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P TROUVÉ A MARLY au bord de la Gérine, tous les jeudis de 12 h

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fr

REVUE BIMENSUELLE D'INFORMIATION ET D'ACTUALITÉ 3 MARS 1982 N° 5 Fr. 3.50

ml*■*■■■« M *

■*r,y:

1 ' s

Ferruccio Garopesani Artiste-peintre

Escale au Salon international

de l'automobile

L'artisanat en Veveyse et dans la Glâne

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Tètra Brik L'emballage optimal qui respecte

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TROUVÉ A MARLY au bord de la Gérine, tous les jeudis de 12 h. à 20 h., l'endroit rêvé pour une bonne af¬

faire.

C'est la foire des occa¬

sions chez

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... pour mieux connaître son canton Des milliers de Fribourgeois, Vaudois, Neu- châtelois, Genevois, Bernois et Jurassiens lisent chaque quinzaine «FRIBOURG illus¬

tré», sans oublier tous nos compatriotes émigrés aux quatre coins de la Suisse et à l'étranger.

L'union ne fait-elle pas la force?

Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

Assemblées Conférences Congrès

Manifestations diverses Banquets de sociétés Repas de noces Séminaires

District de la Glâne ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 à 140 places - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gibloux 130 places - A - B - N Tout cela résumé en cinq sigles,

ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires

District de la Gruyère BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B - N CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - C - N CERNIAT

Hôtel de La Berra

10 à 110 places - A - B - N CHARMEY

Hôtel du Sapin De 10 à 250 places A - B - C - N - S CHARMEY Hôtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A ■ B - C - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S NEIRIVUE

Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S PONT-LA-VILLE

Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Cœur 120 places - A - B SÂLES (Gruyère) Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A - B - C - N VUIPPENS

Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N District du Lac COURTEPIN Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N

District de la Sarine CHÉNENS

Buffet de la Gare

20 à 200 places - A - B - N ÉCUVILLENS

Auberge Paroissiale 300 places - A - B - C - N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places - A - B - C - N POSIEUX

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à I 70 places - A - B - N - S ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Broyé CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N DOMDIDIER Hôtel du Lion-d'Or

120 places - A - B - N LES ARBOGNES-SUR- COUSSET

Auberge des Arbognes Jusqu'à 300 places A - B - C - N - S ST-AUBIN

Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Singine CHEVRILLES/GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ST-ANTOINE/ST. ANTON!

Hôtel Senslerhof

30 à 320 places - A - B - C - N

2 MilÜlUiSU

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f A SOMMAIRE

j&liiüL&Su.

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier el le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Kdition, impression, administration:

Imprimerie Fragniére S.A.. 35.

rte de la Glane. I 700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le .VU. 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

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Annuel Fr. 64.50: Semestriel Ir. .15.-: Ftranger Fr. 79.-:

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Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

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bourg. tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Couverture:

Il y a Ferruccio un prénom et Garopesani un nom. Il m'est arrivé de regretter le geste du prénom, de ne pas aimer le travail du nom. écrit Claude Pochon qui dépeint cet artiste- peintre comme un constructeur dont l'art est toute sa vie. Avec Garopesani. tout est dans l'acte qui semble irréfléchi, tout est intensité de bonheur Page 18

LES SPORTS Page 11 Le championnat de foot¬

ball vient de reprendre. Dame, il s'agit d'être en parfaite condition pour ce second tour de la compéti¬

tion au cours duquel le F.C.

Fribourg et le F.C. Bulle, habités par une même motivation, pour¬

suivront des objectifs différents.

Un reportage de Marcel Brodard.

LA GLÂNE Page 14 C'est un rare plaisir que de voir travailler un tourneur sur bois dans son atelier où chante le fraisage sur le tour et où dansent joyeusement les dentelles de bois.

De ses mains habiles. Gilbert Paudex manie avec une rare dextérité la gouge, la plane el la bédane. Pour mieux apprécier son artisanat, il vous suffit de lui rendre visite.

LA VEVEYSE Page 22 Etre taxidermiste, c'est d'abord avoir le goût de l'indé¬

pendance et le désir d'exécuter un travail qui rapproche le plus pos¬

sible de la nature. Alois Périsset a choisi d'être empailleur et a ac¬

quis sa formation dans l'atelier de Bernard Rohrbasser. à Châtel-St- Denis. Notre correspondante de

la Veveyse l'a rencontré el nous explique comment on devient taxidermiste.

REGARDS

Page 39 Le Salon international de l'automobile à Genève constitue à l'heure actuelle l'une des manifes¬

tations mondiales les plus impor¬

tantes de l'industrie des véhicules à moteur. C'est aussi le Salon le plus international: plus de 1000 marques venant de 27 pays. Le programme d'exposition 82 com¬

prend les voitures de tourisme, les cycles et les motocycles. les car¬

rosseries. les accessoires et équi¬

pements de garage, ainsi que la littérature spécialisée. Pour la première fois, il se déroulera dans le nouveau Palais des expositions et des congrès, au Grand-Sacon- nex.

( \ Et aussi...

Le ciel et la terre - Le guide gastronomique et ses recet¬

tes - Que se passe-t-il entre elle et lui? - Dons au musée gruérien - Flashes de la Broyé - Avec les Fribour¬

geois émigrés à Genève.

Nyon et Vevey - Une expo¬

sition à Morat - Amoureux d'hier et d'aujourd'hui - Le monde littéraire - Entretien avec le président du Giron des musiques de la Glane - Comment se débarrasser de la grippe - Flumour FI - Un jeune musicien de Neyruz - Coup d'œil sur l'industrie et le commerce - Hommage à... - Festival du film à Soleure. etc.

V >

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V.

LE BILLET

La terre du paysan.

Le ciel et la terre Ce mois-ci le printemps renaîtra.

Notre calendrier l'a voulu. Ce sera peut-être un jour de froidure et de grisaille, et nous nous étonnerons avec les bonnes gens: où sont les printemps d'antan? Chaque matin, nous interrogerons le ciel obscur, un ciel qui donne envie de s'enfermer chez soi pour ne plus le voir. Nous allumerons un feu dans la cheminée.

Peut-être est-ce nous qui ne nous faisons plus aux saisons? Parce que, marqués par un souvenir persistant depuis notre enfance, nous avons décrété que les neiges de décembre étaient immaculées et que leurs cris¬

taux miroitaient dans la lumière tombée d'un ciel angéliquement bleu, qu'au printemps tout à coup elles se changeaient en onde pure pour courir arroser les prairies de nos espérances et de nos chimères.

L'homme en est venu à identifier le cours de sa vie au déroulement des saisons. Il éprouve de la mélancolie en octobre et se sent bourgeonner en avril. Nous prenons à témoin, la mort dans l'âme, ce ciel de Toussaint qui coiffe un jour de Pâques.

Le plaisir de ta marche pour un citadin, c'est à la campagne...

Il n'est pas rare que certains d'entre nous se confectionnent de la campa¬

gne et de ses habitants une vision, dite champêtre, qui supporte souvent mal les corrections de la réalité.

