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paraissant le premier et I» troisième si —7 i mercredi de chaque mois I I I /— 11 P—J

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et I» troisième si —7 i mercredi de chaque mois I I I /— 11 P—J

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine .Kacera PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré

Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements

Sommaire Le paysan et la pluie Du riz pour vivre Du nouveau aux EEF Voix juvéniles à Ependes A découvrir à Neyruz Châtonnaye en fête Une entreprise centenaire

Ferpicloz inaugure Les Fribourgeois de Genève dans la joie Un peu de culture On chante à Farvagny Les chanteurs à Châtel Spectacle «Henriette»

Connaissez-vous les arts?

Voulez-vous jouer?

Quoi de neuf à Essert?

Peuples d'Afrique Agrandissement à Courtaman

Le bronzage féminin au soleil

Entre l'église et...

Un anniversaire à Ecuvillens

Sport-Handicap à Bulle Quelques souvenirs Nos disparus

Notre prochaine édition:

mercredi 13 août Suisse

Annuel

Six mois Fr. 44.70 26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre couverture

La photo de cette jolie fille nous semble être la meilleure carte d'invitation à la détente et aux balades dans la nature.

Cette merveilleuse photo nous a été remise par un lecteur de notre maga¬

zine que nous remercions chaleureuse¬

ment

Des vacances selon son rêve

Pour de belles vacances - et pour les réussir - il est nécessaire de les préparer, de les mijoter, de les organiser soigneusement. Il vaut mieux ne rien prévoir tant que le soleil fait la nique, car sous la pluie...

Irez-vous vous promener à pied, à bicyclette, à cheval, à moto, en auto, en car, en train, en bateau, en avion? A vous de choisir selon vos possibilités et votre temps libre.

Pour beaucoup, ce sera le charme magique des petits paradis où l'on prend le temps de flâner ou d'aller à la découverte des mystères de l'inconnu.

La rédaction de Fribourg-lllustré, qui a aussi besoin de détente, va quitter la plume pour trois semaines et cela dès que vous aurez cette édition dans les mains. De ce fait et pour permettre à chacun de respirer à son aise quelque part à la montagne ou à la mer, l'édition du mercredi 6 août est supprimée. Nous retrouverons donc tous nos lecteurs en grande forme le mercredi 13 août.

Bonnes vacances à tous! Moi. je reste à la maison.

(G. Bd) Mauvais foins,

bons regains

Le temps des foins ne fut pas celui qu'on attendait. Il pleuvait, pleuvait sans cesse et le foin pourrissait sur place. Mais quand vint l'heure des regains, le ciel avait gommé sa grisaille. On se remit donc à faucher dans la joie et à remplir la grange. Par-ci, par là, la faux a été remplacée par la machine... que conduit la paysanne fribourgeoise. L'image correspond moins à celle que les touristes attendent, mais certains usages se perdent au profit d'un meilleur rendement.

Photo G. Bd

(3)

Pour que puisse vivre le peuple coréen

Nous apprenons par le «Courrier de Corée» que la production nationale de riz et de grain ne couvre plus que 58,5% de la demande du pays. Cette diminution sensible du potentiel alimentaire coréen s'explique par la conjugaison de deux facteurs:

croissance démographique et baisse des rende¬

ments céréaliers.

La plantation du riz.

Selon le Ministère de l'agricul¬

ture, la récolte de riz et de grain de l'an 1970 représentait plus du 80% de la demande, alors que l'an passé, elle était de 59,9%. Le riz permet de couvrir 86% des besoins du pays et la prochaine récolte semble très prometteuse.

Par contre, la culture de l'orge accuse un net recul en tombant de 117% à 86,2%. Le Gouverne¬

ment explique cette brutale dimi¬

nution par le peu d'empresse¬

ment des agriculteurs à cultiver une céréale qui n'a pas la réputa¬

tion d'être rentable. Même le soja devrait baisser et passer de 43,4% à 30%, alors que le maïs semble, au contraire, progresser.

Toujours selon les pronostics du Ministère de l'agriculture, sa pro¬

duction devrait monter de 3,4% à 5.7%.

Pour que le peuple de Corée puisse manger à sa faim, la prio¬

rité a été accordée cette année au développement des rizières, à la mise en valeur de nouvelles ter¬

res, à la mécanisation des cam¬

pagnes et à l'introduction d'une nouvelle variété de riz permettant un meilleur rendement à l'hec¬

tare. Les planificateurs ont éga¬

lement tiré la sonnette d'alarme en ce qui concerne la production du grain qui, à l'heure actuelle, n'est pas suffisante pour ravitail¬

ler tout le pays.

La récolte totale de 1980 ne dépassera très probablement pas 57 000 000 de soks (le sok étant une mesure coréenne qui repré¬

sente 144,4 kilos). Etant donné que le riz demeure la ressource alimentaire la plus importante (42 millions de soks) et que l'orge et le blé ne représentent que 7 mil¬

lions de soks, le Ministère de l'agriculture a recommandé la di¬

versification des cultures de céréales et encouragé les com¬

munautés fermières à adopter la nouvelle variété de riz. Cette décision pertinente du Gouverne¬

ment devrait entraîner l'adhésion à ce programme d'un grand nom¬

bre d'agriculteurs, lesquels ont déjà à supporter des charges financières grandissantes du fait de l'augmentation brutale des prix des engrais et des insecti¬

cides.

Parmi les autres mesures qui sont plus particulièrement destinées à améliorer les revenus familiaux des paysans, le Ministère compétent a, d'autre part, décidé d'encourager désormais l'horti¬

culture.

Selon les responsables du Département de l'horticulture au sein du Ministère de l'agriculture, les terres consacrées à la culture des fleurs représenteront cette année 8 873 000 hectares, soit 20% de plus que l'an dernier. Le Gouvernement coréen a, quant à lui, pris la sage décision de réduire les importations agricoles à leur strict minimum. Telles sont les mesures prises récemment à l'échelon gouvernemental pour que le milieu rural puisse envisa¬

ger l'avenir avec sérénité.

G. Bourquenoud

Davantage de nature au milieu du béton et du bitume, voilà ce que réclame le WWF dans sa campagne «Jardins sauvages» qu'il vient de lancer. Aux propriétaires de jardins privés et à l'administration des parcs publics à veiller à ce que dans les espaces qu'ils gèrent la nature puisse s'épanouir dans toute sa diversité et sa richesse, plutôt que de la soumettre à nos obsessions d'ordre et de propreté. Que le sempiternel gazon et les stériles massifs d'arbustes exotiques fassent place à des biotopes variés pour notre flore et notre faune indigènes!

Jour après jour, des milliers de m2 d'espaces naturels sont sacrifiés, et ce qui réchappe n'est très souvent plus que prairie engraissée à l'excès ou monoculture bourrée de chimie.

L'aménagement contre nature de nos espaces de verdure privés et publics n'est justifié par aucun progrès. Sans la permission du jardinier, rien ne survit, pourchassé sans pitié par sa pioche, ses herbicides et ses insecticides. Dès lors, nos obsessions ont créé ces déserts verts qui n'ont même plus guère d'intérêt pour le délassement, et qui privent notre faune et notre flore pourchassées de toutes parts, de biotopes dont elles ont tant besoin. C'est ainsi que l'aménagement de nos parcs et jardins a sa part de responsabilités dans la disparition des espèces indigènes.

Un appel du WWF pour des jardins sauvages!

Pourtant, s'ils le voulaient bien, jardiniers et paysagistes pourraient offrir des refuges à la nature, en recréant les haies arrachées, les zones humides drainées, les prairies sèches engraissées. C'est pourquoi le WWF lance un appel à tous ceux qui le peuvent pour qu'ils contribuent à cette tâche essentielle de protection de la vie sauvage. Au-delà de son appel, le WWF offre ses conseils, prépare des dossiers pour les enseignants, établit le contact avec jardiniers, paysagistes et pépiniéristes susceptibles d'aider à la création de jardins sauvages, et appuie les offices de protection des haies créés par le comité suisse pour la protection des oiseaux. Le WWF donne à ses 115 000 membres l'occasion de tenter une expérience pratique, au moins à petite échelle, puisque chacun d'entre eux a reçu un petit sachet de graines permettant de semer 1 m2 de pré, comptant pas moins de 30 espèces de graminées, de trèfles et de fleurs des champs, en partie déjà rares chez nous.

