Correction du devoir surveillé n
o3
La calculatrice est interdite. Durée : 4h
La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements interviendront pour une part importante dans l’appréciation des copies.
Exercice 1
1. ex−e−x>0⇐⇒ex e2x−1
>0 et commex→e2x−1 est croissante surRet nulle en0 : ex−e−x>
0⇐⇒x >0 DoncD=R∗+
On définit la fonctionf par :∀x∈D, f(x) = ln (ex−e−x).
On note (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O,~ı, ~).
2. (a) f est dérivable sur
f′(x) = ex+e−x
ex−e−x>0 surD >0 En 0 : ln (ex−e−x)→ −∞et en +∞: ln (ex−e−x)→+∞ Avec f strictement croissante sur D
(b) Comme f est continue et strictement croisante sur l’ntervalle D = ]0,+∞[ elle est bijective de D dans ]lim0f,lim+∞f[ =R.
Et comme 0∈Rl’équtionf(α) = 0 a une unique solution.
On résout :
ln ex−e−x
= 0 ⇐⇒ ex−e−x= 1⇐⇒e2x−1 =ex
⇐⇒ e2x−ex−1 = 0 SoitX =ex.
L’équtionX2−X−1 = 0 du second degré a pour discriminant : 5 et pour racines : 1−√ 5 2 <0 et 1 +√
5 2 >0
Donc l’unique solution estα= ln
1 +√ 5 2
(c) La pente vaut :f′(α) = eα+e−α
eα−e−α et comme eα−e−α= 1 il reste : eα+e−α=1 +√
5
2 + 2
1 +√
5 =6 + 2√ 5 + 4 2 1 +√
5 = 5 +√ 5
1−√ 5 1 +√
5 1−√
5 =−4√ 5
−4 =√ 5 donc le coefficient directeur de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisseαvaut√
5.
3. (a) On factorise dans le ln :f(x)−x= ln ex 1−e−2x
−x=x+ ln 1−e−2x
−x→0 (b) On a donc une asymptote d’équationy=xen +∞
(c) et comme f(x)−x = ln 1−e−2x
< 0 car 1−e−2x <1 alors la courbe de f est en dessous de l’asymptote
4. Donner l’allure de la courbe (C) en faisant figurer les droites (∆) et (T).
Il faut faire figurer sur la courbe
⋆ le point d’abscisseα(ordonnée nulle) avec sa tangente
⋆ l’asymptote oblique en respecant les positions relatives,
⋆ l’asymptote verticale en 0
⋆ la concavité n’a pas été étudiée, mais on trace au plus simple : courbe concave. (en dessous de la tangente enα)
Exercice 2
1. Etude de l’équation xN+xN−1+· · ·+x2+x−a=0
On note fN la fonction polynôme définie parfN(x) =xN +xN−1+· · ·+x2+x−a.
(a) On étudie les variations defN surR+:f est dérivable surR+ etf′(x) =N xN−1+· · ·+ 1>0 donc commefN(0) =−a <0 (aest un réel strictement positif) etfN →+∞en +∞,et que 0∈[a,+∞[ par bijection l’équationfN(x) = 0 aura une unique solution surR+
Si N > aalorsf(1) =N−a >0 et d’après les variations def,commefN(xN) = 0< f(1) on aura xN <1
(b) Montrer la relation (∗) : (x−1)fN(x) peut se développer en. . . ou s’écrire avec des unP
que l’on développe puis réindexe.
(x−1)fN(x) =xN+1−(a+ 1)x+a
2. Racine positive de l’équation xN+xN−1+· · ·+x2+x−a=0
(a) On calculefN+1(xn) =fN+1(xN) =xN+1N +xNN +· · ·+x2N +xN −a=fN(xN) +xNN+1 Et commexNN+1>0 on a bienfN+1(xN)> fN(XN)
Pour montrer que la suite (xN) est strictement décroissante, on comparexN etxN+1. . . que l’on ne connaît que par leurs images.