Aussi la coexistence sur le même sol de souche et du citadin immigré peut-elle devenir source de mésen¬

tente, voire de conflits. A l'origine est la terre elle-même, dont l'un et l'autre ne font pas le même usage.

Celui qui la travaille et celui qui s'y prélasse ne l'aiment pas de la même façon, ni pour les mêmes raisons. De la nature, l'un attend un rendement, l'autre une occasion de loisir. Pour l'homme d'ici, l'homme d'ailleurs est un étranger. Le premier craint toujours que le second ne se com¬

porte en envahisseur, en conquérant, en porte-flambeau d'une civilisation nouvelle. Trop de citadins, fraî¬

chement implantés aux champs, ont oublié qu'à quelques générations d'ici - une ou deux souvent, pas davantage - leurs pères étaient des terriens de l'espèce de ceux qu'ils côtoyent aujourd'hui et dont les façons de vivre ou de penser les

étonnent, les offusquent même, au point qu'ils se mettent en tête de leur en faire changer. Ce peut être, il est vrai, dans l'intérêt des deux parties:

protection des sites, assainissement, équipement, défense commune con¬

tre des ennemis naturels, ou admi¬

nistratifs. Mais dans tous les cas, il est convenable d'agir sans hâte, avec tact et mesure. A la campagne, bien qu'on y soit beaucoup mieux in¬

formé sur tout qu'autrefois, on con¬

tinue de se méfier de ceux «qui veulent tout bouleverser». Même si, dans le fond, on pense qu'ils n'ont pas tout à fait tort...

Il faut marcher à pas de loup sur la terre des autres. Si l'on croit que l'on est en mesure de leur apporter des semences nouvelles, il est nécessaire de préparer longuement la place. Ce qui signifie: ne pas l'investir, atten¬

dre qu'on invite à l'occuper. Les gens de la campagne, qui ont l'œil pro¬

fond, sauront bien distinguer si vous êtes digne d'être accepté comme un enfant du pays.

Gérard Bourquenoud 4 jŒiaôïtëâ-.

(5)

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ELLE ET LUI

N

v J

Une autre façon de se soigner:

LA NATUROPATHIE Au XIe siècle, un philosophe et médecin arabe, du nom d'Avicenne, résumait sa pensée dans une phrase-clé:

«Dans l'art de guérir, les mots vien¬

nent d'abord, l'herbe ensuite, le cou¬

teau en dernier».

Cette pensée pourrait illustrer aussi la méde¬

cine qui traite les maladies par des moyens naturels, la naturopathie.

La naturopathie

Depuis quelques années, on assiste, dans notre monde moderne et trop urbanisé, à un gigantesque retour à la nature. Si ce phéno¬

mène est aussi le signe d'une mode, il est surtout une réaction importante, une prise de conscience réaliste face à l'enfer de notre civilisation en perpétuelle effervescence, qui transforme peu à peu notre environnement, la nature, en un piège plein de menaces pour notre santé, notre équilibre, notre avenir et celui de nos enfants. Si dans certains pays des ministères de l'environnement sont créés, ce n'est pas par hasard, c'est pour tenter de remédier au saccage de la planète tout entière... La naturopathie n'est pas à considérer comme une médecine opposée à

la médecine officielle que nous connaissons bien. Elle doit plutôt être vue en tant que complément de cette dernière, car elle reva¬

lorise les facteurs naturels de la santé, des facteurs qui ont toujours été à la portée de l'homme depuis sa création, pratiquement.

Mais le monde dans lequel nous sommes obligés d'évoluer, la vie de perpétuelle course que nous devons mener, le stress, la stérilité de nos buts, ont fait de nous des êtres dé-naturés, privés de la nature, conçus hors d'elle et de ses bienfaits. Nous sommes ainsi peu à peu devenus comme des oiseaux privés d'espace ou des poissons hors de l'eau. Nous sommes malades, la maladie étant à considé¬

rer comme un signal de défense ou d'alerte du corps, preuve de nos erreurs contre la mère-nature...

Les facteurs naturels de santé

Ils sont évidents et pourtant on a tendance à les oublier: l'alimentation, le jeûne, qui peut être un moyen de désintoxication naturel (même les animaux le savent!), l'exercice physique, le repos et le sommeil, les élé¬

ments tels que le soleil, l'air, l'eau, l'absence de stress, et enfin, un facteur qui est propre à l'homme: avoir un but dans la vie, avoir la

«foi», qu'elle soit religieuse ou philoso¬

phique, qu'importe, pourvu qu'elle donne à l'homme un sens à la vie...

Ces «consignes» de santé et d'harmonie pourraient se résumer par une vieille maxime, si vieille, qu'elle est en latin: «Mens sana in corpore sano»: une âme saine dans un corps sain...

Une nouvelle façon d'aborder la maladie Ce qui fait l'originalité de la naturopathie, c'est sa manière d'aborder la maladie et le malade. Elle regarde le malade par un autre côté de la lorgnette. En effet, elle tente de traiter les maladies en s'efforçant de remon¬

ter aux causes, les effets n'étant que des manifestations secondaires. C'est logique.

Des effets semblables peuvent avoir des causes différentes, de là l'importance de pouvoir trouver les origines de la maladie.

D'autre part, la naturopathie évite ainsi de tomber dans le piège de la «standardisation»

des maladies et des malades.

Le malade est considéré en tant qu'être unique, ayant des réactions propres à sa personnalité, son hérédité, sa façon de vivre.

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Dans notre prochaine édition:

L'IRIDOLOGIE

Comme dans l'œil et l'oreille, toutes les zones du corps sont représentées dans la plante des pieds.

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Etre chevalier de l'Ordre des coteaux de Champagne L'Ambassade de l'Ordre des coteaux de Champagne en Suisse organise un chapitre de printemps au Dolder Grand Hôtel, à Zurich, le samedi 27 mars 1982. en soirée. Conduite par son Commandeur Georges Prade. une délégation de dignitaires, venue à cet effet, représentera les grandes marques de Reims. d'Epernay et du vignoble de la Marne.

Pour accompagner les plus illustres étiquettes des vins aux bulles d'or, le chef du Dolder, Paul Spühler. médaillé de l'Académie culinaire en France, a réalisé un menu de haute chère, digne de son talent.

Les Fribourgeois qui désirent être intronisés en qualité de Chevalier ou de Dame Chevalier, sont invités à s'annoncer jusqu'au 10 mars, dernier délai, à Gérard Bourquenoud, officier de l'Ordre des coteaux de Champagne, case postale33l, 1701 Fribourg, ou par téléphone au 037/46 45 27. Le nombre d'inscriptions étant limité, il y a lieu de s'annoncer suffisamment tôt.

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LE CAFÉ-CONCERT DE ROMONT ANDRÉ GRAF joue

LJjak Cheval-

ses compositions et sur demande:

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Spécialité de fondues Tél. 037/52 23 57 Fermé le mardi

Hôtel

de la Belle-Croix 1680 Romont Tél. 037/52 23 41 Famille Dorthe-Ecoffey

Restauration soignée Chaque jour, le jambon de campagne à l'os

Truites de rivière Cuisses de grenouilles fraîches

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Jambon de campagne Café et dessert avec la véritable crème

de la Gruyère Salles pour sociétés,

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PLAISIR

DE VOTRE PALAIS

V

Une merveilleuse recette d'Indonésie

NASI GORENG

Nasi goreng signifie «riz cuit» et ne vaut que pour le plat principal: un mélange composé de riz, paprika, viande de poulet et de crevettes. C'est un plat qui fait penser à l'art culinaire chinois.

