Fonctions de la variable réelle – TD 2
Complément de cours
Les résultats de cette partie sont à connaître et peuvent être utilisés sans démonstration.
Exercice 1
Montrer que la fonction partie entière est croissante sur R . Réponse
Soit (x,y)∈R2tel quexÉy.
Montrons quebxc É byc.
On sait quebxc Éxety< byc +1.
Donc,bxc < byc +1.
Or,bxcetbycsont des entiers, donc,bxc É byc. Ainsi,
la fonction partie entière est croissante surR.
Exercice 2
Montrer la proposition 2.5 page 18 du cours.
Exercices supplémentaires sur la partie entière
Exercice 3
Montrer que :
∀(x, y)
∈R
2,
bx
c + by
c É bx
+y
c É bx
c + by
c +1.
Réponse
Soit (x,y)∈R2.
ÏOn sait quebxc Éxetbyc Éy.
D’où, en sommant les inégalités,bxc + byc Éx+y.
Donc, par croissance de la fonction partie entière,
bbxc + bycc É bx+yc. Or,bxc + byc ∈Z, donc,bbxc + bycc = bxc + byc.
Donc,
bxc + byc É bx+yc.
ÏOn sait quebx+yc Éx+y.
De plus,x< bxc +1 ety< byc +1.
Donc, en sommant les inégalités, on a :x+y< bxc + byc +2.
Donc,bx+yc < bxc + byc +2.
Donc, commebx+ycetbxc + byc +2 sont des entiers,bx+yc É bxc + byc +2−1.
Donc,
bx+yc É bxc + byc +1.
Exercice 4
Montrer que :
∀x
∈R ,
∀n
∈N
?,
¹b
n
×x
cn
º
= b
x
c. Réponse
Soitx∈Retn∈N?. ÏOn a :
bxc Éx< bxc +1 et bn×xc Én×x< bn×xc +1.
D’où, en retranchant 1 dans le inégalités de droite,n×x−1< bn×xc Én×x.
Donc, bn×xc
n Éx< bxc +1.
ÏDe plus,n× bxc Én×x<n× bxc +n.
Donc,n× bxc −1Én×x−1< bn×xc.
D’où, commen× bxc −1 etbn×xcsont des entiers,n× bxc É bn×xc Donc, bxc Ébn×xc
n .
ÏLes deux inégalités encadrées permettent de conclure (par définition de la partie entière) que :
¹bn×xc n
º
= bxc.
Généralités
Exercice 5
Soient f : R
→R une fonction et (x, y)
∈R
2. Vrai ou faux ? 1. Si f est croissante et f (x)
Éf ( y), alors x
Éy.
2. Si f est croissante et f (x)
<f ( y), alors x
<y.
3. Si f est strictement croissante et f (x)
Éf (y), alors x
Éy.
Réponse
1. Faux. Prenonsf:x7→1 la fonction constante égale à 1. La fonctionf est croissante, on af(0)Éf(−1) mais 0> −1.
2. Vrai. Supposonsf croissante et f(x)<f(y).
Par l’absurde, on supposexÊy. La croissance de f donnef(x)Êf(y). Contradiction avec f(x)<f(y).
Donc,x<y.
3. Vrai. Supposonsf est strictement croissante et f(x)Éf(y).
Par l’absurde, on suppose quex>y. Par stricte monotonie def,f(x)>f(y). Contradiction avecf(x)Éf(y).
Donc,xÉy.
Exercice 6
Déterminer toutes les fonctions de R dans R qui sont périodiques et monotones.
Réponse
Analyse: soit f une solution de problème.
On noteT>0 une période def. ÏCas 1 : On suppose f croissante.
Soitx0∈R.
• On considèrexÉx0. Par croissance def, f(x)Éf(x0).
On cherchen∈Ztel que,x+n×TÊx0. Il suffit de choisirnÊx0−x T .
Par croissance de f, on a alors f(x+n×T)Êf(x0). Par périodicité def,f(x)Êf(x0).
Donc, f(x)=f(x0).
• On considèrex>x0. Par croissance def, f(x)Êf(x0).
On cherchen∈Ztel que,x+n×TÉx0. Il suffit de choisirnÉx0−x T .
Par croissance de f, on a alors f(x+n×T)Éf(x0). Par périodicité def,f(x)Éf(x0).
Donc, f(x)=f(x0).
Ainsi, pour toutx∈X,f(x)=f(x0). Autrement dit f est constante.
ÏCas 2 : on suppose f décroissante. Alors−f est croissante et est encore périodique, donc, par le cas 1,−f est constante.
Donc, f est constante.
Synthèse: soitf:R→Rune fonction constante. La fonction f est bien périodique (de période 1 par exemple) et monotone.
Ainsi,
Les fonctions deRdansRqui sont périodiques et monotones sont les fonctions constantes.
Exercice 7
Soit f : X
→R et g : Y
→R deux fonctions. On suppose que f (X)
⊂Y . Montrer que si f est périodique, alors g
◦f aussi.
