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Ouverture tous les jours de 12 h

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Academic year: 2021

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Les paysans de montagne ont parfois la vie dure

La vitalité

du Club des Marcheurs de Fribourg

Bonjour Monsieur le syndic d'Echarlens

(2)

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Côtes de Provence 7/10 81 3.50

2 MÜÜIIÄSU

(3)

SOMMAIRE

\

V J

\

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A., 35, rte de la Glane, 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331. 1700 Fribourg, tél.

037/24 75 75, correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50; Semestriel Fr. 35.-; Etranger Fr. 79.-;

Par avion Fr. 103.-; Vente au numéro Fr. 3.50; Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

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bourg, tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Courerture:

Au centre des saisons, la mon¬

tée à l'alpage, la «poya», le lent défilé des noires et blanches, la vie rustique de l'armailli dans son chalet, sont le renouvelle¬

ment d'un rite né au fond des âges. Cette photo, prise à Haute- ville. nous montre un alpage avec son troupeau et son chalet rénové.

Photo G. Bourquenoud-FI

ART DE VIVRE Page 8 Que de fois le problème de la suralimentation et des maux qu'elle engendre pour notre orga¬

nisme est évoqué sur les ondes ou dans la presse! Ces mises en garde s'accompagnent de conseils plus ou moins judicieux et destinés à enrayer cette congestion générale qui nous menace. Impressionnée par ce qu'elle a appris, notre collaboratrice de la Glâne éprou¬

ve le besoin de vous raconter sa démarche.

LES SPORTS Page 10 Le Club des Mar¬

cheurs de Fribourg est bien vi¬

vant, il passe allègrement le cap de ses cinquante ans d'existence.

Aujourd'hui, cette société spor¬

tive compte dans ses rangs sept marcheurs licenciés et trois autres compétiteurs sans licence. Pour en savoir plus, lisez le reportage de Marcel Brodard.

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Page 15 Pour aimer un coin de terre, il faut le connaître; et ne le connaît vraiment que celui qui prend son bourdon de pèlerin

Page 12 Le premier grand prix international de caisses à savon s'est déroulé au mois de juillet à Crissier. Cette course comptait également comme onzième man¬

che du championnat romand, qui a vu la participation de plus de

120 pilotes suisses et belges.

Un reportage de Gérard Bourque¬

noud.

pour le découvrir. Notre rédac¬

teur a parcouru en long et en large un village tranquille et serein, situé au coeur de la Gruyère, où il a interviewé son syndic, M. Char¬

les Gapany. Pour mieux connaî¬

tre Echarlens, il vous suffit de lire le reportage réalisé par Gérard Bourquenoud.

I UN PAYS, UNE TERRE Page 40 Quel est le but de la Société fribourgeoise d'économie alpestre? Selon son président, M.

Joseph Caille, d'Estavannens, elle a pour but de promouvoir le bien- être de la population monta¬

gnarde, d'améliorer la technique agricole et notamment l'exploita¬

tion des alpages.

Page 42 Cette action, qui a débuté en 1979 à la suite d'un appel lancé par le Comité Suisse pour la Protection des Oiseaux, pour que l'année 1982 soit l'«An- née des haies», a pris depuis lors une ampleur réjouissante. Un tel succès apporte une grande satis¬

faction à tous ceux qui oeuvrent en faveur de la protection, de l'entretien et de la plantation des haies.

IMäSÖfläSL. 3

(4)

r a LE BILLET

Au-dessus des blés en moyettes

Un champ de blé dans la Broyé. Photo G. Bd Au-dessus des blés dressés en moyet¬

tes tout alentour de mon village, des épis blonds que les moissonneuses- batteuses vont emporter tout à l'heure, un oiseau chante! Il est six heures du matin. Son chant est si joyeux, si fervent qu'il emplit le ciel et la terre d'un air de fête.

Un air de fête... parce qu'une alouette confiante chante?... Mais oui... et c'est une révélation! Tout est illu¬

miné, magnifié par cet hymne à la vie: les champs aux moissons cou¬

pées et sur lesquels tournoient des vols d'étourneaux qui ont abandonné pour quelques heures les vergers, les arbres dont soudainement le feuil¬

lage, toujours vert, a pris des touches de bronze qui en font ressortir la splendeur, les fleurs qui ont relevé la tête durant la nuit, et jusqu'au liseron blanc qui brode avec patience et persévérance le portail de la ferme!...

Le ciel qui, depuis des semaines, laisse voguer sur son azur un peu moins violent, d'adorables petits nuages gris et pommelés pleins de rafraîchissantes promesses, les mon¬

tagnes qui ont abandonné leurs airs arrogants pour faire du charme et jouer de leurs écharpes de brume légère... Oui, tout est plus beau, comme apaisé, comme rempli d'es¬

poir...

Tout cela serait, bien sûr, même si l'alouette n'avait pas chanté! Mais il est fort probable que nous ne l'au¬

rions par remarqué. En tout cas pas avec une telle intensité!... Son chant nous a éveillés à la conscience de la splendeur qui nous entoure, à la reconnaissance pour tout ce qui nous est donné...

Oui... mais... me direz-vous... nous n'avons pas toujours une alouette sous la main... pour entonner la joyeuse aubade du matin. Même ceux qui vivent à la campagne n'ont pas toujours la chance de l'entendre, cette aubade... Et pourtant, l'alouette est la compagne du paysan.

Si nous ne pouvons compter sur l'alouette tous les matins de notre vie, nous avons par contre, au creux de notre poitrine, un cœur qui ne demanderait pas mieux que de pren¬

dre, lui aussi, son envol en plein ciel et de chanter «Paysan, que ton chant s'élève», à en perdre l'haleine, sa ferveur, sa joie, son espoir, sa con¬

fiance.

Si l'alouette s'élance dans le ciel en chantant, il ne faut pas croire que c'est parce que la vie lui est particu¬

lièrement facile et clémente... Il y a son nid dans les sillons, dans les champs de blé, à la portée des en¬

fants, des hommes, des machines, des chats, ses petits à nourrir et à élever, à protéger. Elle a ses soucis, ses angoisses, ses peines à elle... tout comme le paysan lorsque la grêle vient anéantir sa récolte! Mais n'im¬

porte... quand le jour revient, et avant toute autre chose à faire, elle commence à monter en spirale dans le ciel et à chanter...

A chanter éperdument pour expri¬

mer sa reconnaissance! Elle n'aban¬

donne ni son nid, ni ses responsabili¬

tés, ni sa tâche, ni ceux qui dépendent d'elle, mais simplement elle s'élance vers la source de toute vie, là où elle trouvera force, équilibre, courage.

Puis elle se laisse retomber sur les moyettes de blé, là où elle doit être, où elle doit accomplir ce qui lui est confié, comme le paysan qui récolte le grain, ce grain qui donnera le bon pain.

«Chante, alouette qui monte vers le soleil! Ce soleil qui fait mûrir le blé du paysan!»

Gérard Bourquenoud 4 jäläÖUääL.

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f A NOUS LES JEUNES

Avoir IS ans en 1982...

«15 ans, c'est un âge merveilleux, sans soucis, sans problèmes!» nous chantent quelquefois les adultes. Et pourtant, moi je trouve cette période bien ennuyeuse.

A 15 ans, les adultes nous considèrent encore comme un enfant qu'il faut guider, conseiller et surveiller, alors que nous, les jeunes, nous aimerions déjà voler de nos propres ailes.

La majorité de la jeunesse actuelle n'est plus heureuse. Les adultes n'arrivent plus à comprendre les adolescents et ceux-ci rejet¬

tent les conseils de leurs aînés. Personnelle¬

ment, je pense que nous, les jeunes, nous vivons dans un autre monde que nos pa¬

rents. Les adultes ne sont pas marrants; tous les jours ils sont pressés... à toutes les questions survient une même réponse: je n'ai pas le temps...