Le Pas-d'Ane ou Tussilage est un végétal pionnier typique, H fleurit déjà en mars et il est d'un intérêt vital comme plante mellifère.

La campagne «Jardins sauvages» du WWF s'inscrit dans l'ensemble des efforts visant à protéger les espèces. Tout en constituant une amélioration concrète de la qualité de la vie dans les zones urbanisées, la création de jardins sauvages fait mieux comprendre à tous la nécessité de protéger nos espèces indigènes et leurs milieux de vie. En effet, des plantes et des animaux de plus en plus rejetés par l'activité humaine retrouvent ainsi, et quasiment devant nos portes, une chance nouvelle de survivre; pour le citadin, l'existence au milieu de l'espace bâti d'étangs, de mares, de haies, de bosquets et de prairies naturelles constitue une occasion unique d'un contact journalier avec la nature sauvage.

Le Panda-Magazine «Jardins sauvages» (48 pages en couleurs) peut être obtenu contre Fr. 2.- en timbres postaux auprès du WWF, 1249 Russin.

Versements pour la campagne «Jardins sauvages», CCP 80 - 585.

Pour tout renseignement complémentaire:

Dr Philippe Roch, WWF-SUISSE, 022/54 14 40.

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communication aux EEF

Le nouveau centre d'exploitation de Hauterive entre progressivement en service. Dans une première étape, il assure d'une manière intégrée la supervision et la conduite de différentes stations transformatrices 60/17 kV, ainsi que de différentes usines de production.

Poste de commande du centre d'exploitation de Hauterive.

électrique, essentiellement par un en¬

gagement des usines électriques et une utilisation des contrats d'achats d'énergie qui tiendront compte au mieux des stockages et des débits d'eau exploités. La gestion actuelle peut déjà être considérée comme très bonne, mais les nouveaux moyens techniques à disposition permettent de dépasser les limites humaines en précision et en rapidité; les importants mouvements d'énergie rendent très significative toute amélioration dans ce domaine.

La journée d'information des EEF est aussi l'occasion de présenter le nou¬

veau réseau radio des EEF et le nouvel équipement d'injection de la télé¬

commande centralisée.

Le réseau radio accélère, au bénéfice des abonnés, les interventions du per¬

sonnel EEF en cas de pannes ou de travaux programmés, tout en amélio¬

rant encore la sécurité de travail.

Le remplacement récent de l'équipe¬

ment de télécommande centralisée de Hauterive permet de conserver toute son efficacité à un système qui a fait ses preuves en matière d'utilisation rationnelle de l'énergie.

En particulier, la commande d'appa¬

reils consommateurs ou d'instruments de tarification permet de valoriser au mieux l'énergie de nuit ou de fin de semaine et d'assurer l'éclairage pu¬

blic quand il devient nécessaire.

Les trois systèmes présentés sont en fait appelés à coopérer comme puis¬

sants moyens de gestion.

Ainsi, aux EEF, l'électricité apparaît sous ses deux aspects principaux:

quantitatif, en tant que forme d'éner¬

gie, et qualitatif, en tant que support d'information.

La Direction des EEF

PLUS D'UN MILLIARD

D'EMBALLAGES La Maison Tetra Pak Romont a orga¬

nisé récemment une journée «Portes ouvertes», au cours de laquelle plus de 600 personnes ont pu admirer les machines très perfectionnées et mo¬

dernes utilisées pour la fabrication d'emballages destinés aux produits alimentaires liquides.

Cette entreprise, qui occupe actuelle¬

ment 105 employés a, au cours de l'année 1979, utilisé 52 000 km de papier, 6000 tonnes de polyéthylène, 900 tonnes de feuilles d'aluminium, 90 tonnes d'encre, 1000 tonnes de ma¬

tières diverses, qui ont servi à fabriquer plus de 1 100 000 000 d'emballages. Il est à relever aussi que l'exportation représente le 44% des ventes.

(G. Bd)

(5)

Tels des oiseaux et leurs trilles

«Les Baladins» d'Ependes

Il fut un temps où la leçon de musique était l'apanage des enfants dits aisés. Parfois même l'on pouvait remarquer que certaines familles considéraient comme une marque de noblesse de donner à leurs enfants des cours de chant ou de musique. Aujourd'hui, évidemment, cette notion-là a disparu. Et c'est heureux. On a pris conscience de l'importance d'une éducation musicale qu'on donne à l'enfant, importance moins sociale que culturelle. Cette leçon de musique, qu'elle soit d'un instrument ou du chant, aide par ailleurs prodigieusement à donner à l'éducation un sain équilibre. Prenons l'exemple de ce qui se fait à Ependes où les parents ne reculent devant aucun sacrifice pour permettre à leurs enfants de profiter des immenses avantages du chant et de la musique. Pour preuve, le chœur d'enfants «Les Baladins» qui a déjà réalisé un grand pas dans ce sens.

Afin de mieux connaître et pour en savoir plus sur cet ensemble vocal, je suis allé m'entretenir avec son fondateur, M. Camille Clément, industriel à Ependes, lequel m'a accordé avec beaucoup d'amabilité une interview qui passionnera certainement nos lecteurs.

Le chœur d'enfants *Les Baladins» d'Ependes. A droite, M. Camille Clément, directeur.

chantent la joie de vivre et celle d'aimer

INTERVIEW

FI - Quand et par qui a été fondé le chœur d'enfants d'Ependes?

C. Clément - C'est en automne 1978 que j'ai décidé de faire chanter mes six enfants à une soirée annuelle du chœur mixte paroissial, dont je suis le direc¬

teur depuis trois ans. Vu le succès obtenu, j'ai demandé aux membres de cette société de me confier leurs en¬

fants de six à douze ans pour fonder un

groupe de cadets chanteurs. A la suite de cet appel, vingt-cinq filles et garçons se sont annoncés, ce qui m'a fait très plaisir. L'année suivante, sur demande de la population de notre village, d'autres enfants sont venus se joindre au groupe et ce fut l'éclosion du chœur d'enfants «Les Baladins».

FI - Les enfants de votre village s'intéressent-ils vraiment à l'art choral?

- Je dirais que la majorité des enfants

en âge de scolarité aiment chanter. A Ependes, comme dans de nombreuses localités de notre canton, il y a un renouveau pour les chœurs d'enfants, lesquels assureront la relève dans la plupart des chorales. Nous acceptons ces jeunes chanteurs à partir de six ans, parce qu'à cet âge l'enfant se trouve dans une période dite sensible qui lui permet d'acquérir aisément les principes élémentaires de l'écoute mu¬

sicale, aussi bien sur le plan mélodique et harmonique que sur celui du rythme.

FI - Qui a eu l'heureuse initiative de fonder ce chœur?

- Je ne suis pas très à l'aise pour le dire, car c'est ma femme et moi-même qui avons pris cette initiative et qui avons assumé seuls la responsabilité de ce groupe de cadets jusqu'à la création du chœur en octobre 1979, date à laquelle un comité a été formé. Font partie de cette équipe dynamique, Mmes Anne¬

lise Baiutti, secrétaire-caissière; Mi¬

chelle Devaud. responsable des cos¬

tumes; Betty Clément, coordinatrice de la partie musicale; Carmen Artho, publicité et décoration; M. Francis Wicht, organisation des concerts et déplacements et votre serviteur comme directeur.

FI - Qu'en pensent les parents?

- Je dois avouer que les parents sont aussi enthousiastes que leurs enfants, c'est ce qui fait la force de notre ensemble vocal. D'autre part, ces jeu¬

nes chanteurs sont très assidus aux répétitions qui ont lieu à raison d'une heure par semaine.