Réponse
On suppose f périodique. On noteT>0 une période def.
Commef est périodique, on a alors, pour toutx∈X,x+T∈X etx−T∈X. De plus, pour toutx∈X,g◦f(x+T)=g(f(x+T))=g(f(x)).
Donc,
g◦f est périodique.
Dérivation
Exercice 8
Montrer que la fonction f définie par :
∀
x
∈R , f (x)
=sin
µln
µ
e
3x+1 e
−x+1
¶¶
, est dérivable sur R et calculer sa dérivée.
Réponse
ÏSoitx∈R. On a 1+e−x>0 et 1+e3x>0. Donc, 1+e3x
1+e−x est bien défini et est strictement positif.
De plus, la fonction ln est définie surR?+et la fonction sin est définie surR. Donc, f est définie surR.
ÏLa fonction exp est dérivable surR, donc,x7→1+e3x
1+e−x est dérivable surRcomme quotient de fonctions dérivables et est à valeurs dansR?+.
La fonction ln est dérivable surR?+et sin est dérivable surR. Donc, f est dérivable comme composée de fonctions dérivables.
ÏSoitx∈R. On noteu(x)=ln
µe3x+1 e−x+1
¶ . On a f(x)=sin¡
u(x)¢ et
f0(x)=u0(x)×cos¡ u(x)¢
.
On notev(x)= e3x+1
e−x+1. On a :u(x)=ln¡ v(x)¢
et
u0(x)=v0(x) v(x). De plus,
v0(x)=3e3xס e−x+1¢
−¡ e3x+1¢
ס
−e−x¢
¡e−x+1¢2 =3e3x+4e2x+e−x
¡e−x+1¢2 . Donc,
u0(x)= 3e3x+4e2x+e−x
¡e−x+1¢
ס
e3x+1¢. Donc,
f0(x)= 3e3x+4e2x+e−x
¡e−x+1¢
ס
e3x+1¢×cos µ
ln
µe3x+1 e−x+1
¶¶
.
Exercice 9
Soit a
∈R et n
∈N . Déterminer les domaines de définitions, les domaines de dérivation et calculer les dérivées des fonctions suivantes :
α
(x)
=1
x
2b(x)
=1
(x
+1)
3c(x)
=1
(x
−a)
nd(x)
=x
nn! e(x)
=(a
−x)
nn! f (x)
=x
x
2+1 g(x)
=x
sin x h(x)
=cos
px i(x)
=pcos x j(x)
=e
tanxk(x)
=e
px2+x+1
l(x)
=x
×ln(x
2+1) m(x)
=ln(cos(2x)) n(x)
=ln(ln x) o(x)
=ln
|x
|p(x)
=(ln x)
3x q(x)
=sin(x
2+2x
−3) r(x)
=cos
2(x
2+2x
−3) s(x)
=cos
¡(x
2+2x
−3)
2¢t(x)
=cos x
p
sin x
+2 u(x)
=1 (e
x+e
−x)
2v(x)
=Arctan
µ
1 x
¶
w(x)
=xArcsin
µ1
x
¶
X(x)
=x
3sin(1/x
2) y(x)
=q
|
x
2−1
|Z(x)
=ln
µ¯¯
¯
¯
1
+x 1
−x
¯
¯
¯
¯
¶
A(x)
=xln
|e
x−1
|B(x)
=x
2p|
ln x
|C(x)
=x
xD(x)
= µ1
+1 x
¶x
Exercice 10
Pour m
∈R , on définit la fonction f
m, pour tout x
∈R , par f
m(x)
=x
+m
x
2+1 . On note
Γmle graphe de f
m. 1. Montrer que les tangentes aux courbes
Γmau point d’abscisse 0 sont parallèles.
2. Montrer que les tangentes aux courbes
Γmau point d’abscisse 1 sont concourantes.
Réponse
1. Pour toutx∈R, 1+x2>0, doncfmest dérivable surR.
Le coefficient directeur de la tangente au graphe de fmau point d’abscisse 0 est fm0(0).
Or, pour toutx∈R,
fm0 (x)=x2+1−(x+m)×(2x)
¡x2+1¢2 . D’où, fm0 (0)=1.
Pour toutm∈R, la tangente au graphe defmau point d’abscisse 0 a pour coefficient directeur 1 (qui ne dépend pas dem).
Donc,
toutes les tangentes sont parallèles.
2. Une équation de la tangenteTmau graphe defmau point d’abscisse 1 est : y=fm0 (1)×(x−1)+fm(1).
Or, fm(1)=1+m
2 etfm0(1)= −m 2. On raisonne par analyse-synthèse.
ÏAnalyse: Supposons les droitesTmconcourantes.
