a proposée de devenir hôtesse. Intéres¬

sée par ce genre de travail, je me suis renseignée auprès de l'agence de Fri¬

bourg et d'entente avec mon mari, j'ai posé ma candidature comme hôtesse auxiliaire, laquelle a été acceptée par la Direction Sécuritas.

FI - Depuis quand assumez-vous cette fonction et ce travail vous plaît-il?

- Nommée hôtesse Sécuritas au mois de septembre 1974, je dois vous avouer que cette fonction me plaît beaucoup parce que j'ai l'impression d'être utile à une cause d'une part, et d'autre part, parce qu'elle me procure une multitude de contacts avec la population. J'aimerais vous dire aussi que c'est très agréable de travailler dans cette organisation, car il existe une excellente entente au sein de l'agence de Fribourg et tous les agents du sexe masculin.

FI - Quelles sont les qualités exi¬

gées pour devenir hôtesse Sécuri¬

tas?

- Il faut être âgée de dix-huit ans, être en mesure de présenter un certificat de bonne conduite et de bonnes mœurs, il est nécessaire de pouvoir disposer d'un certain temps libre et avoir un peu de psychologie.

FI - Quel est votre horaire de ser¬

vice et quelles sont vos tâches principales?

En premier lieu, j'ai choisi cette activité parce qu'elle me permet de travailler à des heures où mon mari peut garder les enfants. En ce qui concerne l'horaire, celui-ci varie selon le service à accom¬

plir de jour ou le soir. Mes tâches principales sont le contrôle des en- Mme Grippo surprise avec ses deux enfants alors qu'elle prenait un peu de détente dans le parc public du quartier du Jura

Mme Grippo assumant le contrôle des entrées dans un dancing de Fribourg en compagnie d'un agent Sécuritas

trées et des vestiaires dans un dan¬

cing, la surveillance dans les magasins, etc.

FI - Vous sentez-vous à l'aise dans cet uniforme et estimez-vous être respectée?

- Oui, je me sens très à l'aise. D'une part, parce que j'estime être respectée par le public surtout lors d'un service de caisse ou de contrôle des entrées, d'autre part, parce que la population est très gentille à mon égard. Je pense que l'attention est la même pour les agents Sécuritas. Il ne faut toutefois pas oublier qu'il y a aussi le revers de la médaille dans cette activité surtout lorsqu'il faut accomplir un service inin¬

terrompu de cinq à six heures dans une manifestation.

FI - Votre vie de famille n'est-elle pas perturbée par ce travail?

- Comme la plus grande partie de mon service se fait durant le week-end et le soir, je n'ai aucun problème è résoudre sur le plan familial. Lorsque je suis de service dans des manifestations telles que Moto-Cross, cortèges folklo¬

riques, fêtes des Vendanges, etc., c'est mon mari qui s'occupe des enfants et qui fait la cuisine. Sa collaboration me facilite grandement la tâche. Ma mère fait aussi preuve de beaucoup de compréhension en s'occupant de mes deux filles quand je dois assurer un service durant la semaine.

FI - Etes-vous satisfaite de votre fonction d'hôtesse Sécuritas et que vous apporte cette activité?

- Il me semble être respectée et ap¬

préciée du public en général, je suis donc très heureuse d'accomplir un telle fonction. Personnellement, cette activité est un enrichissement moral favorable à l'épanouissement de la femme d'aujourd'hui.

FI - Une femme est-elle en mesure de remplir la fonction d'hôtesse Sécuritas aussi bien qu'un homme?

- Je pense que oui. Je dirais même que dans certaines circonstances, une femme a plus de facilité à régler un litige ou un différend entre deux per¬

sonnes que l'homme. Avec un peu de

psychologie et le sourire, on arrive fréquemment à éviter une bagarre. Une chose primordiale dans une telle situa¬

tion, ne jamais s'énerver. Et cela est valable aussi pour les agents.

FI - Vous êtes Mme Grippo. la seule femme à être hôtesse Sécuri¬

tas dans le canton de Fribourg.

Qu'est-ce que cela représente pour vous?

- L'équipe fribourgeoise au sein de laquelle je travaille compte aujourd'hui une cinquantaine d'agents permanents

Mme Grippo doit parfois assurer le contrôle des entrées à des manifesta¬

tions en plein air

et auxiliaires. Sur ce nombre impor¬

tant, je suis la seule femme occupée comme hôtesse Sécuritas. L'expé¬

rience acquise depuis quatre ans dans ce domaine m'a permis d'apprendre beaucoup de choses et surtout de me perfectionner sur l'attitude à prendre dans n'importe quelle situation. Je ne puis donc qu'encourager le sexe fémi¬

nin à s'intéresser à cette activité très variée tant au point de vue horaire que travail.