FI - Votre chœur d'enfants a-t-il un objectif précis?

- Sachez que lorsque les enfants chan¬

tent, rien ne meurt, car l'enfance est tout d'une vie, puisqu'elle en donne la clef. Chanter, c'est envoyer aux quatre vents du ciel l'exubérance d'un bon cœur. C'est répandre autour de soi de l'allégresse et de la lumière. C'est peut-être aussi tromper la mélancolie qui voudrait nous envahir.

FI Quel répertoire avez-vous choisi?

- Ce chœur d'enfants nous conduit sur le chemin des grandes espérances, sur la route de l'aube d'un temps nouveau, chantant les libertés de la génération montante. Bien que notre programme soit avant tout profane, rien ne nous empêche d'unir ces voix juvéniles pour élever un chant de gloire à Dieu dans certaines cérémonies.

FI - Vos jeunes chanteurs sont-ils fiers de leur costume?

Oui, certainement. De plus, un ensem¬

ble vocal de ce genre se doit d'être costumé, car cela donne de la couleur et de l'ambiance.

FI - N'est-ce pas une marque de noblesse que de diriger un chœur d'enfants?

- Vous avez raison. La direction de ce chœur m'apporte non seulement une immense satisfaction, mais un enri¬

chissement culturel. J'ai également l'impression de rester jeune...

FI - Comment voyez-vous l'avenir de cet ensemble vocal?

- Je suis très optimiste, pour la raison qu'à Ependes nous pouvons compter sur le soutien des parents et de toute la population. Je considère le chœur d'enfants «Les Baladins» comme une promesse pour l'avenir, car chanter c'est devenir meilleur, plus joyeux, plus décidé. Mon seul souhait: Que les parents continuent à jouer leur rôle qui consiste à les encourager et à poursui¬

vre ce qu'ils ont commencé.

Interview réalisée par

Gérard Bourquenoud

(6)

FÉLICITATIONS

ET VOEUX SINCÈRES...

C'est en compagnie de son épouse, de ses six enfants et nombreux petits- enfants, que M. Célestin Perny a fêté récemment son quatre-vingtième anniversaire. Un repas, servi dans une auberge des environs de Fribourg, a réuni toute la famille dans une atmosphère de joie et de reconnaissance.

A son tour, Fribourg-lllustré adresse au jubilaire ses compliments et beaucoup de bonheur au milieu des siens.

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Récepteur de TV - guitare - «3521 » - soupière - «SEC - ferme - hélicoptère - coeur - feuille de lierre - triangle.

Une fleur qui fait l'admiration

Dans maints endroits du Pays de Fribourg il est possible de découvrir et de contempler la gentiane, fleur des prés montagneux, relativement rare et qui est certainement l'une des plus belles fleurs des Alpes. L'indispensable effort consenti pour gravir les pâturages est récompensé par cette découverte incomparable. On resterait des heures à l'admirer...

(G. Bd)

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Bulletin d'abonnement Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ dès le 15 juillet 1980 jusqu'au 31 décembre 1980 Fr. 15.—

Nom Prénom Domicile Numéro postal et localité Signature

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851.

A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne, 1700 Fribourg.

(7)

»The Argus».

D'AFRIQUE DU SUD (VII) Les principaux

groupes blancs en Afrique du Sud

Les Blancs d'Afrique du Sud se divisent en trois groupes principaux: les Afrika¬

ners, les Anglais et les immigrants. Les différences entre les deux premiers groupes tendent à s'estomper, tandis que le troisième, celui des immigrants, s'intègre à la communauté en deux ou trois générations, comme c'est le cas dans la plupart des pays occidentaux ouverts à l'immigration.

Les Afrikaners

Avec 2,5 millions d'individus, les Afri¬

kaners constituent l'élément blanc do¬

minant en Afrique du Sud.

Après la défaite des Boers en 1902, le nationalisme afrikaner connut une nouvelle impulsion. En 1914 l'afrikaans devint langue d'enseignement. En 1925, il devint la seconde langue offi¬

cielle du pays, à côté de l'anglais. A ce stade, le néerlandais d'origine avait considérablement évolué, jusqu'à de¬

venir un langage nouveau, quelque peu marqué par des influences anglaises et malaises.

L'afrikaans ne devint une langue écrite à part entière qu'avec la traduction de la Bible en 1934 par un descendant de Huguenots français J.D. du Toit.

En 1948, les Afrikaners obtinrent la majorité aux élections. Ils l'ont gardée depuis.

Le mode de vie des Afrikaners s'est beaucoup modifié ces dernières dé¬

cennies. A l'origine, ils représentaient l'élément rural et pionnier de la popula¬

tion, tandis que les Anglais se spécia¬

lisaient dans l'industrie et les affaires.

Mais, peu à peu, ils se sont adaptés à la société industrielle moderne: En 1939, les Afrikaners ne contrôlaient que 8%

du commerce et 3% de l'industrie. En 1965, ces pourcentages s'élevaient respectivement à 29% et 11%. Au¬

jourd'hui, les Afrikaners détiennent

30% du commerce, 14% des finan¬

ces, 9% de l'industrie, 11 % des mines.

Beaucoup d'entre eux se tournent vers l'enseignement et le secteur public.

Bien que, de nos jours, plus de 70%

des Afrikaners vivent dans les villes, leur mode de vie garde l'empreinte de leur passé rural. L'Afrikaner trahit des dispositions conservatrices face à l'existence: liens familiaux étroits, méfiance â l'égard des changements sociaux trop rapides, sens religieux, respect de l'ordre et de la loi.

Les Afrikaners accusent encore un certain retard par rapport à leurs com¬

patriotes anglophones sur le plan éducatif, mais cet écart diminue rapi¬

dement: 6,5% des Afrikaners ont passé leur baccalauréat, contre 13%

des Anglais. 1,5% possède un diplôme universitaire, contre 3% de la popula¬

tion anglophone.

L'anglais étant la langue d'usage dans le monde des affaires et de l'industrie, ainsi que dans les contacts avec l'étranger, la plupart des Afrikaners sont bilingues.

Les Sud-Africains d'expression anglaise Les Sud-Africains «anglais» comptent environ 1,5 million d'individus.

Dès 1867, les découvertes d'or et de diamants attirèrent un nombre consi¬

dérable de colons anglais. Les Afrika¬

ners ayant une économie essentielle¬

ment agricole, les nouveaux venus se tournèrent tout naturellement vers le commerce et l'industrie. Ils appor¬

taient des capitaux et des qualifica¬

tions techniques, ce que l'on a cou¬

tume d'appeler le «know-how». Ils convergèrent vers les centres urbains, d'où le caractère anglais accusé de la majorité des villes sud-africaines. Ils furent â l'origine d'une véritable révo¬

lution industrielle.

Ils ont exercé une influence détermi¬

nante dans plusieurs domaines: la pla¬

nification urbaine, les mass media, l'administration publique, l'éducation, les sciences... De nos jours, les Sud- Africains de langue anglaise se retrou¬

vent surtout dans les milieux d'affaires et le commerce.

Le style de vie des Blancs sud-africains doit beaucoup au modèle britannique:

vie de plein air, sports, barbecues, goût prononcé pour les jardins bien entrete¬

nus!

Les immigrants blancs Une politique axée sur l'immigration contribue à maintenir les liens culturels avec l'Europe. En 1974, les pourcenta¬

ges des différentes nationalités re¬

présentées en RSA étaient les suivan¬

tes: Grande-Bretagne: 52,5%; Allema¬

gne: 7,1%; Suisse: 3%; Pays-Bas:

2,8%; Portugal: 2,6% et Italie: 2%.

L'on trouve également des immigrants mauriciens, français, grecs, israéliens, autrichiens, Scandinaves et améri¬

cains. Le nombre des immigrants blancs, en 1975, atteignait 40 492 et régressait è 30 769 en 1976.

(A suivre)

Tirée de la revue Panorama. Reproduction

autorisée pas l'ambassade de l'Afrique du

Sud. à Berne.

