de ^INFORMATION H0RL06ÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)

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de ^INFORMATION H0RL06ÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)

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Là trêve douanière est-elle irrémédiablement compromise ?

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L'article qui suit de notre correspondant régulier.

M. Chs. B., complète d'une façon très heureuse celui publié par nous dans notre numéro du 29 janvier écoulé.

Puisse le bel optimisme manifesté par lui gagne/

/•es délégués de la Conférence du 17 février qui, nous l'espérons également, ne sera pas marquée d'une pierre noire.

La Fédération Horlogère Suisse a suivi avec beaucoup d'attention les développements du projet do trêve /douanière. Il aurait été désirable que le monde des affaires en Suisse en eût fait autant L indifférence dont les intéressés à la stabilisation des tarifs ont fait preuve en tous pays, et non seu- lement chez nous, ont permis aux contradicteurs de tout acabit d'élever la voix. A les entendre, la con- férence est compromise.

Nous nous permettons d'être plus optimiste. Non pas que nous pensions que la réunion aura la fré- quentation escomptée et le cadre qui lui fut primi- tivement tracé, mais nous estimons qu'en tout état de choses, elle tirera de la situation même une ap- préciation qui dictera à la S. d. N . la conduite à suivre à l'avenir.

Il n'y a que des naïfs qui ont pu admettre un instant que les soixante tarifs principaux du monde allaient être figés pour deux ou trois ans par une décision unanime. L'enthousiasme qui s'était commu- niqué à la dernière Assemblée faisait tout de même ressortir la redoutable abstention des continents extra-européens. A 1 heure présente encore, seuls parmi ceux-ci le Japon et Cuba ont apporté leur adhésion. E t l'on pouvait compter également que les délégations européennes, sorties de l'atmosphère contagieuse de Genève, placées à nouveau devant les réalités de leurs situations particulières, ne manque- raient p a s d'en souligner bientôt, avec effarement, les inégalités criantes.

Ge qui devait suivre pouvait se deviner alors. A l'unanimité d'octobre, qui faillit décréter la trêve séance tenante, succéda la tiédeur. O n crût un mo- ment que les vingt-six signatures nécessaires au délai fixé ne seraient pas obtenues. Entre temps, des redressements de tarifs étaient opérés, suite si I o n veut de programmes antérieurs à l'idée de la trêve, mais redressements tout de même. Si bien que le Conseil de janvier hésita: pour un peu, il renvoyait la conférence sine die. E t aujourd'hui, l'on annonce que l'ordre du jour prévu ne sera plus, mais qu'on le remplacera par un programme économique, tout court, o ù le mot douane ne serait, peut-être, même plus prononcé.

Pour le coup, c'en est trop! Nous comprenons 1 altitude de tels experts qui, attachés à la technique des taux commerciaux, perdent de vue les réflexes économiques généraux et déconseillent la réunion du 17 février. Nous comprenons les agricultures euro- péennes de s'inquiéter, comme la nôtre, à la pensée que l'Europe seule décréterait l'immobilisation, tandis

lue leurs puissantes rivales des continents neuf poursuivraient leur politique d'écrasement. Nou;

:omprenons que les industries protégées, mais celles- ci seulement, se cabrent à l'idée que l'appui de l'Etai qui seul les maintient en vie, pourrait leur man- quer. Nous saisissons qu'à la suite d'une guerre atroce, qui a imposé un retour au nationalisme éco- nomique, oe souci d'indépendance hante encore les cerveaux des ex-belligérants ou des dirigeants d E tats neufs désireux d'inscrire leurs activités au rôle

nternational. Nous réalisons la perplexité spéciale de la France, qui s'estime en état d'infériorité au point de vue tarif, de la Grande Bretagne, qui croît que l'entente européenne est la fin de l'Empire.

Mais il y a, oependant, des atouts point négli- geables en faveur d'un résultat positif de la confé- rence projetée. L a conscience que la course aux ta- rifs en est au point ou, devant l'universalité du pro- tectionnisme, cette course cesse d'être profitable.