Ce plat s'accompagne de plusieurs complé¬

ments aigres ou piquants choisis selon son goût personnel; on peut également s'en passer si l'on se contente seulement d'un plat de riz. Le Nasi goreng se prête à de nombreuses variations.

6 cuillères à soupe d'huile, 1 oignon, 1 gousse d'ail, 1 piment fort, 1 cuillère à soupe de curry, sel, sucre, 1li poularde cuite, 2 tomates, 250 g de riz cuit à l'étuvée, 125 g de crevettes cuites, 1 cuillère à soupe de jus de citron, épices (voir plus bas).

Faire roussir dans de l'huile l'oignon haché et l'ail écrasé. Evider le piment et le couper en rondelles, ajouter dans la poêle, remuer le tout, saupoudrer de curry. Saler et sucrer en douceur, puis ajouter la viande de poulet coupée en lamelles ainsi que les tomates pelées coupées en tranches et faire braiser.

Ajouter le riz, puis les crevettes cuites.

Verser le Nasi goreng sur un plat, arroser de jus de citron et garnir de rondelles d'oignons frites.

Accompagnements: salade de tomates, tran¬

ches d'ananas, noix de coco râpée, cacahuè¬

tes salées, tranches de concombres marinés, bananes sautées, oeufs durs hachés, tranches de pommes, de la sauce de chili et de soja, du ketchup, des mangues ou des pêches, des gingembres confits, des pickles.

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Le Café de la Place à Châtel-St-Denis

De tout temps, au fil des modes, au gré des courants de pensée, les cafés ont été les lieux de rencontre de prédilection des esprits éclairés, qu'ils soient politiciens, hommes d'affaires, artistes ou poètes... Dans l'his¬

toire, les cafés ont beaucoup contribué à la propagation des idées nouvelles, parfois révolutionnaires. Certains cafés de Paris sont restés célèbres grâce à cette image de marque. A notre époque, si le café reste encore un lieu d'échanges culturels, il est surtout un endroit où l'on aime se retrouver, à la recherche d'un «climat», d'une atmo¬

sphère particulière, qui auront l'art de créer la détente, la rêverie, l'opportunité d'une rencontre ou le fugitif besoin de se mêler à une foule... Incontestablement, c'est une ambition qui a été atteinte par le nouveau Café de la Place à Châtel.

En effet, en octobre 1981, quelques jours avant la bénichon, après un an de travaux de rénovation, le Café de la Place a ouvert à nouveau ses portes au public, offrant aux regards curieux des anciens habitués ou des nouveaux clients un décor complètement différent: chaleureux, spacieux, intime, ac¬

cueillant et sympathique à la fois...

Une contribution au développement touris¬

tique de Châtel

La renaissance du Café de la Place n'est pas le résultat du hasard, ni d'un caprice, encore moins d'un coup d'éclat destiné à renforcer le prestige d'une personnalité.

Tout d'abord, cet établissement existe depuis des générations au cœur de Châtel. Sa rénovation correspondait à une nécessité face aux exigences du tourisme châtelois. Un homme à l'esprit d'entreprise, M. Luc Duey, décida d'acheter le bâtiment du Café de la Place. Puis il eut l'idée de le faire rénover.

Raffaele et Felice Salerno, les patrons du Café de la Place à Châtel.

La salle à manger: un cadre chic et accueillant.

fournissant ainsi du travail pour de nom¬

breuses entreprises de la région. Conscient, en effet, des valeurs touristiques de la région de Châtel, qui constituent un apport impor¬

tant dans l'économie de la Veveyse, soucieux de contribuer à son développement en tirant profit des nouvelles perspectives offertes par l'ouverture de la N 12, M. L. Duey estima judicieux de tout mettre en œuvre afin que le Café de la Place permette d'enrichir le tourisme châtelois. M. Duey loua l'établisse¬

ment à MM. Felice et Raffele Salerno, qui en assurent la direction et l'exploitation avec compétence et intelligence.

Bon goût, charme et discrétion

Remise en valeur par de vieilles poutres récupérées lors de la rénovation, éclaircie par des murs crépis ou par la pierre natu¬

relle, la salle du café dénote d'un goût sûr, auquel le bois, largement utilisé dans la

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décoration et l'ameublement, donne une chaleur naturelle. Le choix des teintes des moquettes, du carrelage, le cachet de la salle à manger, à la fois stylisée et sobre, le souci du détail et du bon goût poussés jusque dans le choix des couleurs des installations sani¬

taires, le soin tout particulier apporté aux 12 chambres d'hôtel confèrent à cet établis¬

sement un charme et une classe incontesta¬

bles.

Une cuisine diversifiée et originale Les patrons, on s'en serait douté, sont italiens. La carte propose, bien sûr, un choix impressionnant de spécialités italiennes, pâtes et pizzas, fruits de mer et poissons, viande de cheval pour les amateurs et aussi une cuisine traditionnelle que l'on peut tranquillement savourer dans l'ambiance feutrée de la salle à manger ou le cadre rustique de la pizzeria...

L'âme des cafés...

Il est important que les gens se sentent à l'aise dans un café. A notre époque, le café fait partie de la vie. Les amoureux n'ont-ils pas un souvenir attendri parfois du café où ils se sont rencontrés pour la première fois?

Les meilleures affaires ne se concluent-elles pas plus facilement après un bon repas dans un cadre agréable et discret?

Au centre de Châtel, il y a plusieurs cafés qui ont chacun leur caractère, leur clientèle typique, on pourrait presque dire: leur âme... Le Café de la Place, en s'inscrivant discrètement dans la vie et l'animation châteloise comme il l'a toujours été, n'enlève rien aux autres établissements mais contri¬

bue, au contraire, à l'élargissement de l'offre touristique.

Marie-Paule Angel Photos Michel Angel

Le patron derrière les fourneaux.

Un four tout neuf pour de succulentes pizzas.

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LES SPORTS

)

FC Bulle et FC Fribourg:

une même motivation pour des objectifs différents

Le championnat de football vient de reprendre. A Bulle comme à Fribourg, Jean-Claude Waeber et Antonio Chiandussi, à la tête de leur équipe respective, ont vécu une intense période de préparation. Dame, il s'agit d'être en parfaite condition pour ce second tour de la compétition au cours duquel les deux formations fribourgeoises, habitées par une même motivation, poursuivront des objectifs différents. Si du côté de St-Léonard on s'attachera avant tout à poursuivre l'opération séduction engagée vis-à-vis d'un public boudeur, à Bouleyres les

Bullois retroussent leurs manches. Ils se heurtent eux à un très gros morceau: le maintien en ligue nationale A.

