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CH-1701 Fribourg Télex CAPRO 36 164 TROUVÉ A MARLY au bord de la Gérine, tous les jeudis de 12 h

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(1)

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REVUE BIMENSUELLE D'INFORMATION ET D'ACTUALITÉ 6 AVRIL 1982 N° 7 Fr. 3.50

-jiEMMi

La Broye:

une terre... des hommes

Vï;

Badminton-Club Fribourg Un sport exigeant

L'art de jouer du théâtre à Albeuve et à Le Crêt

(2)

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TETRA /\®

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Tetra Brik L'emballage optimal qui respecte

les qualités

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nets et sachets en papier — papier d'emballage — cornets et sachets en polyéthylène — cabas.

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Cafag-Papro S.A. CH-1701 Fribourg

® 037 / 82 31 11 Télex CAPRO 36 164 TROUVÉ

A MARLY au bord de la Gérine, tous les jeudis de 12 h. à 20 h., l'endroit rêvé pour une bonne af¬

faire.

C'est la foire des occa¬

sions chez

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Chaque quinzaine,

«FRIBOURG illustré»

vous aide à mieux vivre.

N'hésitez donc pas à souscrire un abonnement jusqu'à

la fin de l'année 82.

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Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

Assemblées Conférences Congrès

Manifestations diverses Banquets de sociétés Repas de noces Séminaires

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires

District de la Gruyère BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B - N CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - C - N CERNIAT

Hôtel de La Berra 10 à I 10 places - A - B - N CHARMEY

Hôtel du Sapin De 10 à 250 places A - B - C - N - S CHARMEY Hôtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S GRANDV1LLARD

Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - À - B - N - S NEIRIVUE

Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S PONT-LA-VILLE

Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Crcur 120 places - A - B SÀLES (Gruyère) Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A - B - C - N VUIPPENS

Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N District du Lac COURTEP1N Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N

District de la Glâne ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 à 140 places - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gibloux 130 places - A - B - N District de la Sarine CHÉNENS

Buffet de la Gare

20 à 200 places - A - B - N ÉCUVILLENS

Auberge Paroissiale 300 places - A - B - C - N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places - A - B - C - N POSIEUX

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 170 places - A - B - N - S ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Broyé CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N DOMDIDIER Hôtel du Lion-d'Or 120 places - A - B - N LES ARBOGNES-SUR- COUSSET

Auberge des Arbognes Jusqu'à 300 places

A - B - C - N - S ST-AUBIN

Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Singine CHEVRILLES/GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ST-ANTOINE/ST. ANTONI Hôtel Senslerhof

30 à 320 places - A - B - C - N

2 JâlilÛUâSL.

(3)

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SOMMAIRE

A

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les mure».

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A.. 35.

rte de la Glane. 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331, 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50: Semestriel Fr. 35.-: Etranger Fr. Is).-, Par avion Fr. 103.-; Vente au numéro Fr. 3.50: Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

ASSA. Annonces Suisses SA.

10. bd de Pérolles. 1700 Fri¬

bourg. tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Couverture:

la paroisse de Tavel possède une très belle église dédiée à St- Martin. dont le plafond est dé¬

coré de fresques du peintre fri¬

bourgeois Gottfried Locher ( 1730-1795). A proximité de ce sanctuaire, la chapelle Sl-Jac- ques. Et puis la pittoresque maison singinoise qui abrite ac¬

tuellement le Musée paysan, lequel fait la fierté de tous les habitants de la Singine.

Photo Léo Hilber. Fribourg

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LES SPORTS Page 8 Le badminton, qui sera reconnu discipline olympique dès 1984, se situe au second rang des sports athlétiques, immédiate¬

ment derrière la boxe. Dans notre pays, on compte actuellement plus de 2500 joueurs licenciés parmi les 90 clubs de la Fédéra¬

tion suisse de badminton.

Pour en savoir plus sur ce sport et surtout son audience dans le can¬

ton de Fribourg, nous vous invi¬

tons à lire le reportage réalisé par notre chroniqueur sportif Marcel Brodard.

LA VEVEYSE Page 12 «Le pauvre sous l'esca¬

lier», drame en trois actes de Henri Ghéon, mis en scène par l'abbé Marcel Ménétrey et joué par le chœur mixte paroissial «La Persévérance» de Le Crêt, a connu un grand succès. Lisez plutôt le billet de notre correspon¬

dante de la Veveyse.

LA RONDE DES DISTRICTS Page 21 Avec une population de 16 000 âmes, la Broyé se trouve au cinquième rang des sept districts fribourgeois. Il y a quel¬

ques mois, les citoyens et citoyen¬

nes de cette magnifique région agricole et touristique, ont élu un nouveau préfet en la personne de M. Pierre Aeby, juriste. Notre revue est allée s'entretenir un après-midi durant avec ce magis¬

trat. qui s'avère être le plus jeune préfet de notre canton.

Une interview réalisée par Gé¬

rard Bourquenoud.

LA GRUYERE Page 36 «Tyénon». comédie dramatique en patois de l'abbé François-Xavier Brodard, a été jouée récemment pour la deuxième fois à Albeuve par les membres du Groupe choral de l'Intyamon. Ce théâtre a égale¬

ment fait salle comble à chaque représentation. Ce qui montre que le patois est encore bien vivant en Gruyère.

Notre rédacteur y est allé pour vous.

ELLE ET LUI Page 39 La coiffure dans le vent: «Garçonne 82» ou les nou¬

velles tendances de la mode pour Elle et Lui. Un grand coiffeur de renommée internationale, Pierre Alexandre, de Manchester en An¬

gleterre, a enrichi le Swiss Hair Show 82. de Lausanne, par ses propres créations.

Un reportage de Marie-Paule An- gel.

REGARDS Page 41 L'entretien d'un jar¬

din. dans bien des cas, de tâche quotidienne est devenu un mo¬

ment de loisir, mais il reste néan¬

moins une activité à entreprendre avec sérieux et méthode. Et comme le dit si bien notre corres¬

pondante, l'aménagement d'un jardin est un contrat avec la na¬

ture.

Un reportage de Monique Peytre- gnet-Durussel.

Et aussi...

Un musée du tracteur à Corserey - A la veille de la Fête des musiques de la Glâne - Le sport en Singine - Le voyage d'une jeune Bul- loise en Israël - Avec les Fribourgeois de Delémont - Soirée de nos compatriotes d'Yverdon - Fêtes religieu¬

ses au Pays de Fribourg - Nouvelles touristiques - Du nouveau «Au Safari» à Cheyres - Le monde litté¬

raire - Choisir son restau¬

rant pour bien manger - Quelques anniversaires - Les jeux - Les jeunes et leurs problèmes - On cause, on cause... - Une entreprise fri- bourgeoise - Ikea, meubles suédois - En buvant trois décis... - Hommage à...

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LE BILLET

V ^

Les fêtes religieuses au Pays de Fribourg Le livre «Portrait des Fribourgeois»

que Jean-François Rouiller a publié il y a quelques mois aux Editions du Cassetin, à Fribourg, se présente non seulement comme une évocation des coutumes d'autrefois dans notre can¬

ton, mais nous rappelle que la su¬

perstition, souvent provoquée par des principes religieux, constituait à une certaine époque le nerf de nos us et coutumes. Bien que l'on enregistre une baisse incontestable de popula¬

rité du côté des faces de carême et des esprits de clocher, la fête profane conserve encore son rang. Puisque nous sommes dans les fêtes religieu¬

ses, voyons un peu ce qui se passait dans certaines localités de notre can¬

ton le jour des Rameaux et à la fête de Pâques.