Il existe un point de coordonnées (a,b) vérifiant toutes les équations des droitesTm. Autrement dit, pour tout m∈R,
b= −m
2 ×(a−1)+1+m 2 . En particulier, pourm=0 etm=1, il vient :
b = 1
2 b = −1
2×(a−1)+1 ⇐⇒
b = 1
1 2
2 = −1
2×(a−1)+1 ⇐⇒
(
b = 1
2
a = 2
ÏSynthèse: Vérifions que le point de coordonnées µ1
2, 2
¶
est sur la droiteTmpour toutm∈R. Soitm∈R. On a :
−m
2 ×(2−1)+1+m 2 = −m
2+1+m 2 =1
2. Donc, le point de coordonnées
µ1 2, 2
¶
est sur la droiteTm. ÏAinsi,
les droitesTm sont concourantes.
Exercice 11
Soit f : R
+→R une fonction dérivable sur R
+telle que, pour tout x
∈R
+, f
0(x)
Éf (x). On suppose de plus que f est à valeurs positives et que f (0)
=0.
En considérant la fonction g : x
7→e
−x×f (x), montrer que f est identiquement nulle.
Réponse
La fonction gest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et, pour toutx∈R, g0(x)= −e−x×f(x)+e−x×f0(x)=¡
f0(x)−f(x)¢
×e−xÉ0.
On en déduit que la fonctiongest décroissante.
De plus, comme f et exp sont positives,gest positive.
Or, g(0)=e0×f(0)=0.
Donc,gest la fonction nulle. Autrement dit, pour toutx∈R,e−x×f(x)=0.
Or, exp ne s’annule pas surR,
pour toutx∈R,f(x)=0.
Bijection réciproque
Exercice 12
On considère la fonction f définie pour tout x
∈[1,
+∞[ par f (x)
=e
(ln(x))2.
Montrer que f réalise une bijection de [1,
+∞[ sur un intervalle à expliciter et déterminer l’expression de f
−1. Réponse
Étape(s) du raisonnement :
1. On montre quef réalise une bijection en utilisant le théorème de la bijection.
2. On déterminef−1en résolvant l’équationy=f(x).
Ici, on ne résout pas directement l’équationy=f(x)car on ne connaît pas l’intervalle sur lequel f réalise une bijection. Le théorème de la bijection nous permet de le déterminer.
Ï •La fonction ln est strictement croissante et continue sur [1,+∞[ et à valeurs dansR+.
De plus, la fonctionx7→x2est strictement croissante et continue surR+. Donc, comme composée de fonctions,x7→¡ ln(x)¢2
est strictement croissante et continue sur [1,+∞[.
• De plus, la fonction exp est strictement croissante et continue sur R, donc, comme composée de fonctions, f est strictement croissante et continue sur l’intervalle [1,+∞[ .
•Par le théorème de la bijection,
f réalise une bijection de [1,+∞[ surf¡
[1,+∞[¢ .
De plus, lim
x→+∞f(x)= +∞,f(1)=1 et
x
f
1 +∞
1 1
+∞
+∞
Donc,
f¡
[1,+∞[¢
=[1,+∞[.
ÏSoit y∈[1,+∞[. On résout l’équationy=f(x) d’inconnuex∈[1,+∞[.
On a :
y=f(x) ⇐⇒ y=eln(x)2 ⇐⇒ ln(y)=ln(x)2. Or,xÊ1 et yÊ1, donc ln(x)Ê0 et ln(y)Ê0. Donc,
ln(y)=ln(x)2 ⇐⇒ p
ln(y)= |ln(x)| ⇐⇒ p
ln(y)=ln(x) ⇐⇒ ep
ln(y)
=x.
Ainsi,
f−1:y7→ep
ln(y).
Exercice 13
On considère la fonction f : R
→R x
7→x
3+x
+1
. 1. Montrer que f réalise une bijection de R sur R .
2. Déterminer l’ensemble des points où la fonction f
−1est dérivable.
3. Déterminer les valeurs de (f
−1)
0(1) et ( f
−1)
0(
−1).
Réponse
1. Les fonctionsx7→x3etx7→xsont strictement croissante surRetx7→1 est croissante surR. Donc, f est strictement croissante surR.
La fonction f est aussi continue sur l’intervalleR(car fonction polynomiale).
Donc, par le théorème de la bijection, f réalise une bijection deRsur f(R).
De plus, lim
x→−∞f(x)= −∞et lim
x→+∞f(x)= +∞. D’où, x
f
−∞ +∞
−∞
−∞
+∞
+∞
Donc, f(R)=R. Ainsi,
f réalise une bijection deRsurR. 2. La fonctionf est dérivable surRet, pour toutx∈R, f0(x)=3x2+1>0.
Donc, par le théorème de la bijection (réciproque d’une bijection), f−1est dérivable surR. 3. On sait que :
(f−1)0(1)= 1 f0¡
(f−1)(1)¢.
On f(0)=1, donc 0=f−1(1).
Donc,
(f−1)0(1)= 1 f0¡
0¢= 1
3×02+1=1.
On sait que :
(f−1)0(−1)= 1 f0¡
(f−1)(−1)¢. On f(−1)= −1, donc−1=f−1(−1).
Donc,
(f−1)0(−1)= 1 f0¡
−1¢= 1
3×(−1)2+1=1 4.
Étude de fonctions et applications
Exercice 14 Soit f : x
7→¡sin(x)
¢3ס
cos(x)
¢4.