Les deux entraîneurs ont accepté le jeu des questions-réponses, ils furent chacun soumis à un questionnaire identique dont voici la teneur:

1. Quels enseignements tirez-vous du premier tour du championnat?

2. Comment s'est déroulée votre période de préparation?

3. Comment envisagez-vous la suite du championnat?

4. Quels sont vos espoirs et vos craintes?

Magnifique duel aérien entre Jean-Marie Dorthe (FC Bulle) et Jacques Gremaud (FC Fribourg).

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(12)

Antonio Chiandussi:

notre avenir ne dépend que de nous

Question n° 1

Ces 6 premiers mois de championnat m'ont appris à connaître l'équipe. Si aujourd'hui je ne cache pas une petite déception parce que j'estime que nous pourrions totaliser 2 ou 3 points de plus, je me rends également compte qu'il me faudra en premier lieu améliorer notre efficacité. Le FC Fribourg avait opté pour une tactique offensive. Si sur le plan du spectacle je pense que nous avons montré quelque chose, il demeure pourtant que nous ne marquons pas suffisamment de buts. Ceci est une constatation indiscutable et fort de cet enseignement, il s'agira pour moi et pour toute l'équipe également de trouver une formule capable de provoquer une extériorisation de nos véritables possibi¬

lités.

Question n°2

Nous sommes en premier lieu des sportifs de plein air. L'absence de neige a donc favorisé notre préparation sur le terrain et c'est un bien pour tout le monde. Nous avons d'autre part joué de nombreux matches amicaux contre des formations de division supé¬

rieure. A ces occasions, j'ai pu constater que Jacques Coquoz et Jean-Paul Dietrich, tous deux absents pour raison de blessure durant tout le premier tour, sont sur le chemin du rétablissement. Le premier nommé est à mon avis apte à tenir une place dans l'équipe dès la reprise du championnat.

Question n°3

Puisque nous entendons améliorer nos per¬

formances, je vais tenter une expérience en modifiant quelque peu la disposition de mes hommes sur le terrain. Il y aura donc quelques retouches et mon principal pro¬

blème, après le retour de Burch à Central, sera de trouver un avant-centre qui s'inté¬

grera dans mon système de jeu 4-3-3.

Jean-Paul Dietrich (FC Fribourg): oublier les séquelles d'une mauvaise blessure.

Question n°4

Je dois avouer que j'ai énormément d'es¬

poirs pour l'avenir. Tout le monde au FC Fribourg est conscient de ses responsabilités.

Même si le championnat n'est pas fini pour nous, tant au niveau de la promotion que de la relégation, nous continuerons à dévelop¬

per un football de mouvement qui se veut agréable à l'oeil. D'autre part, si nous devions connaître une fin de championnat sans soucis, j'aborderais immédiatement la préparation pour la prochaine saison. Mon équipe ne fera en conséquence pas de tou¬

risme durant la suite de la compétition.

Quant à mes craintes, je dois dire qu'elles se résument à ce phénomène de lassitude qui tend à gagner certains joueurs, habitués depuis trop longtemps à jouer des matches qui ne sont pas très importants. Je veillerai à ce que le football ne devienne pas pour eux de

la monotonie. Michel Mora: à la pointe de la ligne d'attaque du FC Fribourg.

Jean-Claude Waeber:

nous avons prouvé quelque chose

Question n° 1

On nous condamnait d'avance à jouer les utilités au niveau de la ligue nationale A.

Certains nous prédisaient même quatre ou cinq points au total à Noël. Or nous en avons 10 et à chaque rendez-vous face à des équipes candidates comme nous à la reléga¬

tion, nous avons répondu présent, puisque face à ces formations nous sommes demeu¬

rés invaincus. J'estime donc que nous avons prouvé quelque chose et sans un manque de routine, face aux équipes tessinoises notam¬

ment, nous pourrions très bien compter deux points de plus à notre actif.

Question n° 2

Cela fait la onzième saison que je m'occupe du FC Bulle et je dois reconnaître que jamais comme cette année nous nous sommes préparés dans d'aussi bonnes conditions.

L'hiver relativement clément nous a permis de nous entraîner à l'extérieur et en plus toute l'équipe a participé à un camp d'une semaine à Palma de Majorque. Ce séjour à la mer a sans aucun doute contribué à resserrer encore les liens de l'équipe tout en offrant à chaque joueur la possibilité de soigner à la fois sa condition physique et son organisme.

Question n*3

Pour nous le problème est simple. Nous devons jouer pour demeurer en ligue natio¬

nale A. Il s'agira de ne pas nous affoler dans les moments délicats et d'éviter ces fameuses

erreurs collectives ou individuelles qui, au niveau de l'élite et face à des footballeurs de grand talent, ne pardonnent pas. Une erreur est souvent égale à un but, c'est un peu la dure loi de la ligue nationale A.

fSALAHii Bertrand Fillistorf: beaucoup de responsabilités dans les buts du FC Bulle.

12 JâlâsKRéL.

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Question n°4

Les espoirs reposent évidemment sur le maintien de l'équipe dans sa catégorie de jeu.

Quant à mes craintes, elles se situent avant tout sur le plan du moral de mes joueurs. Il ne faut pas que ces derniers soient hantés par cette idée de relégation. Leurs performances s'en ressentiraient indiscutablement. Nous chercherons donc à prendre les matches les uns après les autres en tentant aussi de créer l'une ou l'autre surprise, tout en évitant également de trop nous poser de questions.

Norbert Bapsl: (capitaine FC Bulle) un regard confiant vers l'avenir.

A bâtons rompus avec les présidents Siméon Roos

(FC Fribourg):

un premier objectif atteint Le FC Fribourg devrait repartir sur des bases nouvelles. Longtemps tributaires des charges d'une coopérative de cautionnement qui grevaient lourdement leur budget, les dirigeants fribourgeois sont parvenus à as¬

sainir cette situation. Comme l'explique le président Siméon Roos, c'est là une étape importante dans la reconstruction d'une équipe compétitive: «Nous ne pouvions pas nous engager très loin, compte tenu de ce boulet financier attaché à nos pieds. C'est maintenant une affaire définitivement réglée et nous nous efforcerons en conséquence de profiter des bases nouvelles qui nous sont offertes. En premier lieu, il s'agira pour nous de reconquérir notre public parce que, avec une moyenne de 433 spectateurs payants comme ce fut le cas au premier tour, nous ne pouvons pas envisager l'avenir avec tout l'optimisme nécessaire. Puis nous tente¬

rons d'étoffer l'équipe par la venue d'élé¬

ments susceptibles de s'intégrer parfaite¬

ment à la mentalité fribourgeoise. Une première tentative eut lieu avec les contacts pris en décembre auprès de Roger Cormin- bœuf du FC St-Gall, un ancien joueur de notre équipe-fanion, malheureusement ce dernier a opté pour le FC Estavayer-le-Lac».

Jacques Gobet (FC Bulle):

surpris en bien

Un total de douze points était à mon avis dans nos cordes, mais je me déclare satisfait.

A vrai dire, je suis même surpris en bien, affirme Jacques Gobet, le président bullois.