Moi, je rêve d'un monde où chacun peut prendre le temps de VIVRE, un monde beaucoup moins violent, un monde où l'homme est libre et non esclave de lui- même. Mais, hélas, ce ne sont que les rêves d'une jeune adolescente et la réalité est là. On est bien obligé de l'accepter telle qu'elle est.

Qu'on le veuille ou non, tous les matins on est contraint à se lever à sept heures, car on doit se rendre pour huit heures à l'école. Et je vous assure qu'on ne s'y rend pas avec plaisir, dans cette école! Chaque soir, on nous surcharge de devoirs et nous devons travailler très tard pour réussir nos examens et passer dans une classe supérieure. Les professeurs nous poussent tellement dans toutes les matières que, bientôt, nous ne parviendrons plus à nous concentrer sur les cours qu'ils nous donnent. Et je suis sûre que si nos parents étaient à l'école avec nous, ils comprendraient pourquoi tant de jeunes

... ou se livrer à la danse.

Découvrir d'autres horizons...

abandonnent les études pour un apprentis¬

sage.

Je suis aussi contre les parents qui ne laissent pas leur enfant libre devant le choix d'une profession. Il y a des éducateurs incompré- hensifs qui interdisent à leurs enfants de pratiquer la profession de leurs rêves et qui les obligent à continuer leurs études pour en faire des avocats ou je ne sais quoi. Je trouve ce geste-là cruel et, à mon avis, il est plus important que le métier plaise à nous qu'à nos parents, car c'est nous qui pratiquerons ce métier et non pas eux!

J'aime beaucoup les relations entre jeunes et je me sens plus à l'aise avec eux qu'avec les adultes pour discuter des problèmes de la vie. Certes, entre adolescents, nous n'avons pas tous le même avis; mais chacun accepte plus volontiers l'opinion de son prochain.

Tandis qu'avec presque tous les adultes il faut toujours partager leurs pensées, et si vous n'êtes pas d'accord avec eux, ils vous diront que vous avez tort et qu'ils ont raison.

Quant aux loisirs, peu de parents ont un juste milieu. Certains éducateurs offrent à leurs enfants de grandes sommes d'argent de poche et les laissent disposer d'une grande liberté, alors que d'autres tiennent leurs enfants en laisse jusqu'à ce qu'ils soient majeurs.

Face à mon avenir, je ne suis pas très optimiste: je me sens mal dans ce monde où l'on ne peut pas prendre le temps de VIVRE, où tous les gens sont pressés. Moi, j'aimerais refaire le monde, un monde plus naturel, sans problèmes de pollution, de pétrole et de surpopulation, et surtout un monde beau¬

coup moins violent; je trouve que la violence est un des plus grands problèmes actuels.

Cette main de frayeur et de terreur règne partout: même dans notre manière de parler, dans nos gestes, etc. Et c'est en commençant par une bonne entente dans la famille qu'on parviendra peut-être un jour à diminuer la guerre dans le monde.

Nanouche

M»SU 5

(6)

Dancing:

Tous les soirs,

orchestre - attractions - danse dîner aux chandelles

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J 6 JÄttJÄSL.

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Les nouvelles grillades «à la romantique»

PLAISIR

DE VOTRE PALAIS

FLP. - De récentes expériences et de nouvel¬

les découvertes dans la façon de griller les viandes tendent à modifier nos habitudes en affinant notre palais tout en comblant ses goûts. Le matériel prend de moins en moins d'importance, que l'on utilise un gril impro¬

visé lors d'une sortie en forêt, un gril de jardin ou l'installation d'une cuisine mo¬

derne. L'essentiel est de préparer la grillade très soigneusement, selon les meilleurs prin¬

cipes de la gastronomie (ou de la simple gourmandise). Cette préparation peut très bien se faire la veille. Les deux recettes suivantes vous redonneront l'occasion de savourer du poulet juteux, succulent, digne des connaisseurs les plus exigeants.

Poulet «Vérone», mariné et grillé

Ingrédients: 1 poulet Seg, sel, poivre, pa¬

prika, 1 rameau de romarin, 2 ou 3 feuilles, de sauge, 3 gousses d'ail, 1 oignon, 4 filets de sardines, 1 dl d'huile (huile d'olive pour ceux qui la préfèrent), 1 cuillère à soupe de vin rouge, 1 petite cuillère de moutarde.

Préparation: émincer ensemble, au couteau, le plus finement possible, le romarin, la sauge, l'oignon épluché, les gousses d'ail et les filets de sardines. Ajouter l'huile, le vin rouge, la moutarde, le sel et le paprika, et bien mélanger. Couvrir et laisser tirer pen¬

dant une heure. Cela fait, badigeonner le poulet avec cette marinade, à l'intérieur et à l'extérieur, puis couvrir à nouveau et laisser tirer au frigo pendant 2 à 3 heures. Installer le poulet sur la broche et le badigeonner une fois encore avec la marinade. Griller pen¬

dant 40 minutes environ à bonne chaleur, pas trop forte cependant. En cours de grillage, badigeonner de temps en temps avec le reste de la marinade.

Poulet «pique-nique»

sur lit de légumes

Ingrédients: 1 poulet Seg, sel, poivre, pa¬

prika, 4 cuillères à soupe d'huile, 400 gr de navets, / céleri, 1 poireau, 1 oignon, 100 gr de jambon cru, 2 cuillères à soupe de beurre, 1 dl d'eau, 1 feuille de papier d'alu, 4 feuilles de sauge.

Préparation (la veille ou au début de la matinée): frotter le poulet, à l'intérieur et à l'extérieur, avec du sel, du poivre et un peu

de paprika, puis l'arroser d'huile et le mettre au four à 220 degrés pendant 30 minutes.

Sortir du four et laisser refroidir. Entre¬

temps, préparer les légumes: couper les navets en petites rondelles, couper l'oignon, le poireau, le céleri et le jambon cru en lanières pas trop fines. Mettre à chauffer le beurre dans une poêle assez grande et y faire étuver le jambon et les légumes coupés.

Ajouter de l'eau, saler, poivrer et continuer

l'étuvage jusqu'à ce que le tout soit à peine attendri. Laisser refroidir. Couper le poulet en deux et envelopper chaque moitié dans de l'alu avec 2 feuilles de sauge et la moitié des légumes, en veillant à ce qu'aucune goutte de jus ne se perde. Lorsque approche l'heure du repas, placer le tout bien empaqueté sur la grille du gril et faire griller à bon feu pendant 15 minutes en retournant le paquet à plu¬

sieurs reprises.

Mi&ÜÜSU 7

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f

ART DE VIVRE

A

La santé grâce à l'alimentation naturelle Que de fois le problème de la suralimenta¬

tion et des maux qu'elle engendre pour notre organisme est évoqué sur les ondes ou dans la presse! Ces mises en garde s'accompa¬

gnent de conseils plus ou moins judicieux et destinés à enrayer cette congestion générale qui nous menace. Peu à peu, des magasins d'alimentation ou des drogueries enrichis¬

sent leur gamme de produits par un rayon d'articles diététiques ou, quand les localités sont assez importantes, des commerces spé¬

cialisés nous proposent des aliments natu¬

rels. Voulant comprendre pourquoi on nous conseille de nous nourrir différemment et surtout comment le faire, je suis entrée au Biomarché de Romont. Les réponses à mes questions m'ont fait mesurer l'acuité du problème alimentaire. Impressionnée par ce que j'ai appris, j'éprouve le besoin de vous raconter ma démarche et les réflexions qu'elle suscite inévitablement.

Qu'est-ce qui peut nous inciter à boulever¬

ser nos habitudes alimentaires?

C'est une prise de conscience des nuisances personnelles et globales qu'engendrent les techniques de plus en plus complexes de l'industrie. Le rafTinement actuel ne se limite plus à faire un tissu fm, souple et chaud, mais aussi à transformer nos produits ali¬

mentaires, à les rendre tellement appétis¬

sants et délicats qu'ils ont perdu l'essentiel de leur valeur nutritive, comme la farine blan¬

che par exemple.