Comme fN(XN) = 0 = fN+1(XN+1) l’inégalité précédente donne fN+1(xN) > fN+1(xN+1) et commefN+1est strictement croissante surR+et que les termes en sont éléments,xN > xN+1,et la suite converge. Soitx∗ sa limite.
CommexN >0 pour tout entiern,on a par passage à la limitex∗≥0
Comme pour tout N > aon axN <1,par passage à la limitex∗ ≤1 ce qui n’est pas suffisant. . . Il faut d’abord écarter xN de 1 : soit A un entierA > a alors pour toutN > A on auraxN < xA
(suite décroissante) et par passage à la limitex∗6xA<1 C.Q.F.D.
Donc la suite (xN) converge vers un nombrex∗ appartenant à [0,1[
(b) Comme la suite est décroissante , si N > A alors 0 < xN 6xA , et comme la fonction puissance Ni`eme est croissante surR+ et quexA etxN en sont éléments, 0<(xN)N 6(xA)N
Soit A ≥ a, on a alors 0 < xA < 1 donc (xA)N → 0 quand N tend vers N → +∞ (xA est une constante)
Donc par encadrement xNN →0
Comme (x−1)fN(x) = xN+1−(a+ 1)x+a on a en particulier (xN −1)fN(xN) = xN+1N − (a+ 1)xN +a = 0 et par passage à la limite dans cette égalité : 0−(a+ 1)x∗+a= 0 soit x∗ = a/(a+ 1) (cara >0 donca+ 16= 0 )
Commex∗6= 0 on a alorsxN/x∗→1 doncxN ∼x∗ d’où l’écriturexN = a
a+ 1(1 +εN),et εN tend vers 0 lorsqueN tend vers +∞
(c) On reprendxN+1N −(a+ 1)xN+a= 0 etxN = a
a+ 1(1 +εN) On a donc
0 =
a
a+ 1(1 +εN) N+1
−a(1 +εN) +a
= a
a+ 1(1 +εN) N+1
−aεN donc aεN =
a
a+ 1(1 +εN) N+1
Comme tout est strictement positif (εN >0 car xN > x∗ ) ln (aεN) = (N+ 1) ln
a
a+ 1(1 +εN)
donc ln (a) + ln (εN) = (N+ 1)
ln
a a+ 1
+ ln (1 +εN)
et en multipliant de part et d’autre parεN : (N+ 1)εN
ln
a a+ 1
+ ln (1 +εN)
=εNln (εN) +εNln (a) Commexln (x)→0 quandx→0,le second membre tend vers 0.
Commea6=a+ 1 on a ln a
a+ 1
6
= 0 et []→ln a
a+ 1
6
= 0 d’où (N+ 1)εN →0 On a (1 +εN)N+1=epx((N+ 1) ln (1 +εN))
Or ln (1 +εN)∼εN donc (N+ 1) ln (1 +εN)∼(N+ 1)εN →0 et (N+ 1) ln (1 +εN)→0.
Finalement (1 +εN)N+1→1 La relation (∗) donne
0 = a
a+ 1(1 +εN) N+1
−aεN = a
a+ 1 N+1
(1 +εN)N+1−aεN
εN = 1 a
a a+ 1
N+1
(1 +εN)N+1∼1 a
a a+ 1
N+1
car (1 +εN)N+1 →1
Exercice 3
Partie 1 : étude de deux fonctions très voisines
On considère les fonctionsf etg définies surR∗ parf(x) = e−1/x2 etg(x) =f(x)−x.
On admet quef et gsont dérivables sur leur ensemble de définition.
1. Six∈R∗ alors−x∈R∗ et f(−x) = e−1/(−x)2 = e−1/x2=f(x) doncf est paire.
2. Pourx∈R∗+,f′(x) =e−1/x2 2 x3 = 2
x3f(x)>0 etf′′(x) = −6x2
(x3)2e−1/x2+ 2 x3
2 x3e−1/x2
= −6x2+ 4
x6 e−1/x2f′(x) pour x∈R∗ doncf′′(x) est du signe de−6x2+ 4.
3. lim
n→+∞− 1
n2 = 0 et e0= 1 donc lim
n→+∞e−1/n2 = 1.
