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Sur quelques modes d'utilisation des cavités résonnantes en résonance paramagnétique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235097

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235097

Submitted on 1 Jan 1955

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Sur quelques modes d’utilisation des cavités résonnantes en résonance paramagnétique

Jean Uebersfeld

To cite this version:

Jean Uebersfeld. Sur quelques modes d’utilisation des cavités résonnantes en résonance paramagné-

tique. J. Phys. Radium, 1955, 16 (1), pp.78-79. �10.1051/jphysrad:0195500160107801�. �jpa-00235097�

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sens contraires : il vide les pièges dans la bande de conductibilité (stimulation) ; d’autre part il provoque des retours sans émission (effet d’extinction) de la

bande de conductibilité vers la bande de valence

ou les centres poisons. Le premier de ces effets tend à augmenter le nombre d’électrons de conductibilité,

donc 7 et 1; le second à les diminuer.

Le résultat de Kallmann et Kramer est : sur I l’effet de stimulation est considérable et l’effet d’ex- tinction faible; sur 7 c’est l’inverse.

Fig.

-

Effet sur la luminescence et la photoconductibilité

d’une irradiation infrarouge agissant pendant l’excitation

(Kallmann et Kramer).

Ceci s’explique si l’on admet, comme plus haut, qu’un grand nombre d’électrons de la bande de conduc- tibilité ne vont que du centre dans le piège voisin ou inversement, contribuant à la luminescence mais non

à la photoconductibilité. Ainsi la plupart des élec-

trons stimulés contribuent à I, mais non à a : : d’où l’effet de stimulation plus fort sur S. Les électrons

qui prennent part au courant subissent de grands déplacements et peuvent rencontrer un centre poison

ou un trou (libéré par l’infrarouge) de la bande de valence, événement rare pour ceux qui vont sim- plement du piège dans le centre voisin, d’où l’effet d’extinction plus fort sur a.

Manuscrit reçu le 29 octobre 1954.

[1] CURIE D.

-

Thèse, Paris, 1951; Ann. Phys., 1952, 7, 799;

J. Physique Rad., 1951, 12, 928.

[2] CURIE D.

-

J. Physique Rad., 1953, 14, 514.

[3] KALLMANN H. et KRAMER B.

-

Phys. Rev., 1952, 87, 98.

SUR QUELQUES MODES D’UTILISATION DES CAVITÉS RÉSONNANTES EN RÉSONANCE PARAMAGNÉTIQUE

Par Jean UEBERSFELD,

École de Physique et Chimie, Laboratoire de M. Lucas.

On sait [1] que dans les expériences de résonance

paramagnétique aux hyperfréquences la substance

paramagnétique soumise à un champ magnétique

continu est placée dans une cavité résonnante en un ventre de champ magnétique. La cavité est couplée

à un guide et l’on étudie les variations de la puissance

réfléchie par la cavité lors de la résonance paramagné- tique.

Nous nous proposons de préciser certaines conditions de détection du signal et de couplage de la cavité

au guide.

-

Le schéma équivalent à une cavité couplée à un guide est un circuit résonnant série (R, L, C) fermant

par l’intermédiaire d’un transformateur idéal (de rapport n) une ligne d’impédance caractéristique Zo.

Nous supposons cette ligne fermée à l’autre extré- mité sur son impédance caractéristique.

Soit jwL, l’inductance de la cavité en l’absence de résonance paramagnétique. La résonance paramagné- tique introduit une inductance supplémentaire 4 7riwL,Z

X étant la susceptibilité magnétique complexé

de la substance.

Si wo est la fréquence de résonance de la cavité, Qo le coefiicient de surtension en l’absence de résonance

paramagnétique ( QO == R ) l’impédance de la cavité

pour une fréquence w

=

wo ( i + y) s’écrit en re- marquant que Z et y sont petits

L’impédance de la cavité ramenée dans le plan

terminal de la ligne est alors z* Z* et le coefficient de n2

.réflexion F dans la ligne

On désigne par a* le complexe conjugué de a.

Si l’on tient compte de ce que Z est petit et si,l’on

introduit deux coefficients caractéristiques E - 4 r, w 0 L, B

(coefficient de remplissage) et a ==,n- G° (coefficient

de couplage), on obtient

avec

Détection quadratique du signal réfléchi par la cavité. - x est modulé en basse fréquence (par

un champ magnétique alternatif). La puissance réflé-

chie détectée est la somme d’une puissance continue

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195500160107801

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provenant de Fy et d’une puissance de basse fré- quence provenant de -qZ*.