L e chiffre croissant des adhésions, actuellement presque la trentaine, et où l'on ne constate que l'abs- tention de deux pays européens, l'un nul — l'Al- banie —, l'autre en décomposition économique — la Russie. L e danger américain, plus réel que jamais depuis le krach dernier, l'exportation devenant une question de vie ou de mort pour l'industrie devant le rétrécissement du marché intérieur, jusqu'ici dix fois plus capable que le marché extérieur.

L a conférence ne signera p a s de trêve douanière le 17 février. Mais elle fera des constatations utiles qui conduiront, un jour prochain, à cette signature.

Elle verra, d'abord, l'obligation de déblayer le ter- rain des obstacles qui s'y trouvent encore: la néces- sité de mettre sur pied, préalablement, la conven- tion sur les prohibitions en matière commerciale, à laquelle deux pays, dont la Pologne surtout, foni toujours échec; la nécessité, également, de per- mettre des comparaisons exactes entre tarifs natio- naux, comparaisons qui sont le sujet de contesta- tions permanentes, parce que personne ne peut com- prendre jusque dans ses moindres détails le secret des positions multiples, comparaisons qui s'imposent pour que la trêve douanière puisse être décrétée et comparaisons qui deviendront réalisables le jour où la fameuse nomenclature-type sera adoptée; la nécessité, enfin, de bien préciser que la stabilisation envisagée ne peut être un aboutissement, dont pro- fiteraient justement ceux qui se tiendraient à l'écart, mais ne doit être qu'un palier menant à un désarme- ment progressif que l'armistice permettra d étudier à loisir.

Les problèmes douaniers ont toujours été des casse-têtes. Ils ne changent pas avec le temps. Mais c est en assurer mieux la solution que de les exa- miner comme il convient, après les prémisses qu'ils posent. L a solution n'est, au surplus, pas le terme adéquat, ce sont les solutions qu'il faut dire. A ce propos, les suggestions que M M . Flandin, Gra- ham et Trendelburg apporteront se confronteront, utilement, avec les propositions diverses, on le dit, du Comité économique de la S. d. N .

L e 17 février n'est p a s encore un jour sinistre.

Ch. B.

Concentrations horlogères m

La presse horlogère allemande annonce la créa- tion d'une société anonyme sous le nom de Zentrar Tavannes _.avec siège à Tavannes, ayant pour but la fabrication et le commerce des montres Zehtra- Tavannes.

On se rappelle que Zentra est une association créée il y a deux ans environ, par des horlogers alle- mands, dans lé but de centraliser les achats d'hor- logerie. Cette association a donc fait un pas de plus dans la voie de la concentration et d e ' la rationa- lisation, en -créant la nouvelle société à laquelle participent les divers grossistes qui étaient ses four- nisseurs, ainsi que la maison Schwob Frères et Co.

à La Chaux-de-Fonds.

La voie avait été ouverte, il y a quelque ternps^ à des concentrations de ce genre, par l'Alpinà, qui était également auparavant Une association purement commerciale; on se rappelle en effet, qu'une com- binaison est intervenue entre Alpina ex la öruen- Ouildé, dans le but d^ réunir dans une même entre- prise les intérêts de la fabrication et de la vente.

Le journal allemand auquel nous empruntons ces lignes forme le vœu que ces nouvelles associations contribuent à resserrer l'entente entre l'industrie;

horlogère et le commerce de la montre^ sùr> le terrain international.

Commercé extérieur

Suisse.