Les Rameaux

Cette fête comporte aujourd'hui en¬

core un usage particulier à Romont, où les enfants portent des sapelots dont les branches sont recourbées vers le haut et attachées ensemble.

On y suspend des fondants, des oranges, et on les fait bénir à l'église.

Après la procession, les enfants s'en vont à la maison avec leurs sapelots, impatients d'en savourer les «fruits».

A Estavayer, la procession des Ra¬

meaux offrait une particularité assez curieuse, qui doit s'être maintenue jusqu'aux environs de 1830... Si aujourd'hui elle se fait à l'intérieur de l'église, à l'époque, les chantres grimpaient au sommet du clocher, une ascension assez pénible, si l'on sait que le clocher de la collégiale d'Estavayer est le plus haut après celui de la Cathédrale St-Nicolas, à Fribourg. Dans cette dernière ville, l'élément principal de la procession était constitué par une statue repré¬

sentant un Sauveur assis sur un ânon.

Le Vendredi-Saint

A Romont, jusqu'en 1843, la pro¬

cession comportait, en plus des peti¬

tes pleureuses vêtues de noir, la confrérie des «Traîne-Croix». A l'heure prévue, quinze hommes et jeunes gens, revêtus de cagoules noires leur cachant tout le corps, le visage y compris, pieds nus, sortaient de la chapelle de l'hôpital avec, sur les épaules, une grosse croix de bois.

La procession faisait halte à l'église des Capucins et retournait au sanc¬

tuaire paroissial. En 1843, un incen¬

die détruisit l'hôpital de Romont, cagoules et croix furent réduites en cendres. Il ne reste aujourd'hui que les pleureuses pour conférer à la procession du Vendredi-Saint son caractère pittoresque.

La fête de Pâques

«On raconte que les Staviacois d'au¬

trefois, scrupuleux observateurs du carême, poussaient l'héroïsme du

jeûne et de l'abstinence jusqu'à ne pas fumer du tout pendant les qua¬

rante jours et quarante nuits qui séparent le mercredi des Cendres du dimanche de Pâques; mais, pour se payer de leur longue privation et recommencer à manger gras, ils arrivaient au rendez-vous - le fait est authentique - munis d'un saucisson et d'une pipe bien bourrée.»

A Albeuve, lors de cette fête, chaque maître ou maîtresse de maison avait coutume de donner quinze deniers

«pour sa réfection» lors de la confes¬

sion.

Le dîner de Pâques consistait pour les riches en un banquet où ne manquaient ni le flan, ni le cochon de lait.

A Dompierre et à Seiry, on organise toujours, à cette occasion, des lancers d'œufs à travers les prés et même par-dessus les arbres des vergers. Le jeune qui aura lancé son œuf à la plus grande hauteur, en évitant de le casser, sera déclaré vainqueur.

Le lundi de Pâques

Ce jour-là, les enfants d'Estavayer se rendaient à Lully, assistaient aux vêpres, puis se faisaient bénir les yeux. Cette coutume s'explique par le culte spécial rendu à saint Léger, patron de ce village. Le vénérable personnage, selon le martyrologue, eut les yeux crevés ou arrachés par ordre d'Ebroïn.

Gérard Bourquenoud

Les pleureuses de Romont.

4 jâBâSââL.

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r a TOURISME ET LOISIRS

Vols Concorde à Cointrin en été 1982 En automne de l'année der¬

nière, la compagnie AIR FRANCE a sollicité auprès de l'Office fédéral de l'aviation civile à Berne l'autorisation d'effectuer avec CONCOR¬

DE 3 vols d'affrètement New York-Paris-Genève et retour, ainsi que 3 vols à vide de mise en place entre Paris et Genève, soit au total 12 mouvements à Cointrin entre le 26 juillet et le 16 août 1982.

Ces vols d'affrètement, orga¬

nisés par la plus grande agence américaine de voyages pour entreprises, sont destinés aux 200 meilleurs vendeurs d'un important constructeur d'au¬

tomobiles qui séjourneront en Suisse pendant une semaine en visitant les hauts lieux touris¬

tiques de notre pays. Au vu de l'apport de ces vols pour notre économie, l'Office national suisse de tourisme a donné son soutien à ce projet.

L'Office fédéral de l'aviation civile a consulté les Autorités genevoises qui, après avoir ob¬

tenu l'accord de la Commis¬

sion consultative pour la lutte contre le bruit des aéronefs, ont donné un préavis favorable assorti de conditions précises portant notamment sur les dates et les horaires des vols:

- atterrissages en provenan¬

ce de New York via Paris

les 26 juillet, 2 et 9 août à 21 heures au plus tard;

- atterrissages en provenance de Paris les 2, 9 et 16 août à

10 heures;

- décollages à destination de Paris les 27 juillet, 2, 3, 9, 10 et 16 août à 11 heures.

Les Autorités genevoises ont considéré que tous les mouve¬

ments de CONCORDE se fai¬

sant à charge réduite puisqu'en provenance ou à destination de Paris, les niveaux sonores émis ne devraient pas être supérieurs à ceux d'avions conventionnels (B 707 ou DC 8). Les mesures particulières de bruit qui seront effectuées à cette occasion devraient per¬

mettre de le vérifier. En outre, ce préavis revêt un caractère exceptionnel et ne saurait en aucun cas constituer un précé¬

dent.

L'Office fédéral de l'aviation civile, seule instance compé¬

tente en la matière, a finale¬

ment approuvé ces vols en reprenant les conditions po¬

sées par les Autorités genevoi¬

ses.

La Direction de l'aéroport envisage, d'entente avec la compagnie AIR FRANCE, d'organiser des visites de CONCORDE à l'intention du public pendant ses escales à Cointrin.

100 millions de passagers

Swissair a transporté récem¬

ment son 100 000 000e passa¬

ger depuis sa fondation en 1931. L'heureuse bénéficiaire de ce titre est une citoyenne des Etats-Unis, M"e Florence Hol- lis, qui a embarqué à bord du Jumbo de la compagnie natio¬

nale reliant New York à Zu¬

rich. Durant la même période, Swissair a transporté plus de 2 500 000 tonnes de fret et de poste.

Salon de l'auto:

une affluence exceptionnelle Le 52e Salon de l'automobile de Genève, le premier à se tenir dans le nouveau Palais des expositions et des congrès du Grand-Saconnex, a battu tous les records. En effet, les organisateurs ont enregistré 583 332 visiteurs, soit dix pour cent de plus que le précé¬

dent record établi en 1980.

Cette manifestation a d'autre part accueilli 2500 journalistes en provenance de quarante pays. 11 y a lieu de préciser aussi que le Salon 82 avait vingt-cinq pour cent de surface d'exposition et d'exposants en plus. Selon un sondage effec¬

tué sur l'ensemble des stands, les exposants ont enregistré une stabilité des affaires qui, compte tenu de l'incertitude de la conjoncture économique, est considéré comme un signe positif.