Montrer qu’il suffit d’étudier f sur l’intervalle
h0,
π2
i
pour obtenir toute sa courbe représentative.
Réponse
La fonction f est définie surR.
ÏPour toutx∈R, on ax+2π∈R,x−2π∈Ret f(x+π)=¡
sin(x+2π)¢3
ס
cos(x+2π)¢4
=¡ sin(x)¢3
ס cos(x)¢4
=¡ sin(x)¢3
ס cos(x)¢4
=f(x).
On en déduit quef est 2,π-périodique.
Il suffit donc d’étudier la fonction f sur [−π,π].
ÏL’ensemble de définition de f est symétrique par rapport à 0 et, pour toutx∈R, f(−x)=¡
sin(−x)¢3
ס
cos(−x)¢4
=¡
−sin(x)¢3
ס cos(x)¢4
= −¡ sin(x)¢3
ס cos(x)¢4
= −f(x).
Donc, la fonction f est paire. On en déduit que la graphe de f est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.
Il suffit donc d’étudier la fonction f sur [0,π].
ÏSoitx∈R. On a :
f(π−x)=¡
sin(π−x)¢3
ס
cos(π−x)¢4
=¡ sin(x)¢3
ס
−cos(x)¢4
=¡ sin(x)¢3
ס cos(x)¢4
=f(x).
Or, le graphe dex7→f(π−x) se déduit du graphe def par symétrie axiale d’axex=π 2. On en déduit que le graphe de f possède la droite d’équationx=π
2 comme axe de symétrie.
Il suffit donc d’étudier la fonction f surh 0,π
2 i
. ÏEn résumé :
• On trace le graphe de f surh 0,π
2 i
.
• On déduit le graphe de f sur [0,π] par symétrie axiale d’axex=π 2.
• On déduit le graphe de f sur [−π,π] par symétrie axiale d’axex=0.
• On déduit le graphe de f surRpar translations de vecteurs 2πk.~ioùk∈Z.
Exercice 15
Étudier la parité de la fonction f définie par f (x)
=e
3x−e
−x1
−e
2x. Réponse
ÏOn commence par déterminer l’ensemble de définitionDde f. La fonction exp est définie surR. De plus,
1−e2x=0 ⇐⇒ e2x=1 ⇐⇒ 2x=0 ⇐⇒ x=0.
Donc, D=R?.
ÏL’ensemble de définition de f est symétrique par rapport à 0. De plus, pour toutx∈R?, f(−x)=e−3x−ex
1−e−2x =e−2xס
e−x−e3x¢ e−2xס
e2x−1¢ =e−x−e3x
e2x−1 =e3x−e−x 1−e2x =f(x).
Ainsi,
la fonction f est paire.
Exercice 16
On considère la fonction f : x
7→ln
³ px
2+1
−x
´. 1. Déterminer l’ensemble de définition de f . 2. Étudier la parité de f .
3. Déterminer la monotonie de f . Réponse
1. Soitx∈R. On a p
1+x2>p x2. Or, p
x2= |x| Êx.
Donc, p
1+x2−x>0.
Or, ln est définie surR?+. Donc,
l’ensemble de définitionDdef estR. 2. Soitx∈R.
On a :f(−x)=ln³ p
x2+1+x´ . Or,
px2+1+x=¡p
x2+1+x¢
×
px2+1−x px2+1−x=
¡p
x2+1+x¢
סp
x2+1−x¢
px2+1−x = x2+1−x2
px2+1−x= 1 px2+1−x
. Donc,
f(−x)=ln
µ 1
px2+1−x
¶
= −ln³ p
x2+1−x´
= −f(x).
Ainsi,
la fonction f est impaire.
3. La fonctionf est dérivable comme composée de fonctions dérivables et, pour toutx∈R, f0(x)=
µ x
p1+x2−1
¶
× 1
px2+1−x=x−p 1+x2
p1+x2 × 1
px2+1−x= − 1 p1+x2.
Ainsi,
f est strictement décroissante surR.
Exercice 17
Étudier la fonction f définie par f (x)
= q¯¯x2−
1
¯¯.
Réponse
ÏLa fonction p·est définie surR+et une valeur absolue est positive ou nulle.
Donc, f est définie surR.
ÏL’ensemble de définition de f est symétrique par rapport à 0 et, pour toutx∈R, f(−x)=
q¯
¯(−x)2−1¯
¯= q¯
¯x2−1¯
¯=f(x).
Donc, f est paire. Il suffit de l’étudier surR+. De plus, pour toutx∈R+,
f(x)=
( p
1−x2 six∈[0, 1[
px2−1 sixÊ1.
La fonction f est continue sur ]0, 1[ et ]1,+∞[ comme composée de fonctions continues.
De plus, lim
x→1−f(x)=0, lim
x→1+f(x)=0 et f(1)=0. Donc, f est continue en 1.
ÏLa fonctionx7→x2est strictement croissante sur [0, 1[, doncx7→1−x2est strictement décroissante sur [0, 1[.