Nonobstant de légers progrès dans certaines bran- ches et des reculs assez considérables dans d'autres branches, la situation économique d e là Suisse ri'à subi en 1929 aucune modification fondamentale. A partir du minimum enregistré en 'jtiîii; lé vô'fume des importations a sensiblement augmenté de juillet à décembre. Par contré, pendant le second semestre de l'année, les exportations sont restées 'presenile- è'tation- naires, abstraction faite dé la plùs-valfiè saisonnière d'octobre. Néanmoins, le volume total de notreeom- merce extérieur n'a presque pas varié par rapport à l'année précédente. „ '

En 1929, les chiffres du cpihmercè extérieur d e la Suisse, qui accusent aux importations un total de 2T83.8 Millions d e fr. (-f- 39,1 Millions comparé à 1928) et aux exportations Un total de 2104-,4 mil- lions de fr. ( — 3 0 comparé à 1928), ne sont pas sen- siblement supérieurs, dans leur ensemble, à., ceux de l'année 1928, ( + 9,1 millions de f'f.). Déduction faite de la valeur de l'or en barres, iju'i ne doït pas entrer dans le bilan commercial, le déficit dé. nôtre bilan commercial est de 633 millions 'dé |f.'.' corître 586,4 millions en 1928. L'index d'exp'örtatfoTi 1 re- culé de 78,4 o/o en 1928 à 76,8 °/o en 1929.

Les modifications survenues dans lés principaux groupes de marchandises que nous importons., sont illustrées par le tableau suivant:

1*928 49î8 ,d.î7 (Vu), «n millions ein fr ) Produits alimentaires 674,3 708,0 695;7 Matières premières 1002,2 962,3 893,7 Produits manufacturés 1107,4 1074,4 974,5

Total 2783}9 2744,7::' 2563,9 Seuls concourent à l'accroissement des importa- tions, comparativement à l'année précédente, les ma- tières premières (-|- 4,1 o;0) et les -produits manufac- turés ( + 3 o/o), tandis que les/produits alimentaires sont en recul de 4,7 o/0.

Ainsi qu'il a déjà été dit, le total de nos ^expor- tations (2104,4 millions de fr.) accusé Une cSmmïï-

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qui est le symptôme d'une certaine stagnation de

^'actyPWiÊÈÊP^^^ **e""noïrë^pàysT'Tîii"point de vue ^ a ^ e H r ^ ^ i e . ; produits exportés, il y a lieu de rem^^'ièc^yarif ;'toä^-qiie jes produits de l'indus- trie :metaliOfgij$ue ont hAfe'^r,ès.*^riande avancé sur ceux; de l'indrçsjpe,,textile.? *\ "'''..,,

Eii 1929, le 'ftjiig^ 'qu'occupent' -les jirlntipaux, dé- bouchés de notre industrie n'a pas subi de modifi- cations marquantes. L'Allemagne' (354,8 millions de fr.) Ijet l'Angleterre (288,1., millions de fr.), sont toujours à la tête des acheteurs 'de produits suisses, bien;i qu'avec des chiffres sensiblement inférieurs à ceux': de 1928. (Allemagne — 32,4 millions de fr.,

"Angleterre""^"17$ millions dé' fr.). "Le fléchisse- ment du total de nos exportations est principalement du. à; la diminution des achats faits par ces pays, dont la situation économique est actuellement dépri- mée .Contrairement à ces deux pays, les Etats-Unis,

la France et l'Italie ont ('augmenté le volume de leurs achats de marchandises suisses (les Etats-- Unis de 195,3 à 207,5 millions de fr., là France de 156,6 à 181,8 millions de* fr., l'Italie de 140,6 à 158,3 millions de fr.). Cet accroissement de nos ventes à l'étranger doit être attribué à la conjonc- ture favorable des Etats-Unis et au développement économique de la France et de l'Italie.

France.

L'administration des douanes vient de communiquer les chiffres du commerce extérieur de la France pendant l'année 1929. De leur examen il résulte que la balance visible de ses échanges avec les pays étrangers et avec les colonies françaises et pays de protectorat accuse, pour l'ensemble de l'année, un excéxjeMt ^'Importation de 8,812,276,000 francs, alors qu'end 1928, les importations n'avaient dépassé les exportations que de 2,061 millions environ.

Il Jfi'est pas inutile, à ce propos, de rappeler que, pendant -l'année 1913, le déficit de la balance vi- sible avait atteint 1 milliard 541 millions de francs or, sdit »environ . 7,700 millions de francs actuels et qu'il représentait alors 19 o/o environ des im-

portations, alors qu'il n'en représente que 14 o/o en" 1929.

