Les Mofu-Diamaré du Nord-Cameroun
Histoire d'un ethnonyme
Pertinence dJune ethnie
Olivier Langiois (UMR ArScAn - Afrique)
& Eric Garine (UMR 7535, Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative)
Les « Mofu » : histoire d ’un ethnonyme
Com m e pour nom bre d'ethnies africaines, l'ethnonyme « Mofu », esf né d e la réutilisation, par l'administration coloniale, d e l'identification d e s sociétés humaines o p é ré e par le groupe politiquement dominant, en l'occurrence les conquérants Peuls. De c e point d e vue, l'histoire d e l'ethnonyme Mofu est exemplaire, puisqu'il désigna, successivem ent, deux populations m ontagnardes culturellement très différentes. Sans p a re n té ni affinité particulières, elles finirent, dans les a n n é e s 1945-50, par être regroupées au sein d 'u n e entité administrative mofou, dont les limites varièrent selon les administrateurs coloniaux.
Si la confusion originelle, entre ceux qu'il est maintenant convenu d e dénom m er Mofu-Gudur e t Mofu- Diamaré, est aujourd'hui reconnue par tous, on co n sta te toujours une forte variation quant à la composition des ethnies mofu selon les auteurs considérés. C e tte variation e st aussi une manifestation des problèm es conceptuels posés par la notion d'ethnie. Ainsi, Jeanne-Françoise Vincent, à qui l'on doit l'essentiel d e s données ethnographiques e t d e l'étude anthropologique présen tées ici, déclarait : « à propos du c a s d e s Mofu, on saisit com bien est fragile la distinction actuelle en groupes ethniques: c'est tout le problèm e d e l'ethnie qui se p o se » (1991 : 312). La classification ethnique à l'origine du groupe Mofu étant exogène, on peut s'interroger sur la pertinence d e c e groupe, tan t du point d e v u e analytique q u e d e celui des intéressés. Défait, les Mofu du nord (Diamaré), co m m e du sud (Gudur), se d é n o m m e n t eux-m êmes ndu m a n g w a h a y ou ndu i ngw a h a y q u e l'on peut traduire littéralement par les « gens d e s rochers », ngw a désignant tout à la fois, le bloc minéral, le massif rocheux e t «... la m o n ta g n e fa ç o n n é e p a r l'homme, ayant sa propre identité, ses techniques, ses structures sociales e t religieuses » (Vincent 1991 : 59). C ette expression sert g én é ra le m e n t à désigner le g ro u p e auquel le locuteur co nsidère spontaném ent appartenir, e t s'étend éventuellem ent à ses plus proches voisins. Ainsi, le groupe social, aux contours le plus clairem ent définis par les gens d e s rochers, inclut les habitants du massif m ontagneux habité par e g o e t ceux qui o c c u p e n t les massifs les plus proches.
Considérons m aintenant les seuls Mofu du nord ou Mofu Diamaré. Pour ce s derniers, le term e « Mofu », d an s son sens le plus large, trouve in sem blant d e pertinence lorsqu'on l'utilise pour désigner l'ensem ble d e s populations qui vivent dans les monts M andara. Pour certains aînés Mofu-Diamaré, le term e Mofu rassemblerait ainsi tous les m ontagnards, quelles q u e soient leur ethnie : les Mofu Diamaré, mais aussi les Mafa, les Kapsiki, etc. Pour d'autres, i ne servirait q u 'à désigner la population m ontagnarde voisine dite « Mafa » (Vincent 1991 :52-54).
Entre ce s deux ensem bles — son propre massif e t l'ensem ble d e la chaîne m ontagneuse — l'habitant d'un massif se sentira plus ou moins fortement a p p a re n té aux occu p an ts d e s massifs environnants.
