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(xn) a un nombre fini de valeurs d’adh´erences

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TD DU 04/11/11

Exercice 1. Oral X 2005

Soit E un espace vectoriel norm´e de dimension finie, (xn) une suite d’´el´ements de E v´erifiant :

• (xn) born´ee ;

• kxn+1−xnk −−−→

n→∞ 0 ;

• (xn) a un nombre fini de valeurs d’adh´erences.

Etudier la convergence de (x´ n).

Exercice 2. Oral ENS 2005 Equivalent de´

+∞

P

n=1

n tn

1−tn lorsque t →1−.

1

(2)

2 TD DU 04/11/11

Solution 1 On va ´etablir par l’absurde la convergence de (xn), en montrant qu’il ne peut y avoir qu’une valeur d’adh´erence.

Notonsl1, . . . , lp les valeurs d’adh´erences de (xn) ; on supposep>2. Soitr >0 assez petit pour que les B(li, r) soient disjointes (donc espac´ees). Notons B =

p

[

i=1

B(li, r) et A={n/xn 6∈B}.

Si A ´etait infini, on pourrait extraire une suite de (xn) dont les indices sont dans A, et qui

“´eviterait” tous les li. De cette sous-suite, on en extrairait d’apr`es Bolzano & Weierstrass une autre qui convergerait vers un a6∈ {a1, . . . , ap} , ce qui ne se peut.

A est donc fini. On se place alors au del`a d’un certain rang tel que tous les xn soient dans B. Soit = 121 mini6=j[d(B(li, r), B(li, r))] > 0. A partir d’un certain rang, |xn+1 −xn| 6 . Supposons xn ∈ B(li, r) sans perte de g´en´eralit´e. Les xn ne peuvent demeurer dans B(li, r) : on peut donc supposer quexn+1 ∈B(lj, r). On obtient alors :

|xn+1−xn| > d(B(li, r), B(lj, r)) (1)

> 12

(2)

Ce qui ne se peut.

Donc p= 1 (p= 0 est impossible d’apr`es Bolzano & Weierstrass).

La suite (xn) est une suite born´ee qui n’a qu’une seule valeur d’adh´erence, elle converge donc.

Solution 2 On utilise le th´eor`eme d’interversion des s´eries doubles pour t ∈]0,1[ (toutes les s´eries qui interviennent sont convergentes et `a termes positifs) :

+∞

X

n=1

ntn 1−tn =

+∞

X

n=1

nt

+∞

X

p=0

tnp=

+∞

X

n=1 +∞

X

p=1

ntnp

!

=

+∞

X

p=1 +∞

X

n=1

ntnp

!

=

+∞

X

p=1

tp (1−tp)2

= 1

(1−t)2

+∞

X

p=1

tp

(1 +t+· · ·+tp−1)2.

Montrons que tp

(1 +t+· · ·+tp−1)2 6 1

p2 sur [0,1] :

Comme tous les termes sont positifs, il suffit de prouver queptp/2 61 +t+· · ·+t2 or l’in´egalit´e de la moyenne nous donne

1 p

p−1

X

i=0

ti

!

>

p−1

Y

i=0

ti

!1/p

=t(p−1)/2. et comme t∈[0,1],t(p−1)/2 >tp/2 ce qui permet de conclure.

On a donc tp

(1 +t+· · ·+tp−1)2 6 1

p2 et lim

t→1−

tp

(1 +t+· · ·+tp−1)2 = 1

p2 d’o`u, par un argument de convergence normale, on en d´eduit que

+∞

P

p=1

tp

(1 +t+· · ·+tp−1)2

+∞

P

p=1

1 p2 = π2

6 . Conclusion :

+∞

P

n=1

ntn

1−tn ∼ 1 (1−t)2

π2 6 .

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