«Nous avons en effet abordé ce championnat avec une équipe qui ne possédait de loin pas des noms aussi cotés que certains joueurs d'autres équipes. Et pourtant nous avons failli battre Bâle sur son terrain! On nous prédisait une vie de misère en ligue nationale A, je constate pourtant que les possibilités de nous tirer d'affaire sont réelles et que notre situation financière ne s'est nullement dété¬

riorée puisque, pour citer un exemple, le budget des recettes au stade est pratiquement couvert alors que nous sommes au milieu du championnat. Quant à la possibilité de renforcer l'équipe durant la seconde période des transferts, j'avoue que cette idée ne m'a même pas effleurée. J'accorde toute ma confiance aux joueurs qui font actuellement partie de notre contingent».

Photos FC Fribourg J.-J. Robert

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/ \ LA GLÂNE

V /

M. Gilbert Paudex, Villaz-St-Pierre Tourneur sur bois et sportif méritant

L'artisanat restera toujours une richesse de notre pays. C'est heureux. Néanmoins l'industrialisation à outrance, la rationalisation et l'automation ont fait apparaître le monstre moderne: la fabrication en chaîne provoquant la disparition de nombreux petits métiers. Malgré tout, quelques artisans ont réussi à s'accrocher au rythme moderne afln de faire subsister un métier aimé. Tant mieux.

Nous sommes dés lors particulièrement heureux de présenter un artisan du district de la GMne, M. Gilbert Paudex, 45 ans, marié et père de 2 enfants, qui a réussi à vaincre jusqu'ici toutes les difficultés rencontrées sur son passage. Il est établi à Villaz-St-Pierre, au lieu dit

«Fuyens», en bordure de la route cantonale Romont-Orsonnens-Fribourg.

Après un apprentissage de tourneur sur bois fait à Neuchâtel, Gilbert Paudex a exploité des commerces dans la région biennoise et jurassienne voisine avant de s'installer en 1974 en terre fribourgeoise. Cet artisan possède une conscience professionnelle au plus haut degré. Ce qu'il fait doit être bien fait - il n'est pas de petite besogne, ni d'inutile devoir - n'importe où, il y met le même soin, le même ordre, la même exacti¬

tude.

La plus grande partie des travaux de tour¬

nage sur bois de Gilbert Paudex sont livrés à des artisans fabriquant le meuble, les esca¬

liers tournants et l'ébénisterie d'art.

Par la force des choses, Gilbert Paudex doit évidemment s'occuper aussi de bricoles, de réparations diverses. Il faut tourner un pied de chaise ou de table défectueux, refaire de

£•3 J

Un outil, du bois, un artisan.

temps à autre une pièce de rouet. C'est un merveilleux plaisir que de voir travailler un tourneur sur bois dans son atelier où chante le fraisage sur le tour et où dansent joyeuse¬

ment les dentelles de bois. Sous ses mains habiles, Gilbert Paudex manie en grand maître la gouge, la plane et le bédane; la pièce tournée à une allure vertigineuse se creuse et s'orne de sillages réguliers.

Indépendamment des travaux de tournage sur bois, Gilbert Paudex fabrique à l'occa¬

sion des meubles de style. Il est un fidèle exposant du Comptoir Suisse, à Lausanne (8 fois), de l'exposition des Arts ménagers, à Genève (4 fois), de la Foire d'automne de Bâle, de l'exposition de Noël, à Berne, du Comptoir de Romont, etc. Chaque fois, c'est un succès renouvelé.

Le sportif

Artisan méritant, Gilbert Paudex est aussi un sportif convaincu. C'est la course à pied qui l'a passionné dans sa jeunesse. Toute¬

fois, par suite d'un accident survenu dans cette discipline, alors qu'il se trouvait mobi¬

lisé, il a dû renoncer à son sport favori pour pratiquer la marche à pied et qui ne gâte rien, un sport qui a conservé les difficultés de l'amateurisme pur. Peut-être pensez-vous que c'est l'appel du gain qui conduit les marcheurs, ou la gloire? Non, en tout cas pas pour le premier et à peine la gloire. Rien de tout cela, si ce n'est que les marcheurs font du sport pour eux-mêmes. Ils ne recherchent pas la fortune que les organisa¬

teurs ne pourraient leur procurer.

Il n'est malheureusement pas possible de citer toutes les épreuves régionales, nationa¬

les et internationales auxquelles Gilbert Paudex a participé et les nombreuses médail¬

les, fanions et autres attentions récoltées.

Bornons-nous à en citer quelques-unes seu¬

lement. Il a participé six fois à la Marche internationale de Nimègue. C'est d'ailleurs lors de l'une de ces épreuves qu'il a connu celle qui devait devenir son épouse. Il a été le seul Fribourgeois à terminer, en 1981, le championnat suisse 50 km. organisé à

En hiver, il fait non seulement du ski, mais participe à des concours.

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Quand le bois a une valeur symbolique.

14 JâBôSâéL-

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l'époque à Yverdon, en étant classé deuxième en catégorie vétérans suisses, alors que les deux autres fribourgeois, pourtant en catégorie élite, avaient abandonné. Il a encore obtenu deux fois le premier rang lors de l'épreuve de marche Payerne-Romont et de la Coupe de Noël, à Nyon. C'est d'ailleurs cette dernière victoire qui a incité les respon¬

sables de la Fédération suisse de marche à sélectionner Gilbert Paudex pour le «Tour de Romandie» à la marche (6 étapes en 1980) dont il était le participant le plus âgé.

Pouvoir affronter l'élite des marcheurs in¬

ternationaux, le triplé soviétique notam¬

ment, emmené par Jakolew, médaille de bronze aux Jeux Olympiques 1980, de Moscou, ceux de la Chine Populaire conduit

par Chuntang ou autres étrangers célèbres;

n'est pas à la portée de tout le monde. Gilbert Paudex peut être fier d'avoir lutté sous les couleurs nationales; il en garde, bien en¬

tendu, le meilleur souvenir.

Il ne nous reste plus qu'à féliciter vivement Gilbert Paudex pour la maîtrise avec laquelle il dirige son atelier de tournage sur bois et l'enthousiasme qu'il manifeste à son sport favori.

(L. M.)

Gilbert Paudex, lors d'une course à pied, à Lausanne (10 000 m sur piste).

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MUSIQUE ET FOLKLORE V )

Le bulletin de santé des fanfares glânoises A moins de deux mois de la 30e Fête des

musiques de la Glâne, qui aura lieu à Villarimboud, le président du giron, M.

François Raemy, fait le point de la situation.

Celle-ci est plus que satisfaisante... Elle est même encourageante pour les directeurs et présidents des douze sociétés du district.

François Raemy constate que les fanfares glânoises sont très actives, que les musiciens sont assidus et qu'on n'oublie pas de former la relève. Dans l'ensemble, l'esprit d'initia¬

tive s'avère être un excellent stimulant.