Si l’on prend en c o m p te le point de vue rituel, l'occupant d'un massif se considère plus fortement a p p a re n té au groupe qui o c c u p e un massif voisin si celui-ci participe au m ê m e cycle d e m aray* q u e s'il d é p e n d d'un autre cycle. La similitude d e s pratiques religieuses est d'ailleurs le critère identitaire le plus couram m ent é v o q u é par les Mofu-Diamaré (Vincent 1991 : 70-71) : sacrifier le m a ra y . Organiser la fête d'initiation d e s
“ La fê te du m aray e st une c é ré m o n ie durant laquelle un ta u r e a u {maray) élevé d u ra n t plusieurs d n n é es ddns une c a s e e st sacrifié aux a n cê tre s. Les sacrifices réalisés d a n s les différents massifs so n t e n relation les uns a v e c les au tres d an s le c a d r e d ’une s é q u e n c e qui est prescrite rituellement (Vincent 1991 : 72-77).
jeunes hom m es (m a z g la), ne pas circoncire ses enfants, respecter les m êm es interdits alimentaires, etc. constituent a u ta n t d e raisons d e se considérer co m m e « frères ».
C e p e n d a n t, la stabilité d e ces critères résiste mal à un exam en systém atique :
• La pratique du sacrifice du m a ra y est resp e c té e par les M ada, installés au nord des Mofu- Diamaré, qui ne sont pas considérés com m e des gens des rochers par ces derniers.
• L 'a b se n c e d e circoncision ne perm et pas non plus d e circonscrire l'ensem ble d e s m ontagnards, ni m êm e les non-musulmans.
• Certains interdits alimentaires sont partag és par des m ontagnards et d e s groupes d e s plaines, alors m êm e q u e des groupes qui se disent frères respectent des interdits différents. Finalement, les critères d e l'identification ethnique utilisés par les gens des rochers apparaissent mouvants et polymorphes. Les intéressés, bien que se considérant com m e partie d'un m êm e ensem ble culturel, se voient d a n s l'impossibilité d e définir spontaném ent une limite stable et univoque à c e t ensem ble, mais aussi d 'e n préciser les c a ra c tè re s discriminants.
C ette v a g u e « c o n s c ie n c e identitaire » suffit-elle à valider l'existence d'un ensem ble culturel Mofu-Diamaré qui, selon Jeanne-F rançoise Vincent, regrouperait les habitants des massifs d e Meri, Duvangar, Durum, W azang, Dugur, Tchere, Molkwo, Mboku, Gemzek etZulgo (Vincent 1991 : 62, ca rte 5)? N'existe-t-il pas d e critères plus « objectifs » pour circonscrire un ensem ble Mofu-Diamaré ?
Quelques caractères distinctifs
Nous considérerons tout d 'a b o rd quelques caractères classiquem ent utilisés pour distinguer les différentes com m unautés humaines. Puis nous examinerons quelques élém ents d e la culture matérielle, parmi les plus « visibles ».
• La langue. Du point d e vue linguistique, l'ensemble Mofu-Diamaré ne p rése n te a u c u n e h o m o g én é ité ni spécificité. En effet, si l'on en croit les études lexico-statistiques (B arreteau 1987; Barreteau, Jungraithmayr 1991), les langues parlées par les gens des rochers ne sont p a s plus proches entre elles q u e d es autres langues du groupe m a f a .
• L'histoire. Au sein d'un m êm e massif, les origines des différents groupes familiaux sont diverses, e t reconnues co m m e telles par les acteurs. Ainsi, des groupes lignagers aux histoires très différentes appartiennent à un m êm e massif, et cohabitent dans le c a d r e d e s m êm e s institutions politiques, rituelles e t sociales.
