CIC
: Avis négatif sur les projets de programmes de la réforme STI2D, STL, STD2A.
Après avoir été rejetés lors des 2 CSE d’avril et décembre 2010, le Comité Interprofessionnel
Consultatif, qui comporte des représentants des enseignants, des salariés des entreprises et des
employeurs, à rendu le 4 février, un avis négatif sur les projets de programmes de la réforme STI2D,
STL, STD2A. Ce fait est rarissime voire sans précédent !
Le SNES et la FSU, lors du CIC du 4 février dernier, se sont battus aux côtés d’autres organisations syndicales pour opposer à l’administration un front commun de rejet de la réforme STI telle que proposée.
Ils ont fait une déclaration commune préalable conforme au communiqué de presse du 6 décembre 2010.
La question des personnels a été largement posée et nous avons insisté sur le fait que le ministère sous estimait largement et ne voulait pas mesurer l’état de colère des collègues.
Nous avons rappelé leur mobilisation et actions.
Nous avons savoir que la journée du 10 février serait une journée de plus pour les collègues de se faire entendre mais que ceux –ci comptaient bien s’inscrire dans la durée de leurs actions.
Vous trouverez ci-après des éléments du débat qui s’est tenu lors de ce CIC et des interventions du SNES.
INTRODUCTION M.HUART ELEMENTS DE REPONSES SNES
Cette série non rénovée depuis fort longtemps
devait l’être. Le SNES demande cette rénovation depuis
plusieurs années . Il a relancé l’IG à plusieurs reprises et a fait des propositions. Alors que STG et SMS ont été rénovés il y a 5 ans, pourquoi avoir attendu la réforme des lycées pour lancer celle de STI si ce n’est pas pour des raisons politiques et budgétaires?
On ne pouvait continuer à laisser se tarir les effectifs en STI
La réforme proposée ne résoudra pas ce problème au contraire : L’attractivité, en particulier de ces formations, repose sur leur ancrage par rapport à des champs
technologiques correspondant à la réalité des contenus du travail, la mise en activité, la diversité de l’offre au sein de la série.
La question des effectifs en STI trouve
également une explication dans un problème
beaucoup plus global qui tient à la situation
sans cesse dégradée de l’emploi industriel