Nous mangeons mal

Notre niveau de vie nous permet de compo¬

ser des menus équilibrés et variés. Si nous analysons scientifiquement l'apport énergé¬

tique de la cuisine traditionnelle et savou¬

reuse qui régale notre famille, nous consta¬

tons que nous sollicitons beaucoup notre système digestif pour lui fournir trop de protéines, graisses et sucre et trop peu de céréales. Les lourdeurs et somnolences qui se manifestent après les repas sont des symptômes de ce surcroît de travail que doit fournir notre organisme. Le corps humain a besoin de céréales; les composantes de cel¬

les-ci régularisent les fonctions digestives indispensables à l'élimination de toxines qui, sinon, se fixent dans le corps et sont à l'origine de maladies diverses.

Une alimentation plus naturelle

Des recherches entreprises sur d'autres types d'alimentation, plus sobres que la nôtre, confirment que nous devons modifier nos habitudes pour conserver ou retrouver la vitalité qui devrait être la nôtre. Mais comment changer? Que faut-il faire? Les centres d'alimentation naturelle sont là pour nous informer, pour nous expliquer com¬

ment changer par paliers successifs ou simplement se contenter de changements très partiels qui seront de toute façon bénéfiques. Si, comme moi, vous ne savez pas comment cuisiner du blé complet, eh bien, demandez au vendeur! Vous serez surprise, les recettes sont nombreuses et ne manquent pas d'originalité.

Quelques exemples m'ont éclairée...

... et surtout convaincue que l'on peut opérer des améliorations sans bouleversement dans la famille. Le choix et l'ampleur des change¬

ments restent du ressort de la ménagère qui sait jusqu'où elle peut ou veut aller.

Parlons des produits les plus courants, comme les pâtes, les bouillons, les boissons chaudes. Pourquoi les pâtes sont-elles faites

Un coin lecture où vous pouvez vous installer et consulter des publications sur l'alimentation naturelle.

Diverses céréales en vrac et fruits en seaux.

Photos J.-C. Vauthey

avec du blé dur et du soja? Parce que la farine utilisée est plus riche, donc mieux adaptée à nos besoins et que le soja nous fournit suffisamment de protéines... par conséquent la viande est inutile et vous n'aurez plus de sensation de faim deux heures après le repas.

Les bouillons de légumes ne contiennent pas de graisse et sont si bons que seule la cuisinière sait qu'il ne s'agit pas d'un tradi¬

tionnel extrait de viande. Quant aux bois¬

sons à diluer dans l'eau ou le lait, elles permettent de limiter agréablement notre consommation de café, thé ou cacao et d'en éviter les effets secondaires nocifs.

Je ne peux continuer ici d'énumérer ce qu'il est possible de trouver dans un magasin d'alimentation biologique, mais n'hésitez pas à y entrer, à être curieuse et à poser des questions. Vous serez certainement très contente d'apprendre ce que réclame en fait le corps humain pour être bien portant.

De l'alimentation naturelle à une vie plus saine

Si vous apprenez à décrypter les mécanismes de la vie, vous aurez certainement envie de connaître ensuite jusqu'où peut aller la volonté de respecter la nature qui ne se limite pas au domaine alimentaire, mais à une conception plus globale de l'utilisation des ressources naturelles à notre disposition.

mpd 8 jtilâtttJàëL.

(9)

La «vie moderne» augmente les risques d'infarctus

La Fondation suisse de cardiologie a décidé de collaborer avec la population pour inten¬

sifier la lutte contre les maladies cardio- vasculaires. C'est pourquoi elle multipliera désormais les informations destinées au grand public, afin que celui-ci soit mieux renseigné sur les principaux moyens de prévenir ces maladies. Aux Etats-Unis, par exemple - où la population est informée depuis assez longtemps sur les possibilités de diminuer les risques - les premiers résultats se sont déjà manifestés.

Sur dix décès survenant en Suisse, quatre sont dus aux maladies cardio-vasculaires, comme le révèle la statistique de la mortalité.

L'infarctus frappe souvent des personnes en pleine vitalité, en pleine activité. Des person¬

nes qui, jusqu'à leur fin brutale, savourent à grands traits la «vie moderne» - tabac compris et sans oublier les «plaisirs de la table» - mais qui se sentent trop fatiguées pour prendre du mouvement au grand air, qui manquent de l'énergie nécessaire pour faire un peu de sport.

Les jeunes toujours plus menacés

Cette grossière esquisse des «candidats» à l'infarctus ressort de l'expérience médicale depuis la fin de la deuxième guerre mon¬

diale. L'infarctus s'est mis à toucher de plus en plus de personnes jeunes. Pourquoi?

Parce que, comme le disent les médecins, ce sont des personnes qui ont accumulé les

«facteurs de risques cardio-vasculaires», au¬

trement dit les éléments qui favorisent l'artériosclérose coronaire - principale cause de l'infarctus. Les artères coronaires sont celles qui irriguent le muscle cardiaque.

Lorsqu'elles sont frappées d'artériosclérose, leur diamètre intérieur se rétrécit à tel point qu'elles ne laissent plus passer assez de sang pour irriguer suffisamment le muscle car¬

diaque. Cela peut aboutir à la mort d'une partie de ce muscle. Depuis 1967, la Fon¬

dation suisse de cardiologie, dont le siège est à Berne (compte de chèques postaux n° 30-4356), lutte inlassablement contre les maladies cardio-vasculaires, donc également contre l'infarctus du myocarde, en apportant un soutien financier à la recherche scienti¬

fique et médicale dans ces domaines. Pour cette fondation, «les principaux facteurs de risques sont actuellement l'usage du tabac, l'hypertension artérielle et l'élévation du taux de cholestérol dans le sang».

Que peut-on faire?

Quand on connaît les risques, on peut s'en protéger. L'artériosclérose commence déjà Hans l'enfance. Mais il est possible de ralentir ses progrès et même de faire partiel¬

lement disparaître les lésions à leur début.

Notre société d'abondance favorise les excès et le mauvais équilibre alimentaires, le manque d'activité physique et la fumée des cigarettes - toutes choses contre lesquelles la discipline personnelle permet de lutter. Sur le plan de l'alimentation, on peut modifier en quantité et en qualité sa consommation de

Une alimentation saine, raisonnable, est plus importante que jamais quand on prend de l'âge. Quand on mange léger, on se sent léger... et entreprenant.

calories pour la réduire à nos besoins réels et diminuer en particulier l'apport de graisses, qui est presque toujours beaucoup trop élevé. Actuellement, en Suisse, les graisses animales fournissent environ quarante pour cent des calories alimentaires. Il serait sou¬

haitable de réduire cette part à trente pour cent; et ce ne serait pas difficile, à condition de diminuer la consommation de viande et de charcuterie. En revanche, le lait et les produits laitiers, souvent mis en cause, entrent beaucoup moins en considération.

Pour diminuer la consommation de grais¬

ses, la Fondation suisse de cardiologie re¬

commande d'augmenter en premier lieu celle du pain et des pommes de terre, ainsi que la consommation de poisson et de volaille remplaçant la viande et la charcute¬

rie.

Premiers succès aux Etats-Unis

Les Américains ont obtenu des résultats encourageants grâce à des mesures préven¬

tives de ce type. La fréquence des infarctus a diminué d'un cinquième en dix ans, ce qui, selon les spécialistes, est la conséquence directe de ces efforts. Aux Etats-Unis, la consommation des graisses saturées a dimi¬

nué de près de soixante pour cent et le nombre des fumeurs de cigarettes présente aussi une tendance à la baisse. Si l'on considère ces succès américains d'une part et, d'autre part, le poids dont l'infarctus du myocarde pèse, en Suisse, sur la santé, sur l'économie et surtout sur les individus, il est urgent de redoubler d'efforts pour prévenir efficacement les maladies cardio-vasculai¬

res. Ici comme ailleurs, vouloir c'est pouvoir - pour le bien de chacun.