?l>ï fmportations ji-Qbjets d'alimentation

. Matières" nécessaires ~

•'Objets fabriqués iï "-Totaux

à l'industrie

Au surplus, il n'est pas inutile de souligner que le déséquilibre de la balance commerciale, en 1929, provient en grande partie de la progression des en- trées et, en particulier, du fait que ses industries se sont largement réapprovisionnées en matières pre- mières et que, d'autre part, ce déficit est compensé,

•sans aucun doute, dans une très large mesure, par les excédents de la balance invisible, sans parler de la balance générale de ses paiements extérieurs qui demeure largement débitrice ainsi que le mon- trent les importations continues d'or.

Le tableau suivant donne la valeur des marchan- dises importées et exportées l'année dernière, ainsi que la comparaison avec les résultats correspondants de 1928 (en milliers de francs):

Année Différence 1929 1928 , pour 1929

13,178,103 12,540,524 -f- 637,579 35,159,792 32,981,735 -f 2,178,057

9,946,729 7,913,293 - j - 2,033,436 58,284,624 53,435,552 -f- 4,849,072

• '''--/. -Exportations.

Objets d'alimentation -

>.i ••-> Matières nécessaires à l'industrie Objets fabriqués

v Totaux . - , , • •

Les importations se sont accrues en 1929 d'envi- r o n ^ o/o; cette augmentation importante se répartit entre, les trois grandes- catégories de marchandises.

A l'exportation, on note au contraire, camparative- .; ^..Importations •" • .-',/'. , r.'';'."'.

Objets d'alimentation • ',: -' ' Matières nécessaires à l'industrie -:iv:.;. Objets' fabriqués

Totaux..

' Exportations.

Qbjèts-d'alimentation

Matières nécessaires à l'industrie Objets fabriqués

Totaux

6,068,576 12,564,065 31,439,705

6,241,212 13,070,230 32,063,287 50,072,348 51,374,729

— 172,636

— 506,165

— 623,580

— 1,302,381 ment à 1928, une diminution légèrement supérieure

à 2 i/s o/o.

Voici, d'autre part, le poids des produits importés et exportés en 1929 et en 1928 (en tonnes):

Diiférence pour 1929 -f- 902,845 + 8,597,282 + 607,661 + 10,107,788 Année

1929 1928 6,727,758 5,824,913 50,604,400 42,007,118

2,115,037 1,507,376 59,447,195 49,339,407

1,510,365 33,018,772

5,359,638

1,682,841 34,150,109 5,292,980 39,888,775 41,125,930

— 172,476

— 1,131,337 + 66,658

— 1,237,155 En examinant ces chiffres, on remarque d'abord

qu'à l'augmentation de 9 o/o relevée dans la valeur des entrées, de 1928 à 1929, correspond une pro- gression de plus de 20 o/0 dans les quantités impor- tées.--, u.yi,j ;:;';. ,

Les exportations ont fléchi dans une proportion un peu plus forte en quantité qu'en valeur: une di- minution de 3 % correspond à la moins-value de 2.% o/o que nous signalons plus haut, par rapport à l'année 1928.

Par. rapport à 1913, on note, en quantité les aug- mentations suivantes: importations, -f- 15,226,809 ton- nes ou 34 Va pour cent; exportations, -)- 17,814,262 tonnes, soit 81 o/0.

Suède.

Les exportations suédoises ont atteint pendant l'an- née 1929 1,806 millions de couronnes et les im- portations 1,773 millions de couronnes, soit un ex- cédent de 33 millions de couronnes des exportations sur les importations.

En 1928, alors que de grands conflits du travail avaient jeté un trouble dans l'économie suédoise, les exportations n'avaient atteint que 1,565 millions de couronnes, alors que les importations s'étaient éle- vées à 1,710 millions de couronnes, soit un excédent de 145 millions de couronnes des importations sur les exportations.