(8)

FAMILLE A. DOUSSE

HOTEL

0 037 - 3710 05 1751 NEYRUZ

RESTAURANT

Neyruz

a ouvert ses portes le vendredi 27 juin 1980

Ce nouveau restaurant, de par sa conception originale, allie le fonctionnel d'une construction moderne à la chaleur d'une auberge de campagne. Petits et grands y trouveront leur compte.

Du menu du jour aux spécialités à la carte, en passant par les banquets pour sociétés et mariages, tout le monde obtiendra satisfaction. Et si par hasard vous vous trouvez dans l'impossibilité de rentrer chez vous, soyez sans crainte, des chambres accueillantes vous permettront de vous reposer dans tout le calme

désiré.

Sa terrasse entourée de verdure comblera les amateurs de plein air... Et vous pouvez même venir en camion, le parking est assez grand.

Madame et Monsieur Dousse vous le garantissent.

Les maîtres d'état suivants ont collaboré à la réalisation de notre bâtiment:

T errassement-maçonnerie Rossier-Bugnon SA Neyruz

Charpente A. Brugger St-Antoine

Couverture-ferblanterie J.-CI. Chavaillaz Neyruz

Menuiserie Marcel Morel Lentigny Dorsa SA Matran

René Huguenot Autigny Vitrerie Sofraver Rosé

Installations sanitaires R. Mauron & Fils Fribourg

Marcel Sciboz Matran

Installations électriques F. Roubaty SA Matran

Etabl. Techniques SA Fribourg

Installation téléphone Etabl. Techniques SA Fribourg

Sonorisation - Antenne TV Vionnet-Roulin

Romont Ventilation Jolliet Frères SA

Romont

Installations frigorifiques Ernest Kolly

Fribourg

Agencement intérieur Bischof-Bugnard Broc

Agencement cuisine Franke AG

Romont Carrelage Ch. Grosset Romont Tapis, fonds Tapisol, Fribourg Serrurerie Eloi Gendre

Neyruz

Gypserie-peinture Rody Frères Villars-sur-Glâne Nuno Léandro Fribourg Gabaglio Carlo Bel faux

Portes de garage Brodard SA La Roche

J.-Marc Mauroux Autigny

Cheminée P. Genilloud Neyruz

Volets à rouleaux Favorol SA Treyvaux

Arborisation R. Krattinger

Lentigny

////// 77/777

Soyez les bienvenus!

(9)

A l'enseigne de l'Hôtel-Restaurant

«La Chaumière», à Neyruz

HOTEL

RESTAURANT tau m me

Il est des bourgs, dans le Pays de Fribourg, où les effluves colportent encore la saveur du miel et des pierres d'autrefois, tel le village de Neyruz qui, depuis quelques années, connaît un heureux développement de caractère résidentiel. Sur ce coin de terre entouré de forêts, vient d'éclore un hôtel-restaurant à l'enseigne de «La Chaumière» puisée probablement dans l'origine de Neyruz qui vient de nucareta, noyeraie, bois de noyers, donc embellie d'arbres, de fleurs et de verdure. Cette merveilleuse réalisation est l'œuvre de Françoise et Arsène Dousse, anciens tenanciers de l'Aigle-Noir.

Une conception originale Quel réconfort, oui, d'avoir découvert cet établissement construit sur la rive gauche de la Glâne, en bordure de la route Fribourg-Romont. On ne peut ne pas le voir. Son architecture s'intègre parfaitement à l'environnement, son cachet est si reposant pour les yeux que l'on ne peut résister à y faire escale.

L'Hôtel-Restaurant «La Chaumière» a été aménagé avec un goût vraiment exquis, dans le style actuel du Pays de Fribourg, où prédominent le bois et la pierre. Dans un tel décor, la clientèle se sent à l'aise, confortablement installée pour déguster les mets d'une restaura¬

tion aussi diverse que soignée avec les produits de la terre. Sa conception originale, sa chaleur intime, sa che¬

minée, ses chambres dont le charme nous invite à y revenir, ses tables et ses chaises donnent un caractère rustique à l'ensemble de la maison.

Et si le soleil est là pour colorer et réchauffer l'atmosphère, vous aurez le loisir de vous distraire sur la terrasse couverte en ayant l'impression de vous trouver dans une auberge de campa¬

gne.

A «La Chaumière», à Neyruz, tout est poésie, rêve, enchantement, allégres¬

se... Les oiseaux et les papillons dansent dans le ciel comme pour venir saluer les nouveaux mariés ou une société en quête de bien manger dans un endroit coquet et charmant.

(Texte et photos G. Bd)

Un retour aux sources de la magnificence

architecturale et gastronomique

(10)

A CHÂTEL-SAINT-DENIS,

CHANTEURS ET CHANTEUSES DE TOUT LE PAYS DE FRIBOURG ONT CHANTÉ EN

CHOEUR ET D'UN SEUL COEUR

Un rassemblement de chanteurs organisé comme l'a été la 26e Fête cantonale de chant de Châtel-Saint-Denis ne pouvait être qu'une réussite, malgré les conditions atmosphé¬

riques qui ont quelque peu perturbé le cortège du dimanche et le spectacle «Henriette»

du samedi soir. Le comité d'organisation, présidé avec une rare maestria par M. Albert Genoud, a droit à des compliments amplement mérités, surtout pour la maîtrise de cette manifestation qui nous laisse une agréable sensation. Vraiment, ce n'est pas exagérer que de dire merci à toutes les bonnes volontés qui, depuis près de deux ans, ont travaillé la main dans la main pour réaliser ce tour de force nécessaire pour que ce rassemblement des chanteurs fribourgeois soit la fête du ralliement, de l'amitié, des couleurs et des chansons.

La nouvelle bannière de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois, avec parrain et marraine, les membres du comité cantonal et quelques invités.

Le Corps de musique de la Landwehr, de Fribourg, défile à Châtel. Fleurs, costumes et drapeaux.

(11)

Fête

cantonale de

chant «80»

à Châtel-

Saint-Denis

Reportage réalisé par Gérard Bourquenoud (Texte et photos)

L'ensemble de danse roumain qui s'est «taillé» un grand succès.

La diligence châteloise.

Au pas avec les majorettes de la ville de Fribourg.

L'expression d'un peuple heureux

Un accueil chaleureux, mais aussi une occasion de partager et de vivre en¬

semble les joies du cœur et de l'esprit, ainsi que les espérances d'un peuple qui naît chanteur. Si tout ne fut pas parfait, chanteurs et chanteuses venus de tout le Pays de Fribourg se souvien¬

dront des heures merveilleuses vécues durant un week-end dans le chef-lieu de la Veveyse, qui a le don de recevoir ses hôtes. Fribourg-lllustré-Magazine se doit de relever à quel point il a

d'une occasion de s'élever au-dessus de ses soucis alimentaires et d'être, par là, plus humaine, plus proche de son idéal chrétien et plus imbibée d'authentique culture.

Plus que l'espéranto, la musique et le chant sont un langage qui permet de communiquer, de dialoguer, de con¬

naître les autres, tous les autres, de partout, de toutes races et de toutes couleurs.

Reconnaissance à vous les parents qui élevez nos enfants et qui leur donnez l'amour du chant, à vous les directrices

La très belle fontaine de la Coûtai.

apprécié la gentillesse qui lui a été réservée et surtout la diligence des responsables de la presse et de l'organisation à son égard.

Une authentique culture Une telle fête nous incite à dire que l'art choral a le mérite d'éduquer tout un peuple et qu'il le fait au milieu de gens qui vivent de leur travail, souvent fort pénible. Il ne se contente pas d'appeler à consommer la beauté que d'autres produisent, mais il invite à chanter soi- même, offrant ainsi à une civilisation qui en a besoin le merveilleux cadeau

et directeurs, institutrices et institu¬

teurs qui enseignez et stimulez la jeu¬

nesse. Continuez à faire entendre vos voix cristallines dans ce monde un peu sourd à la joie.