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^ .- -VittÄ»'wL m m S'adonner à ta marche en montagne, un exercice qui évite bien des soucis de santé... et qui creuse l'estomac!

Mi^aaSL. 9

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LES SPORTS

Le Club des Marcheurs de Fribourg Aujourd'hui, le drapeau est porté par Pierre

Décaillet. Demain, Pascal Charrière, Benoît Ducret et Jean-Luc Sauteur - des juniors membres de notre équipe nationale - pren¬

dront le relais. Le Club des Marcheurs de Fribourg est bien vivant, il passe allègre¬

ment le cap de ses cinquante ans d'existen¬

ce. Une existence entièrement dévolue à ce sport et marquée entre autre par les exploits de ceux qui ont écrit les plus belles pages de son histoire, à savoir les Schaller, Daguet, Kowalsky, Ansermet, Godel ou Jean-Ber¬

nard Müller, l'actuel président.

Aujourd'hui, cette société sportive compte dans ses rangs sept marcheurs licenciés et trois autres compétiteurs sans licence. Au premier abord, l'effectif semble réduit, ce n'est pourtant pas l'avis du président Mül¬

ler: «A mon sens, l'effectif est satisfaisant, parce qu'il nous permet de suivre nos marcheurs, de leur demander à tous des bonnes performances et, enfin, d'obtenir beaucoup de satisfaction».

Seul avec sa volonté

Etre un marcheur implique de la part du sportif qui a choisi cette discipline une volonté supérieure à la moyenne: «Il ne faut pas se leurrer. Même si le peloton est composé de quinze coureurs, le marcheur est toujours seul avec lui-même. Pour avancer, il doit constamment se motiver», explique encore Jean-Bernard Müller, un homme qui sait de quoi il parle, lui dont la carrière s'étend sur près de 30 ans, avec - et ce n'est là qu'un petit aperçu de son palmarès -11 titres consécutifs de champion fribourgeois du

10 000 mètres.

Pierre Décaillet: la valeur de l'effort se lit dans le regard.

Isolé dans sa lutte contre le «chrono», le marcheur souffre sans nul doute dans la pratique de son sport. Il en retire néanmoins des satisfactions difficiles à imaginer pour le sportif «de salon», mais qu'il n'échangera, à l'écouter, contre aucune autre. Le marcheur devient alors un sportif égoïste? Cette idée est vivement combattue par Jean-Bernard Müller: «Même s'il s'est formé tout seul, le marcheur sait faire partager ses expériences aux autres, notamment aux jeunes. De plus, et c'est particulièrement le cas chez nous, il sait également collaborer à la vie du club.

C'est pourquoi nous nous permettons d'or¬

ganiser de nombreuses compétitions, parce que je connais la valeur de chacun des membres du Club des Marcheurs», nous expliquait encore Jean-Bernard Müller, un président heureux, mais qui remettra proba¬

blement son mandat à la fin de la saison

«Non pas parce que je suis lassé de cette fonction, mais parce que j'estime que la place doit être maintenant accordée à des gens porteurs d'idées nouvelles», terminait- il.

Pierre Décaillet:

Cette maudite 4' place

Venu à la marche à 13 ans, suite à une annonce dans la presse locale qui invitait tous les jeunes à se présenter au Brevet Suisse de la Marche, Pierre Décaillet ne regrette pas aujourd'hui cette curiosité qui l'avait poussé à s'inscrire au départ de cette épreuve. Spécialiste des 10 et 20 km, il améliore, à 35 ans, continuellement ses performances. Locomotive des marcheurs fribourgeois, membre de l'équipe nationale, engagé dans des compétitions à Vienne, Paris ou en Espagne, Pierre Décaillet est cependant un abonné (à l'instar de Jean- Bernard Müller d'ailleurs) à une maudite quatrième place lors des championnats de Suisse, un rang obtenu 3 ans de suite et qui l'empêcha de gagner un souvenir tangible sous la forme d'une médaille. Avec une philosophie toute personnelle, Pierre Décail¬

let ne se formalise pas de ces déconvenues:

«M'occuper des jeunes qui sont à l'aube d'une carrière dans la marche me satisfait bien plus que d'accrocher une médaille au mur de mon salon!» C'est ce sportif atta¬

chant, supporter assidu du HC Fribourg Gottéron et du FC Fribourg, amateur de bonne chair, surtout dans la région bourgui¬

gnonne, qui a bien voulu parler de son sport à nos lecteurs.

FRIBOURG Illustré - La marche est-elle un sport Ingrat?

Pierre Décaillet - Certainement pas. Le marcheur a choisi librement cette discipline.

Je crois que contrairement à des idées

Jean-Bernard Müller, président du Club des Marcheurs de Fribourg.

préconçues, le marcheur ne souffre pas de ce que l'on peut appeler l'ingratitude du public et de ce sport qui ne récompense pas l'effort fourni d'une manière aussi «intéressante»

que d'autres disciplines. Au contraire, le marcheur, qu'il soit de compétition ou non, bénéficie d'un équilibre formidable, équili¬

bre qui lui est donné par les efforts qu'il conscent personnellement en dehors de ses activités professionnelles.

FI - Parlez-nous de votre préparation, de votre entraînement.

P. D. - Comme dans la plupart des autres disciplines, la préparation d'une saison dé¬

bute en hiver. Nous avons à ce moment-là de fréquentes réunions à Lausanne. Pour le reste, la préparation se poursuit par de la culture physique, des sorties d'oxygénation en forêt et des compétitions internes. Sitôt la saison débutée, l'entraînement devient quo¬

tidien, par des sorties sur route ou en forêt.

S'il fallait chiffrer les distances hebdomadai¬

res parcourues, je dirais que celles-ci peu¬

vent être évaluées à 50 km approximative¬

ment.

FI - La marche vous a apporté son lot de satisfactions. Pourquoi ne vous attardez- vous jamais sur les déceptions qui auraient pu marquer votre carrière?

P. D. - La raison en est fort simple, je n'ai pas connu de déception. Mon principe est de me battre contre le chronomètre, pas pour un classement défini ou pour l'obtention d'une coupe. Si j'échoue dans mon objectif, je me considère, en fonction des idées précitées, comme seul responsable d'une 10 MiïÛUâÊU

(11)

; \jÈh JQ éventuelle contre-performance. Je ne m'en

prends donc qu'à moi-même et chercherai personnellement les causes d'un résultat inférieur à celui escompté.

FI - A 35 ans vous vous améliorez constam¬

ment. Comment expliquez-vous ce fait?

P. D. - Certainement parce que je m'entraîne suivant un programme bien pensé, que je me sens toujours motivé pour rattraper celui qui est devant moi et que j'arrive à concilier le sport, la vie professionnelle et les loisirs, ce qui évite de tomber dans une relative lassi¬

tude, laquelle, à la longue, tue l'enthousias¬

me.

FI - La compétition et les loisirs font bon ménage chez vous. Vous fréquentez les bonnes tables et la gastronomie est l'un de vos passe-temps favori. De prime abord, ce choix pourrait surprendre?

P. D. - Encore une fois, tout est question d'équilibre. C'est vrai que je me sens aussi à l'aise autour d'une bonne table et en face d'un grand cru que sur la route en compéti¬

tion. A savoir si ces deux choses ne peuvent aller de pair, je n'en suis pas si sûr. Quoi qu'il en soit, je pense avoir trouvé une bonne formule pour concilier cette manière de vivre et disons que, si je m'entraîne un peu plus au sortir d'un bon repas, c'est peut-être parce que j'ai trouvé là mon doping psycho¬

logique!