Chronique sociale

Le prix de détail

j' et le coût de la vie en décembre 1929.

(Communiqué par l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail}.

L'indice'suisse du.coût de la vie était, à fin décem- bre' 1929, à .162 (juin 1914 = 100), soit aü même chiffre ,-qu'à la fin du mois précédent et qu'à fin décembre 1928. g • •:

En ce qiri^çirtftnie les^^denrées'• alimentaires, on a observé de^f* baisses, s u r t o u t • ' p o ù r . ^ a . v i a n d e d«

veau et le elfé, danV t o n nombre des 34 communes qui prennent part au relevé des prix de détail. Le pain et la > farine blanche ont aussi baissé dans plu- sieurs de ces communes. Dans quelques-unes, il en a été de même, du riz et du sucre. On a observé des

hausses dans plusieurs communes, notamment pour les œufs. Dans quelques-unes, on a aussi noté des prix plus élevés pour le lard.

Des huit catégories de denrées prises en considé- ration dans l'indice du coût de l'alimentation, les produits laitiers, les graisses et les huiles^ les pommes de terre et les légumes à cosse sont restés au même niveau que le mois précédent. L'indice des œufs est monté de 2 o/o. Quant aux autres catégories, elles accusent toutes une baisse. Pour la viande et la charcuterie, le pain et les autres produits de céréales, le sucre et le miel, il s'agit d'une baisse de 1 o/0; pour le.café et le chocolat, d'une baisse de 2 o/0. En- suite de ces différentes variations de prix, le coût de l'alimentation a fléchi de 0,5 o/0. L'indice étant calculé sur la base de nombres entiers, il ne reflète toutefois pas ce changement. Il est donc resté au même chiffre qu'à fin novembre, soit à 157. A fin décembre 1928, il était, à 158. Si l'on considère

séparément les 34 communes entrant en ligne de compte, on remarque bien ce léger 'fléchissement du coût de l'alimentation. En effet, 17 communes ac- cusent une baisse, 1 une légère hausse et 16" le même chiffré dû à peu près..'. -.•(: .'; i'jv*./.'

Dans le groupe du chauffage et d e ' l'éclairage, il ne s'est pas .produit de changements notables.

L'indice est resté a 135,; il était à 136 à fin. dé- cembre 1928..'--•• - " ;

En ce qui concerne l'habillement, on considère comme inchangé l'indice de 165 noté à fin no- vembre.

Quant à l'indice des. loyers, il donne une moyenne de 194 pour les villes de 100,000 habitants et aùr dessus, une moyenne de 162 pour les autres villes et une moyenne générale de 181 pour l'ensemble des villes envisagées.

•

«*•

Chronique du travail

L e m a r c h é s u i s s e d u t r a v a i l p e n d a n t l e m o i s d e d é c e m b r e 1 9 2 9 .

(Communiqué par l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail). • % D'après le relevé exécuté à la fin de décembre ; 1929, le nombre des demandes d'emploi inscrites aux offices suisses du travail s'élevait, à cette date, à 13,320 (contre 8657 à la fin du mois précédent et 11,993 à la fin de décembre 1928J, celui des offres!

d'emploi à 1980 (contre .2451 à la fin du mois précédent et 1666 à la fin de décembre 1928).

Les changements survenus sont en partie d'ordre sai- sonnier. Dans certaines branches, spécialement dans l'industrie horlogère, l'augmentation des demandes d'emploi a dépassé la limite normale des fluctuations saisonnières. En égard à la saisonj la situation géné- rale du marché suisse du travail _peut être considé- rée comme bonne, sauf en ce qui concerne l'indus- trie horlogère et certaines branches de l'industrie textile. D'après les informations des offices du tra- vail, la main-d'œuvre est toujours très demandée dans certaines professions; aussi bon nombre des permis de séjour accordés à des travailleurs étrangers ont-ils été prolongés. Cependant, la jonction entre offres et demandes d'emploi demeure très difficile en raison du petit nombre de personnes prêtes à prendre un emploi dans une autre localité.