Répétitions et concerts

Les faits sont éloquents. Le district compte une douzaine de sociétés paroissiales ou communales sans problème de recrutement, bien que certaines communes ne soient pas trop peuplées. Toutes ces fanfares travaillent régulièrement un à deux soirs par semaine ou plus, bien sûr, quand il s'agit de préparer une fête. Il faut alors répéter un programme précis pour une échéance fixe qui peut être la rencontre annuelle du giron, une fête locale, voire un déplacement à l'étranger. La fête du giron est très importante, puisqu'elle permet à chaque société de mesurer avec précision ses points forts et ses lacunes. C'est avant tout une rencontre entre musiciens d'une même région. Mais c'est aussi une occasion unique de se produire devant un jury d'experts qui ne classe pas les sociétés. Il aoprécie chaque exécution sur la base de critères musicaux. La fanfare reçoit, le jour même de sa prestation, un rapport détaillé

François Raemy. président du giron des mu siques de la Glane.

qui lui permet de faire un bilan avant d'entamer une nouvelle année. Du reste, dès 1983, à Vuisternens-devant-Romont, les tambours s'exécuteront également devant les experts; de cette manière, ils souhaitent enfin sortir de leur rôle d'accompagnants.

La formation musicale de plus en plus poussée

Depuis que le Conservatoire a la possibilité de décentraliser son enseignement, beau¬

coup de jeunes s'y inscrivent. En outre, le samedi après-midi, environ 45 élèves sui¬

vent les cours d'instrumentistes de la Société fédérale de musique qui a organisé huit cours dans le canton, dont quatre dans la Glâne. Quant au cours spécifiquement desti¬

nés aux directeurs de fanfares, ils sont fréquentés par 18 Glânois. Pour en terminer avec la formation, nous allons dire quelques mots des cadets, c'est-à-dire des 8 à 15 ans.

Une centaine d'entre eux peuvent participer à une semaine de cours organisée à Dro- 16

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gnens par M. Jean-Denis Cornu, président de la fanfare de Romont. Celle-ci avait constitué le premier corps de cadets et, actuellement, il y en a également à Châton- naye et à Vuisternens. C'est à Paul Barbey de Billens que l'on doit la création d'une cantonale des cadets. Leur fête se déroulera à Romont, les 29 et 30 mai prochains.

Le comité du giron ou la chancellerie des fanfares

Chaque fanfare paroissiale ou communale s'organise elle-même. On peut alors s'inter¬

roger sur le rôle du giron puisqu'il n'est pas représenté dans les communes, au comité cantonal ou auprès de la Société suisse de musique! Comment le définir? Par sa struc¬

ture et ses activités... Il comprend une Assemblée des présidents plus un membre de chaque fanfare. Celle-ci se réunit deux fois par an. Un comité de cinq membres:

actuellement MM. François Raemy (de Sivi- riez), Gilbert Bosson (de Rue), Conrad Mauron (de Châtonnaye), José Kolly (de Romont) et Michel Conus (de Vuarmarens), assure une permanence, se réunit fréquem¬

ment et est représenté à tous les concerts du district. Le giron est chargé, en principe, d'attribuer la fête annuelle des musiques à l'une des sociétés, mais la coutume du

«tournus» est devenue une règle. En revan¬

che, l'ordre de passage des participants à la fête est tiré au sort. Le comité organise les cours d'instrumentistes avec tout ce que cela représente comme travaux d'administration et de coordination. Il est la chancellerie des fanfares du district, un lien entre elles quand il s'agit d'organiser une manifestation au niveau régional.

En concluant ce très bon bilan de santé des fanfares glânoises, sachez encore que les finances sont l'organe le plus fragile de ce corps à douze têtes, et que, dans un autre domaine, l'entraînement intense auquel s'as¬

treint la «Paroissiale» de Siviriez est récom¬

pensé puisqu'elle est une des trois fanfares d'excellence du canton.

mpd

La société de musique de La Joux.

Le berger et ses chèvres.

jftBMIäSU 17

(18)

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ARTS ET CULTURE

J

Ferruccio Garopesani: un prénom et un nom Homme, ami, artiste, pour¬

quoi devrait-on faire des diffé¬

rences. désatomiser ce qui n'est qu'une seule et même personne, une seule idée et une vie unique? Je ne pourrais faire une distinction dans le même homme et le même artiste alors qu'il est divers, parfois incompréhensible et majestueux, tantôt rivé à son travail de lithographie avec une rare minutie, tantôt vi¬

brant sur un papier somptueux d'un dessin virevoltant, enfin encore travailleur sur une toile dont il cherche la parfaite construction du trait et de la couleur. C'est cependant le même homme volubile qui parle et marque, qui choisit sa teinte afin d'éclaircir un pan ou un rocher, le mur d'une ferme.

Il est alors tout abandon à ce qu'il fait au sens noble du terme «facere».

Abandon, c'est dire qu'il dé¬

laisse ses amis ou ses convives en milieu de repas - mais il mange tellement vite - afin de regarder sa toile et la repenser.

A la fin du jour, il n'est plus

question de la même œuvre, car avec ses secrets jamais délivrés. Garopesani passe de l'aquarelle sur toile à la tem¬

péra. puis à l'huile. On dirait alors que le travail commence, pourtant il était déjà fait. Il conviendrait presque d'analy¬

ser le tableau présenté en enle¬

vant des couches sensibles pour retrouver l'essentiel ou la base de sa création.

Au plus profond de lui-même.

Garopesani sait qu'il est un gestuel, qu'il s'est voulu cons¬

tructeur. l'un n'empêchant pas l'autre. Il aurait abandonné sa vision pluraliste qu'il ne serait plus Garopesani et qu'il aurait actuellement sa place dans n'importe quelle source d'art.

Je pense toutefois que l'art italien est la première et la plus importante source par sa Ôuc- tuation au cours des âges.

Mais il y a Ferruccio un pré¬

nom et Garopesani un nom. Il m'est arrivé de regretter le geste du prénom, de ne pas aimer le travail du nom.

Au moment du prénom le

4 \

geste est vif. implacable comme une mystérieuse déchi¬

rure tellurique. simple aussi dans sa force. Il laisse aller sa main savante sans froisser le papier, avec douceur à l'évi¬

dence. C'est le geste qui est maîtrisé, non pas la représen¬

tation en elle-même. Je refuse de dire le mot technique qui représente une force de travail, mais par ce fait le trait n'est plus travail mais faculté de voir et de faire vivre. Grâce à la puissance contrôlée, il peut délibérément écrire, dire ou peindre à volonté si ce n'est à satiété. Son rêve obscur trouve ainsi la page et la mise en page.

Il ne faut pas lui parler du mythe de la feuille blanche cher aux écrivains! Certes, il y a l'instinct profond, mais aussi une connaissance innée de la matière: mines, eau. huile, pa¬

pier. toile et pierre. N'est-ce pas là l'essentiel? Il peut don¬

ner. sachant exprimer sans re-

18 rliiÜCil&SL..

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loucher. Alors la volupté et parfois la vulgarité du langage parlé se mêle ou tente de se sublimer. La force et la dou¬

ceur du trait replacent, ou mieux, mettent en place le caractère de Ferruccio Garope- sani: l'instinct et sa violence, sa tendresse encore.