Un reportage de Marcel Brodard

„ ' ■- »

Les Fribourgeois retenus en équipe nationale, de gauche à droite: Pierre Décaiilet et les juniors Jean-Luc Sauteur, Benoit Ducret et Pascal Charrière. Photos Pierre-François Bossy

Sévaz: lutteurs sous la pluie Fort bien organisée par le Club des lutteurs

d'Estavayer et environs, que préside M.

Georges Michaud, de Frasses, la fête régio¬

nale de Sévaz a rassemblé autour des tradi¬

tionnels ronds de sciure un nombreux pu¬

blic. La pluie retint néanmoins maints amateurs de lutte suisse chez eux. A Sévaz, malgré ce handicap, la iëte connut un réjouissant succès qui ne constitue en fait qu'un juste couronnement des remarquables efforts accomplis dans cette région du can¬

ton en faveur de ce sport typiquement helvétique. Une belle cohorte d'invités parti¬

cipa à l'apéritif du matin. On reconnaissait notamment Me François Torche, président du Grand Conseil, et M. Eugène Roggli, président des lutteurs fribourgeois, un

«vieux renard» de la lutte suisse comme on se plait à le qualifier dans les rangs du club staviacois, dont il fit naguère les beaux jours.

Le roi de cette journée fut le Gruérien Michel Rouiller, que suit au classement son compatriote Gabriel Yerly. Au 3e rang nous trouvons Gilbert Monneron, d'Estavayer.

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Malgré ta pluie, une belle fête. (Photo FI) MÜSJÜtfSL- 11

(12)

Premier grand prix international de caisses à savon de Crissier des pilotes en herbe

C'est par une chaleur caniculaire que la onzième manche du championnat romand et premier grand prix international de caisses à savon se sont déroulés dans l'accueillant village de Crissier. Cette manifestation, dont le public fait la nique, ce qui est fort regrettable pour les concurrents, a eu lieu le dimanche 11 juillet 82 dans une très belle forêt proche de la commune précitée, plus précisément sur le chemin du Devens, qui est asphalté. Quelle chance pour les pilotes, les organisateurs et les spectateurs parsemés de respirer un peu d'air frais à l'ombre des sapins et de découvrir par la même occasion tout ce qui fait la beauté de la nature. Cette course était honorée par la présence d'une brochette de personnalités, parmi lesquelles MM. Remo Martinelli, syndic de Crissier;

Paul Lhommel, président de la Fédération nationale belge de caisses à savon; Oscar John, président de l'Association romande des commissaires automobiles; le D' Bog- gio, médecin à Prilly; Pascal Mottier, pilote de moto 1100 cmc; et Jean-Robert Corthay, pilote de rallye automobile.

De l'enthousiasme et du cran

Cette onzième manche du championnat romand a vu la participation de plus de 120 pilotes suisses et belges se mesurer sur un parcours d'une longueur de 700 mètres, comprenant de nombreux virages où les concurrents doivent faire preuve de beau¬

coup d'habileté, de réflexe et de maîtrise pour avoir le plaisir de passer la ligne d'arrivée. Quand j'ai vu la petite Jasmine Oguey, de Crissier, faire un tête-à-queue

Les choses évoluent...

Comme vous le constatez, la caisse à savon a évolué. C'est devenu un vérita¬

ble sport. Les pilotes font en moyenne IS courses en Suisse, 4 ou S en Belgique et en France sur de nouvelles pistes toujours plus rapides. Il faut donc appor¬

ter à ces engins une grande sécurité et beaucoup de solidité. Aujourd'hui, il est bien évident que les papas doivent en partie construire la caisse, car il est impensable de laisser les jeunes pilotes utiliser du matériel dangereux résultant de leur propre bricolage. A part le cham¬

pionnat, il existe la vraie caisse à savon qui ne doit pas disparaître, car l'enfant qui construit le bolide de ses rêves a beaucoup de mérite et d'ingéniosité. On ne peut qu'admirer son talent de cons¬

tructeur. Un minimum de sécurité devra cependant être exigé, au niveau des freins.

Le championnat romand existe; il est. lui, basé sur une évolution logique quant à la construction, ce qui n'enlève en aucun cas le charme des bolides fabriqués par des constructeurs solitaires.

Gabrielle Oguey. présidente

Une pilote quitte la rampe de lancement.

dans un virage situé peu avant l'arrivée, cela m'a fait mal au cœur. Elle fut rapidement consolée par les organisateurs, les responsa¬

bles de la piste et les chronométreurs. Il faut relever ici l'enthousiasme et le cran de ces jeunes pilotes en herbe, dont certains n'ont pas encore atteint l'âge de la scolarité. Ce qui est remarquable aussi, c'est ce courage et cette volonté de grignoter quelques secondes à son adversaire, afin d'obtenir la première place du classement. Cela ne réussit pas à chaque fois, hélas! Ce qui a fait également l'admiration des spectateurs, c'est la maî¬

trise avec laquelle chaque pilote de side-car tient sa machine et le travail réalisé par le passager dans chaque virage. Et n'oublions pas que dans ce genre de courses il y a aussi les vétérans, dont le plus âgé avait plus de soixante ans. Relevons encore le bel exem¬

ple donné par ce couple belge qui, avec ses 14 enfants, se déplace chaque week-end ou presque, en Belgique ou en Suisse, pour permettre à certains de leurs enfants d'effec¬

tuer ces courses de caisses à savon.

De l'ambiance et de l'amitié

Parfaitement organisée par l'écurie de Cris¬

sier, cette onzième manche du championnat romand a été une réussite. Un bel esprit de camaraderie a régné tout au long de cette journée baignée de soleil et enrichie par l'amitié entre les pilotes, jeunes et moins jeunes, qui ont su rivaliser d'adresse pour tenter de réaliser le meilleur temps et gagner l'une des nombreuses coupes que le comité d'organisation a réussi à obtenir pour ré¬

compenser les pilotes méritants. En un mot.

12 jbbsibsl.

Un side-car en pleine action.

M"" Gabrielle Oguey, présidente de la Fédération romande de caisses à savon, en conversation avec M. Oscar John, président de l'Association ro¬

mande des commissaires automobiles.

des joutes sportives dont les participants se souviendront longtemps.

De l'entretien que j'ai eu avec Mme Gabrielle Oguey, présidente de la Fédération romande de caisses à savon, qui ne ménage ni son temps ni sa peine pour la cause de ce sport, et M. Paul Lhommel, président de la Fédéra¬

tion belge, il s'avère que la création d'une Fédération européenne de caisses à savon

(13)

Comité d'organisation Oguey Gabrielle, écurie Crissier Présidente

Fischer Pierre, écurie Crissier Vice-président

Guisolan Pierrette, écurie Crissier Secrétaire

Fiaux Esther, écurie Crissier Caissière

Oguey Bernard, écurie Crissier Sonorisation

Caillet Daniel, écurie Crissier Inscription

Guisolan Jean-Daniel, écurie Crissier Adjoint

Oscar John, Président Area Directeur de course Audergon Armand, Area Responsable ravitaillement Fiaux Roland, Area Adjoint

Jaccaud Claude, Area Intendant international

Des jeunes pilotes avec leur bolide.

mijote depuis quelques mois et qu'un rè¬

glement unique sur le plan européen est actuellement à l'étude, ce qui faciliterait grandement les courses internationales. Se¬

lon ces deux personnalités, il semble que l'Italie se prépare à de telles courses et qu'elle rejoindrait la Belgique, la France et la Suisse

l'an prochain. C'est ce que nous souhaitons de tout cœur pour l'avenir des courses de caisses à savon qui méritent aussi une place au soleil...

Texte et photos G. Bourquenoud

iVV

Fredy Amweg,

vainqueur de la course de côte Châtel-St-Denis/Les Paccots Tous les «fans» de la compétition automo¬

bile ont été comblés. Dimanche 4 juillet 1982 eut lieu la 3e édition de la fameuse course de côte Châtel-St-Denis/Les Paccots, traditionnellement organisée par l'Ecurie des Lions, qu'entraîne M. Jean-Pierre Sa¬

voy, d'Attalens.