Si la puissance incidente est constante, la puissance

réfléchie est proportionnelle à rr* ou

A. Étude lorsque la cavité est à la résonance (y = o).

-

10 La cavité est adaptée au guide : 2

=

I.

On a alors

On obtient un signal proportionnel au module de X2,

ce qui dans le cas de x tr.ès faible donne une mauvaise sensibilité.

2° a est différent de I. Nous supposerons 7 très faible et négligerons les termes en X’2 + z"2. On

obtient alors

Le signal de basse fréquence est linéaire en Z. 1/ et

est maximum lorsque a

=

ao

=

2

-

V3 (la puissance

réfléchie est alors le tiers de la puissance incidente).

La détection est une détection homodyne et un simple

cristal détecteur donne une bonne sensibilité.

B.

-

Étude du cas oc

=

«o lorsque la cavité est

désaccordée (y =,f o).

-

On obtient un signal de basse

fréquence qui est la superposition d’un signal d’ab- sorption u et d’un signal de dispersion v; la for- mule (2) donne en effet en négligeant encore les

termes en Z’2 + Z 112

avec

et

Si l’on admet des valeurs comparables pour Z’

et x" et avec la valeur exo de a, les courbes donnent u

et a en fonction de Qj ont l’allure de la figure 2.

Ces courbes permettent de mettre en évidence les

faits suivants :

1° Il y a un point A où l’on peut observer l’absor-

ption pure X" et deux points Bi et B2 où l’on peut

observer la dispersion pure 7’. Les deux phénomènes peuvent être observés par simple changement de fréquence de l’oscillateur.

2° Entre les points A et B, et A et B2 le signal

obtenu est un mélange d’absorption et de dispersion, l’apparition du signal de dispersion compense la dimi- nution du signal d’absorption : ceci donne au mon-

tage, lorsqu’il ne s’agit que de détecter de très faibles

paramagnétismes et non d’étudier la forme exacte des courbes une très bonne stabilité, meilleure en particulier que dans le cas d’une détection linéaire

(réception superhétérodyne). Dans ce dernier cas, il faut d’ailleurs utiliser un pont pour séparer x’

et x" et il y a intérêt à diminuer rr pour ne pas saturer le récepteur, donc à adapter la cavité au guide «(X

=

i).

Les considérations théoriques précédentes ont été

vérifiées sur le spectromètre pour résonance parama-

gnétique de l’École de Physique et de Chimie.

Je veux remercier ici M. Lucas pour les conseils

précieux qu’il a bien voulu me donner.

Manuscrit reçu le 30 octobre 1954.

[1] COMBRISSON et UEBERSFELD.

-

J. Physique Rad., 1953, 14, 724.

PROPRIÉTÉS DIÉLECTRIQUES

EN ONDES CENTIMÉTRIQUES DE L’EAU ADSORBÉE

SUR GEL DE SILICE

Par Jean LE BOT et Serge LE MONTAGNER,

Laboratoire de Physique,

Faculté des Sciences de Rennes.

Des études diélectriques de l’eau adsorbée sur gel

de silice ont été récemment effectuées par plusieurs

auteurs [1], [2], [3], [4], [5], [6] ; toutefois, la distinction suivante n’a pas toujours été nettement faite : il existe pour l’eau adsorbée sur gel de silice deux régions de dispersion diélectrique ; à 10 kHz par exemple [5], [6]

l’une se trouve au voisinage de la température

ambiante (région 1) et l’autre vers - 100° C (région 2).

La plupart des travaux effectués à ce jour ont porté sur l’étude de la région 1. Il semble maintenant

assez bien acquis [7] que l’absorption diélectrique

observée dans la région 1 est du type Maxwell-Wagner

et a pour origine l’hétérogénéité du diélectrique

formé par les grains de gel adsorbant et les couches d’eau fixées.

La région 2 a été étudiée à Rennes [5], [6] en ondes kilométriques, en opérant sur l’actigel Prolabo, hydraté à saturation à 70 % H. R. Le report, dans le diagramme log3 - [1], [8] des points ainsi obtenus,

donne une droite vérifiant une formule du type

’le

=

A exp u ) ( - iît-l où ’le et Te désignent la fré-

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