Nus. paysages, châtaignes ou épis de mais, il traite les sujets avec une grande souplesse de la main, une grande douceur du regard: ce peut être doulou¬

reux dans l'exécution, jamais dans la forme. L'ayant vu travailler, je peux comprendre que l'artiste donne tout de lui- même en quelques minutes ou en quelques mois. L'instant est incertain et tout-puissant, in¬

certain parce qu'il est basé sur une violente émotion, tout- puissant car il dicte le trait déjà imaginé. Le prénom est sorte d'imagination et la rapidité d'exécution n'a de maîtresse qu'une science obscurément conservée. L'instant est un pri¬

vilège: il permet de dominer le temps. Ferruccio peut agir en cet instant et tendre ainsi vers une abstraction lyrique, un dégagement total de «l'ap¬

pris». une «bonne-versation»

sans doute de ce qu'il lui a été donné, car tout le corps et l'intellect agissent avec une mesure non mesurée. Tout est dans l'acte qui semble irréflé¬

chi. alors qu'il n'est qu'une extrême concentration, tant physique que psychique. Tout est intensité de bonheur.

J'écrivais que Garopesani don¬

nait tout de lui-même en un instant ou en quelques mois.

Parfois c'est le peintre qui doute et la toile reste sur un chevalet inerte: il y pense, tra¬

vaille à nouveau, ne trouvant la teinte subtile qui peut éclai¬

rer le paysage ou la nature morte. L'œuvre avance par touches successives, par repri¬

ses. A certains moments, elle est abandonnée dans une tenta¬

tive d'oubli. Alors les jours s'écoulent, les semaines, puis, survenant dans un bain de lumière différente. Garopesani trouve le lien qui semblait manquer, trouve la construc¬

tion espérée. Le tableau n'est plus le geste de l'instant, mais celui longtemps réfléchi, mé¬

dité et refusé. L'artiste est compris, si ce n'est comprimé par l'attente de l'ouverture, de cette tache blanche irréversible qui donne la chaleur ou le mauve tant recherché.

C'est une sorte d'impatience difficile à soutenir avec des retouches sitôt effacées, un perpétuel recommencement.

Toute la force de Garopesani est retenue avec volonté.

L'œuvre n'est apparemment pas chose facile, car dans sa diversité l'artiste choisit alors la difficulté, jamais la renon¬

ciation. Il faut comprendre qu'il est merveilleux d'effacer le soir puis se relever la nuit afin de poursuivre son rêve.

Dans la diversité des matières et des supports, l'artiste par¬

vient à dépasser un temps qui n'a d'ailleurs pas de prise sur lui. tant il le compose. L'ins¬

tinct est sans doute primordial dans son art. c'est-à-dire une manière d'agir et de faire, de saisir le visage ou le paysage, de saisir la beauté sans méta¬

physique. Il agit sensuelle- ment. et dés lors son œuvre est faite de vibrations, de tons et de chaleur. Il est vain semble- t-il de troubler l'extrême va¬

riété de Ferruccio et de Garo¬

pesani. de troubler en fait une unité personnelle. N'oublions pas que Garopesani fait partie intégrante d'un monde médi¬

terranéen qui est celui de la spontanéité sans doute, mais qui par opposition a aussi été celui de l'école du «constructi¬

visme» et du «futurisme».

On a dit de Cingria qu'il avait apporté à Fribourg le«byzanti- nisme»: Severini en cette ville un certain dénouement de l'art

Suite page 34

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ENTRE L'ÉGLISE

\

V ET LA PINTE

J

En buvant trois décis.

Ce n'est généralement pas agréable de porter une ordon¬

nance à la pharmacie. Cepen¬

dant, la vie est ainsi faite que les aventures plaisantes abon¬

dent dans tous les domaines: la preuve en est l'histoire sui¬

vante, qui s'est passée il y a déjà bien des années, dans un coin reculé de la campagne.

Certain paysan arrêta un beau jour son char attelé de gros bœufs, devant la pharmacie d'une petite ville. Il en sortit avec précaution une grande porte de sapin, et pénétra avec elle dans la boutique de l'apo¬

thicaire.

- Vous vous trompez, bon¬

homme, dit celui-ci; le menui¬

sier est mon voisin, c'est sans doute à lui que vous avez à faire.

- Non, non, rétorqua l'homme en blouse, c'est chez vous que je viens. Ma pauvre femme est bien malade, le médecin est venu la voir, et comme il n'y avait dans la maison ni papier ni crayon, il a écrit l'ordon¬

nance là, sur la porte, avec un morceau de charbon. Dépê¬

chez-vous de préparer la po¬

tion, car ma femme n'a guère chaud, dans sa chambre qui ne ferme plus!

Le pharmacien ne put s'empê¬

cher de rire, et prépara la lotion si originalement pres¬

crite.

Une accorte serveuse de Fétigny.

Le jour du loyer, le proprié¬

taire monte chez l'un de ses locataires, qui se fait toujours tirer l'oreille pour payer. Il frappe à la porte mais per¬

sonne ne répond.

Jetant un coup d'œil par le trou de la serrure, il aperçoit, au milieu de la pièce, la seule paire de chaussures que pos¬

sède son impécunieux loca¬

taire.

- Allons, lance le propriétaire, je sais bien que vous êtes chez vous. Je vois vos souliers.

Et l'autre de répondre, avec une parfaite mauvaise foi:

- Je suis sorti en pantoufles.

Un optimiste forcené ques¬

tionne une marchande de bil¬

lets de loterie.

- Combien peut-on gagner, avec votre truc?

- Un million, monsieur.

- Parfait, parfait. Donnez-moi un billet. Ah! encore une préci¬

sion. C'est quel jour le tirage?

- Samedi soir.

- Ah! non, alors, dit l'homme d'un air contrarié, ça ne va pas.

Ce million, j'en ai absolument besoin pour lundi.

Un habitant du Gros de Vaud arrive à la gare de Lausanne;

passe au buffet pour boire un verre entre deux trains et se trouve en face de quelques-uns de ses amis qui l'interpellent:

- Hé! voilà Jean-Louis! Viens- voir trinquer avec nous! Tu as l'air bien tant content. Où t'en vas-tu?

- Vous êtes aussi curieux que le chef de gare de chez nous; vous figurez-vous qu'il n'a pas voulu me donner un billet pour prendre mon train sans que je lui dise où je voulais aller! Aussi, pour le dépister, je lui ai joué un de ces tours que vous ne devinerez jamais!

- Mais c'est vite trouvé, tu as demandé un billet quelconque et tu ne l'as pas payé!

- Vous n'y êtes pas! J'ai de¬

mandé un billet aller et retour, et je ne retourne pas!...

On cause, on cause...

Encore la grippe! Que faut-il faire pour s'en dé¬

barrasser? C'est la ques¬

tion que j'ai posée à un tout vieux médecin de chez nous.

Pendant l'épidémie, s'ali¬

menter d'une façon saine et fortifiante, ne manger et boire que modérément.

Eviter d'affaiblir l'orga¬

nisme par des boissons al¬

cooliques, des excès de tou¬

tes sortes, le séjour dans des locaux mal aérés, etc.