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Hôtel de la Croix-Verte Echarlens

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v.-jLufc-âya Restauration soignée

Menu du jour, petite et grande cartes Nos grandes spécialités maison:

CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES de novembre à mai DÉLICIEUSES TRUITES DE MONTAGNE

Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Prière de réserver vos tables s.v.p. Grand parking

M. et Mm> Frossard-Riegler Tél. 029/5 15 15

Dancing:

Tous les soirs,

orchestre - attractions - danse dTner aux chandelles

Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos

aux morilles Fr. 22.- Service compris Scampis à l'Indienne Fondue chinoise ou bourguignonne Spécialités de flambés et toute une gamme d'autres mets

Hôtel

de la Belle-Croix 1680 Romont Tél. 037/52 23 41 Famille Dorthe-Ecoffey

Restauration soignée Chaque jour, le jambon de campagne à l'os

Truites de rivière Cuisses de grenouilles fraîches

Chambres tout confort Fermé le jeudi

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Spécialités régionales, espagnoles et italiennes.

Spécialités de poissons Restauration soignée

Carnotzet 17 pl., ouvert tous les jours Salle pour sociétés et banquets

Fam. MORENO Tél. 021/56 75 30 CHÀTEL-ST-DENIS Parking assuré à 50 mètres

Au

LE CAFÉ-CONCERT DE ROMONT ANDRÉ GRAF joue Cheval-

ses compositions et sur demande:

Petite restauration foW £

Blanc

Spécialité de fondues Tél. 037/52 23 57 Fermé le mardi Hôtel-Restaurant

Gruyérien MORLON (à deux min. de Bulle) Menu du jour, carte variée

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Tournedos et Filets mignons aux morilles

Jambon de campagne Café et dessert avec la véritable crème

de la Gruyère Salles pour sociétés,

banquets, conférences, séminaires

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Fam. Yerly Tél. 029/2 71 58

Quelques spécialités qui vous sont proposées par Sylvia et René Zurkinden

Charbonnade Potence Steak

et entrecôte maison Fondue

Terrasse au feu de bois

Buffet de la Gare

Châtel-St-Denis Marcel Dewarrat, chef de cuisine

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Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, etc.)

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Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf ainsi que nos desserts maison

Salles pour sociétés, noces et banquets Tél. 021/56 70 80

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PLAISIR

DE VOTRE PALAIS

Du nouveau «Au Safari» à Cheyres Le paysage est magnifiquement présent, le

lac aussi avec ses roseaux et son environne¬

ment naturel, véritable paradis pour les oiseaux qui chantent le retour du printemps.

Là, au bord de l'eau, à deux pas du camping- caravaning de Cheyres, le restaurant «Au Safari» vous convainc tout à fait qu'il faut s'y arrêter: d'abord pour voir de quelle manière on a transformé et agrandi cet établissement que la plupart des touristes et riverains du lac connaissent déjà pour ses spécialités culinaires et surtout son accueil qui réchauffe le cœur.

Le seuil franchi, la salle à manger «La Rotonde» se présente dans un décor africain qui vous invite à découvrir les petits secrets de la table du chef de cuisine français, Gilles Develle. Puis vient la nouveauté, une tratto¬

ria de nonante places, où le bois fait bon ménage avec les nappes qui s'intégrent admirablement avec l'atmosphère intime et propice à la dégustation de mets bien mijo- tés, tel que le risotto aux fruits de mer.

Et pour gérer ce bel ensemble, un couple souriant, courtois et charmant, Henri et

Les nouveaux tenanciers du restaurant «Au Safari», Henri et Liliane Gendre-Blanc, et leurs deuxflls, Philippe et Henri.

Liliane Gendre-Blanc qui, après avoir exploité durant deux ans le restaurant du Casino d'Yverdon, ont choisi cette oasis de

La trattoria dans son décor de bois qui réchauffe l'atmosphère.

verdure de la Broyé fribourgeoise pour mettre leurs talents de restaurateurs au service d'une clientèle toujours plus nom¬

breuse à chercher un peu de détente dans le calme d'un soir d'été.

L'exploitation du restaurant «Au Safari»

peut être considérée comme une affaire familiale, puisque les nouveaux tenanciers ont le privilège de pouvoir compter sur la collaboration de leurs deux fils: Philippe, vingt-deux-ans, qui est le chef du personnel (une vingtaine de personnes); Henri, vingt ans, cuisinier de métier, responsable de la trattoria avec un pizzaiolo.

La direction de cet établissement est assumée par Henri Gendre, alors que Madame vous la rencontrez aussi bien à la salle à manger qu'à la trattoria, occupée à fleurir les tables, à s'activer efficacement pour que tout soit réussi! Et c'est réussi!

Le restaurant «Au Safari», à Cheyres, se prépare un avenir tant gastronomique que touristique, avec Henri et Liliane Gendre- Blanc, un couple qui ne ménage pas ses efforts pour mériter un jour... une ou trois étoiles!

(Texte et photos G. Bourquenoud)

LE SAFARI À CHEYRES

vous invite à passer les fêtes de Pâques au bord de l'eau et dans son nouveau décor Réservez vos tables assez tôt au 037/63 11 36

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LES SPORTS

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Badminton-Club Fribourg

QUAND UN JEU DEVIENT UN SPORT

L 'équipe-fanion du Badminton-Club Fribourg. de gauche à droite:

Pierre Guerra. Jane Skinner. Jean-Marie Bouverat, Jacqueline Zweilin et Marcel Pelignal.

Un jeu en plein air, le badminton devient un sport sitôt qu'on le pratique en salle. Et un sport exigeant en plus! Pour maîtriser un volant expédié à une vitesse folle, le joueur de badminton doit posséder de nombreuses qualités, dont les principales sont: le souf¬

fle, l'endurance dans l'effort, le réflexe et la synchronisation des mouvements. Une étude effectuée aux Etats-Unis nous ap¬

prend même que le badminton, qui sera par ailleurs reconnu discipline olympique dès 1984, se situe au second rang des sports athlétiques, immédiatement derrière la boxe. A l'échelon mondial, les Chinois, les Indonésiens, les Danois et les Anglais se partagent généralement les honneurs. En Suisse, où l'on compte plus de 2500 joueurs

licenciés parmi les 90 clubs de la Fédération suisse de badminton, ce sport n'a pas encore l'audience qu'il mérite, malgré le fait que l'une de nos représentantes, Liselotte Blu¬

mer, figure au palmarès européen. Un titre qui n'a malheureusement pas été exploi¬

té comme il aurait du l'être par les médias.

Ne serait-ce que pour une question d'au¬

dience.

Et à Fribourg? Outre le club de Tavel, actuellement le plus représentatif du can¬

ton, le badminton se joue également à Wttnnewil, depuis 1957 déjà, à Bulle et à Fribourg. C'est cette dernière société qui nous intéresse aujourd'hui, elle qui, sous la présidence de Marcel Petignat, regroupe

une quarantaine de membres (hommes et femmes), dont 10 juniors.

Fondé en 1969, le Badminton-Club Fri¬

bourg évolua en championnat suisse de 2* ligue, avant de gravir un échelon qu'il abandonna en 1976. Membre de l'Associa¬

tion lémanique de badminton, le BCF s'entraine trois fois par semaine et possède, entre autres lettres de noblesse, la fierté d'avoir organisé à Fribourg, en 1976 et devant plus de 800 spectateurs, un match international qui opposa la Chine populaire à la Suisse. Deux de ses membres, Jane Skinner et Pierre Guerra, des figures mar¬

quantes du badminton à Fribourg, sont classés en catégorie C2.

8 jHB&UâL.