Interview réalisée par

Gérard Bourquenoud-FI

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15

Ecole professionnelle

d'esthéticiennes FRANCIS C. LACHAT 38, Place de la Gare 1700 Fribourg Tél. Ecole 037/22 40 18 Aujourd'hui la clientèle féminine est trop souvent soignée, servie et conseillée «à la chaîne». Le besoin d'un service individuel et personnel se fait de plus en plus sentir. Il n'est donc pas étonnant que dans cette profession bon nombre d'esthéticiennes travaillant seules dans leur appartement ou dans un institut ou salon à la dimension d'une ou deux esthéticiennes au maximum, connaissent un si grand succès. L'esthétique est un métier où des liens d'amitié et de confiance s'établissent entre l'esthéticienne et la cliente. Et cela, M. Fancis C. Lâchât, professeur diplômé ASEPIB en soins esthétiques, l'a compris depuis fort longtemps, lui qui a toujours assisté ses élèves dans son institut de la Place de la Gare 38, à Fribourg.

\

Les soins du visage s'apprennent avec le sourire D'abord, qui est M. Francis C. La-

chat?

Un homme dynamique et compétent qui a donné ses premiers cours par correspondance avec stages pratiques en 1965 parallèlement à sa profession de médecin naturiste qu'il exerçait en Suisse alémanique. Dès son arrivée è Fribourg, en 1968 il a ouvert sa pre¬

mière école à Lausanne, puis un insti¬

tut de beauté dans cette même ville, et quelques mois plus tard à Fribourg.

Ces deux instituts connus loin à la ronde par la qualité de leur travail, attire aujourd'hui encore une très nom¬

breuse clientèle. M. Lâchât est assisté dans sa profession par sa charmante

épouse et ses deux filles aînées: Tina et Joséphine. La première, mariée en Allemagne, possède un institut de beauté à Stuttgart. La seconde, Mme Vacanti, a repris en 1976, l'institut EVE Line de Fribourg.

Beauté féminine par des soins mo¬

dernes

Les soins de beauté modernes ont dépassé le stade du maquillage et celui plus ou moins scientifique des pro¬

duits cosmétiques. M. Francis C. La- chat a également créé sa propre mar¬

que de produits de beauté phytosté- tiques. Ceux-ci sont vendus sous les noms d'ADIF et Dominique Lâchât Soins amaigrissants, un enseignement important et actuel

Le massage Facial, l'essentiel de tous soins esthétiques (nom de la cadette de ses quatre filles).

Il a d'autre part écrit un cours complet de formation professionnelle à l'usage des esthéticiennes. Professeur di¬

plômé en soins esthétiques depuis 1969, il a quitté son activité de méde¬

cin naturiste en Suisse alémanique pour s'orienter définitivement vers l'esthétique. Le siège social et la direc¬

tion des Ecoles professionnelles d'es¬

théticiennes étant à Fribourg, il orga¬

nise également des cours semestriels du matin, de l'après-midi et du soir, è raison de six élèves par cours, dans les villes de Lausanne, Bienne et Bâle. Au 1er mars 1978, M. Lâchât avait déjà formé 536 esthéticiennes. Aujourd'hui, ce ne sont pas moins de quatre-vingt- quatre élèves qui fréquentent ces éco¬

les. A Fribourg, l'enseignement des soins esthétiques est donné par son épouse, Mme Sybi Lâchât.

Depuis 1967, il assume avec une rare distinction, la présidence de l'Associa¬

tion suisse d'esthéticiennes (ASEPIB), seule branche à caractère patronal, membre de l'Union suisse des arts et métiers. M. Francis C. Lâchât est tout disposé à renseigner ses collègues

esthéticiennes et accepte même à Fribourg des consultations pour la clientèle qui désirerait parler de ses problèmes esthétiques.

Fribourg-lllustré

M. et Mme Francis C. Lâchât, un couple dynamique, à l'institut de beauté EVE Line à Fribourg.

Reportage publicitaire

FRIBOURG - ECOLE PROFESSIONNELLE D'ESTHETICIENNES FORMATION D'ESTHETICIENNES ET D'ESTHETICIENS Cours semestriel à la demi-journée

BUT:

Formation d'esthéticiennes

(essentiellement de candidates majeures voulant s'installer à propre compte) STRUCTURES:

Classes de 4 ou 6 élèves

ECOLE OU CLASSE DE COURS a:

Fribourg, Lausanne, Bienne et Bâte TITRE DECERNE:

Diplôme de l'Association Suisse d'Esthéticiennes Propriétaires d'Instituts de Beauté (ASEPIB) à condition d'avoir obtenu au moins 4,1 de moyenne aux examens.

CONDITIONS D'ADMISSION:

19 ans révolus (18 ans pour les candidates venant de l'étranger).

Les candidates de moins de 19 ans doivent s'engager à au moins 6 mois de stage pratique après les cours.

ENSEIGNEMENT:

Pratique: chaque jour à l'école pendant 3V2 h. (matin ou après-midi).

Théorie: chaque jour à l'école pendant 1 '/2 h. ou chez soi, pendant au minimum un temps égal, d'après cahiers: fascicules remis par l'école.

Total: 5 h. de cours par jour.

N. B. Pratique: Les élèves servent mutuellement de modèles. Adaptation continue

de la théorie et de la pratique.

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