De plus, la fonction p
·est strictement croissante surR+.
Donc, comme composée, la fonction f est strictement décroissante sur [0, 1[.
ÏLa fonctionx7→x2est strictement croissante sur [0, 1[, doncx7→1−x2est strictement décroissante sur [0, 1[.
De plus, la fonction p
·est strictement croissante surR+, donc, la fonction f est strictement décroissante sur [0, 1[.
D’autre part, la fonctionx7→x2−1 est strictement croissante sur [1,+∞[.
Donc, comme composée, la fonction f est strictement croissante sur [1,+∞[.
ÏDe plus, lim
x→+∞f(x)= +∞. On en déduit le tableau de variations de f surR+, puis par symétrie surR. x
f
−∞ -1 0 1 +∞
+∞
+∞
0 0
1 1
0 0
+∞
+∞
Exercice 18
Étudier la fonction f définie par f (x)
=sin(x) 1
+sin(x) . Réponse
ÏL’ensemble de définition de f est :
Df=©
x∈R¯¯1+sin(x),0ª. Or,
sin(x)= −1 ⇐⇒ x≡ −π 2[2π].
Donc,
Df= n
x∈R¯¯x.−π 2[2π]o
.
De plus, la fonctionf est 2πpériodique, donc il suffit de l’étudier surDf∩
·
−π 2,3π
2
¸
=
¸
−π 2,3π
2
· . De plus, la fonction f est dérivable sur
¸
−π 2,3π
2
·
comme quotient de fonctions dérivables dont le dénominateur ne s’annule pas et, pour toutx∈
¸
−π 2,3π
2
· ,
f0(x)=cos(x)(1+sin(x))−sin(x) cos(x)
¡1+sin(x)¢2 = cos(x)
¡1+sin(x)¢2. Donc, f0(x) est du signe de cos(x).
De plus, lim
x→−π2 x>−π2
sin(x)=0+et lim
x→−π2
sin(x)= −1. Donc, lim
x→−π2 x>−π2
f(x)= −∞. De même, lim
x→3π2 x<3π2
f(x)= −∞.
Ainsi,
x
cos(x) f0(x)
f
−π 2
π 2
3π 2
+ 0 −
+ 0 −
−∞
1 2 1 2
−∞
Il ne reste plus qu’à tracer le graphe de f en utilisant des translation de vecteurs 2π×k.~ı.
Remarque: pour toutx∈Df, sin(π−x)=sin(x), doncf(π−x)=f(x).
On en déduit queΓf possède un axe de symétrie d’équationx=π 2. On aurait pu se contenter d’étudier f suri
−π 2, 0i
, puis on obtient le graphe def sur
¸
−π 2,3π
2
·
par symétrie axiale d’axe x=π
2 (cela nous éviterait de devoir calculer deux limites).
Exercice 19
On définit la fonction
f : ]0,
+∞[
→R x
7→e
x1
−e
x. 1. Étudier la fonction f .
2. Montrer que, pour tout x
∈]0,
+∞[, f
0(x)
=f (x)
+f (x)
2.
3. Montrer que f réalise une bijection de ]0,
+∞[ sur un intervalle J à déterminer. Dans la suite, on note g la bijection réciproque de f .
4. Déterminer la monotonie de g et tracer le graphe de g.
5. Montrer que g est dérivable sur J et calculer sa dérivée.
6. Déterminer l’expression de g.
Réponse
1. ÏPour toutx>0, on aex>1, donc 1−ex,0. Ainsi f est bien définie sur ]0,+∞[.
ÏLa fonctionf est dérivable sur ]0,+∞[, comme quotient de fonctions dérivables dont le dénominateur ne s’annule pas.
De plus, pour toutx>0,f0(x)=ex×(1−ex)−ex×(−ex) (1−ex)2 = ex
(1−ex)2>0.
Donc f est strictement croissantes sur ]0,+∞[.
ÏOn a lim
x→0+ex=1>0 et lim
x→0+1−ex=0−. Donc, lim
x→0+f(x)= −∞.
De plus, pour toutx>0, en multipliant numérateur et dénominateur dans l’expression de f(x) pare−x, il vient : f(x)= 1
e−x−1. Or, lim
x→+∞e−x=0. Donc, lim
x→−∞f(x)= −1.
x
f0(x)
f
0 +∞
+
−∞
−1
−1
2. Soitx>0, on a :
f(x)+f(x)2= ex 1−ex+
µ ex 1−ex
¶2
= ex
1−ex+ e2x
(1−ex)2=ex(1−ex)+e2x
(1−ex)2 = ex
(1−ex)2=f0(x).
3. On a vu quef est continue (car dérivable) et strictement monotone sur l’intervalle ]0,+∞[.
Par le théorème de la bijection,
f réalise une bijection de ]0,+∞[ surJ=f(]0,+∞[).
On déduit du tableau de variations def que
J=]− ∞,−1[.
4. On sait que f etgont la même monotonie. Doncgest strictement croissante surJ.
Les graphes def et gsont symétriques par rapport à la première bissectrice.