Pendant trois ans, cette course avait dû être interrompue en raison d'importants travaux routiers (autoroute N 12 et route des Pac¬

cots).

Cette course fut un succès: des conditions climatiques idéales ont attiré quelque 2500 spectateurs enthousiastes. Aucun accident sérieux à déplorer: les deux embardées d'André Schreyer, de l'Ecurie des Lions, et du Valaisan Jean-Claude Antille n'ont heu¬

reusement eu que des conséquences maté¬

rielles.

Tous les groupes de voitures furent repré¬

sentés à cette course: N-A-B-C-D-E. Le vainqueur incontesté fut l'Argovien Fredy Amweg, qui pulvérisa son propre record au volant de sa Martini Heidegger, en réussis¬

sant à «dévorer» les 2500 mètres de côte en 59" 59! Une prouesse formidable pour ce jeune pilote.

Quant aux concurrents fribourgeois, signa¬

lons les pilotes de l'équipe gruérienne (Gruyère Racing Team) qui se sont distin¬

gués: Kurt Baeriswyl, 1er du groupe N; Paul Clément, 3e du groupe N; le Bullois Domi¬

nique Berthe, 1er du groupe A; André Ody,

1er du groupe B; et Walo Schibier, 1er en Formule 3, réalisa le 4e temps de la journée.

Les pilotes de l'Ecurie des Lions d'Attalens se sont aussi bien défendus: Joël Bayard, 2e en Formule Renault; et Michel Bovay, 2e du groupe A (1601 à 2000 cm3).

Une fois de plus, l'Ecurie des Lions a su

offrir au public une épreuve passionnante tout en ayant su assurer au maximum la sécurité des pilotes et des spectateurs. L'an¬

née prochaine il est prévu que la course ait lieu au mois de septembre.

Marie-Paule Angel Photos Michel Angel

Fredy Amweg, le vainqueur de la course de côte Châtel-St-Denis/Les Paccots, au volant de sa Martini Heidegger.

13

(14)

Pinte du Pralet, vallée du Motélon

De la tendresse d'Augusta à la saveur des tommes LA GRUYÈRE

«Bonjour M'sieurL.» Comme une grand- maman qui recevrait un notaire ou le docteur du coin, Augusta, 75 ans, accueille son monde avec cette pudeur et cette gentil¬

lesse propres aux gens de sa génération et de sa condition. Femme de la terre de Gruyère, travailleuse acharnée, Augusta respecte le client. Elle a des principes auxquels elle tient et beaucoup d'amour et d'affection à donner.

Et elle ne s'en prive pas.

Augusta Clément vit depuis 70 ans dans ce merveilleux coin de la Gruyère. Exploitant la pinte du Pralet à Motélon, elle a constam¬

ment la porte ouverte sur l'amitié et la gentillesse. Chez elle, point de juke-box, mais le chant des armaillis et quelquefois la sérénade d'un accordéoniste de passage. Et d'ailleurs, le murmure du ruisseau voisin, le Rio du Motélon, suffirait à lui seul à accompagner les douces heures passées à la pinte. Entre deux tommes, sa spécialité, Augusta nous raconte sa vie. Elle est née un 25 décembre au matin. Elle est fière de cette date et elle nous parle de ses parents. Son père était garde-chasse. «Il fallait travailler à cette époque, M'sieurL.» Sa famille s'ins¬

talla au Motélon en 1911 et le café s'ouvrit durant l'hiver 14. Après divers placements à l'extérieur du canton, elle revint y travailler.

En 1950, elle obtint sa patente de cafetier- restaurateur et se maria en 1951. Avec son époux, elle tint la pinte jusqu'en 1973, date à laquelle elle perdit son mari, continuant alors seule le commerce.

Dans l'estaminet, dégustant les tommes, des gens

Que de tommes à déguster chez A ugusta Clément!

Le fidèle compagnon

Avec des mots délicats, Augusta évoque les différentes étapes de sa vie, se relevant à chaque nouvelle entrée ou sortie, saluant celui-ci, embrassant celle-là, comme si cha¬

cun faisait partie de sa famille.

Son fidèle Tango, le chien qu'un garde- génisse lui a laissé il y a sept ans, la suit pas à pas.

«Je n'ai pas eu l'occasion de voyager beau¬

coup à l'étranger dans ma jeunesse» dit-elle, sans l'ombre d'un regret. Ses escapades à Lourdes et en Alsace lui ont suffi. Ses spécialités culinaires se limitent aux tom¬

mes, assiettes froides, fondues et, sur com¬

mande, au jambon. «Il faut laisser vivre les hôtels de la région...» dit-elle, comme pour s'excuser de ne pouvoir offrir davantage.

A mesure que nous discutons, la pinte et la terrasse se remplissent peu à peu. Les voitures se succèdent et parquent sur le vaste emplacement qui leur est réservé. «Je suis contente, la route est ouverte toute l'année.

Ils n'ont pas de problèmes d'accès...», dit tendrement Augusta, «ils» ce sont davantage que des clients, ce sont des amis. Elle se lève une fois encore pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux.

Juliette, la sommelière, est au service d'Au¬

gusta depuis sept ans. Entre elles, une grande complicité. C'est normal. Augusta, on s'y attache. C'est un peu la grand-maman confiture de notre enfance. Avec de l'amour plein le cœur.

Jean-Marie Rolle Photos G. Bourquenoud

La pinte du Pralet.

14 ÂÛiiâUÂÊL.

(15)

'bonjour monsieur le"

SYNDIC DE...

ÉCHARLENS:

UN VILLAGE TRANQUILLE ET SEREIN

Pour aimer un coin de terre, il faut le connaître; et ne le connaît vraiment que celui qui prend la peine de le découvrir. Une fois découvert, il est de ceux qu'on ne peut oublier. Je veux parler du village d'Echar¬

lens, tranquille et serein, situé au cœur d'une région merveilleuse qui se nomme la Gruyère. Un village de 350 habitants qui, très bientôt, va connaître un développement de caractère résidentiel, ce qui permettra aux jeunes de rester sur la terre où ils sont nés, même si certains d'entre eux sont contraints d'aller travailler ailleurs.

Echarlens est une commune essentiellement agricole, où une population active vit sur une terre généreuse proche du lac, des

montagnes et des alpages. Et comme l'homme se nourrit du sol sur lequel il vit, la cuisine, elle aussi, doit être variée. Zones du beurre (région d'élevage) et du saindoux (région des porcheries) s'entremêlent. Aux champs de graminées s'ajoutent les pota¬

gers; aux potagers, les vergers. Le beurre et le fromage, les fruits et les légumes, tout comme les truites des ruisseaux aux eaux fraîches ou les champignons des sous-bois complètent le menu campagnard, ce mets plantureux que chacun apprécie dans chaque ferme ou à l'estaminet villageois.

Un village où il existe encore de très belles fermes fort bien entretenues et fleuries, embellies d'une poya sur la porte de la grange. Une localité où l'esprit villageois anime les conversations entre habitants et gens de passage.

Sur cette terre de mesure et d'équilibre, plus précisément au hameau de Fontanaux où il exploite un domaine agricole et s'occupe de l'élevage des porcs, j'ai rencontré le syndic de la commune d'Echarlens qui assume cette fonction depuis 1978, date de son

élection au Conseil communal. En la per¬

sonne de M. Charles Gapany, quarante- neuf ans, père de cinq enfants, j'ai découvert un homme au caractère très ouvert à la chose publique et soucieux du bien-être de la population. Au cours de l'entretien qu'il m'a accordé avec beaucoup de gentillesse, j'ai acquis la conviction que sa qualité primordiale est de veiller sur toutes les valeurs d'Echarlens, afin que celles-ci ne soient, un jour, sacrifiées au dieu de la productivité. Pour le syndic de cette localité gruérienne, Echarlens est non seulement une terre fertile aux lignes douces, mais un village campagnard baigné dans une lu¬

mière unique où l'on aime le beau langage...

