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On a donc : ∂P ∂x = ∂Q ∂y = 3x2−3y2 d’où P(x, y) =x3−3y2x+a(y), où a:R→Rest une fonction dérivable

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Université de Cergy-Pontoise - Licence L3-S6

Corrigé Examen Analyse Complexe S1- Mardi 10 avril 2012

Exercice I

1. ∂Q

∂x = 6xy−2, ∂Q

∂y = 3x2−3y2 2. Relations de Cauchy-Riemann :

∂P

∂x = ∂Q

∂y, ∂P

∂y =−∂Q

∂x 3. On a donc :

∂P

∂x = ∂Q

∂y = 3x2−3y2 d’où

P(x, y) =x3−3y2x+a(y), où a:R→Rest une fonction dérivable. On a alors

∂P

∂y =−6xy+a0(y) = −∂Q

∂x =−6xy+ 2,

donc a0(y) = 2 d’où a(y) = 2y+A avecA∈R. DoncP(x, y) =x3−3y2x+ 2y+A.

4. Pour z =x+iy, on a donc

f(z) = P(x, y) + i Q(x, y) = x3−3y2x+ 2y+A+i(3x2y−y3−2x)

= x3 + 3ix2y−3y2x−iy3−2i(x+iy) +A=z3−2iz+A,

avec A∈R.

Exercice II

1. Comme g est holomorphe sur C, elle est analytique et donc DSE autour de 0 sur le disque maximal inclus dans C, donc sur C. Il existe donc une suite complexe (bn)n∈

N ∈CN telle que la série entière

+∞

X

n=0

bnzn ait un rayon de convergence infini et que l’on ait :

∀z ∈C, g(z) =

+∞

X

n=0

bnzn.

On a

∀z ∈C, ∀n ∈N, |bn−1

n zn| ≤ |z|(|bn−1zn−1|) et

+∞

X

n=1

|bn−1zn−1|<+∞pour toutz ∈C. Le rayon de convergence de la série entière

+∞

X

n=1

bn−1

n zn est donc infini.

(2)

2. On pose

∀z ∈C, G0(z) =

+∞

X

n=1

bn−1

n zn,

ce qui définit une fonction G0 : C → C, holomorphe sur C (car une SE est holo- morphe sur son disque ouvert de convergence) telle que G0(0) = 0 et

∀z ∈C, G00(z) =

+∞

X

n=1

nbn−1

n zn−1 =

+∞

X

n=0

bnzn =g(z).

3. Pour z ∈C, on pose f(z)e−G0(z). (a) On a pour toutz ∈C.

φ0(z) = (f0(z)−f(z)G00(z))e−G0(z) = (f0(z)−f(z)g(z))e−G0(z)= 0.

(b) On en déduit que φ est constante sur C, donc φ(z) = φ(0) = f(0) d’où f(z) = f(0)eG0(z) pour toutz ∈C.

(c) La fonction exponentielle est surjective de C dans C, et f(0) 6= 0, donc il existe λ ∈ C tel que eλ = f(0); la fonction holomorphe G(z) = G0(z) +λ vérifie alors

∀z ∈C, f(z) = eG(z).

(d) Si la fonctionGholomorphe surC vérifie(∗), alors la fonctionz7→G(z) + 2iπ convient également, donc la fonction G n’est pas unique.

Exercice III

1. On constate sur la figure que Ind(a, γR) = 1 etInd(¯a, γR) = 0.

2. On a pour tout R >|a|, Z

γR

f(z)dz = Z

γR

eiz

(z−a)(z−a)¯ dz = Z

γR

g(z) (z−a)dz,

où g(z) = z−¯eiza est holomorphe sur D(0,¯ 2R)∩ {Im(z)≥0}. En utilisant la formule de Cauchy pour g ena, on obtient donc

Z

γR

g(z)

(z−a)dz = 2iπg(a) = 2iπ eia

a−¯a = πeia Im(a),

d’où Z

γR

f(z)dz = πeia Im(a).

3. On pose γ(t) = Reit pour t ∈ [0, π] de sorte que CR+ = γ([0, π]), parcouru dans le sens trigonométrique. Si z ∈CR+, alors comme sin(t)≥0 pourt ∈[0, π], on a

|eiz|=|eiReit|=e−Rsin(t)| ≤1 et comme |z|=R >|a| et |¯a|=|a|, on a

|z−a| ≥ |z| − |a|>0et |z−¯a| ≥ |z| − |a|>0

(3)

donc finalement

|f(z)|= |eiz|

|z−a||z−¯a| ≤ 1

(|z| − |a|)2 ≤ 1 (R− |a|)2.

On en déduit

Z

CR+

f(z)dz

≤ 1 (R− |a|)2

Z

CR+

1dz| ≤ πR (R− |a|)2. 4. On a

Z

γR

f(z)dz = Z

CR+

f(z)dz+ Z R

−R

f(x)dx.

D’après la question 3, on a

R→+∞lim Z

CR+

f(z)dz = 0.

Pourx∈R,|f(x)|= 1

x2−2Re(a)x+|a|2 >0etf(x)∼x→±∞ 1

x2 doncR

R|f(x)|dx <

+∞ et par le théorème de convergence dominée, on a

R→+∞lim Z R

−R

f(x)dx= lim

R→+∞

Z

R

f(x)1[−R,R](x)dx= Z

R

f(x)dx.

On a donc

R→+∞lim Z

γR

f(z)dz = Z +∞

−∞

f(x)dx.

5. Les racines de l’équation z2 + 2z + 2 = 0 sont a = −1 +i, avec Im(a) > 0, et

¯

a =−1−i de sorte que z2+ 2z+ 2 = (z+ 1−i)(z+ 1 +i) = (z−a)(z−¯a) d’où

I = Z +∞

−∞

f(x)dx= lim

R→+∞

Z R

−R

f(x)dx= πeia

Im(a) =πe−(1+i).

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