Et maintenant que l'écho harmonieux de ces merveilleuses journées de chant résonne encore dans nos cœurs, l'ex¬

plosion joyeuse du printemps a fait

place lentement è la calme sérénité de

l'été que nous souhaitons ensoleillé à

tous les chanteurs et chanteuses du

Pays de Fribourg, comme le furent les

partitions et les chansons de cette

26e Fête cantonale de chant.

(12)

Fête

cantonale

de chant

Le chœur mixte de l'Union chorale, dirigé par Claude Rey.

Spectacle «Henriette»:

une impression mitigée

Jouée pour la première fois au Théâtre du Jorat, à Mézières, le 9 mai 1908,

«Henriette», drame terrien de René Morax et Gustave Doret, ne semble pas avoir attiré la grande foule à Châtel-St-Denis. Bien que l'action se déroule à la campagne et qu'en général le public est assez friand de ce genre de spectacle, «Henriette» n'a laissé qu'une impression mitigée. Avec une mise en scène pourtant parfaite de Paul Pasquier, professeur d'art dra¬

matique à Lausanne, jouée à la perfec¬

tion par des acteurs de talent qui ont magnifiquement tenu leur rôle, la ma¬

jorité des auditeurs-spectateurs est restée sur sa faim. Pourquoi? Tout était vieillot, les textes, une partie des décors et les chansons. Nous avons

par contre eu un immense plaisir à entendre les chants merveilleusement interprétés par le chœur mixte de l'Union chorale qui, sous la direction de M. Claude Rey, a réussi un coup de maître. Cet ensemble vocal a droit à toute notre admiration.

Sans vouloir critiquer le travail qui a été réalisé par les organisateurs pour la présentation d'un tel spectacle, nous aurions souhaité, comme des centai¬

nes d'autres personnes, voir un drame ou un festival adapté à notre époque.

Ce qui aurait eu pour effet de couvrir au moins le cachet de la troupe des acteurs. Evolution oblige qu'un spec¬

tacle soit de notre tempsl

(Texte et photos G. Bd)

Une scène du drame terrien <rHenriette».

La troupe des acteurs entourant M. Pau! Pasquier, metteur en scène.

à Châtel-

St-Denis

(13)

Photo Lancôme.

Les caprices atmosphériques nous ont grignoté une partie de l'été, après tant de grisaille, se déshabiller, offrir son corps à la chaude caresse du soleil devient irrésistible. Volupté? Pourquoi ne pas l'avouer, se laisser enve¬

lopper par la douce chaleur de l'été est un merveilleux plaisir.

Vrai, on ne peut se passer de ce roi soleil qui donne bonne mine, bonne santé et... bon morall Mais attention, au nom du bron¬

zage et d'une mode, on en abuse souvent, alors cet ami passe dans le camp ennemi. Si l'on ne veut pas pleurer, l'été terminé, sur d'irréparables dégâts tant sur le plan santé que beauté, il convient d'abord de l'apprivoi-

CHEZ LANCÔME: la ligne «Hy¬

dro Bronz» propose trois formu¬

les: «Premier soleil», crème teintée à base d'hydrix - véri¬

table piège à eau -, indice 6 ou un lait teinté à base d'harmoline, indice 5. «Plein soleil», crème non teintée, indice 4 et un lait non teinté, indice 3. «Après- soleil» est un lait à base d'harmoline également, avec du collagène. D'une extrême dou¬

ceur, il soigne la peau après les bains de soleil.

CHEZ HELENA RUBINSTEIN: la parure «Golden Beauty» à base de mélanine s'enrichit d'une nouveauté: «Golden Beauty Breast Cream», protection

Plein soleil

Photo modèle Hermès.

Photo Biotherm.

ser. Des expositions progressi¬

ves et une protection appropriée sont une règle à laquelle on n'échappe pas. Conscientes des avertissements médicaux sur les méfaits du soleil, les plus grandes marques de cosmé¬

tiques ont poussé leurs recher¬

ches et peuvent offrir au¬

jourd'hui des produits solaires les plus protecteurs. Ils permet¬

tent donc de bronzer en toute tranquillité, mais attention, ils ne remédient ni aux impruden¬

ces, ni aux abusl

CHEZ BIOTHERM: la «crème antirides solaire», antidéshy¬

dratante et régénératrice, elle contient des filtres solaires différents selon l'indice, à l'hui¬

le de purcellin, lipominoacides, dérivés d'huile de palme ainsi que le plancton thermal de Mo- litg-les-Bains. Elle évite aux épidermes les plus fragiles brû¬

lures et erythème consécutifs aux rayons ultra-violets.

spéciale pour les seins. Cette partie du corps particulièrement fragile exige des soins appro¬

priés. Comme tous les autres produits de cette ligne, il est composé de mélanine qui ap¬

porte à la peau des pigments supplémentaires, de glycérine et d'acides gras qui permettent d'agir en profondeur.

Reste bien sûr tous les produits en vente sur le marché.

N'hésitez pas à prendre conseil auprès d'une vendeuse ou es¬

théticienne spécialisée. Cette solution est toujours moins coû¬

teuse qu'un achat les yeux fermés. Car il faut choisir la crème, huile ou autre, qui con¬

vient exactement à son type de peau.

Bon été et mille rayons de soleil!

Page réalisée

par Monique Pichonnaz

(14)

I« huitième i« nvi(i«m«

Un« rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

district y i»(i iiii

Le chœur d'enfants «Les Bonnets rouges». Au micro, M. Yves Genoud, président de la chorale «La Marjolaine».

Le 60e anniversaire

du Cercle fribourgeois de Genève

Plusieurs centaines de membres se sont rencontrés à l'entrée du Palais des Expositions, avec les délégués de l'AJB ayant tenu leurs assises le matin même, pour un joyeux apéritif, gracieusement offert par l'Etat et la Ville de Genève et agrémenté par les charmantes productions de l'ensemble «Les Chardonnerets», groupe qui réunit les deux parents et leurs cinq filles.

Mme Joseph Cottet fleurie par deux petits enfants costumés, accompagnés de Mme Janine Bersier.

A l'appel du groupe de tambours des majorettes de Genève «Les Very Girls», membres et invités ont pris place dans le grand restaurant magnifiquement décoré. Notre major de table, Philippe Joye, salue la chorale mixte «Le Moléson». Dirigée par Jean-Marie TORNARE, cette belle formation nous donne un aperçu de ses multiples talents et de son riche répertoire, après quoi les tambours des majorettes ac¬

cueillent le drapeau du Cercle fribour¬

geois, inauguré et béni en mai 1979 et dont le soussigné a le grand honneur d'être le parrain, en compagnie de la très charmante marraine, Mme Chan¬

tai MAURON. Le porte-drapeau étant notre ami Gaston Niclass. Sur scène se présente également, comme un dernier baron d'honneur, l'ancien dra¬

peau porté par l'ancien banneret et membre d'honneur Jules ZAY. A ce propos, relevons que les deux dra¬

peaux ont été brodés avec amour par les révérendes sœurs du Carmel à Le Pâquier et qu'ils ont tous deux été

M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat fri¬

bourgeois (à droite), recevant de M.

Raymond Perroudle diplôme de mem¬

bre d'honneur de l'Association Joseph Bovet.

entièrement payés et gracieusement offerts par le plus généreux de nos donateurs, Jules MORET, membre d'honneur, qui mérite toute notre re¬

connaissance.

Les tambours jouent le «salut aux drapeaux» des sociétés fribourgeoises et confédérées qui font le tour de la salle et, très applaudis, s'inclinent et honorent notre nouveau drapeau. Un moment émouvant.

Un excellent repas, tant au point de vue qualitatif que quantitatif, est en¬

suite servi vite et chaud à 470 convi¬

ves.