(9)

Pierre Guerra:

Monsieur Badminton Fribourg Avec Jean-Claude Doutaz, il fonda le club de Fribourg, avant d'en assurer la présidence.

Ses qualités lui valurent le titre bien mérité de président d'honneur. Aujourd'hui, il occupe à la fois le poste d'entraîneur-joueur et de vice-président. «Il», c'est Pierre Guerra, un homme qui a tâté à de nombreu¬

ses disciplines sportives avant de se dévouer corps et âme pour ce sport qui, à son avis - et on sait qu'il est pertinent - souffre trop de l'indifférence générale des médias. «Mais pas pour le canton de Fribourg où nous sommes parfaitement soutenus», nous pré- cisait-il. Son club, Pierre Guerra l'estime en bonne santé: «Nous souffrons peut-être d'une trop grande absence de jeunes, mais ceci je l'explique par le fait que nous n'avons pas un joueur ou une joueuse qui crève l'écran. Une star du badminton à Fribourg provoquerait certainement l'engouement qui fait un peu défaut au niveau de la relève.

Par contre, pour ce qui est des adultes, nous ne connaissons là aucun problème».

Les Fribourgeois qui participent au cham¬

pionnat interclub et à des tournois durant la saison qui s'étale de septembre à mai, bénéficient d'excellentes installations et de parfaites conditions d'entraînement: «Notre point fort actuel réside parmi les filles du club. Chez les juniors, je constate l'appari¬

tion de quelques éléments de talent. C'est là un encouragement pour nous parce que, parmi mes souhaits, figure la création d'une deuxième équipe qui serait incorporée à la troisième ligue et au sein de laquelle des jeunes de chez nous pourraient s'aguerrir avant de rejoindre les cadres de l'équipe- fanion».

Au fond de sa pensée, Pierre Guerra nourrit également un autre projet, une idée qui lui tient à coeur parce qu'elle ne peut que servir la cause du badminton: «A mon sens, la

Pierre Guerra: Monsieur Badminton Fribourg.

création d'une Association fribourgeoise qui grouperait les clubs du canton serait la bienvenue. Surtout sur le plan de la propa¬

gande. Nous serions alors en mesure d'orga¬

niser des championnats fribourgeois, dont l'audience ne pourrait que nous être profita¬

ble. Personnellement, au vu des excellentes relations que nous entretenons avec les clubs, je pense que cette idée d'association doit faire son chemin».

Reportage de Marcel Brodard Photos Otto Vonlanlhen

Comment se joue le badminton?

Avec une raquette (coût: de 50 à 200 fr.) et un volant (coût: de 25 à 40 fr. la douzaine), bien sûr! Les règles princi¬

pales de ce sport peuvent se résumer de la manière suivante:

Le badminton se joue en simple et en double, par analogie avec le tennis.

Le jeu consiste à envoyer le volant par-dessus le filet, dans les limites du court, sans qu'il ne touche terre.

La partie se dispute en 3 manches, appelées «set». Le set consiste en 15 points pour le simple messieurs et les doubles, en 11 points pour le simple dames.

Les points se comptent selon le sys¬

tème ci-après:

Seul le joueur, la joueuse ou l'équipe qui détient le service peut marquer des points. Le joueur continuera de servir jusqu'à ce que lui ou son équipe perd un point. A ce moment, le score ne change pas, mais le service passe - en simple messieurs et dames à l'adversaire;

- en double à son partenaire qui continuera de servir jusqu'au pro¬

chain point perdu. Le service passera alors à l'équipe adverse.

A noter encore, pour les amateurs de fair-play, que le badminton est un sport où les antagonistes démontrent un parfait respect de l'adversaire. La preuve? 11 n'y a pas d'arbitre dans les matches de championnat disputés au niveau des ligues inférieures. Imagi¬

nez semblable procédé dans la plupart des autres disciplines sportives!

Marcel Pelignal et Jean-Marie Bouveral, dans un match de double messieurs.

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Le double dames du BC Fribourg: Jane Skinner et Jacqueline Zwei lin.

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Sâles, un soir au cirque gymnus

La Société fédérale de gymnastique, section de Sâles, vient d'organiser son spectacle annuel qu'elle a présenté au cours de deux soirées et d'une matinée.

Samedi 6 mars, les organisateurs ont ouvert la soirée en remerciant plusieurs membres qui ont consacré beaucoup de temps à la société. Suzanne Magnin de Sâles. monitrice des dames et membre d'honneur, Laurent Gremaud, moniteur des pupilles, Ernest Sottaz de Vaulruz, Frédy Monnard de Châ- tel-St-Denis, membre d'honneur et Gérald Deschenaux de Vaulruz, moniteur fédéral, ont reçu chacun un très beau souvenir, tandis que le public applaudissait.

Pour mettre en valeur le travail gymnique des différentes sections de la société, les moniteurs et monitrices ont imaginé, puis soigneusement élaboré, une allégorie des grands classiques qui caractérisent le cirque.

Les chorégraphies et les costumes, l'alter¬

nance de numéros purement gymniques et de ballets imagés, le choix des accompagne¬

ments musicaux ont séduit le public autant Elégance et charme féminin.

ïrque "Qymnus"

3? NI i

^ s. \

10 jtti&UâéL*

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f \ LA VEVEYSE

«Le pauvre sous l'escalier»

Du grand et du beau théâtre au Crêt!

Samedi 27 février, à la messe du soir, au moment du traditionnel sermon, M. l'abbé Marcel Ménétrey, curé du Crêt, invita ses fidèles paroissiens à se rendre au théâtre, à la grande salle du café de la Croix-Fédérale où, ce soir-là, en première, le chœur mixte paroissial «La Persévérance» interprétait

«Le pauvre sous l'escalier», drame en 3 actes d'Henri Ghéon, un écrivain français du début du siècle.

Le théâtre pour joindre l'utile à l'agréable!

Metteur en scène de talent - il nous l'a prouvé ce soir - Monsieur l'abbé Ménétrey est aussi fin psychologue. Connaissant bien le cœur des hommes, il sait que les sermons sont parfois vite oubliés... Ainsi, pour «mar¬

quer» en quelque sorte d'une façon un peu spéciale le carême, temps qui symbolise, dans nos campagnes chrétiennes, la ré¬

flexion, la prise de conscience des problèmes qui nous entourent, une certaine forme de renoncement à la facilité, la recherche de l'effort, de l'épreuve. Monsieur l'abbé eut alors l'idée géniale de recourir au théâtre pour toucher le cœur de ses paroissiens et ceux venus d'ailleurs. Le théâtre, par excel¬

lence, est le moyen d'expression le plus vivant et le plus direct.

Une mise en scène particulièrement réussie Dès le lever du rideau, le spectateur se trouve agréablement dépaysé: il découvre une mai¬

son romaine, il reconnaît des monuments de la ville de Rome. Ces magnifiques décors, qui sont l'œuvre de Louis Striiby, de Ro- mont, ont l'art de nous plonger tout de suite au cœur de l'action. Pour parfaire la mise en scène, M. l'abbé Ménétrey fit appel aux connaissances d'un enfant du pays, Michel Colliard, qui est aussi un passionné du théâtre. Quant aux maquillages, aux costu¬

mes, ils ont été réalisés avec beaucoup d'adresse et de goût par Pascal et Anne-Lise Currat.

Une intrigue captivante pendant presque 3 heures!