• L’organisation socio-politique. Elle ne semble pas d a v a n ta g e définir un e n sem b le Mofu- D iam aré. On pourrait c ertes rem arquer que, parmi les m ontagnards, les g en s des rochers sont souvent organisés en puissantes chefferies. Toutefois, tous les ndu m a ng w a hay ne sont p a s organisés ainsi, alors m êm e q u e la chefferie de Gudur est là pour montrer que, m êm e en m o ntagne, la centralisation du pouvoir n'est pas l'a p a n a g e des M ofu-Diamaré. On pourrait é g a le m e n t penser q u e les Mofu-Diamaré se différencient d e la plupart d e s o c c u p a n ts d e s monts M andara par l'a b s e n c e d 'e n d o g a m ie des « forgerons ». Toutefois, c e c a ra c tè re , qui p e rm e t effectivem ent d e distinguer l'organisation sociale des Mofu-Diamaré d e celles d e leurs voisins méridionaux (Mafa, Mofu-Gudur, Kapsiki, etc.), est courant d a n s les M andara septentrionaux (Podokw o, Mouktele, Mora, etc.).
• Les pratiques religieuses. Bien que souvent considérées co m m e d e s critères d 'a p p a r te n a n c e à un g roupe ethnique, les pratiques religieuses des M ofu-Diamaré ne leur sont p a s non plus spécifiques. Le culte des ancêtres est présent sur l'ensem ble des Monts M a n d a ra . Le culte des esprits d e lieu (mbolom) est pratiqué par les Mafa (kokwor), les Mofu- Gudur (halahay), les giziga (wulger), etc. Le m aray, bœ uf emmuré, est aussi sacrifié par les Mafa, les M ada e t les Hide ; autrefois, il Tétait égalem ent par les Muyeng.
Finalement, parmi c e s élém ents essentiels d e la vie collective, aucun ne permet, à lui seul, d e définir d e fa ç o n stable une identité Mofu-Diamaré.
• L'architecture. Selon C. Seignobos (1977, 1982), il existe un archétype architectural mofu défini p ar une organisation g én érale spécifique5 et des élém ents originaux6. C et a rc h é ty p e — qui intéresse les Mboku, les Meri, les W azang-Duvangar-Durum e t les G em zek — se distingue a isém en t des autres archétypes régionaux : m afa à l'ouest, podokw o au nord, d a b a à l'ouest e t giziga à Test. En périphérie d e Taire d'extension d e l'archétype mofu, différentes
5C a s e vestibule servant d e c h a m b re a u ch ef d e famille, re g ro u p e m en t d e tous les greniers d a n s une p iè c e unique (doZ-hay) c h a m b re à c o u c h e r c o m m u n e à to u te s les fem m es (gudok). c o u ro n n e d e cuisines individuelles autour du dal-hay.
“Greniers « c y clo p es ». im p o s a n te c a s e d es greniers à claies d e tiges d e mil e t toit à dlangez. aire individuelle d e b a tta g e , cuisines e n argile lissée sur socle d e pierres, c h a m b re a c o u ch e r en pierres retaillées.
variantes m arquent plus ou moins nettem ent une transition a v e c les_archétypes voisins. On trouve d e telles variantes à l'est, sur les massifs d e Molkwo, M uyeng, Tchere, Dugur e t Mekeri ; au nord-ouest, sur les massifs d e Zulgo ef Mineo ; au sud, en pay s mofu gudur. On rem arque ainsi q u e les limites d e l'ensem ble mofu-diamaré, défini par J.-F. Vincent, d é p a sse n t celles d e l'archétype architectural mofu, mais sont comprises dans l'aire d e s variantes. On rem arque aussi q u e ce s dernières peuvent correspondre à des groupes considérés par les gens d e s rochers c o m m e parfaitem ent étrangers, les Muyeng e t les Mofu-Gudur.