Ce repas fut suivi d'une assez brève partie officielle que nous résumerons comme suit:

Le président Gilbert BERSIER salue plusieurs personnalités, en particulier MM. Joseph COTTET, président du Gouvernement fribourgeois et Ma¬

dame, venus en bredzon et en dzakil- lon; Fernand Cottier, ancien conseil¬

ler national, ancien maire de Genève et membre fondateur; André Ruffieux, ancien président du Conseil d'Etat de Genève; René Emmenegger, l'actuel maire de cette même ville; Raymond Perroud, président de l'AJB; ainsi que le président d'honneur soussigné. Plu¬

sieurs personnes se sont excusées et, parmi elles, notre vénérable marraine honoraire, Madame Bernadette Ber¬

sier, dont la santé demande des soins et à qui nous souhaitons de tout cœur un prompt rétablissement. Gilbert Ber¬

sier se fait un plaisir d'annoncer le 600e membre cotisant du Cercle fribour¬

geois en la personne de Mme Elisa Bovet. à laquelle il remet en souvenir un bon de voyage Genève - Nice. Il nous annonce encore la présence de Mlle Agnès Bovet. nièce de l'abbé Bovet et M. Max Pasquier. président d'honneur de l'AJB, enfin aussi les délégations des autres sociétés fri¬

bourgeoises et sociétés confédérées

de Genève et celles de 34 sociétés

fribourgeoises «hors les murs* affiliées

à l'AJB.

(15)

Un bel anniversaire pour le Cercle fribourgeois de

Genève

M. Joseph Cottet, président du Gou¬

vernement fribourgeois, apporte le sa¬

lut du «Vieux Pays» et dit vouloir le faire à un titre personnel et non pas comme représentant officiel.

Le maire de Genève, M. René Emme- negger, félicite les organisateurs et leur adresse un chaleureux «Bon anni¬

versaire», en passant, il met l'accent ur les relations entre Fribourg et Genève et le rôle important joué par les 135 000 confédérés de la Ville du bout du lac, dont plus de 20 000 «dzodzets».

la

Majorettes de Genève «Les Very Girls».

Quant à M. Raymond Perroud, il trouve ainsi le «prolongement des assi¬

ses de l'AJB» sur les points qui n'avaient pu être abordés. C'est ainsi qu'il annonce la nomination, comme membre d'honneur de l'AJB, de M. le conseiller d'Etat Joseph Cottet, qu'il distribue fleurs et compliments à plu¬

sieurs dames dévouées et distinguées, et remet une channe à un membre méritant du comité, M. Félix Brul- hart.

Des félicitations, ponctuées par des applaudissements, à la chorale mixte costumée «La Marjolaine» pour avoir monté ce merveilleux spectacle «Le Pays d'où je viens» et qui a, à chaque fois, remporté un véritable triomphe devant des salles combles au Théâtre de Carouge.

Après que le président du Cercle ait à son tour récompensé plusieurs per¬

sonnes méritantes, c'est au tour de notre dernier fondateur, M. Fernand Cottier, de clore cette partie officielle.

Il le fit comme à l'accoutumée avec

«maestria», son art oratoire relève de

«la» classe à l'état pur. Non sans émotion, il évoque quelques souvenirs qui remontent à 1920 lorsque ses parents, avec le premier président- fondateur, le Dr Gustave FRAGNIERE, ont insisté pour que lui, jeune étudiant à l'UNI, soit mentionné également comme membre fondateur. Il félicite le comité et son distingué président pour l'activité déployée et les encourage à persévérer.

La partie récréative fut naturellement très appréciée avec les productions successives de «La Marjolaine», dirigée par Charles HELD, et le chœur d'enfants «Les Bonnets rouges», dirigé par Georges REY, «La Villanelle», groupe folklorique de Montagny, dirigé par Pierre Huwiler et les majorettes de Genève «Les Very Girls», dirigées par Daniel Mermod. Toute l'assistance termine en chantant «Le Vieux Chalet».

A l'issue de cette mémorable journée, je tiens à relever le rôle important joué dans l'organisation en tous points im¬

peccable de cette grandiose manifes¬

tation qui s'est terminée dans l'allé¬

gresse, avec tout le comité et en par¬

ticulier son président Gilbert Bersier et aussi le comité spécial 60e. Le sous¬

signé a en effet trouvé en Gilbert un successeur dont la présidence devrait trouver, c'est certain, de sérieux pro¬

longements...

Il faut associer à ces compliments la manière discrète, mais non dénuée d'humour, avec laquelle notre major de table Philippe Joye a dirigé les opéra¬

tions.

L'épouse de Gilbert, la toujours pré¬

sente Janine, mérite aussi notre re¬

connaissance et une grosse bise du parrain...

Le 60e a vécu, vive le 75e.

Robert AEBISCHER

M. Fernand Cottier, ancien maire de Genève.

Mme Elisa Bovet, 600e membre du Cercle, lélicitée par M. Gilbert Bersier, président.

M. René Emmenegger, maire de Genève.

M. Philippe Joye, major de table et animateur de cette journée.

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(16)

la huitième

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L'équipe fribourgeoise de l'Amicale de Sion qui a gagné le challenge au concours organisé le dimanche 18 mai 1980, lors du pique-nique de l'Association Joseph Bovet, à Enney. Nos compliments.

Félicitations et

Mme Cécile Goetschmarin, mem¬

bre d'honneur de la chorale mixte

«La Marjolaine» de Genève, a fêté récemment son septante-cin¬

quième anniversaire au milieu de ses nombreux neveux et nièces qui l'entourent d'affection. Notre compatriote a chanté durant vingt-huit ans dans cet ensemble vocal et a toujours porté avec fierté le dzaquillon. Son mari, Louis Goetschmann, qui était ori¬

ginaire d'Ueberstorf en Singine, décédé en 1969, était le parrain du premier drapeau de «La Marjo¬

laine».

A cette Fribourgeoise qui habite Genève depuis cinquante-sept ans, notre magazine adresse ses félicitations et ses vœux les plus sincères de bonheur et de santé.

(Texte et photo G. Bd)

vœux sincères...

Distinction pour une

entreprise fribourgeoise

SARINA S.A. è Fribourg, entreprise produisant des appareils de cuisson, de chauffage et agencements de cuisine, a obtenu récemment une flatteuse distinction, soit:

le Trophée international à la Qualité 1979

Ce prix est accordé par le Comité de sélection du Trophée international à la Qualité, créé par Editorial Ofice Madrid, à une firme qui a donné, dans sa branche industrielle respective, les preuves les plus sérieuses de la parfaite qualité de ses produits et de ses services.

Ce trophée a été remis à la Direction de Sarina S.A. le lundi de Pentecôte, au cours d'une réunion de caractère international, honorée de la présence de diverses autorités espagnoles, ainsi que plusieurs ambassadeurs et hautes personnalités du

monde économique et culturel. Remise du trophée à M. Guy Mayer, nouveau directeur général.

MMPH Un soleil bienvenu... aussi pour les

fleurs

Durant des semaines de grisaille, de pluie et de froid, elles ont résisté

admirablement, créant de la couleur dans la nature ou votre jardin et de la

chaleur au coeur. Merveilleuses fleurs qui avez le pouvoir de faire oublier le

BfcSja temps...

(17)

Montbovon est le dernier village fri- bourgeois sur la route conduisant au Pays-d'Enhaut. C'est ici que la ligne de la Gruyère des chemins de fer fribourgeois et la ligne du Montreux- Oberland bernois se rejoignent.

En suivant le cours de la Sarine, tantôt sur la rive gauche, tantôt sur la rive droite, le promeneur fera connais¬

sance avec de charmants villages.

Lessoc est un bourg ramassé avec, au centre, une grande fontaine. On ra¬

conte à ce propos qu'un cheval buvant un soir à la fontaine a avalé la lune. C'est pour éviter pareille mésa¬

venture qu'on la fit recouvrir. Il y a ensuite les Sciernes d'Albeuve. lieu de repos et de tranquillité, les villages d'Albeuve et de Neirivue. Grandvillard possède un charme tout particulier.