Nous voici donc 4 siècles après Jésus-Christ, avant la décadence de l'empire romain; nous nous trouvons dans la maison du seigneur Euphémien, sénateur - qui n'est autre que le président du chœur mixte, M. Raphaël Grandjean - Euphémien déplore la dispari¬

tion mystérieuse et inexpliqué de son fils Alexis, «envolé» le soir même de ses noces.

Les barbares sont aux portes de Rome. Dame Sophie, mère d 'Emilie, malgré sa fierté, vient demander œnseil au vieux pauvre.

Courtisée et pressée de se décider, Emilie prie le pauvre de renvoyer ses prétendants.

En vain, Euphémien a envoyé des émissai¬

res à sa recherche à travers l'empire. Et voici 17 ans que dure cette situation... 17 ans que la jeune épouse, Emilie, porte le deuil.

Or, un jour, un pauvre vient demander asile à la demeure d'Euphémien. Il dit se conten¬

ter des miettes qu'on voudra bien lui donner et insiste pour être logé dans un réduit sous l'escalier, parmi brosses et balais.

Chaque spectateur, suspendu aux lèvres des acteurs et suivant la progression dramatique de la pièce avec un intérêt grandissant, reconnaît alors Alexis - du moins, le devine, le pressent - car rien ne sera dit... 17 ans vont encore s'écouler. Le pauvre mourra en laissant un parchemin qui révélera alors à l'assistance impatiente la vérité sur les 34 ans de disparition d'Alexis. Renonçant à son nom, sa famille, sa jeune épouse, ses ri¬

chesses, obéissant à un appel divin, à l'imi¬

tation de Jésus-Christ, Alexis décida de me¬

ner une vie de pauvre...

Une belle leçon de vie, grâce au théâtre Cette pièce est particulièrement difficile. Les textes sont longs, d'un style recherché et ont nécessité, de la part des acteurs, un travail considérable. Et puis, le choix de cette pièce est intéressant, car des idées importantes sont soulevées. En fait, on peut dire que Monsieur l'abbé a atteint son but: chaque spectateur a quitté la salle avec une idée semée dans la tète. Il ne lui restera plus qu'à réfléchir!

12 JâBÔÏÏâëL.

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Car si 16 siècles nous séparent de ce drame à l'époque romaine, si les costumes, le lyrisme des déclamations mettent une certaine dis¬

tance entre nous et l'action, il n'en demeure pas moins que cette pièce pose un regard d'actualité sur notre monde. A la fin du dernier acte, l'empereur déclare, après avoir lu le parchemin du pauvre: «S'il nous était donné de connaître l'envers des choses, nous nous apercevrions, je le crois, qu'il n'est pas de grande victoire, ni de grande prospérité dans les empires, qui n'ait été achetée en secret par la vertu de quelques humbles hommes au prix d'étranges sacrifices que nous ne comprenons pas toujours bien...».

Historiquement, 4 siècles après Jésus- Christ, les barbares étaient sur le point d'assiéger Rome. On ne peut s'empêcher d'établir un certain parallèle entre la déca¬

dence de l'empire romain et... notre drôle d'époque!

Un succès considérable

Cette belle dramatique fut jouée à 5 reprises au Crét, face à un public très enthousiaste venu de tous les coins du district de la Veveyse. Bien plus, devant un tel succès, le choeur mixte «La Persévérance» dut faire deux soirées de prolongation, certains spec¬

tateurs ravis n'ayant pas hésité à revoir une deuxième fois la pièce.

Cet intérêt prouve qu'au Crêt on sait aimer le grand théâtre et surtout qu'on y a l'art de le maîtriser avec un brio remarquable.

Marie-Paule Angel Photos Michel Angel

«Rappel» enlhousiasie pour la troupe, par un public encore sous le charme de la representation.

Noces d'émeraude pour un couple d'Ecuvillens

Un homme et une femme, partis sur des bases très simples, qui ont réussi dans la vie, surtout sur le plan de la famille! Un travail acharné, de tous les instants, dans la force que procure un amour indéfectible réci¬

proque, en trouvant encore le temps de penser aux autres. C'est l'exemple donné par ce couple d'Ecuvillens, M. Robert Chavail- laz, 74 ans, et son épouse née Gabrielle Dorand, 63 ans, qui ont fêté récemment leurs quarante ans de mariage. Cette journée de reconnaissance et de joie familiale était animée par la présence de leurs six enfants et l'affection de leurs petits-enfants. C'est ainsi que les heureux jubilaires ont été compli¬

mentés.

A son tour, «FR1BOURG illustré» félicite Robert et Gabrielle Chavaillaz et leur sou¬

haite de vivre encore longtemps en si belle harmonie.

A. C. - G. Bd

MDëÂBêL. 13

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LE HUITIÈME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud De rétain pour l'Amicale des Fribourgeois de Delémont Fondée le 15 décembre 1972, l'Amicale des

Fribourgeois de Delémont et environs fêtera le dimanche 18 avril prochain ses dix ans d'existence. Pour marquer dignement cet anniversaire, un comité ad hoc a été formé dans le but d'organiser une manifestation qui soit une carte de visite pour nos compa¬

triotes qui vivent et habitent cette région du canton du Jura. Le samedi 17 avril en soirée, un concert folklorique sera donné à la salle St-Georges, à Delémont, avec la participa¬

tion du «Quatuor Böschung» de Fribourg, un groupe costumé de Poschiavo, le groupe folklorique de Delémont, la chorale des Fribourgeois d'Ajoie et celle de Delémont.

Le dimanche 18 avril, un banquet sera servi à la halle de gymnastique de Soyhières.

G. Bd

Quelques membres pris sur le vif tors d une assemblée.

Quand le chant réunit Fribourgeois et Jurassiens dans une même amitié autour du soliste Jean-Daniel Papaux, de Treyvaux.

Le groupe folklorique «Le Liseron», de Prilly, danse dans les rues de Delémont pour la plus grande joie de nos compatriotes émigrés dans le

canton du Jura. Quelques invités de l'amicale dans la cour du château de Delémont.

14 JâBôUâéL-

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Assemblée annuelle des Fribourgeois de Moudon et environs

L'Amicale des Fribourgeois de la Broyé, Moudon et environs, a tenu son assemblée générale annuelle à l'Hôtel de la Gare, sous la présidence de M. Louis Waeber, lequel eut le plaisir de saluer la présence des parrain et marraine du drapeau, ainsi que de nouveaux membres. Une quarantaine de personnes ont suivi les débats au cours desquels le président fit un tour d'horizon sur l'activité de l'année écoulée et rappela les belles journées vécues sur la terre d'origine à l'occasion du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération. Il fit part de sa satisfaction sur la manifestation très réussie qui a marqué l'inauguration du drapeau.

Dans les propositions individuelles, un membre a lancé l'idée d'une chorale, initia¬

tive qui n'a pas rencontré l'appui souhaité.

Le président apporta quelques précisions en ce qui concerne l'achat par l'AJB de la ferme-restaurant «Les Colombettes», en passe de devenir le point de ralliement de tous les Fribourgeois du dehors. Pour que ce projet puisse se réaliser, le comité a proposé de verser dix parts de 100 francs. M. Blanc a demandé à l'assemblée de doubler le mon¬

tant en question, ce qui fut accepté à une forte majorité.