G. Bd

Le village d'Echarlens avec, au premier plan, l'église paroissiale.

Ûali&ï&SL- 15

(16)

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(17)

INTERVIEW

de Monsieur Charles Gapany, syndic d'Echarlens

FRIBOURG illustré - Monsieur le syndic, comment se présente à l'heure actuelle la situation économique de votre commune?

Charles Gapany - Le Conseil communal est satisfait de la situation telle qu'elle se pré¬

sente aujourd'hui, pour la raison que nous avons plus de 280 000 francs de recettes fiscales par année. A ce montant, il faut ajouter quelque 80 000 francs de revenus provenant de la location d'un établissement public, de montagnes, de domaines et de parchets communaux. Les dépenses annuel¬

les, elles, se montent à plus de 200 000 francs, alors que nous avons pour plus de 400 000 francs de dépenses extraordinaires qui sont dues à la réalisation du remanie¬

ment parcellaire et à l'aménagement d'une zone de construction de villas et de carre¬

fours. Bien que le taux fiscal soit d'un franc

La chapelle Sainte-Anne.

par franc payé à l'Etat, nous regardons l'avenir avec optimisme et nous osons espé¬

rer que ceux qui ont Echarlens dans leur cœur ou qui ont l'intention de venir habiter notre village ces prochaines années, seront satisfaits de la politique adoptée par l'auto¬

rité communale.

FI - Votre commune doit-elle s'attendre à une augmentation de la densité démogra¬

phique?

C. G. - Nous misons sur la prudence, car un trop grand développement provoquerait des dépenses considérables sur le plan de l'infra¬

structure et risquerait de modifier le mode de vie de notre population. Nous avons à l'heure actuelle plusieurs demandes de per¬

mis de construire, ce qui justifie la création par la commune du lotissement de Montmo- tey, situé en bordure de la route cantonale Echarlens-Bulle.

FI - Qu'en est-il de l'infrastructure?

C. G. - Etabli en 1976, le plan d'aménage¬

ment du territoire a fait l'objet d'une revi¬

sion en 1981, du fait qu'entre-temps un terrain de football a été aménagé dans la zone industrielle. La commune a, d'autre part, annexé une nouvelle zone de villas au plan d'aménagement.

En ce qui concerne l'épuration des eaux, le plan directeur des égouts a déjà été établi. Il reste à construire diverses canalisations, ainsi que le raccordement à la STEP qui, pour le bassin de la Sionge, se trouve à Vuippens.

Le remaniement parcellaire d'Echarlens dé¬

coule de la RN 12 qui passe à l'ouest de notre village. En 1970, les propriétaires fonciers ont demandé un élargissement du périmètre sur tout le territoire de la commune, sauf l'enclave de 36 ha, propriété de la commune de Vuadens. Ce périmètre volontaire de la commune englobe 387 ha de terre, dont 52 de forêts. Il faut mentionner aussi que notre commune a sur son territoire une zone protégée qui se nomme «Les Tourbières»,

Evolution démographique

1811 367 habitants

1831 360

1850 440

1860 418

1870 403

1880 407

1890 423

1900 446

1910 431

1920 479

1930 421

1940 421

1950 426

1960 392

1970 337

1980 344

laquelle renferme une richesse sur le plan de la faune et de la flore. Elle est également propriétaire de deux alpages dans la vallée du Motélon, alpages acquis en compensation des terrains perdus lors de la création du lac de la Gruyère.

Pour ce qui est de l'alimentation en eau potable, Echarlens est fort bien desservi. En effet, ne bénéficiant que de sources privées qui ne suffisaient plus, notre village, en collaboration avec les communes de Mar¬

sens et Riaz, a réalisé un réseau de distribu¬

tion d'eau avec le concours des Services industriels de Bulle, qui bénéficient d'une source dans la région de Charmey. En plus de cet avantage certain, notre commune a, sur son territoire, un important captage réalisé lors de la construction de l'autoroute.

Quant au réseau routier communal, sa remise en état est en bonne voie.

FI - Et l'agriculture, comment se porte- t-elle?

C. G. - Cest une question intéressante, car La très belle ferme du syndic du lieu.

17

(18)

Echarlens:

un village tranquille et serein

l'agriculture est aujourd'hui encore la toile de fond de notre localité, qui compte une vingtaine d'exploitations agricoles, dont la plupart sont reprises de père en fils. Les paysans d'Echarlens s'adonnent tout parti¬

culièrement à l'élevage du bétail, à la produc¬

tion du lait et à la culture du maïs. Il est utile de signaler que l'accès aux champs est aujourd'hui grandement facilité par l'amé¬

lioration apportée au remaniement parcel¬

laire.

Conseil communal Charles Gapany, syndic

Administration générale - Finances Marcel Gremaud, vice-syndic Eau - Epuration

Bernard Gremaud, conseiller Remaniement parcellaire - Domaines René Pugin, conseiller

Bâtiments - Forêts - Protection civile - Feu

Jean-Pierre Yerly, conseiller Ecoles - Routes

Administration communale Henri Gremaud, secrétaire Gilbert Gremaud, boursier

Sociétés locales

Société de musique «Les Armaillis»

Claude Pugin, président André Masset, directeur Chctur mixte paroissial Bernard Gremaud, président Daniel Beaud. directeur Société de jeunesse Société de tir René Pugin, président Football-Club

Robert Bochud, président Société de laiterie

Bernard Gremaud, président

Poya et fleurs comme décoration de la ferme.

L'école villageoise.

Les membres du Conseil communal d'Echarlens. De gauche à droite, au l" rang: Henri Gremaud, secrétaire; Jean-Pierre Yerly, conseiller; Charles Gapany, syndic; Marcel Gremaud, vice-syndic. Au 2'rang; René Pugin, conseiller; Bernard Gremaud, conseiller; Gilbert Gremaud, boursier.

18 MilûUÂÊL.

(19)

Echarlens:

un village tranquille et serein

FI - Découvre-t-on de l'artisanat dans votre village?

C. G. - Effectivement, nous avons quelques artisans dans notre commune: un ébéniste qui vend également des agencements de cuisine, un menuisier-charpentier, un ma- quetteur-tourneur, un atelier mécanique et une fromagerie. Au point de vue commer¬

cial, nous avons un café-restaurant, une poste et une boulangerie-épicerie.

FI - Comment est organisée l'instruction de la jeunesse?

C. G. - Sur le plan primaire, un cercle scolaire groupe les élèves des villages de Marsens, Vuippens et Echarlens, ce qui nous permet d'avoir les six degrés entre les trois localités. Les instituteurs qui se char¬

gent de l'instruction de nos enfants dans notre commune sont MM. Claude Genil- loud et Daniel Beaud, dont les qualités professionnelles donnent entière satisfaction à l'autorité communale. Le cercle dispose également d'une classe enfantine qui a ses locaux dans notre village et qui est tenue avec compétence par Mlle Chantai Pillet.

Quant aux élèves du degré supérieur, ils's'en vont poursuivre leurs études à l'Ecole secon¬

daire de la Gruyère ou au Collège du Sud, à Bulle.

FI - La population d'Echarlens participe- t-elle à la vie culturelle et sportive?

C. G. - Dans un petit village de 350 habi¬

tants comme le nôtre, il est nécessaire que jeunes et moins jeunes se serrent les coudes

Une ferme où le bois tient une place d'honneur.