On admettra que ce résultat est égal à la limite de f en+∞.
4.
x 0 +∞
f′(x) 0 +
f(x) 1
ր
5. Pourx >0 on ag′(x) =f′(x)−1 etg′′(x) =f′′(x) du signe de−6x2+ 4.
Donc, sur R∗+,g′′(x)>0 ⇔ −6x2+ 4 >0 ⇔ 2
3 > x2 ⇔ q
2
3 >x (dernier passage possible car x >0) doncg est croissante suri
0;q
2 3
iet décroissante sur hq
2 3; +∞h
. 6. Son maximum vaut environg′q
2 3
=f′q
2 3
−1≈0,82−1≈ −0,18<0 doncg′(x)<0 surR∗+donc sur ]0,1].
Partie 2 : étude d’une suite
Soitula suite définie par :u0= 3 et∀n∈N, un+1=f(un).
On admettra que la suite est bien définie.
1. Posons∀n∈N∗,P(n) : « un ∈]0,1[ ».
u1=f(u0) = e−1/9 et on a doncP(1) vraie.
Soitn∈N∗. Supposons 0< un<1. D’une part, il est clair queun+1=f(un)>0 (c’est un exponentielle) et par croissance de f, on a doncun+1=f(un)< f(1) = e−1<1. DoncP(n+ 1) est vraie et doncP(n) est vraie pour toutn∈N∗
2. On a bienu1 <1 <3 =u0 et, pour n∈N,un+1 < un ⇒f(un+1)< f(un) (f cropissante), c’est à dire un+2< un+1.
Donc la transmission est démontrée et la propriété est vraie pour tout n∈Npar principe de récurrence.
Doncuest décroissante.
3. Soit n∈N. un+1−un =f(un)−un =g(un)<0, en utilisant le dernier résultat de la partie 1, donc la suiteuest décroissante
Partie 3 : une expression de la dérivéen-ième de f (*) On définit pour tout entier naturelnnon nul, le polynômePn,par : P1(X) = 2 et∀n∈NetPn+1(X) =X3Pn′(X) + 2−3nX2
Pn(X).(*) 1. On a :P2(x) =x3P1′(x) + 2−3x2
P1(x) = 2 2−3x2 On a calculéf′′(x) = 4−6x2
x6 e−1/x2 =P2(x)
x6 f(x) pour toutxnon nul.
La propriété est également vraie pourn= 1. d’après le calcul def′(x) 2. On conjecturef′′′(x) =P3(x)
x9 f(x)
3. Posons, pour tout n∈N∗, :P(n) : «∀x∈R∗f(n)(x) = Pn(x) x3n f(x) ».
On vient de voir que la propriété est vraie pour n= 1.
Soitn∈N∗. Supposons que pour toutx∈R∗f(n)(x) = Pn(x) x3n f(x) Alors
f(n+1)(x) =f(n)′(x) =
Pn′ (x)e−1/x2+x23Pn(x)e−1/x2
x3n−3nx3n−1Pn(x)e−1/x2 x6n
= x3Pn′(x)e−1/x2+ 2Pn(x)e−1/x2−3nx2Pn(x)e−1/x2 x6n−(3n−3)
= x3Pn′(x) + 2−3nx2 Pn(x) x3(n+1) e−1/x2 DoncP(n+ 1) est vraie
Donc la propriété est bien vraie pour tout entiern≥1 par principe de récurrence.
4. C’est encore une récurrence.
P1(0) = 2 et 21= 2.
Montrer que : ∀n∈N∗, Pn(0) = 2n
Soitn≥1. Supposons quePn(0) = 2n. Alors Pn+1(0) = 03Pn′(0) + 2−3n02
Pn(0) = 2Pn(0) = 2×2n= 2n+1. et on rédige la fin...
Exercice 4 (ECRICOM 2005)
On effectue une suite de lancers d’une pièce de monnaie. On suppose que les résultats des lancers sont indé- pendants et qu’à chaque lancer, la pièce donne pile avec la probabilitép(0< p <1) et face avec la probabilité q= 1−p.
