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2 est le plus petit entier naturel qui n’est pas dans la s´equence et qui a un diviseur commun sup´erieur `a 1 avec le terme pr´ec´edent

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Diophante E120

On consid`ere la suite d’entiers positifs telle que a1 = 1, a2 = 2 et le terme g´en´eral an pour n > 2 est le plus petit entier naturel qui n’est pas dans la s´equence et qui a un diviseur commun sup´erieur `a 1 avec le terme pr´ec´edent.

D´emontrer que :

Q1 : 2012 appartient `a la s´equence.

Q2 : tout entier naturel appartient `a la s´equence.

Q3 : les nombres premiers apparaissent dans l’ordre croissant.

Question annexe : justifier le qualificatif cordiale de la s´equence.

Solution de Bruno Langlois.

Q2 • Notons que par construction, n7→an est injective. Comme (an) est `a valeurs dans N, elle diverge donc vers +∞.

•Montrons tout d’abord que l’ensembleE des facteurs premiers n´ecessaires pour d´ecomposer les termes de la suite (an) est infini.

Raisonnons par l’absurde en supposant que E soit fini ; soit p un entier premier n’appar- tenant pas `a E. Dans la d´ecomposition en facteurs premiers de an (n > 2), notons µn la plus grande des multiplicit´es et pn un des facteurs premiers de an apparaissant avec cette multiplicit´e. Comme (an) diverge vers +∞ et queE est fini, (µn) diverge aussi vers +∞ et il existe donc un entier n > 2 tel que pµnn−1 > p. L’entier pan

pµnn −1, non premier avec an−1 et strictement inf´erieur `aan, n’est alors pas pr´esent dans{a1;· · ·;an−1}(puisquepne divise au- cun des ´el´ements de cet ensemble), ce qui est contradictoire avec la d´efinition de la suite (an).

• Raisonnons alors par l’absurde en supposant qu’il existe un entier x > 2 n’apparaissant jamais parmi les termes de la suite (an).

Comme (an) diverge vers +∞, il existe un entier N tel que an > xd`es que n > N. Soit k un entier tel quekx > max{a1;· · ·;aN}.

D’apr`es le point pr´ec´edent, on peut consid´erer le plus petit entier n tel que an poss`ede un facteur premier p strictement sup´erieur `a kx. Vu que an−1 n’est pas divisible par p, an ne peut ˆetre ´egal `a p (sinon an et an−1 seraient premiers entre eux) et l’entier α = kxapn n’est pas premier avec an−1. Comme α < an, α appartient forc´ement `a {a1;· · ·;an−1}. Il existe donc un entier j tel que aj = kxapn. Comme aj > kx > max{a1;· · ·;aN}, on en d´eduit que j+ 1> j > N et donc queaj+1 > x. On aboutit `a une contradiction car x est alors un en- tier non premier avecaj et strictement inf´erieur `aaj+1qui n’est pas pr´esent dans{a1;· · ·;aj}.

Q3 • Soit pun entier premier et n le plus petit entier naturel tel que p divisean.

Commepne divise pasan−1, on aan 6=p(sinonanetan−1seraient premiers entre eux). Ainsi, an =dpavecd >1. Soitrle plus petit facteur premier dean−1. Comme PGCD(an−1;an)6= 1, on a r 6 PGCD(an−1;an) = PGCD(an−1;d) 6 d donc rp 6 an. L’entier rp n’apparaissant pas dans {a1;· · ·;an−1} et n’´etant pas premier avec an−1, on a forc´ement rp = an, donc d=r.

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Notons que an+1 6pcar pn’est pas premier avec an et n’est pas pr´esent dans {a1;· · ·;an}.

D’autre part, an+1 n’est pas divisible par r. En effet, si on avait an+1 =rθ, alors on aurait θ > p (sinon an+1 serait strictement inf´erieur `a an, non premier avec an−1 tout en n’appar- tenant pas `a{a1;· · ·;an−1}) ce qui impliquerait an+1 =rθ>rp > p.

Comme an = pr et an+1 ne sont pas premiers entre eux, p divise donc forc´ement an+1, et comme an+1 6p, cela prouve que an+1 =p.

• Soit q un entier premier tel que q < p. D’apr`es le point pr´ec´edent, si m est le plus petit entier naturel tel que q divise am, on a q =am+1. Or rq n’est pas premier avec an−1 et est strictement inf´erieur `a an, par cons´equent il appartient `a {a1;· · ·;an−1} : il existe un entier j < n tel que aj =rq. Par d´efinition dem, on a m 6j d’o`um < n et m+ 1< n+ 1, ce qui prouve que le nombre premier p apparaˆıt apr`es le nombre premier q dans la suite (an).

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