5. Soit y∈J. Par le corollaire du théorème de la bijection (on a déjà vérifié toutes les hypothèses), la fonction gest dérivable enysi, et seulement si,f0(g(y)),0.
Or, on a vu que la dérivée def ne s’annule pas.
Donc,gest dérivable eny. Ceci est vrai pour touty∈J, donc gest dérivable sur J.
Soit y∈J. On sait que :
g0(y)= 1 f0(g(y)). De plus, en utilisant la question 2, il vient :
g0(y)= 1
f(g(y))+f(g(y))2. Commegest la bijection réciproque dey, on a :
g0(y)= 1 y+y2
.
6. Soitx∈]0,+∞[ ety∈]− ∞,−1[.
On a :
y=f(x) ⇐⇒ y= ex 1−ex
⇐⇒ y×(1−ex)=ex
⇐⇒ y=ex×(1+y)
⇐⇒ ex= y
1+y (y,−1)
⇐⇒ x=ln µ y
1+y
¶
(y< −1, donc y 1+y>0).
Donc,
pour touty< −1,g(y)=ln µ y
1+y
¶ .
Remarque: On peut vérifier qu’en dérivant l’expression précédente, on trouve bien la dérivée obtenue à la question 5. Je vous conseille de la réécrire :g(y)=ln(y)−ln(1+y).
Exercice 20 Soit f : x
7→2 x
1
−x
2.
Montrer que f réalise une bijection de ]
−1, 1[ sur R et déterminer sa bijection réciproque.
Réponse
Soit y∈R.Résolvons l’équation y=f(x) d’inconnuex∈R. On a : y=f(x) ⇐⇒ y= 2x
1−x2 ⇐⇒ y×x2+2×x−y=0.
Attention ! Ce n’est pas toujours une équation de second degré.
Il y a deux cas :
• Cas 1:y=0. On a :
y×x2+2×x−y=0 ⇐⇒ x=0
• Cas 2:y,0. Le discriminant de l’équation est∆=4−4y2=4 (1−y2). Comme y∈]−1, 1[,∆>0.
Donc,
y×x2+2×x−y=0 ⇐⇒ x=−2−2p 1−y2
2y =−1−p 1−y2 y
| {z }
=x1
oux=−2+2p 1−y2
2y =−1+p 1−y2 y
| {z }
=x2
On cherche qui dex1oux2appartient à]−1, 1[.On a :
|x1| =1+p 1+y2
|y| Or, par stricte croissante de la fonction racine carrée,
1+ q
1+y2>
q 1+y2>
q y2
D’où, comme q
y2= |y|, on a : 1+ q
1+y2> |y|. Or,|y| >0, donc
|x1| =1+p 1+y2
|y| >1.
Donc,x1∉]−1, 1[.
De plus,x1×x2=1. Donc,|x2| = 1
|x1|<1. Donc,x2∈]−1, 1[.
Donc, l’équation y=f(x) possède une unique solution dans ]−1, 1[ (et cette solution estx2)
Dans les deux cas, l’équationy=f(x) possède une unique solution dans ]−1, 1[.
Ainsi,
f réalise une bijection de ]−1, 1[ surRet f−1:y7→
( −1+p
1−y2
y siy,0
0 siy=0.
Exercice 21
Soit f : x
7→x
2+ln(x).
1. Montrer que f réalise une bijection de R
?+sur R .
2. Montrer que la bijection réciproque de f est dérivable sur R
?+et que, pour tout x
∈R
?+,
¡
f
−1¢0(x)
=1
1
f−1(x)+
2 f
−1(x) . Réponse
1. Les fonctions ln etx7→x2sont strictement croissantes et continues surR?+. Donc, f est strictement croissante et continue sur l’intervalleR?+.
Par le théorème de la bijection,f réalise une bijection deR?+surf(R?+).
De plus, lim
x→0+f(x)= −∞et lim
x→+∞f(x)= +∞. Donc, x
f
0 +∞
−∞
+∞
+∞
Donc, f(R?+)=Ret
f réalise une bijection deR?+surR.
2. La fonction f est dérivable surR?+comme somme de fonctions dérivables et, pour toutx>0, f0(x)=1
x+2x,0.
Donc, par le théorème de la bijection (dérivée d’une réciproque), la bijection réciproque de f est dérivable surRet, pour toutx∈R,
¡f−1¢0
(x)= 1 f0¡
f−1(x)¢= 1
1
f−1(x)+2f−1(x).
Exercice 22
On définit la fonction
f : ]0,
+∞[
→R x
7→ln(x)
x . 1. Étudier la fonction f .
2. Déterminer les points pour lesquelles la courbe représentative de f possède une tangente passant par l’origine du repère.
3. En fonction des valeurs de
λ∈R , déterminer le nombre de solutions de l’équation ln(x)
x
=λ.