Activité 82

Une soirée familière s'est déroulée le 27 fé¬

vrier. En plus de cela, l'Amicale des Fri¬

bourgeois de Moudon maintient des con¬

tacts très enrichissants avec les sociétés locales de cette cité. C'est donc dans un esprit de parfaite entente qu'elle a participé à la fête des Brandons, qu'elle sera présente à la Fête des musiques de la Haute-Broye le 23 mai, à la manifestation du 1er août, à la vente le 4 septembre et au 25e anniversaire de l'AJB, à Bulle, les 18 et 19 septembre 82.

L'assemblée confère le titre de membre d'honneur à Mme Senn et M. Ayer, mar¬

raine et parrain du drapeau, en reconnais¬

sance de la part active prise à l'occasion de l'inauguration du drapeau l'an passé.

Des applaudissements nourris autour du verre de l'amitié mettent un point final à cette assemblée considérée comme très posi¬

tive pour l'avenir de l'Amicale des Fribour¬

geois de cette région vaudoise.

(Texte et photos G. Bd)

Les Fribourgeois costumés de Moudon défilant dans les rues de leur cité d'adoption.

El pour clore toute manifestation, on chante le «Vieux chalet».

Le sourire de l'un des membres qui fait honneur à l'amicale par sa fidélité.

Mi&fiïaèu 15

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Soirée des Fribourgeois d'Yverdon:

de la joie, des chansons, de l'amitié, des couleurs A peine installés sur leur siège, les auditeurs-

spectateurs ont plongé dans une atmosphère montagnarde à l'image gruérienne par «Le vieux chalet» de l'abbé Bovet, chanté par une quarantaine de Fribourgeois émigrés dans cette ville du Nord vaudois. C'était chose naturelle. En effet, sur une scène merveilleu¬

sement décorée de drapeaux et de sonnailles, le chœur mixte «Le Mayentset», dont les membres portent avec fierté le bredzon et le dzaquillon aux couleurs variées, a fait vibrer la salle du Casino d'Yverdon, où nos compa¬

triotes trouvent, chaque année, pour leur soirée traditionnelle, un accueil sans bornes.

Un concert d'une rare qualité...

... mais aussi un message qui dépasse, et de loin, le cadre d'une simple salle de concert.

Comment en aurait-il été autrement dès le moment où cet ensemble vocal interprète des chants tels que: Les beaux villages - Terre Jurassienne - Un soir au chalet - La chanson du sorbier - Galé Gringo - Au goulot de la fontaine - Les fruits sont mûrs - Qu'il est bon - A Moléson - La boîte à chansons. Sous la direction de Ninette Opatchak-Deriaz, le plus humble chant populaire est un rayon d'humanité qui resplendit comme une étoile au firmament.

Et de ce scintillement jaillit la perfection musicale, telle une fresque poétique et brû¬

lante, toute frémissante de passion et de feu.

Ninette, merveilleuse artiste, nous en donna un témoignage émouvant et une leçon d'ou¬

bli de soi face au don de musicienne qu'elle transmet à ses chanteurs et chanteuses, avec tant de fidélité et d'amour.

La voix du pays

Quelle excellente prestation aussi que celle donnée par le chœur mixte «Echo de la Sarine» de Rössens qui, sous la direction de Yves Brodard, a interprété une dizaine de chansons de son répertoire, devant un public enthousiaste, qui n'a pas ménagé ses applau¬

dissements. Cet ensemble vocal a su, comme

«Le Mayentset» d'Yverdon, trouver le che¬

min d'une culture vivante adaptée à notre temps. L'homme est grand lorsqu'il place son idéal dans la recherche de la beauté. Un langage qui prend sa source aussi bien dans le cœur que dans l'âme.

Par sa voix de stentor, François Chassot a lui aussi su mettre chaque chanson au ton de son diapason. Il a même réussi à faire vaciller le sens caché d'un concert dont le programme alléchant scintillait comme une source d'eau pure, comme un espoir renou¬

velé.

Trois femmes... et un tiercé!

Le deuxième volet de cette soirée était réservé au théâtre. Les acteurs de cette comédie en deux actes de Dominique Vil- bert, mise en scène par Michel Baeriswyl, ont également réussi à faire rouler leurs paupières de velours pour qu'éclate toute leur grâce sur les planches. Ce qui est certain, c'est que ni le public, ni les acteurs, n'ont pu s'endormir sur le parquet ciré. Tant mieux. Et bravo.

Le chœur mixte «Le Mayentset» porte bien son nom.

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/

Ceux qui ont été la cheville ouvrière de cette soirée, de gauche à droite: Patrice Schmutz, président de l'amicale; Ninette Opatchak-Deriaz, directrice du chœur mixte: Roland Frossard, responsable de la chorale: et François Chassot, l'animateur et présentateur du spectacle.

16 JtëlâÔUÂÊU

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Des propos fleuris comme récompense A la réception qui a suivi ce concert-théâtre, ce fut d'abord le président de l'amicale, Patrice Schmutz, aussi actif que dévoué, qui ouvrit les feux oratoires. Prirent la parole, MM. Paul Magnenat, préfet; Gérald Dovat, président du Conseil communal d'Yverdon;

François Chassot, vice-président de l'AJB;

ainsi que les représentants des sociétés sœurs et amies qui se sont appliqués à façonner des propos fleuris pour exprimer leur enchantement d'être les invités de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon, la¬

quelle vit sa vie et ses plaisirs, ses hasards de rencontre, et crée ses propres divertisse¬

ments.

A l'heure où je me suis retiré pour griffon¬

ner rapidement ces quelques notes, la danse avait déjà réclamé ses droits. Et voilà que pour ceux et celles qui avaient décidé de s'amuser jusqu'au petit matin, les festivités saines d'un bon peuple ont pris fin. La musique s'est tue. Sur la pelouse du jardin du Casino, des amants qui ne savent plus s'arracher l'un à l'autre se tiennent embras¬

sés sous un réverbère.

(Texte et photos G. Bourquenoud)

Manifestations annoncées

par les Fribourgeois du dehors

Association Joseph Bovet Bienne - 25 avril 1982:

Assemblée annuelle des délégués de l'AJB.

Enney - 16 mai 1982:

Pique-nique de l'AJB.

Cercles affiliés à l'AJB Delémont - 18-19 avril 1982:

Dixième anniversaire de l'Amicale des Fribourgeois de Delémont et en¬

virons.

Bienne - 25 avril 1982:

Assemblée des délégués de l'AJB.

Vevey - 12 juin 1982:

Vingtième anniversaire de l'Amicale des patoisants «Le Botyè à Tobi».

Chômeurs et chanteuses de Rössens à l'aise sur la scène d'Yverdon.

MasftïHSL. 17

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LE MONDE LITTÉRAIRE

Les fromages de Suisse Jacques Montandon a écrit une passionnante monographie dé¬

diée à un de nos plus fameux produits d'exportation après le mercenariat. Bien que la pro¬

duction de nos voisins soit actuellement très florissante, les fromages suisses conser¬

vent tout leur prestige grâce à leur caractère et à leur saveur particulière.