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La vieille église qui abrite actuellement l'exposition d'agencements de cuisine de M. Gérard Gremaud, ébéniste à Echarlens.

pour que la vie soit plus harmonieuse. Ce que nous aimerions relever, c'est que les habitants d'Echarlens ont toujours été très généreux à l'égard de nos sociétés culturelles et sportives, qui font un effort particulier pour animer la vie quotidienne de notre population. En plus du groupe de vulgarisa¬

tion et de la société de laiterie, nous avons une fanfare, un chœur mixte, une société de jeunesse, une société de tir et le Football- Club. Nous ne pouvons qu'encourager nos

Une ferme ou règne l'ordre et la propreté.

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Un brin d'histoire Echarlens est un village essentielle¬

ment agricole situé dans la plaine de la Basse-Gruyère, entre la Sionge et la Sarine, sur la route Fribourg-Bulle.

En l'an 1900, cette commune comp¬

tait, avec Champotey, Fontanaux, Ressy et d'autres maisons éparses, 91 maisons et 446 habitants de con¬

fession catholique-romaine. Si l'agri¬

culture était à cette époque déjà le principal revenu de la population, il y avait également des moulins, des scie¬

ries, une laiterie, une forge, une tein¬

turerie. En plus du tressage de la

paille, les gens de ce lieu exploitaient aussi de la tourbe. Il existait une carrière de grès au-dessus de Cham¬

potey, où se trouvait un pont suspendu sur la Sarine. Alors que les marais d'Echarlens sont riches en plantes rares, sur une hauteur dominant la Sarine on voit les ruines du château d'Everdes, en allemand Grüningen. A Tronche-Bélon, entre Echarlens et Marsens, on a découvert les ruines d'un bâtiment romain avec des frag¬

ments d'inscriptions et des monnaies de Vespasien à Constantin. Autour de ce bâtiment, il y avait des tombes burgondes ainsi que des objets anti¬

ques, entre autres la croix d'Everdes

d'une grande valeur, conservée à l'église paroissiale.

Ce village de la Gruyère date de l'an 850 et se nommait alors Escarlingus.

La paroisse, elle, date de l'an 900, mais c'est en 855 que l'évêque de Lausanne Hartmann consacra la cha¬

pelle de Notre-Dame, le plus ancien édifice religieux de la localité. Il y a encore d'autres chapelles qui sont dédiées à saint Garin, saint Théodule et sainte Anne.

Il est utile de relever aussi qu'à la suite d'un incendie le village d'Echar¬

lens fut partiellement détruit en 1586.

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Echarlens:

un village tranquille et serein

sociétés locales, dont les activités créent une atmosphère favorable à l'intégration des nouveaux venus. Echarlens a également le privilège d'abriter dans ses murs l'aumône- rie des jeunes du sud du canton, placée sous la compétente direction de l'abbé Maurice Lanz.

FI - Votre commune a-t-elle des projets à l'étude pour améliorer la qualité de la vie des habitants?

C. G. - Evidemment, car la vie d'une commune est une œuvre sans fin. Nous allons entreprendre le problème de l'épura¬

tion des eaux, puis, dans un avenir très proche, l'organisation de la protection civile.

FI - L'autorité communale a-t-elle pensé à l'amélioration des contacts humains?

C. G. - Les citoyens et citoyennes de notre commune ont la possibilité de s'exprimer lors des assemblées communales ou auprès des membres de l'Exécutif. Le syndic est, lui aussi, à disposition de toute la population.

Pour l'instant, l'information se fait par le pilier public et par des communiqués à tous ménages. D'autres solutions sont envisagées par le Conseil communal, qui est convaincu qu'une information objective joue un rôle social primordial, même dans une commune comme la nôtre.

FI - Etre syndic d'Echarlens, qu'est-ce que cela veut dire?

C. G. - Pour qu'une commune soit bien gérée, il faut en premier lieu y consacrer suffisamment de temps, se dévouer et s'inté¬

resser à une foule de problèmes qui ne sont pas toujours faciles à résoudre. Etant donné que je peux compter sur une collaboration efficace de mes collègues du Conseil, du secrétaire et du boursier, ma charge est quelque peu allégée. J'en suis reconnaissant à chacun.

FI - Quel est le souhait de l'autorité communale pour l'avenir d'Echarlens?

C. G. - Le Conseil communal a la chance d'être à la tête d'une commune formée pour la très grande majorité de gens travailleurs, généreux dans l'effort et, soit dit avec le sourire, bons contribuables. Il souhaite que les sociétés locales continuent à remplir leur rôle d'animation et de liaison, afin que dans la commune persiste un réel esprit de tolérance, de bonne volonté et que chacun y trouve sa joie de vivre.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

Une très jolie maison embellie par des sculptures sur bois et du fer forgé.

Fromagerie d'Echarlens:

des installations ultra-modernes pour du fromage de qualité La société de laiterie d'Echarlens

compte aujourd'hui une vingtaine de producteurs qui livrent plus de 1 600 000 kilos de lait par année à la fromagerie villageoise exploitée de¬

puis vingt-deux ans par M. et Mmc

Robert Pasquier, ancien président des laitiers fribourgeois. Cette production de lait est entièrement transformée en fromage de Gruyère, soit quelque dix à douze meules de trente-cinq kilos de moyenne par jour. La fabrication est,

depuis quelques années, placée sous la responsabilité du fils de l'exploitant, M. Michel Pasquier, maître-froma¬

ger, lequel est aidé dans sa tâche par un ouvrier et un apprenti. Il y a deux ans, la fromagerie d'Echarlens a été équipée de nouvelles installations ul¬

tra-modernes réalisées par la Maison Mator, dont le coût s'est élevé à 850 000 francs.

G. Bd

Une vue des nouvelles installations pendant la fabrication du fromage.

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r ^ LA GLÂNE

Un camp musical pour les jeunes Pendant les vacances scolaires de Pâques,

l'Association cantonale des Cadets organise, depuis cinq ans, un camp musical à Dro- gnens. Les jeunes s'y inscrivent spontané¬

ment et de plus en plus nombreux. Il y avait cette année 108 élèves, dont environ un tiers de filles. L'âge moyen des musiciens -14 ans - se situe au milieu de la tranche admise. Les journées sont entièrement consacrées au travail surtout théorique de la musique et les élèves se répartissent par type d'instrument.

Est-il nécessaire d'ajouter que le travail accompli durant cette semaine doit beau¬

coup à l'entraide et au bénévolat des moni¬

teurs et de leurs épouses?

Qu'en pensent les intéressés?

Comme M. Benoît Schmid, l'organisateur du camp, constate une stimulation excep¬

tionnelle des jeunes entre eux, quelques-uns m'ont fait part de leurs impressions respec¬

tives. Les garçons parlent de l'ambiance du camp:

- Jean-Marc, 15 ans, clarinettiste: c'est bien...

- Denis, 16 ans, altiste: la cuisine est impeccable (nous sommes à la cantine au moment de la discussion!).

- Joël, 16 / ans, trompettiste: les moniteurs sont compétents, mais il y a du chahut dans les chambres.

- Richard, 16 ans, cornettiste: on est crevé...

Et maintenant les filles, qui semblent plus intéressées par les possibilités de contacts:

Un groupe de filles au travail. Photos Roger Peytregnet

- Florence, 15 ans, clarinettiste: on vient se perfectionner et lier des amitiés.

- Marie-Chantal, 15 ans, clarinettiste: on peut connaître d'autres musiciens.

- Martine, 15 ans, clarinettiste, à qui j'ai

demandé comment se faisait le choix d'un instrument: on nous en présente quelques- uns, mais on choisit souvent un instrument nécessaire dans la fanfare où l'on joue et c'est bien.

Ces réponses proviennent exclusivement d'adolescents qui participent depuis deux ou trois ans au camp musical. Donc, même si elles sont parfois laconiques et un peu désabusées, elles semblent démenties par leur présence répétée à Drognens ou alors...

ils cachent bien leur jeu! Mais les moniteurs ont l'oreille assez fine pour mesurer les progrès faits en une semaine par leur groupe et renouveler, de ce fait, l'expérience d'année en année.

Monique Peytregnet

A la cantine, un moment de détente.

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