Réponse
1. ÏLa fonction f est continue et dérivable sur ]0,+∞[. De plus, pour toutx∈R?+, f0(x)=1−ln(x)
x2 . Soitx>0. On note que f0(x) est du signe de 1−ln(x). On a :
1−ln(x)Ê0 ⇐⇒ ln(x)Ê1 ⇐⇒ ln(x)É1 ⇐⇒ xÉe.
Donc,
• f est strictement croissante sur ]0,e].
• f est strictement décroissante sur [e,+∞[.
ÏDe plus, lim
x→0f(x)= −∞et lim
x→0f(x)=0.
On en déduit le tableau de variation de f : x
f0(x)
f
0 e +∞
+ 0 −
−∞
e−1 e−1
0 0
2. Soita>0. L’équation de la tangente à la courbe représentative def au point d’abscisseaest : y=f0(a)×(x−a)+f(a).
Autrement dit,
y=f0(a)×x−f0(a)×a+f(a).
Cette tangente passe par l’origine du repère si, et seulement si,
−f0(a)×a+f(a)=0 ⇐⇒ −1−ln(a)
a2 ×a+ln(a)
a =0 ⇐⇒ 2 ln(a)−1
a =0 ⇐⇒ 2 ln(a)−1=0 ⇐⇒ a=e12. Donc,
le seul point où la tangente à la courbe représentative de f passe par O est³
e12,f(e12)´ .
3. On utilise le tableau de variations (ou le graphe def) :
• Cas 1:λ>e−1. L’équation ne possède pas de solutions.
• Cas 2:λ=e−1. L’équation possède une unique solution (qui este).
• Cas 3: 0<λ<e−1. L’équation possède deux solutions.
• Cas 4:λÉ0. L’équation possède une unique solution.
Exercice 23
En fonction des valeurs de
λ∈R , déterminer le nombre de solution de l’équation 1
x
−1
+1 2
×ln
µ
1
+x 1
−x
¶
=λ
.
Réponse
Soitλ∈R. On étudie la fonctionf:x7→ 1 x−1+1
2×ln µ1+x
1−x
¶
−λ.
ÏEnsemble de définition.
f(x) existe dès quex,1 et 1+x
1−x>0 donc (faire un tableau de signes), Df=]−1, 1[.
ÏContinuité et dérivabilité.
La fonction f est continue et dérivable sur l’intervalle ]−1, 1[ comme composée et somme de fonctions continues et dérivables.
ÏVariation de f.
Pour toutx∈]−1, 1[,f(x)= 1 x−1+1
2×(ln(1+x)−ln(1−x)), d’où, après calculs, f0(x)= −2x
(1−x)2×(1+x).
D’oùf0(x)Ê0 si, et seulement si,xÉ0. Donc, f est strictement croissante sur l’intervalle ]−1, 0] et strictement croissante sur l’intervalle [0, 1[.
ÏLimites aux bornes de l’ensemble de définition. On a 1
x−1+1 2×ln
µ1+x 1−x
¶
= 1 x−1×
µ 1−1
2×(x−1)×ln(1−x)
¶ +1
2×ln(1+x).
Or, lim
x→1−ln(1+x) = ln(2) (continuité de ln), lim
x→1−
1
x−1 = −∞ (limite usuelle) et par croissances comparées :
x→1lim−(x−1)×ln(1−x)=0. Donc, par opération sur les limites, lim
x→1−f(x)= −∞. On a : lim
x→(−1)+
1+x
1−x=0+. Donc, par opération sur les limites, lim
x→(−1)+f(x)= −∞. ÏTableau de variations.
x
f0(x)
f
−1 0 1
+ 0 −
−∞
−1−λ
−1−λ
−∞
ÏConclusion.
D’après la continuité def et sa stricte monotonie sur ]−1, 0] et [0, 1[ :
• Siλ> −1, alors−1−λ<0 et l’équation f(x)=0 n’admet pas de solutions.
• Siλ= −1, alors−1−λ=0 et l’équation f(x)=0 admet une unique solution qui est 0.
• Siλ< −1, alors−1−λ>0 et l’équationf(x)=0 admet une solution dans l’intervalle ]−1, 0[ et une autre dans l’intervalle ]0, 1[. Il y a 2 solutions dans ce cas.
Pour s’amuser un peu : reprendre l’exercice en considérant cette fois-ci l’équation : 1
x−1+1 2×ln
µ¯
¯
¯
¯ 1+x 1−x
¯
¯
¯
¯
¶
=λ
Indication : On étudie cette fois la fonction f : x 7→ 1 x−1+1
2×ln µ¯
¯
¯
¯ 1+x 1−x
¯
¯
¯
¯
¶
−λ. Son ensemble de définition est Df=]− ∞,−1[∪]−1, 1[∪]1,+∞[. Pour toutx∈Df,f0(x)= −2x
(1−x)2×(1+x). La conclusion est :
• Siλ>0, l’équationf(x)=0 admet une unique solution qui est dans l’intervalle ]1,+∞[.
• Siλ=0, l’équationf(x)=0 n’admet pas de solution.
• Siλ∈]−1, 0[, l’équation admet une unique solution qui est dans l’intervalle ]− ∞,−1[.