L'éventail et la beauté des illus¬

trations nous incitent à lire un texte très bien écrit et on appré¬

cie particulièrement la complé-

• MCOUC9 MONWOON

LES FROMAGES i- , DE SUISSE

0*0» «SX* iwm&cnKxuoaE IACU6N HJ FHOS*GI

EOIUUUMNNE

mentarité qui les lie. Jacques Montandon raconte tout d'abord les origines du fro¬

mage en général et l'histoire de notre production. Vous saurez ainsi que la métamorphose du lait en un aliment de plus longue conservation s'est dé¬

couverte et affinée de façon empirique. Ce sont les monas¬

tères d'Occident qui ont sou¬

vent préservé d'anciennes re¬

cettes de l'oubli. On le sait, la configuration géographique de la Suisse la destinait à l'éleva¬

ge et donc à la production de lait dans des lieux diffici¬

les d'accès. Mais on apprend comment ces facteurs spéci¬

fiques ont poussé les bergers à un certain nomadisme et à un partage coopératif des tâches, clé de leur survie. Cette vie communautaire s'est peu à peu enrichie d'habitudes, de fêtes régionales ou locales qui sur¬

vivent aujourd'hui. Certaines

d'entre elles, comme les com¬

bats de reines, l'offrande des premiers fromages ou leur ré¬

partition. en fin de saison, entre les propriétaires des troupeaux, sont autant d'oc¬

casions de grands rassemble¬

ments où se mêlent citadins et ruraux.

l.a deuxième partie de l'ou¬

vrage traite de la fabrication du fromage et souligne les carac¬

tères propres de chaque sorte que nous trouvons sur le mar¬

ché. Il est intéressant de savoir ce qui fait qu'un gruyère n'a pas exactement le même goût ou la même texture qu'un emmental, ce qui permet d'ob¬

tenir une pâle dure, mi-dure ou molle, quels sont les temps de maturation... Les spécialités comme les rebibes. le vacherin Mont-d'Or. la tête-de-moine

AMANDA

Roman d'Alice Barbey

Vous aimerez le dernier récit d'Alice Barbey. Ce témoi¬

gnage des rigueurs de la pau¬

vreté en milieu vinicole a paru dans les cahiers de la collection

«La parole au peuple», aux Editions d'En Bas. à Lausan¬

ne. qui veulent publier des té¬

moignages de ceux que la vie ne destinait pas précisément à l'écriture, mais plutôt à un labeur astreignant. C'est pour diffuser leurs écrits que les Editions d'En Bas existent. La vie d'une paysanne, d'une vi¬

gneronne ou d'une ouvrière comme Amanda mérite qu'on s'y arrête, ne serait-ce que parce que les femmes comme elles sont nombreuses! Il y a aussi de fortes chances pour que leurs incertitudes soient également les nôtres. Amanda retrace une enfance, puis une

ou le formagini font l'objet d'un chapitre spécial. Et enfin, quand vous connaîtrez la va¬

leur nutritive du fromage, plus de 50 recettes illustrées vous permettront de l'utiliser dans la composition d'un menu ou pour en faire un repas. Le livre de Jacques Montandon n'ou¬

blie pas de vous donner des informations législatives par exemple. L'éventail des pro¬

duits alimentaires à notre dis¬

position nous a fait perdre de vue l'omniprésence du fro¬

mage sur la table d'autrefois.

Cet ouvrage vient à point pour nous faire redécouvrir quelle place nous pouvons donner à cet aliment qui peut se dégus¬

ter autrement qu'en fondue ou en raclette.

Editions Edita SA. Lausanne.

mpd

vie de femme dans une pauvre famille vigneronne du Déza- ley. La biographie d'Amanda est une lutte pour établir une communication, compréhen¬

sion de l'autre et de soi qui aille bien au-delà du langage. Elle est tiraillée d'une part par la rudesse qu'entraine la pau¬

vreté extrême et. d'autre part, par la recherche de l'amour parental, puis conjugal. On sent que la nécessité de subsis¬

ter a refoulé la sensibilité de chaque membre de la famille et ceux-ci ne se rencontrent que rarement sur le chemin de la tendresse. Amanda se confie sans amertume et avec une extraordinaire lucidité. Alice Barbey la raconte dans un style sobre qui convient parfaite¬

ment à ce témoignage et le rend d'autant plus émouvant.

L'enfance d'Amanda coïncide avec le début de notre siècle.

Elle a donc vécu sa vie de femme à une époque où la place d'une divorcée dans la société était difficile parce que non tolérée. Et maintenant, la vieillesse apporte à Amanda une paix intérieure, un amour de la vie et de la nature qui lui donnent confiance. Le récit d'Alice Barbey garde toute son actualité, puisqu'il raconte la difficulté de communiquer, le besoin d'aimer et la solitude dans laquelle, souvent, nous nous replions, faute de con¬

naître le langage ou les gestes de la communication.

mpd

18 JiiliiCil&SL.*

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V.

LA SARINE

)

Une collection de tracteurs

dans «La Grange aux Loups» de Corserey

Connaissez-vous Remy Chatagny? Authen¬

tique Fribourgeois, il collectionne les trac¬

teurs qui, depuis quelques années, sont à bout de souffle.

«C'est en 1980 que j'ai acquis mon premier tracteur, une antiquité, nous dit ce monteur en appareils ménagers qui vit avec sa fa¬

mille, à Corserey. Un copain m'a ensuite proposé un modèle des années 50, puis je me suis mis en quête d'autres marques. Au fil des mois, une trentaine d'autres tracteurs abandonnés depuis fort longtemps à l'air du temps et n'ayant plus aucune utilité dans l'agriculture, ont rejoint «La Grange aux Loups» où ils sont à l'abri des intempéries.

A l'heure actuelle, j'en ai trente-deux qui représentent quinze marques différentes, soit quatre de notre pays et onze de l'étran¬

ger».

En parcourant son exposition disséminée dans une partie du village de Corserey, nous avons pris plaisir à admirer et à regarder de plus près un Vevey de 1936 qui a été le premier tracteur Diesel suisse, un autre de la même marque qui date de 1949, un Farmall Super A de 1940, un Hurlimann de 1948 qui fonctionne à la benzine et au pétrole, un Farmall des années 30 avec moteur à essence et quatre cylindres, etc.

Farmal Super A 1941.

Bientôt un musée du tracteur

Des tracteurs ne peuvent être logés dans un appartement comme une collection d'armes ou de timbres, raison pour laquelle M.

Chatagny va construire d'ici peu un hangar de 260 m2 qui pourra abriter quelque quarante-cinq véhicules. Une sorte de musée du tracteur qui sera ouvert au public très probablement à la fin de cette année. Préci¬

sons que le conservateur de ce musée exposera ses tracteurs tels qu'ils sont arrivés chez lui, sans rien toucher à la mécanique et à leur construction. Il veillera cependant à ce que la rouille ne détériore pas trop ce nouveau genre d'antiquité. Car un entretien complet de chaque tracteur deviendrait beaucoup trop onéreux pour un bricoleur.

«Il est évident que je m'intéresse à la collection réalisée par mon mari, tout parti¬

culièrement aux tracteurs qui ont été fa¬

briqués avant les années 50», nous dit Mme

Lucienne Chatagny, qui a déjà suffisam¬

ment de travail avec ses trois enfants et l'entretien de la maison, sans encore s'occu¬

per de la toilette de ces véhicules encom¬

brants.

Et M. Remy Chatagny d'ajouter:

«Si l'un de mes fils attrape le virus de son père, il y aura sans doute pour longtemps un musée du tracteur à Corserey».