• La c é ra m iq u e . Bien qu'elles n'aient pas fait l'objet d 'é tu d e s détaillées, il sem ble q u e les poteries produites par les Mofu-Diamaré présentent d'im portantes analogies, tant tech n o lo g iq u es7 q u e morphologiques® e t stylistiques9. Les nom breuses variantes relèvent m anifestem ent d'une m êm e tradition d én o m m ée «tradition d e Tokombéré » (M acEachem 1990) qui est p a rta g é e , non seulem ent par les différents g ro u p es définis co m m e Mofu- Diamar par J.-F. Vincent, mais aussi par les M ada et les Giziga-Marva, voire les Uldeme. • Le vê te m e n t traditionnel. Nous disposons encore d'u n e moindre docum entation con cern an t
le vêtem en t traditionnel qui a aujourd'hui disparu. Toutefois J.-F. Vincent a, semble-t-il, constaté, il y a d e cela une vingtaine d'années, une uniformité d e la tenue vestimentaire d e s fem m es sur l'ensem ble d e l'aire Mofu-DiamarélO. «C ette ten u e (...) perm ettait d'identifier im m édiatem ent une 'fem m e des ngwa ', et d e la différencier d 'u n e fem m e mofu-gudur ou giziga, à plus forte raison d 'u n e fem m e peule. » (Vincent 1991 : 79).
• Pratiques agraires. Si nous disposions des données nécessaires, d'autres techniques e t productions matérielles pourraient certainem ent être é v o q u é e s pour m ettre au jour l'ensem ble Mofu-Diamaré : les pratiques agraires, par exem ple (telle l'habitude d e couper le mil au pied e t non à mi-hauteur ou celle d e faire sécher le mil sur le cham ps e t non sur d e s séchoirs ; Vincent 1991 : 79) ou certains p rocédés alimentaires, e tc .
Ainsi, lorsqu'un observateur extérieur (Peul, administrateur, chercheur, e tc .) les p lac e en position d e le faire, la tradition architecturale, la tradition céram ique e t les habitudes vestimentaires, associées à l'ensem ble M ofu-D iam aré, sem blent avoir une répartition qui peut se calquer grossièrement sur les limites définies par les m em bres d e c e t ensem ble. On peut ainsi se dem an d er quels rapports lient le sentiment d 'a p p a rte n a n c e à un m ê m e ensem ble culturel e t le fait d e vivre dans m êm e environnement matériel ? J.-F. Vincent rem arque à c e sujet que, m êm e si les critères matériels ne sont pas mis spontaném ent en a v a n t par les intéressés, « ils renforcent néanmoins la classification qu'ils opèrent eux-mêmes car l'existence d 'u n ensem ble n d u m a n g w a h a y se m anifeste par l'existence d e nombreuses techniques aisém ent rep é ra b le s d e l'extérieur. » (J.-F. Vincent 1991 : 77).
C e c o n s ta t perm et ainsi à J.-F. Vincent (1991 : 81) d e considérer q u e :
« Malgré quelques points d e divergence, l'identité ethnique des ndu m a n g w a hay existe. Elle se m anifeste sur un double plan. Le premier, celui qui ap p araît im m édiatem ent aux observateurs, est celui des techniques matérielles. Le second, moins visible e t pourtant celui qui est principalement retenu par ces m ontagnards, est l'existence d e fêtes religieuses identiques ».
Dans un tel cas, la culture matérielle n'est sans doute pas étrangère au maintien d 'u n e d'identité « culturelle » m ofu-diam aré. C 'est p ro b ab lem en t la culture matérielle e t sa « visibilité » qui explique la reconnaissance, par les Peuis e t à leur suite par les administrateurs coloniaux, d'un groupe mofu. I est aussi am usant d e considérer q u e les conquérants peuls, les administrateurs coloniaux, les ethnologues et, d a n s une certaine mesure, les intéressés eux-m êm es s 'a c c o rd e n t pour adm ettre l'existence d'un ensem ble M ofu-Diamaré, sans pour a u ta n t trouver d e raison « objective » à cela — si c e n'est, dans le cas d e certains observateurs extérieurs, la similitude d e certaines productions matérielles. L'analyse d e ces productions matérielles a p p a ra ît ainsi c o m m e un élém ent important pour com prendre une société ; e t ce, m êm e lorsque l'on a a c c è s au discours. Implications archéologiques
Les données ethnographiques mentionnées ne sont pas sans implications archéologiques. C onsidérant c e que nous savons des Mofu-Diamaré, le rem placem ent, il y a environ deux siècles, d e s
7 Le m o n ta g e par adjonctions d e colom bins (ÇX Pdr m oulage, puis adjonction d e colombins (MC) o u p a r m oulage intercalé e n tre deux é p is o d e s d 'a d jo n c tio n d e colom bins (CMC).