• Siλ= −1, l’équationf(x)=0 admet deux solutions : 0 et une autre qui est dans l’intervalle ]− ∞,−1[.
• Siλ< −1, l’équationf(x)=0 admet trois solutions : une solution qui est dans l’intervalle ]− ∞,−1[. une solution dans l’intervalle ]−1, 0[ et une autre dans l’intervalle ]0, 1[.
Exercice 24
Montrer que, pour tout x
∈R , exp(x)
Êx
+1.
Réponse
On considèref:x7→ex−(x+1).
La fonction f est dérivable surRcomme somme de fonctions dérivables et, pour toutx∈R, f0(x)=ex−1.
Soitx∈R. On a :
f0(x)Ê0 ⇐⇒ exÊ1 ⇐⇒ xÊ0.
On en déduit le tableau de variations def : x
f0(x)
f
−∞ 0 +∞
− 0 +
f(0)=0 f(0)=0 Donc, pour toutx∈R,f(x)Êf(0).
Ainsi,
pour toutx∈R,exÊx+1.
Exercice 25
Montrer que, pour tout x
∈R
?+, ln(x)
Éx
−1.
Réponse
On considèref:x7→ln(x)−(x−1).
La fonction f est dérivable surR?+comme somme de fonctions dérivables et, pour toutx∈R?+, f0(x)=1
x−1=1−x x . Soitx∈R?+. On a :
f0(x)Ê0 ⇐⇒ 1−xÊ0 ⇐⇒ xÉ1.
On en déduit le tableau de variations def :
x
f0(x) f
0 1 +∞
+ 0 −
f(1)=0 f(1)=0
Donc, pour toutx∈R?+,f(x)Éf(0).
Ainsi,
pour toutx∈R?+, ln(x)Éx−1.
Exercice 26
Montrer que, pour tout x
∈R
+, x
−x
36
Ésin(x)
Éx.
Réponse
On considèref:x7→sin(x)−x.
La fonction f est dérivable surR+comme somme de fonctions dérivables et, pour toutx∈R+, f0(x)=cos(x)−1É0.
On en déduit quef est décroissante surR+. Donc, pour toutx∈R+,f(x)Éf(0).
Ainsi,
pour toutx∈R+, sin(x)Éx.
On considèref:x7→sin(x)− µ
x−x3 6
¶ .
La fonction f est deux fois dérivable surR+comme somme de fonctions deux fois dérivables et, pour toutx∈R+, f0(x)=cos(x)−
µ 1−x2
2
¶
et f00(x)= −sin(x)+xÊ0.
On en déduit le tableau de variations def0, puis def : x
f00(x) f0
f0(x) f
0 +∞
+
f0(0)=0 f0(0)=0
+
f(0)=0 f(0)=0 Donc, pour toutx∈R+,f(x)Êf(0).
Ainsi,
pour toutx∈R+, sin(x)Êx−x3 6.
Exercice 27
Montrer que, pour tout x
∈]
−1,
+∞[, ln(1
+x)
Êx 1
+x . Réponse
On considèref:x7→ln(1+x)− x 1+x.
La fonctionf est dérivable sur ]−1,+∞[ comme somme de fonctions dérivables et quotient de fonctions dérivables dont le dénominateur ne s’annule pas, et, pour toutx∈]−1,+∞[,
f0(x)= 1
1+x−1+x−x (1+x)2 = x
(1+x)2. Soitx∈]−1,+∞[. On a :
f0(x)Ê0 ⇐⇒ xÊ0.
On en déduit le tableau de variations def : x
f0(x)
f
−1 0 +∞
− 0 +
f(0)=0 f(0)=0 Donc, pour toutx∈]−1,+∞[, f(x)Êf(0).
Ainsi,
pour toutx∈]−1,+∞[, ln(x)Ê x 1+x.
Exercice 28
Montrer que, pour tout x
∈R
+, (x
−2)
×e
x+(x
+2)
Ê0.
Réponse
ÏPour toutxÊ0, on poseϕ(x)=(x−2)×ex+(x+2).
La fonctionϕest dérivable sur [0,+∞[ comme produit de fonctions dérivables.
De plus, pour toutxÊ0,ϕ0(x)=ex+(x−2)×ex+1=(x−1)×ex+1.
ÏLe signe deϕ0ne s’obtient pas facilement. On dérive une nouvelle fois !
ϕ0est dérivable surR+comme produit de fonction dérivable et, pour toutxÊ0,ϕ00(x)=ex+(x−1)×ex=x×exÊ0.
Donc,ϕ0est croissante sur [0,+∞[.
ÏDonc, pour toutxÊ0,ϕ0(x)Êϕ0(0). Or,ϕ0(0)=0.
D’où,ϕ0est positive sur [0,+∞[.
Donc,ϕest croissante sur [0,+∞[.
D’où, pour toutxÊ0,ϕ(x)Êϕ(0). Or,ϕ(0)=0.
Ainsi,
pour toutx∈R+, (x−2)×ex+(x+2)Ê0.