Ce village a conservé son aspect cossu et abrite plusieurs très belles maisons anciennes. Les efforts enga¬

gés pour protéger ce site ont été récompensés, puisqu'à l'occasion de l'année européenne du patrimoine architectural, Grandvillard, à l'instar de douze localités suisses, s'est vu attribuer une distinction. Grandvillard est, de plus, au départ d'une très belle promenade dans la réserve du Vanil Noir, à Bonnavaux. Deux villages attirent encore l'attention des visi¬

teurs: Enney, puis Estavannens qui organise périodiquement une fête de la Poya, retraçant la montée à l'alpage

et la vie des armaillis au chalet. Allez découvrir la Haute-Gruyère par le train..

FRIROUIHS

L'entrée du château de Romont.

Pays que mon

1 La cité des écureuils Du latin rotundus mons (la colline

ronde), Romont fut fondée en 1240 par le comte Pierre II de Savoie, surnommé le Petit Charlemagne. Du haut de la ville, particulièrement de l'esplanade qui sépare le château de l'Hôtel de Ville, la vue embrasse un horizon remarquable sur la campagne et les Alpes. La collégiale mérite une visite, car c'est l'un des plus beaux sanctuaires gothiques de la Suisse romande, enrichi de stalles du XVe siècle, de vitraux anciens et moder¬

nes, du tombeau d'un noble. Le château date du Xlle siècle. On y admire le portail, le donjon, le corps du logis principal. La grande roue, en forme de cage de 4 à 5 m. de diamètre, servait à remonter l'eau du puits. Il paraît qu'autrefois un prison¬

nier était utilisé pour la manœuvrer, comme un écureuil en cage. Il faut aussi voir les remparts qui font une ceinture presque ininterrompue à la cité. C'est une promenade favorite des Romontois et des visiteurs qui

peuvent admirer le magnifique pano¬

rama qui s'étend du Weissenstein au Mont-Blanc et aux Alpes de Savoie.

On y rencontre de nombreuses tours et principalement la fameuse tour du Prince ou à Boyer, sœur du donjon du château. En ville, il existe encore le couvent des Capucins et son église qui datent du XVIIe siècle. Tandis que, hors des murs, au pied nord-est de la colline, est situé le monastère de la Fille-Dieu, fondé au Xlle siècle. Flâ¬

nons quelque peu dans la campagne glânoise: à Rue, petite ville perchée sur une colline et qui possède un beau château. Faisons aussi halte dans ses charmants villages qui ont tous quel¬

ques particularités à proposer au regard du curieux, ici un sanctuaire, là une croix, plus loin encore on vous contera la légende de la sorcière Catillon de Villarvolard qui a encore sa fontaine au sommet du Giblouxl

Germain Maillard, directeur UFT

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(18)

Culture et littérature

Ses favorits: Buffet, Giacco- metti, Modigliani...

Son inspiration: la femme...

Son mode d'expression: le dessin...

Jeune dessinateur fribour- geois, Pierre Currat présentait ses dernières créations à la Galerie Mara. Au premier abord, un sentiment de froi¬

deur vous saisit. Corps angu¬

leux et sévères, lignes préci¬

ses et fines, ses sujets sem¬

blent dessinés d'un seul trait.

Trait qui n'en finit plus, qui s'allonge pour devenir cou¬

ples, natures mortes, arbres, visages... Rigide, il ne s'em¬

barrasse pas de fioritures, de détails, il va à l'essentiel, le reste doit venir de votre ima¬

gination. Quelques portraits de «Femmes assises» déga¬

gent un peu de douceur, mais entre les lignes. On nous avait peu habitué à des couples féminins sévères. Currat veut nous montrer autre chose, c'est bien et c'est ainsi qu'on souhaite le retrouver. Mais il doit évoluer, trouver un

Jeune talent

à la

Galerie Mara

maître qui lui donnera de l'assurance, le libérera de cette rigidité due un peu à sa nature, beaucoup à sa pro¬

fession de dessinateur-archi¬

tecte. La Galerie Mara lui of¬

fre la chance d'exposer.

Photos B. Kolly Qu'en fera-t-il? Souhaitons qu'il la saisisse et ne craigne pas de travailler encore son art, car avec une base comme l'exposition présen¬

tée, on s'aperçoit qu'il peut aller plus loin encore!

Galerie

du Calvaire

Les imagiers de la Gruyère

Peinture, sculpture, cérami¬

que, gravure, dentelle... se côtoient dans une parfaite harmonie à la Galerie du Cal¬

vaire à Gruyères.

Sur la route des vacances, n'hésitez pas à passer par cette cité et de visiter cette exposition. Vous y découvri¬

rez toutes les facettes de l'art gruérien et vous étonnerez de la place réservée aux jeunes talents. Inspiré par une même région, chaque artiste expri¬

me ce qu'il ressent d'une ma¬

nière absolument différente, dans des 'styles parfaite¬

ment opposés quelquefois.

C'est en cette diversité et la qualité des œuvres présen¬

tées que réside la richesse de cette exposition.

A découvrir jusqu'au 30 août.

Page réalisée

par Monique Pichonnaz

(19)

Le chœur mixte sous la direction de M. G. Savoy.

a été intégralement enregistré sur cas¬

settes qui seront commercialisées.

La fête s'est poursuivie le lendemain par un office religieux avec homélie de circonstance par M. le curé Carrel, président d'honneur, puis tous se re¬

trouvèrent autour d'un apéritif chan¬

tant et partagèrent le traditionnel repas. Ce fut l'occasion pour A. Des¬

pond, président, de saluer les très nombreux amis présents. Il adresse un mot spécial à MM. M. Reynaud, an¬

cien directeur et initiateur du chœur mixte, et J. Ayer, président lors de sa constitution. Sous la houlette de M.

Allemann, instituteur et major de ta¬

ble - qui a déjà été un parfait présen¬

tateur lors du concert - plusieurs ora¬

teurs disent leur joie en cette journée et leurs vœux pour l'avenir. L'abbé G.

Cottet, enfant de la paroisse, s'est plu à tracer un parallèle entre l'instant solennel de sa première messe et la toute première prestation du chœur mixte.

Une page est tournée. Une page blan¬

che est encore à écrire. Bon vent au chœur mixte de Farvagnyl

me Photos Dougoud

Le chœur mixte de Farvagny

a fêté ses dix ans d'existence Dans la vie, il est de bon aloi de s'arrêter quand l'étape est importante. On regarde ce qui

s'est fait et des jalons sont posés pour l'avenir. C'est ce qu'a compris le jeune chœur mixte de Farvagny en organisant un concert pour ses 10 ans d'existence.

Le chœur d'enfants «Les Ménestrels» dirigé par Sœur Alberte.

La soirée débuta par 3 mélodies fort différentes du chœur d'enfants «Les Ménestrels» qui, sous la direction de Sr Alberte et accompagné par Rachel Mayer au piano et Jürg Kessler à la flûte, ont recueilli des applaudisse¬

ments enthousiastes.

Pour assurer la transition et rappeler les longues années de travail du chœur d'hommes, l'admirable «Chant de Guerre», de G. Aeby, a été réappris.

Son interprétation est remarquable et crée ainsi l'ambiance idéale pour des pièces religieuses aussi délicates que l'«Ave verum» de Mozart ou le «Locus iste» de Bruckner, œuvres appréciées par un auditoire très attentif. L'instant d'après, l'église prenait des réson- nances moniales: les dames ne voulant être de reste avec les hommes, déclamaient des vocalises de fort belle façon.

En deuxième partie, les 55 chanteuses et chanteurs, dirigés avec beaucoup de compétence et de sensibilité par G.

Savoy, récoltent un succès encoura¬

geant avec 10 chansons populaires, une pour chaque année d'existence.

Chacun a également apprécié le délicat

accompagnement de J.-Luc Savoy,

tant au piano qu'au clavecin. Notons

(20)

TRADITION. EXPÉRIENCE. QUALITÉ

TELLE EST LA DEVISE

DE LA MENUISERIE BRUGGER, À FRIBOURG,

QUI FÊTE

SES CENT ANS D'EXISTENCE

M. Alfred Uldry dans son bureau.

Cette photo, qui date de 1900, montre M. Pierre Brugger, fondateur de la menuiserie du même nom, avec ses employés. Au fond, on remarque le pont suspendu.