On s’intéresse dans cet exercice à l’apparition de deux piles consécutifs.
Pour tout entier naturelnnon nul, on noteAnl’événement :“deux piles consécutifs sont réalisés pour la première fois aux lancers numéronet n+ 1“.
On définit alors la suite (an)n∈Ndes probabilités des événementsAn par :
⋆ Pour tout entier naturel nnon nul :an=p(An)
⋆ avec la convention a0= 0
1 Encadrement des racines de l’équation caractéristique.
On considère la fonction polynomialef de la variable réellexdéfinie par : f(x) =x2−q x−p q
1. f(x) = 0 est une équation du second dégré qui a pour discriminant : ∆ =q2+ 4pq >0 Donc elle a deux racines distinctes :r1=q−√2∆ etr2=q+√2∆ (pour quer1< r2 )
⋆ r1+r2=q−√2∆+q+2√∆ =q
⋆ r1×r2=q−
√∆ 2
q+√
∆ 2 = q2−
√∆2
4 = q2−∆4 =q2−q24−4pq =−p q 2. A voire la suite (valeurs intermédiaires) , on détermine les signes :
⋆ f(1) = 1−q−p q=p−p q=p(1−q) =p2>0
⋆ f(−1) = 1 +q−pq= 1 +q(1−p) = 1 +q2>0
⋆ f(0) =−p q <0
3. Commef est continue et que 0∈]f(0), f(−1)[ alors il existex∈]−1,0[ tel quef(x) = 0 et de même il existex∈]0,1[ tel quef(x) = 0.
Commef(x) = 0 n’a pour racines quer1 etr2alors−1< r1<0< r2<1 Variante: le tableau de variation defest : x r1 r2
f(x) +ց 0 ց − ր 0 ր+ commef(0)<
0, f(1)>0 etf(−1)>0 on a par exclusion :−1< r1<0< r2<1 Donc|r2|<1 et|r1|<1
Enfin, commer2>0 etr1<0 :|r2|=r2 et|r1|=−r1
Et commeq >0 :−r1=
√∆−q 2 <q+
√∆ 2 =r2
Conclusion : |r1|<|r2|<1
2 Equivalent de a
nquand n tend vers l’infini.
1. On décompose les événements pour calculer leurs proabbiltiés en notantP1P2pour P1∩P2
⋆ On a a1=p(A1) =p(P1P2) =p(P1)p(P2) car les lancers sont indépendants. Donca1=p2
⋆ A2=”premier PP au 2◦lancer” on a alorsP2∩P3et on ne peut pas avoir P1 (sinon on aA1 et pas A2)
DoncA2=F1P2P3 eta2=p(F1∩P2∩P3) =q p2
⋆ Si A3alorsP3P4.Si on aP1 il faut alorsF2 sinon on aA1.Si on aF1alors il faut F2 sinon on aA2
DoncA3= (P1F2P3P4)∪(F1F2P3P4) incompatibles et
a3=p(P1F2P3P4) +p(F1F2P3P4) =pqp2+q2p2=qp2(p+q) =qp2 2. Pour la réalisation de An+2:
⋆ ou bien on a P1 auquel cas il ne faut pas avoirP2 sinon on aA1.
Donc on a alorsF2et il faut le premierP P nlancers pus tard (i.e.An est réalisé) ou
⋆ on aF1 et le premierP P doit intervenirn+ 1 lancers plus tard (i.e.An+1 est réalisé.) Doncp(An+2) =p(P1F2)p(An) +p(F1)p(An+1)
car premierP P nlancers pus tard est indépendant deP1F2 et e premierP P doit intervenirn+ 1 lancers plus tard est indépendant deF1
D’oùan+2=q an+1+p q anetan+2−q an+1−p q an = 0 qui est encore vraie pourn= 0 (a2−qa1−p q0 = 0) 3. Voir TP (suite récurrente linéaire d’ordre 2)
