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Que vaut I+I? 2) Montrer que I∪J est un idéal de A⇔I ⊆J ou J ⊆I ⇔I∪J =I+J

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Academic year: 2022

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Université Bordeaux Algèbre 4 – Licence 3

Mathématiques Année 2014–2015

FEUILLE D’EXERCICES no2

Anneaux, idéaux, anneaux quotients

Important : dans tout ce qui suit, les anneaux considérés sont commutatifs.

Exercice 1 – Soient A un anneau unitaire etI et J deux idéaux de A.

1) On note I+J l’ensemble des i+j, (i, j)∈I×J. I+J ={i+j; (i, j)∈I×J}.

Montrer que I+J est le plus petit idéal deA contenant I∪J. Que vaut I+I? 2) Montrer que

I∪J est un idéal de A⇔I ⊆J ou J ⊆I ⇔I∪J =I+J.

3) On note IJ l’ensemble des sommes finies de produits ij, (i, j) ∈ I×J (avec la convention usuelle qu’une somme vide est nulle).

IJ = nXn

k=1

ikjk; n ∈N, (ik, jk)∈I×J o

.

Montrer que IJ est le plus petit idéal de A contenant tous les ij, (i, j) ∈ I×J et que si I =aA etJ =bA, alors IJ =abA.

4) Soient I, J, K des idéaux deA. Montrer que (I+J)K =IK+J K.

5) Montrer que I ∩J est un idéal, que IJ ⊆ I ∩J et donner un exemple dans lequel cette inclusion est stricte.

6) Montrer que si I+J =A alors IJ =I∩J.

7) Supposons encore que I+J = A. Soient pI et pJ les projections canoniques de A sur A/I et A/J. Soit f : A −→ A/I ×A/J l’application qui à x ∈ A associe (pI(x), pJ(x)). Montrer quef est un morphisme d’anneaux qui induit un isomorphisme

A IJ ' A

I × A J.

8)Ce résultat est une généralisation d’un théorème bien connu. Lequel ? Énoncer une généralisation au produit de n idéaux (n>2) et la prouver.

Exercice 2 – Soit A un anneau et N(A) l’ensemble de ses éléments nilpotents.

1) Montrer que N(A) est un idéal de A. On l’appelle le nilradical de A.

(2)

2) Soit I in idéal de A. On pose

√ I =n

x∈A; ∃n∈N\ {0}, xn ∈Io . Montrer que √

I est un idéal deA contenantI etN(A). On appelle√

I leradical de I.

3) Soient I et J deux idéaux de A. Montrer : (i) √

A=A etp

{0}=N(A); (ii) I ⊆J ⇒√

I ⊆√ J; (iii) p√

I =√ I; (iv) √

IJ =√

I∩J =√ I∩√

J; (v) √

I+√ J ⊆√

I+J =p√

I+√ J; (vi) p

N(A) =N(A).

4) Soit pI est la projection canonique de A sur A/I. Montrer que N(A/I) = pI(√

I) et en déduire que N(A/N(A)) = {0}.

5) Soit un entier n >1. Déterminer √

nZ etN(Z/nZ).

Exercice 3 – SoientA, B deux anneaux et f un morphisme d’anneaux surjectif de A dans B.

1) Soit I un idéal de A. Montrer que f(I) est un idéal de B.

2)Trouver un exemple dans lequelf n’est pas surjectif etf(I)n’est pas un idéal.

3) Soit J un idéal de B. Montrer que f−1(J) est un idéal de A (cette propriété étant vraie même sif est non surjectif) et que l’on a un isomorphisme d’anneaux

A

f−1(J) ' B J.

4) Soient I un idéal de A et J un idéal de B. Comparer f−1(f(I)) et I + Kerf ainsi que f(f−1(J)) etJ.

5) Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que f−1(f(I)) = I.

6) Montrer qu’il existe une bijection entre l’ensemble des idéaux de A contenant Kerf et l’ensemble des idéaux de B.

7) Quels sont les idéaux de A/I? Application : déterminer les idéaux de Z/nZ (n >1).

8)Montrer que siAest principal,A/I est principal (ici on n’impose pas l’intégrité dans la définition de “principal”).

9) Soient I ⊆ J deux idéaux de A. On note encore pI la projection canonique de A sur A/I. Montrer que pI(J) est un idéal de A/I et que (A/I)/pI(J) est isomorphe à A/J.

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