(Texte et photos Gérard Bourquerioud - FI)

Les ateliers de la menuiserie Brugger, à Fribourg.

De gauche à droite, M. Jean Bacher, beau-fils de M. Joseph Brugger et M. Alfred Uldry, exploitant actuel de cette menuiserie.

C'était le vendredi 27 juin 1980. La menuiserie Brugger, sise à la rue Lenda 17, à Fribourg, avait hissé le drapeau comme symbole du cente¬

naire de sa fondation. M. et Mme Alfred Uldry-Blanquet. exploitants actuels de cette entreprise, ont voulu marquer d'une manière tangi¬

ble cet anniversaire par une mani¬

festation très sympathique à la¬

quelle participèrent quelques per¬

sonnalités, la famille Uldry et le personnel. La réception des invités eut lieu dans les ateliers où M. Uldry salua tous ses amis et tout particu¬

lièrement son personnel auquel il adressa sa vive reconnaissance pour l'entente très cordiale qui existe entre patron et ouvriers. M.

Jean Bacher, beau-fils de M. Jo¬

seph Brugger et beau-frère de Mlle Marie-Thérèse Brugger, secrétaire dans l'entreprise, se fit l'interprète des anciens propriétaires pour féli¬

citer chaleureusement l'exploitant actuel qui maîtrise parfaitement et admirablement tous les problèmes de sa menuiserie. Plusieurs person¬

nalités représentant les arts et les métiers, le commerce et l'industrie, se sont également exprimées lors du repas servi à la salle de paroisse de la Lenda, où une agréable soirée animée par Bruno Cesa s'est dé¬

roulée dans une fraternelle amitié.

De l'artisanat à la menuiserie générale Les origines de la menuiserie Brugger remontent au siècle dernier quand M.

Pierre Brugger a, en 1878, créé sa propre ébénisterie devenue par la suite un atelier artisanal. Deux ans plus tard, il construisait la maison qui, à l'heure actuelle, abrite l'exploitation du même nom.

En 1924, cette menuiserie était reprise par son fils Joseph qui l'a exploitée jusqu'au mois de mai 1969, date à laquelle elle fut acquise par M. Alfred Uldry qui, pour des raisons de tradi¬

tion, a décidé de garder le nom de

«Menuiserie Brugger SA».

Une volonté de réussir Né à Villariaz où il a fréquenté les classes primaires, M. Alfred Uldry a été agriculteur jusqu'à l'âge de trente-huit ans. Il a ensuite travaillé comme me¬

nuisier en collaboration avec son frère, puis a suivi les cours professionnels, à Fribourg, où il a obtenu la moyenne de 5,4. Il a également fréquenté les cours de maîtrise fédérale pour finalement s'installer à son compte. Spécialisé dans la menuiserie générale, il a acquis la confiance d'une très large clientèle, ceci grâce à un travail de qualité fondé sur le sérieux, comme celui accompli à l'Institut agricole de Grangeneuve, ainsi que dans les casernes de Dro- gnens et du Lac Noir. Il lui arrive aussi de réaliser la menuiserie des églises et de certaines écoles.

Une saine évolution

Connaissant un heureux développe¬

ment, la menuiserie Brugger devint rapidement trop exiguë. C'est pour¬

quoi, en 1976, M. Uldry décida de transformer les ateliers et d'améliorer les installations. Aujourd'hui, grâce à son dynamisme et à sa volonté de réussir, son entreprise occupe quinze personnes et fait vivre plusieurs famil¬

les de Fribourg.

Il y a donc plus d'un siècle que cette menuiserie générale offre à ses clients un travail consciencieux, source du succès de M. Alfred Uldry et du déve¬

loppement continu de son entreprise de pure souche fribourgeoise.

Personnel de l'entreprise, personnalités et amis, écoutant attentivement l'allocution de M. Alfred Uldry.

M. Alfred Uldry et ses deux filles (au centre!, entourés par le personnel. Reportage publicitaire

(21)

UN DEVELOPPEMENT TRES REJOUISSANT POUR UNE JEUNE ENTREPRISE INDUS¬

TRIELLE DE COURTAMAN

La deuxième étape de construction de l'entreprise industrielle Mage, de Courtaman, a été inaugurée au cours d'une manifestation à laquelle participait une brochette de personnalités du monde politique et économique. Les invités furent accueillis par M.

Werner Sigel, directeur, qui, avec ses collaborateurs, a fait découvrir son usine qui fabrique des éléments de fixation pour toits et façades. Cette entreprise qui exporte le nonante pour cent de sa production à l'étranger, a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 7,2 millions de francs.

Comment est-elle arrivée à Courtaman?

C'est en 1974 que l'Office de déve¬

loppement économique du canton de Fribourg, dirigé par M. Guy Macheret.

est entré en relations avec M. Manfred Qehring, industriel allemand, pro¬

priétaire de l'usine Mage, en Forêt- Noire. Cette entreprise, qui appartient à la branche de la métallurgie, était en pleine expansion lorsque son proprié¬

taire a envisagé de réaliser une exten¬

sion sur territoire suisse. M. Gehring jeta son dévolu sur Courtaman qui présente des avantages par sa position géographique et sa jonction entre la Romandie et la Suisse alémanique. En 1975, la société Mage était fondée et la construction débuta. A fin 1978, cette entreprise occupait déjà une trentaine

de personnes. Aujourd'hui, elle compte cinquante employés. Elles s'est également assurée la collabora¬

tion d'une main-d'œuvre extérieure en offrant un volume de travail non négligeable à des institutions telles que l'atelier d'occupation professionnelle pour handicapés, La Farandole, les Etablissements de Bellechasse et de Marsens, ainsi que la Prison centrale.

Dans le district du Lac, l'entreprise Mage contribue à la diversification d'une industrie composée essentielle¬

ment de deux secteurs: l'alimentation et l'industrie des machines et appa¬

reils. Son expansion dans une période de basse conjoncture démontre le dy¬

namisme de sa direction et de la qualité de ses produits.

(Texte et photo FIM)

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(22)

Coup de chapeau aux enfants

de

Villars-sur-Glâne

Dans la plupart des classes, la dernière semaine de l'année sco¬

laire se vit au ralenti, fatigue oblige.

A Villars-sur-Glâne, par contre, l'heure du «farniente» n'avait pas encore sonné, car on avait décidé de terminer en beauté.

Depuis plusieurs mois, sous l'experte conduite de Georges Gre- maud, on préparait un spectacle.

Véritable tour de force, les ensei¬

gnants des écoles primaires et des classes Al, ont réalisé le «Jeu du

mes hauts en couleurs, ces «ac¬

teurs» ont frappé par leur naturel et leur jeu d'ensemble. Evoluer avec une telle décontraction et harmonie signifie qu'ils avaient longuement travaillé leur rôle et acquis beau¬

coup d'aisance à force de répéti¬

tions.

Côté chœur, chacun possédait exactement les paroles et la mu¬

sique, ceci a donné un excellent ensemble d'un bout à l'autre de la représentation.

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À Feuillu» avec 600 enfants, sans aliéner les programmes. De plus, tous les décors et costumes sont

«made écoliers». Spontané, gai, ce spectacle a enchanté les specta¬

teurs. Parfaitement adaptée, la mise en scène a permis la participa¬

tion d'enfants de tous les âges.

Plus de 250 jouaient sur scène et 300 chantaient dans le chœur ac¬

compagné du groupe instrumental de Villars-sur-Glâne, dirigé par P.- G. Roubaty. Evoluant parmi de ma¬

gnifiques décors, dans des costu-

Choisir le «Jeu du Feuillu» était une excellente idée, car bien qu'âgée de 80 ans, cette œuvre garde toute sa fraîcheur et convient parfaitement à une clôture scolaire.

Bravo à tous ces artistes en herbe, sans oublier les «maîtres d'œuvre»

qui ont su allier liberté et discipline de groupe pour conduire à la réus¬

site cette aventure «spectacle».

Page réalisée par Monique Pichonnaz

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