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De la même autrice, chez le même éditeur

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Présentation

Comment change-t-on de vie ? Quels événements font rupture dans une existence ? Deux faits ont marqué la vie de journaliste de Catherine Bernard : ses nombreux entretiens avec la mère de Zacarias Moussaoui, l’un des inculpés du 11-Septembre, et le procès de Cédric Bellec à Montpellier – ce jeune homme avait assassiné ses parents adoptifs et a été condamné à la perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans. Ces deux événements l’ayant amenée à tou- cher du doigt les limites du métier qu’elle s’était choisi, Catherine Bernard, aimantée par la démarche d’une agricultrice cévenole, a choisi de changer radicalement de voie pour travailler dans les vignes.

Elle fait dans ce livre le récit vibrant de ce processus décisif et, ce fai- sant, nous confronte au sens commun de nos vies.

Journaliste pendant vingt ans, notamment pour les quotidiens La Tribune et Libération, Catherine Bernard abandonne en 2004 le journalisme pour cultiver ses vignes. Elle a raconté son premier millésime dans un récit paru en 2011, Dans les vignes, chroniques d’une reconversion. Elle est également l’auteure de Recettes de ma vigne en collaboration avec Anne-Sophie Thérond.

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De la même autrice, chez le même éditeur Dans les vignes, chroniques d’une reconversion, 2011

Recettes de ma vigne, en collaboration avec Anne-Sophie Thérond, 2013

Graphisme de couverture : L&MA Image de couverture : © Armelle Caron

© Éditions du Rouergue, 2018 www.lerouergue.com

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Catherine Bernard

Une pLACe SUR TeRRe

RÉCIT

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Si tu veux pas noircir, tu ne blanchiras pas Hubert-Félix Thiéfaine, Annihilation

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L

e 11 septembre 2001 deux avions se sont jetés sur les tours jumelles de new York et nous avons tous regardé les images en boucle, incrédules. Il s’est écoulé très peu de temps au regard de cet inconcevable, à peine quelques heures, avant que ne parvienne aux oreilles du monde une explication, réduisant la planète à la taille des mappe- mondes que l’on pose sur une étagère et dont la miniatu- risation nous permet d’en mesurer l’immensité. Il y aurait un avant et un après le 11 septembre. Même si on ne voyait pas en quoi cela altérerait nos vies, ni quels contours cet après prendrait.

nous vivons avec la conscience confuse que les évé- nements nous malaxent, laissent en nous des fantômes et des fantasmes. plus s’éloigne le néolithique, plus s’accu- mulent les générations – combien depuis homo sapiens ? – chacune étant plus nombreuse et vivant plus longtemps que la précédente, chacune prenant soin de laisser son empreinte sur terre, plus notre part d’héritage est grande.

Les explorateurs ne sont plus que ceux de la mémoire, et les découvertes celles des points d’impact entre l’histoire et les sentiments.

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AïchA el WAfi

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ne dizaine de jours après le 11 septembre, tandis que nous étions encore sous le choc de l’inconce- vable, bien que tout à fait directement épargnés, et que la vie continuait de dérouler son fil, Libération, le journal dont j’étais alors la correspondante à Montpellier, m’avait appelée. Une dépêche de l’Agence France-presse venait de tomber. On avait arrêté un homme jeune, trente-trois ans, portant le nom de Zacarias Moussaoui, de nationalité franco-marocaine. On le soupçonnait d’être impliqué dans l’attaque terroriste. Il était originaire de narbonne.

Sa mère y vivait toujours. Je n’avais plus qu’à m’y rendre.

La pensée m’avait effleurée que, pour ce qui était de l’in- concevable, l’enquête progressait incroyablement vite et sûrement.

Le temps de trouver son adresse, ce qui m’avait occu- pée tout l’après-midi, j’avais pris le lendemain matin la route dans un état de nervosité et d’émotion indéfi- nies. pas seulement parce que c’était troublant, ahuris- sant même, que des racines de cet acte inconcevable à dimension planétaire puissent être si près de chez nous et que d’un coup prenait corps la litanie de l’avant et de l’après 11 septembre, mais aussi parce qu’un mois plus tôt

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