4. La suiteaest récurente linéaire d’ordre 2 à coefficients constants.
Son équation caractéritique est :x2−q x+pq= 0 qui a pour racinesr1 etr2
Donc pour tout entiern≥1, an =α r1n+β r2n avecαet β déterminés para0 eta1
⋆ pour n= 0 :r2p2
−r1
r02−r01
= 0 =a0
⋆ et pourn= 1 : r2p2
−r1
r12−r11
=p2=a1
⋆ Donc les solutions sontα=−r2p−2r1 et β=r2p−2r1 Variante : on résoud directement
a0= 0 =α+β
a1=p2=α r1+β r2 d’où
β=−α p2=α(r1− r2) et α=r−2p2
−r1 et β=r2p2
−r1
Conclusion : pour toutn≥1 :an=r2p−2r1[rn2 −r1n] et également pourn= 0 5. On a
an = p2 r2−r1
[rn2 −rn1]
= p2rn2 r2−r1
1−
r1
r2
n
et comme
r1 r2
<1 alors
r1
r2
n
→0 d’oùh 1−
r1
r2
ni
→1 et
Conclusion : (an) est équivalente à (bn) lorsquentend vers plus l’infini oùbn= p2r2n r2−r1
3 Expression de a
nen fonction de n par une méthode matricielle.
On définit les matricesAet P par : A=
r1+r2 −r1r2
1 0
, P =
r1 r2
1 1
ainsi que les matrices unicolonnesXn par :
Pour tout entier natureln: Xn=
an+1
an
1. On a pour tout entiern:Xn+1=
an+2
an+1
=
q an+1+p q an
an+1
=
q p q
1 0
an+1
an
et commer1+r2=qet−r1r2=p qon a bien alors Xn+1=A Xn
2. A−r1I=
r2 −r1r2
1 −r1
et comme la seconde colonne est−r1 la première, elles sont liées et la matrice est non inversible.
A−r2I=
r1 −r1r2
1 −r2
et comme la seconde colonne est−r2 la première, elles sont liées et la matrice est non inversible.
3. Doncr1 etr2sont valeurs propres deA.
Comme elles sont distinctes et que Aest de taille 2 alorsAest diagonalisable.
4. Au vu de la suite, on se doute queP est la matrice de passage et on test donc ses colonnes comme colonnes propres :
r1+r2 −r1r2
1 0
r1
1
= r21
r1
=r1
r1
1
donc elle est colonne propre associée àr1
r1+r2 −r1r2
1 0
r2
1
= r22
r2
=r2
r2
1
donc elle est colonne propre associée àr2
Donc la concaténation de ces 2 colonnes propres associées à des valeurs propres distinctes fomre une matrice inversible
et A=P D P−1 avecD=
r1 0 0 r2
On calculeP−1,par Gauss : r1 r2 1 0
1 1 0 1
L2
L1 ⇐⇒
1 1 0 1 r1 r2 1 0
L1
L2−r1L1
⇐⇒
1 1 0 1 0 r2−r1 1 −r1
L1−L2/(r2−r1) L2/(r2−r1)
⇐⇒
1 0 −r2−r1 1
r2
r2−r1
0 1 r2−1r1 r−2−r1r1
L1−L2/(r2−r1) L2/(r2−r1) doncP−1= 1
r2−r1
−1 r2
1 −r1
5. On a vu que D=
r1 0 0 r2
6. Par récurrence :
⋆ pour n= 0 :P D0P−1X0=I X0=X0
⋆ Soitn≥0 tel queXn=P DnP−1X0
alorsXn+1=A Xn=P DP−1P DnP−1X0=P D DnP−1X0=P Dn+1P−1X0
⋆ Donc pour tout entier n:Xn=P DnP−1X0
7. CommeD est diagonale,Dn=
rn1 0 0 rn2
et
Xn = P Dn
−1 r2
1 −r1
p2 0
= 1
r2−r1
P
rn1 0 0 rn2
−p2 p2
= 1
r2−r1
r1 r2
1 1
−rn1p2 rn2p2
= 1
r2−r1
(r1r2n−r2r1n)p2 (r2n−rn1)p2
dont la seconde composante estan= p2 r2−r1
[rn2 −rn1] (qui est bien le résultat trouvé précédemment)