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Sur la structure hyperfine de la résonance paramagnétique dans quelques substances phosphorescentes

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234863

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234863

Submitted on 1 Jan 1954

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Sur la structure hyperfine de la résonance paramagnétique dans quelques substances

phosphorescentes

Jean Uebersfeld

To cite this version:

Jean Uebersfeld. Sur la structure hyperfine de la résonance paramagnétique dans quelques substances phosphorescentes. J. Phys. Radium, 1954, 15 (2), pp.126-127. �10.1051/jphysrad:01954001502012601�.

�jpa-00234863�

(2)

126

NOTE SUR L’ÉMISSION ÉLECTRONIQUE SECONDAIRE

DES MÉTAUX PAR BOMBARDEMENT D’IONS Par J. SOMMERIA, Ingénieur E. S.E.

Laboratoire de Synthèse atomique, Ivry (Seine).

Nous avions constaté souvent au cours d’essais

sur les tubes accélérateurs ou les sources d’ions que les parties en aluminium ou en duralumin, bombar- dées par les ions, donnaient des émissions électro-

niques secondaires beaucoup plus importantes que celles observées avec les métaux plus lourds, comme

le cuivre, le chrome au le fer.

Ceci était en contradiction avec ce que l’on admet couramment par analogie avec l’émission due au

bombardement d’électrons, c’est-à-dire une émission

plus intense pour les métaux lourds. Celle-ci croît

régulièrement avec le numéro atomique [1], [2].

Nous relevons en effet la phrase suivante dans un

article de Chick et Miranda [4] sur les essais d’un tube accélérateur d’ions :

«

l’aluminium a été utilisé pour son faible coefficient d’électrons secondaires

».

Les résultats de mesures et d’expériences de diffé-

rents auteurs sont cependant assez concordants pour afnrmer que dans certains cas, l’émission secondaire due aux ions varie en sens inverse de celle due aux

électrons en fonction du numéro atomique (plus grande pour les métaux légers) [3], [5]. Le magnésium

a, par exemple, été employé comme cathode froide de préférence aux autres métaux pour obtenir des

décharges autonomes stables, sous basse pression,

notamment dans une source d’ions [6].

Il est possible que certaine mesures aient été faussées par une couche superficielle d’impuretés

ou d’oxyde. Les ions sont, en effet, moins pénétrants

que les électrons et leurs effets secondaires prennent naissance dans des couches plus minces contenant

une plus grande proportion d’impuretés.

La figure ci-dessus indique le montage et les mesures

que nous avons effectués pour le cuivre et le duralu-

min, avec des ions d’hydrogène. Nous pensons que

l’utilisation d’un faisceau d’hydrogène relativement

intense (200 uA) provoque la réduction de la couche

d’oxyde du duralumin ainsi qu’un dégazage efficace

de la surface. Nous nous sommes placé dans des

conditions analogues à celles des électrodes d’un tube

accélérateur, en réalisant un champ électrique intense

à la surface de la cathode. Un champ extracteur

intense favorise, en effet, l’émission secondaire [7].

On constate une différence importante d’émission

entre le cuivre et le duralumin (dans le rapport de 5

à 8).

Manuscrit reçu le 8 décembre 1953.

[1] TRUMP J. G. et VAN

DE

GRAAFF R. J.

-

Phys. Rev., I949, 75, 44-45.

[2] MASSEY H. S. W. et BURHOP E. H. S.

-

Electronic and Ionic impact phenomena. Clarendon Press, Oxford, p. 306-307.

[3] Ibid., p. 549.

[4] CHICK D. R. et MIRANDA F.

-

J. Sc. Instr., I950, 27, 337-338.

[5] COUCHET G.

-

C. R. Acad. Sc., I952, 235, 944.

[6] LORRAIN.

-

Canadian J. Research, A. I947, 25, 338.

[7] WEBSTER E. W., VAN

DE

GRAAFF R. J. et TRUMP J. G.

-

J. Appl. Phys., I952, 23, 264-266.

SUR LA STRUCTURE HYPERFINE DE LA RÉSONANCE

PARAMAGNÉTIQUE DANS QUELQUES

SUBSTANCES PHOSPHORESCENTES Par Jean UEBERSFELD, École Supérieure de Physique et de Chimie,

Laboratoire de M. Lucas, Directeur de l’École.

J’ai essayé, pour détecter la résonance paramagné- tique électronique, un montage simplifié qui s’est

montré d’une très bonne sensibilité, car il m’a permis

de détecter la structure hyperfine de la raie de réso-

nance paramagnétique dans des solutions solides diluées de l’ion Mn++.

1. Appareillage. - L’étude se ramène à celle de l’absorption d’ondes électromagnétiques de fré-

quence et polarisation convenables par des substances paramagnétiques soumises à un champ magnétique

continu.

La fréquence des ondes est voisine de 9 ooo M Hz.

La technique utilisée est donc celle des hyperfré-

quences (U. H. F.). Les substances paramagnétiques

sont placées suivant l’axe d’une cavité cylindrique

résonnant suivant le mode TEo11 [1] et soumises à un champ magnétique continu de l’ordre de 3 5oo Oe.