6 Le v a s e d e p o rta g e d es liquides à d eu x an ses bipartites est particulièrem ent caractéristiques.
'D ifférents d é c o rs sont spécifiques : l'im pression roulée d 'u n e roulette d e fibres, les rainures parallèles qui imitent les tra c e s inter-colom bins v o lo n ta irem en t préservées sur les cols d e s an cien n es jarres.
D« Au d é b u t d e nos en q u êtes, d a n s les a n n é e s 1970. c e tte grosse ceinture se rencontrait d'u n b o u t à l'a u tre d e l'aire Mofu Diamaré. ch ez les G em zek. Molkwo. ou Mikiri e t ju sq u e c h e z les h abitants d e Wazang. a v e c seu lem en t d e lég è res d ifféren ces d 'u n g ro u p e à l'au tre. » (Vmcent 1991 :78)
traditions céram iques antérieures par la TC11 — tradition céram ique qui n'est -autre q u e l'équivalent arch éo lo g iq u e d e la tradition ethnographique dite d e T okom béré— ne sera p a s interprété com m e la m arque un chan g em en t « ethnique », mais plutôt co m m e le tém oignage d'un c h a n g e m e n t d e civilisation. À l'instar d e s actuels Mofu-Diamaré, les auteurs d e la TC11 n'avaient pas nécessairem en t c o n sc ie n c e d 'ap p arten ir à un m êm e groupe ethnique. En revanche, ils relevaient p ro b ab lem en t d'u n e m êm e civilisation c a ra c té risé e par des pratiques matérielles, sociales e t symboliques proches. Par extension, la douzaine d e traditions céram iques archéologiques, identifiées d a n s la région (Marliac 1991 ; Langlois 1995) furent interprétées com m e les marques d e différentes civilisations, dont l'existence m ê m e pu n'être ressentie q u e d e m anière très v ag u e par leurs représentants. Que l'identité culturelle soit fortem ent ressentie ou qu'elle soit diluée e t variable importe peu. L'important, pour qui s'intéresse à l'histoire d 'u n e région, est finalement q u i existe localem ent une relative adéquation entre c e tte identité culturelle e t la culture matérielle. Au sud du bassin Tchadien, c e la semble le cas. Si bien qu'une é tu d e globale des cultures matérielles anciennes e t actuelles devrait perm ettre d e circonscrire différentes aires culturelles et, considérant leur évolution, d e construire une histoire des civilisations.
Éléments bibliographiques
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Barreteau D „ Jungraithmayr H. 1991. Calculs lexicostatistiques et glottochronologiques sur les langues tch a d iq u e s. In: Datation e t chronologie dans le bassin du lac Tchad. Séminaire du réseau M éga-Tchad. ORSTOM. Bondy, sept. 1989.
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Paris : CNRS.
M M O R A ;Uldéme-H .O upaÿ Z u lg o /Mooko Molkwo Mogudi M a k a b a y . ^ M A R Q U A C A M E R O U N G |2 / Q a . 20km
Mofu au sen s étroit H ydrologie
Relief
limite d e s Mofu- D iam are Frontière
Canognphie Cubaine FINETIN, UMS-8U4-CNRS M aison d'A rchéologie & d ’Ethnologie -R ené G in o u v is
d’après J.F. Vincent 1991 Mofu, limite Mofu-Diamare n= 99-17
M O R A Pcdokw o Muktefe. M o r a V am e Mmeo. M aàa M ü y a n g V M b O k O ' • "m e r i 7 -/ \ t ' MOKDLO 1 / - • .
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Cartographie Catherine HNETIN. UMS-844-CNRS M aison d'A rchéologie & dEthnologie -René G inouvès