Cette passion pour les tracteurs est pour ce Fribourgeois un complément de son activité quotidienne. Souhaitons simplement que son travail soit récompensé un jour et que les

«mordus» de la mécanique soient nombreux à se déplacer à Corserey, pour y voir non pas des loups, mais des tracteurs de toutes marques qui, à une certaine époque, ont remplacé le cheval dans l'agriculture.

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' BONJOUR MONSIEUR LE ' PRÉFET DE LA BROYE j

La Broyé:

une terre, un lac,

au service du développement touristique

Avec une population de 16 000 âmes, la Broyé se trouve au cinquième rang des sept districts que compte le canton de Fribourg. L'automne dernier, à la suite de la démission de M.

Georges Guisolan, les citoyens et citoyennes de cette magnifique région agricole et touristique ont élu un nouveau préfet en la personne de M. Pierre Aeby, juriste dans l'Administration fédérale et conseiller communal à Fétigny.

En fonction depuis le 18 janvier 1982, ce magistrat très sympathique m'a aimablement accueilli dans le Château de Chenaux, construit à partir de 1392 par le chevalier Pierre d'Estavayer et son frère Guillaume.

C'est lors de la conquête du Pays de Vaud, en 1536, que le châtelain et le clergé catholique ont engagé les bourgeois à se mettre sous la protection de Fribourg. Le château, à l'avènement de la démocratie, devint le siège de la préfecture, groupant les régions broyardes soustraites à l'emprise bernoise et au protestantisme.

Comme le cahier des charges le précise, le nouveau préfet élira domicile au chef-lieu du district, donc au château d'Estavayer-le-Lac.

C'est dans cette forteresse des bords du lac de Neuchâtel que M. Pierre Aeby m'a accordé l'interview que je lui ai demandée à l'intention des lecteurs de «FRIBOURG illustré». Un entretien très enrichissant, qui s'est déroulé dans une atmosphère détendue, qui a permis au plus jeune préfet de notre canton de s'exprimer sur tous les problèmes qui le préoccupent depuis son entrée à la préfecture. Je le remercie pour son amabilité et lui souhaite d'obtenir toute la satisfaction qu'il est en droit d'attendre dans sa fonction de préfet de la Broyé.

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INTERVIEW

FI - D'abord, Monsieur le préfet, qui êtes- vous?

Pierre Aeby - Né le 14 février 1950, à Berne, je suis originaire de Guin, village que je n'ai d'ailleurs habité que trois mois. J'ai accom¬

pli mes classes primaires en Angleterre, du fait que mon père était employé de chancelle¬

rie au Consulat de Suisse, à Manchester.

C'est à l'âge de onze ans que je suis revenu en Suisse, à Fribourg plus précisément, où j'ai étudié au Collège St-Michel et fait le droit à l'Université. Je me suis marié pendant mes études et j'ai deux enfants. En 1971, je me suis installé tout à fait par hasard à Fétigny.

Depuis 1974 jusqu'au 15 janvier 1982, j'ai travaillé en qualité de juriste dans l'Admi¬

nistration des contributions, à Berne.

FI - Quels sont les motifs ou les raisons qui vous ont poussé à être candidat à la préfec¬

ture de la Broyé?

P. A. - Ce sont des motifs d'ordre politique, puisque c'est mon parti qui m'a demandé et proposé d'être candidat à l'élection du préfet de la Broyé. J'ai accepté, bien que j'aurais préféré être candidat au Grand Conseil. Il me semblait, d'autre part, avoir les qualifica¬

tions requises pour ASSUMER une telle fonction. J'ai pensé également qu'il était judicieux de permettre aux Broyards de choisir leur préfet entre plusieurs candidats.

Sans trop y croire, évidemment. Je dois vous avouer aussi que si je n'avais pas été juriste, je ne me serais pas présenté.

FI - Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que vous étiez élu préfet?

P. A. - Bien que ce fut inattendu, j'étais heureux d'être élu préfet de la Broyé, car je vis dans une région que j'aime beaucoup et que je connais bien. Psychologiquement, je n'y étais certes pas préparé, raison pour laquelle j'étais un peu anxieux quant à mes nouvelles responsabilités. Il faut reconnaître que cette élection à la préfecture de ce district change toute ma vie, tant au point de vue professionnel que privé, surtout lorsque l'on a une maison à Fétigny, village que je serai contraint de quitter prochainement pour prendre domicile au château d'Estavayer-le- Lac.

FI - Faut-il avoir des épaules solides pour assumer une telle fonction?

P. A. - Je ne pense pas qu'il faut avoir des épaules plus solides pour être préfet que pour exercer une autre profession ou fonc¬

tion publique. Ce qui est très important pour un magistrat, c'est de savoir prendre des décisions rapides et être disposé à en assu¬

mer les conséquences, même si elles ne sont pas toujours appréciées par tout le monde. Il est clair qu'un préfet, comme autorité exécu- tive, a aussi une tâche judiciaire et adminis¬

trative. Il peut être conseillé par le Gou¬

vernement et d'autres personnalités. Il se sentira par contre un peu plus seul dans ses décisions qu'au sein d'un Conseil communal où il y a collégialité.

FI - Vous êtes entré à la préfecture d'Esta- vayer-le-Lac le 18 janvier 82, quelles ont été vos impressions?

P. A. - Mes impressions immédiates ont été, d'une part, de constater que mon prédéces¬

seur, M. Georges Guisolan, m'a laissé une préfecture très bien organisée et à jour dans

tous les domaines. J'ai aussi rencontré un personnel tout à fait disponible et compétent, notamment M. André Bersier, lieutenant de préfet, qui vient de prendre sa retraite.

D'autre part, l'accueil a été très sympa¬

thique, ce qui m'a donné du courage. Ce que j'ai beaucoup regretté, c'est que M. Guisolan n'ait pas été en mesure de m'apporter quelques conseils lors de mon arrivée. Sa riche expérience m'aurait certainement été très utile. Etant le plus jeune préfet du canton, je suis heureux de pouvoir compter sur mes collègues plus âgés, qui m'ont d'ailleurs fort bien accueilli en leur sein.

FI - Connaissez-vous suffisamment le dis¬

trict de la Broyé pour assumer de telles responsabilités?

P. A. - Personnellement, j'estime que je connais bien la Broyé pour en être le préfet.

J'y habite depuis 1971 et j'ai même siégé au Conseil communal de Fétigny durant quatre ans. J'ai également pris une part active à la vie des sociétés locales de ce village où j'ai assumé la présidence du FC Fétigny. Tout ceci m'a donné l'occasion d'approfondir les différents aspects et problèmes qui se posent dans une commune et dans le district. Le fait

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de ne pas être natif du sol broyard peut constituer à mon avis un avantage, en ce sens que je n'ai pas de préjugés. De plus, je me suis très vite aperçu que la Broyé est très diverse et qu'il faut tenir compte à tout moment de son morcellement géographique qui engendre de considérables différences de mentalités.

FI - En votre qualité de représentant de l'Etat de Fribourg dans la Broyé, quelle est votre mission la plus importante?

P. A. - Je réponds d'une manière générale, ceci pour éviter d'entrer dans trop de détails qu'il serait fastidieux d'énumérer. Je tiens à préciser que je suis le représentant du Gouvernement fribourgeois et en tant que tel je suis un agent de liaison extrêmement efficace, surtout lorsque l'on est préfet d'un district périphérique. Le préfet a une mis¬

sion très importante à remplir, celle de renseigner objectivement et très vite le Gouvernement sur les tendances de sa M&masu 23

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