L’oscillateur produisant des ondes U.,H. F., découplé

par un atténuateur, est placé dans l’un des bras d’un T

magique. Le détecteur (simple cristal) est placé

dans le bras conjugué.

Un des bras symétriques comprend la cavité réson- nante et un correcteur, l’autre bras une charge adaptée.

En l’absence du phénomène d’absorption parama-

gnétique et la cavité étant à la résonance, on équilibre

le pont à l’aide du correcteur.

Lorsque l’absorption paramagnétique se produit,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001502012601

(3)

127 le pont est déséquilibré et l’on détecte une certaine

puissance.

Pratiquement le champ magnétique continu est

modulé à 5o p /s à l’aide de deux enroulements

supplémentaires, ce qui a pour effet de moduler à 5o Hz le phénomène d’absorption paramagnétique.

Après amplification à l’aide d’un amplificateur

pour basses fréquences, on peut faire apparaître

sur l’écran d’un oscillographe cathodique la courbe

donnant la puissance U. H. F. absorbée en fonction du champ magnétique continu.

2. Résultats.

-

Le choix du mode TE on pour la cavité résonnante permet d’avoir un coefficient de surtension supérieur à 5

ooo

(sans précaution spéciale d’argenture et de finition des surfaces) et; par suite,

une grande sensibilité qui permet de voir avec un simple cristal détecteur les phénomènes qui n’avaient

été vus jusqu’ici en général, que grâce à une détection superhétérodyne.

Ce mode permet de plus en désaxant l’échantillon,

de comparer les pertes diélectriques des échantillons étudiés.

J’ai ainsi pu mettre en évidence la résonance para-

magnétique et la structure hyperfine [2] dans des

substances phosphorescentes au manganèse (qui

sont en fait de grandes dilutions d’oxyde de manga-

nèse paramagnétique dans le sulfure de zinc) prépa-

rées suivant une technique spéciale [3] et obligeam-

ment prêtées par M: Grillot.

Les concentrations sont de 5. 10--3, I o-3, 5 . I 0- 4

et 5. 10-0 g de Mn par gramme de dilution. (La courbe

de résonance présente six pics, on retrouve le spin

5 ) nucléaire du manganèse S

2

La structure hyperfine devient de plus en plus

nette à mesure que la dilution augmente.

Le signal est encore très nettement visible sur l’oscilloscope pour une concentration de Mn+-f- infé-

rieure à 5. Io-5 § de Mn par gramme de dilution.

Des études sont en cours afin de préciser la relation existant entre la largeur exprimée en oersteds de la structure hyperfine èt la concentration de l’ion, relation qui doit permettre de donner un dosage facile

et rapide des petites quantités de Mn dans toute une

série de dilutions.

Manuscrit reçu le 15 décembre 1953.

[1] UEBERSFELD J.

-

C. R. Acad. Sc., I953, 236, I645.

[2] UEBERSFELD et COMBRISSON.

-

J. Physique Rad., I953, 14, I04.

[3] GRILLOT.

-

Bull. Soc. Chim., I95I, 18, 39.

ÉTUDE DU RAPPORT Capture électronique/03B2+ DE 44Sc

Par Mmes H. LANGEVIN et N. MARTY,

Laboratoire de Chimie nucléaire.

L’étude du mode de désintégration de 1-1n’Se (58,6 h)

et 44Sc (3,92 h) [1], [2], [3], [4], [5] a conduit à adopter

le schéma représenté figure a. Cependant, en ce capture électronique Pe qui concerne le rapport capture électronique 03B2+ Pe PC

P+

il

subsistait un désaccord entre la valeur théorique

de Ir

25

et les résultats expérimentaux [6]; en effet, les

valeurs du rapport des intensités 1.11i Mev déterminées Yo,511Mev

par absorption dans le plomb par Hibdon et coll. [3]

et au spectrographe magnétique par eflet photoélec- trique dans le plomb par Bruner et Langer [5] condui-

saient respectivement à Pe -

2

et r.

P+

Il nous a semblé utile de reprendre la mesure de ce rapport avec un spectromètre à scintillations [7], [8].

Fig. 1.

44mSc était obtenu par réaction (a, n) sur 41K en

irradiant BO3K avec les

a

de 52 MeV du synçhro- cyclotron Philips d’Amsterdam. La source, séparée

par chromatographie a été très aimablement préparée

par M. Lederer (1) que nous tenons à remercier. Son intensité au début des mesures était de l’ordre de o, i I£C.

La source de 44m, Sc était déposée entre deux rondelles

d’arg3nt absorbant totalement les électrons positifs

de 1,467 MeV qu’elle émet; elle était placée à envi-

ron 2 mm de la face avant d’un cristal cylindrique

de INa-Tl de 23 mm de diamètre et 28 mm d’épais-

seur. La figure ib représente le spectre des impul-

sions : on identifie facilement les raies de 1,16, o,5n

1

et 0,27I MeV par comparaison respectivement avec

les raies de I, I 2 MeV de 46SC, o,5n

1

d’annihilation de 44 Cu et 0,279 de 203Hg.

Principe de la méthode de mesure du rap- Pe

port Pe · - Les P- étant complètement annihilés à une

P+

distance très faible de la source on a :

(’) Institut du Radium, laboratoire Curie.

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