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a0·bn+1+ (∑n k=1 (n k ) ·ak·bn−k+1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Proposition :

Soit a et b deux nombres réels, pour tout entier naturel n non-nul, on a l’égalité sui- vante :

(a+b)n

=

n

k=0

(n k )

·ak·bnk

Demonstration :

Pournun entier naturel non-nul, on notePn la propriété suivante : (a+b)n

=

n

k=0

(n k )

·ak·bnk

Etablissons que cette propriété est vraie pour toute valeur den∈Nà l’aide d’un raison- nement par récurrence :

Initialisation : Pour( n= 1, on a :

a+b)1

=a+b

1

k=0

(1 k )

·ak·b1k = (1

0 )

·a0·b1+ (1

1 )

·a1·b0=b+a On vient d’établir l’égalité :(

a+b)1

=

1

k=0

(1 k )

·ak·b1k. Le propriété est vraie au rangn= 1.

Hérédité :

Supposons que la propriété est vraie a un rangn; c’est à dire qu’on a l’égalité : (a+b)n

=

n

k=0

(n k )

·ak·bnk

Montrons alors que cette relation est vraie au rang suivant.

On a les transformations algébriques suivantes : (a+b)n+1

=( a+b)

·( a+b)n

Utilisons la relation vérifiée au rangn:

=( a+b)

·(∑n

k=0

(n k )

·ak·bnk )

Développons les termes du premier facteur sur le second facteur :

=

n

k=0

(n k )

·ak·bnk+

n

k=0

(n k )

·ak·bnk

=

n

k=0

(n k )

·ak+1·bnk+

n

k=0

(n k )

·ak·bnk+1 Effectuons la translation d’indice :=k+1

=

n+1

ℓ=1

( n ℓ−1

)

·a·bnℓ+1+

n

k=0

(n k )

·ak·bnk+1

On peut réutiliser la variablek dans la première somme :

=

n+1

k=1

( n k−1

)

·ak·bnk+1+

n

k=0

(n k )

·ak·bnk+1

= [(∑n

k=1

( n k−1

)

·ak·bnk+1 )

+an+1·b0 ]

+ [

a0·bn+1+ (∑n

k=1

(n k )

·ak·bnk+1 )]

=bn+1+ (∑n

k=1

( n k−1

)

·ak·bnk+1+

n

k=1

(n k )

·ak·bnk+1 )

+an+1

Les deux sommes ayant les mêmes indices :

=bn+1+

n

k=1

[( n k−1

)

·ak·bnk+1+ (n

k )

·ak·bnk+1 ]

+an+1

=bn+1+

n

k=1

[( n k−1

) +

(n k

)]

·ak·bnk+1+an+1

D’après la formule du triangle de Pascal :

=bn+1+

n

k=1

(n+1 k

)

·ak·bnk+1+an+1

=a0·bn+1+

n

k=1

(n+1 k

)

·ak·bnk+1+an+1·b0

=

n+1

k=0

(n+1 k

)

·ak·b(n+1)k

La prpriété vient d’être démontrée au rangn+1.

Conclusion :

La propriété s’est initialisée au rang 1 et elle vérifie la propriété de récurrence. A l’aide du raisonnement par récurrence, on vient de montrer que cette propriété est vraie pour tout entier naturel non-nul.

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