La force de résistance de l'individu est notablement accrue par une bonne ali¬

mentation, dans laquelle on fera une large part aux substances riches en sels nutritifs: légumes verts, pommes de terre, fruits, lait, etc. En outre, il est recommandé de consom¬

mer du miel pur, car l'acide formique qu'il contient agit directement comme un antiseptique et détruit les bactéries qui prolifèrent sur les muqueuses enflam¬

mées. De même, il est utile d'avaler lentement au mo¬

ment de se coucher quel¬

ques petites cuillerées de jus de citron.

La propreté est aussi de

mise. Avant de manger, se laver les mains au savon désinfectant, se rincer la bouche et se gargariser au moyen d'eau salée (une cuillerée à café de sel de cuisine pour un litre d'eau cuite) ou d'une solution antiseptique. Se rincer chaque jour le nez à l'eau salée. Bien se nettoyer les dents et les ongles. Eviter l'air vicié, les aliments pas frais et l'eau impure. Laver soigneusement tous les fruits crus avant de les manger. Bien aérer les chambres. Ne pas laisser traîner les mouchoirs usa¬

gés, souvent les changer, les laver à l'eau bouillante.

Sachez aussi que les rayons du soleil sont le plus grand ennemi de la grippe, alors n'hésitez pas à prendre des bains de soleil de 5 à 10 minutes, selon votre degré d'accoutumance.

Tout cela suivi d'une ablu¬

tion ou d'une douche froide. Il y a également un autre remède, semble-t-il très efficace, mais que l'on ne trouve pas encore en pilule sur le marché, c'est la patience!

Le rat des champs

Quand le personnel de l'Hôtel des Carabiniers, à St-Aubin, se prépare à servir un banquet à 400 personnes.

20 JMcôBâ-.

(21)

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LA GRUYÈRE

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Des dons qui enrichissent la collection du Musée gruérien Le musée gruérien expose jusqu'au 7 mars

1982 des œuvres provenant pour la plupart de sympathisants de Suisse. On y découvre des gravures de Jean Verdelet; un poème de Paul Verlaine accompagnant «Les Coquilla¬

ges», dessiné par Hans Erni en 1953; une magnifique poya d'Emile Bussard datant de 1908; deux lithographies en couleur «crimes et châtiments» du peintre suisse Félix Vallo- ton qui les a réalisées pour une revue satirique «L'Assiette au beurre», sortie en 1902; des croquis faits par Joseph Reichlen lors du Tir cantonal fribourgeois, à Bulle, en 1873; plusieurs œuvres des peintres Pierre Spori, Jacques Cesa et Yvonne Duruz.

A cette exposition très variée et originale, vous aurez le plaisir d'admirer également un taille-crayon très particulier, une casquette de l'Ecole secondaire vers 1959, un livre de messe écrit en sténo de la fin du XIXe siècle.

(JAG - G. Bd)

Christ du XVIIF siècle. (Bellegarde)

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Livre de messe écrit en sténo. Photos J. Gapany

Un nouveau souffle en l'église de Broc La communauté paroissiale de Broc a inau¬

guré de nouvelles orgues. Le choix s'est porté sur la réalisation de M. Hans-Jakob Fueglister, de Grimisuat (Valais), qui com¬

prend 21 jeux.

La commission d'étude, sous la présidence de M. Jean-Pierre Corboz, inspecteur sco¬

laire et président de paroisse, avait jugé, en 1971, que les anciennes orgues, datant de 1900 (n'ayant aucune valeur historique), ne pouvaient être restaurées. On chargea donc M. Philippe Corboz, organiste et professeur à Genève, de s'occuper de l'acquisition d'un nouvel instrument. La bénédiction se fit par l'abbé André Terrapon, prieur de Broc, alors que M. Philippe Corboz fit une brillante démonstration de l'instrument.

Ainsi, avec cette inauguration, prennent fin les restaurations de l'église St-Othmar de Broc.

JAG Nouvelles orgues de Broc. Photo J. Gapany MHêiïïâèL. 21

(22)

LA VEVEYSE V

L'art d'être taxidermiste,

avec M. Bernard Rohrbasser et Aloïs Périsset à Châtel-St-Denis

«Chez l'empailleur», c'est le nom d'une petite maison blanche, à Châtel-St-Denis, un peu à l'écart de l'animation de la ville, en bordure de la Veveyse et des forêts; comme son nom l'indique, cette maison abrite l'atelier d'un jeune homme bien sympathique, au regard délicat et aux cheveux frisés, les hanches drapées dans un long tablier de cuir fauve, dont le métier, curieusement, est d'empailler les animaux. A première vue, c'est un métier qui pourrait sembler macabre. Mais il n'en est rien du tout. Même si ce travail a pour matière la mort, il est, dans nos campagnes à la dimension de l'homme, une façon naturelle de regarder la mort.

Elle fait aussi partie de la vie, elle en est la parallèle, un faux spectre qu'il faut cesser de brandir...

Alots Périsset, taxidermiste

Ayant pris la relève de M. Bernard Rohrbas¬

ser, préfet de la Veveyse, Aloïs Périsset est établi à son compte depuis deux ans. C'est en effet chez M. Rohrbasser qu'Aloïs fit son apprentissage, concrétisant ainsi un certain rêve de petit garçon: lorsqu'il n'avait que 8 ou 9 ans, Alois, profitant de ses nombreux loisirs d'écolier, aimait venir rejoindre M. Rohrbasser dans son atelier et passait des heures à contempler le travail du «maître».

Les vrais métiers s'apprennent parfois de cette manière, les gestes de l'adulte s'inscri¬

vent dans la mémoire vierge de l'enfant qui, plus tard, aura le bonheur de trouver le métier au creux de ses mains. Ce métier s'appelle la taxidermie...

Alois PérisseI dans son atelier.

Des trophées, fierté des chasseurs.

Le tannage

Lorsque je suis arrivée chez lui, Alois était justement en train de terminer un oiseau.

Intriguée par les odeurs inconnues, les bocaux sur l'établi, les flacons contenant des poudres, je demandai à Aloïs de m'expliquer comment il procédait pour empailler un animal.

11 ne se fit pas prier et, joignant le geste à la parole, il sortit d'un grand bocal une peau de marmotte toute mouillée et retournée à l'envers...

Quand Aloïs reçoit un animal à empailler, il commence par en contrôler la fraîcheur, puis le vide de tous ses viscères, de sa chair, de la plupart de ses os. ne laissant que le crâne et les os des pattes. Pour effectuer cette

opération, il fait une incision dans la peau, sous le ventre. Puis il retourne la peau à l'envers et l'enferme pendant 15 jours ou 3 se¬

maines environ - cela dépend des animaux - dans un bocal contenant de l'alcool. Cette première partie du travail s'appelle le tan¬

nage. La peau subira encore un traitement particulier dans une solution d'arsenic, afin de la protéger contre les insectes, la vermine.

L'empaillage

Après le temps nécessaire au tannage, Aloïs retournera la peau dans le bon sens et la travaillera mouillée, afin qu'elle conserve toute son élasticité indispensable à la mise en forme. Alors Alois préparera des formes en laine de bois qu'il comprimera et ficellera autour de fils de fer qui reconstitueront 22 SHBSQRSl.

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