Par rapport à l'année précédente, on constate une augmentation de 1327 demandes et de 314 offres d'emploi. Pour les demandes d'emploi, il y a eu surtout progression dans- l'industrie horlogère ( + 853).

Dans l'industrie horlogère, les personnes en quête d'un emploi ont sensiblement augmenté de fin no- vembre à fin décembre; ils ont passé de 384 à 1100.

Cependant, il est à remarquer à ce sujet que partie d'entre eux doivent être considérés comme des chô- meurs partiels; ils sont momentanément privés de travail, sans avoir été licenciés. Les réductions d'ho- raire ont subi un nouvel accroisssement. Cette aug- mentation du chômage dépasse le niveau ordinaire de la saison; il est aussi en relation, ainsi qu'on l'a vu le mois précédent, avec l'ajournement de la décision que doit prendre le gouvernement américain au sujet d'un relèvement éventuel de son tarif doua- nier. En prévision de ce relèvement, l'industrie hor- logère avait intensifié son exportation à destination des Etats-Unis.

Contrôle des métaux

E s p a g n e . — C o n t r ô l e d e s m é t a u x p r é c i e u x . On se rappelle que le gouvernement espagnol avait promolgué, le 4 juin Ï926, un décret-loi sur le contrôle des métaux précieux, et qu'un règlement d'exécution avait été mis à l'étude.

Ce règlement vient d'être publié dans la . « Gaçeta»- de Madrid» du 25 janvier 1930. '-•'"• *

L'examen rapide de ses dispositions donne lfjm-S pression que satisfaction est donnée en-ce qui con- cerne les vœux que les exportateurs1 suisses avaient exprimés à propos du titre de l'argent et clè-. la

reconnaissance du poinçon suisse. Par contre, on n'a pas tenu compte de leur demande ' relative à la non-exigence de la manjue de l'importateur.

En effet, l'article 3 (chapitre I) permet l'impor- tation et la vente d'objets d'un titre supérieur au titre officiel espagnol, mais ces objets ne pourront porter que le poinçon ou la marque du titre espagnol inférieur correspondant (ainsi, au premier titre ar- gent suisse de 925 on appliquera la marque du premier titre argent espagnol de 916 qui est infé- rieur). Un certificat sera toutefois délivré indiquant la composition de l'alliage. L'article 41 (chapitre!

II), a trait spécialement aux montres;

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NflliQ.— 5'février 1930 L A F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U \ SSE

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t£'*pnràgrabhé3- dé cet article dit qu'on appliquera aux montres, importées de. pays où.existe un contrôle officiel ' de métaux j>récieux offrant toute garantie, et a là condition que le traitement réciproque soit aççdjrde,j à l'Espagne, un plomb portant le poinçon espagnol et la marque de l'importateur. Si cette conçtitiojn n'est pas remplie, les pièces de montres en l é t a u x précieux devront être envoyées au poin- çonnement en Espagne, sans être finies^ et elles pourront être réexportées ensuite, en vue de finis- sage.

Lfärtjele 54 (chapitre III) C, Voyageurs de com- merce ^rangers, prévoit le dépôt, à titre de garantie, du, Ajoutant de la contribution industrielle d'un tri-, mest^e,; comme grossiste en bijouterie, par les voya- geuçs qui important des collections d'échantillons d'orjjefe en métaux précieux.

Ewin, l'article 93 (chapitre IV) fixe le tarif (tarif! quatre) applicable au poinçonnement de boî- tes «te montrés.

D'après les dispositions transitoires (chapitre VI), l'application du règlement commencera quatre mois après; sa publication.

D£s renseignements plus complets sur les dis- positions intéressant l'industrie horlogère seront pu- bliées dans la Fédération Horlogère Suisse, aussitôt quei-la traduction du. règlement sera achevée.

'"'•y "•'•'.. ' *

Des difficultés, qui sont probablement en corré- lation' avec la publication du règlement d'exécution réswjrté c'irdessus, se seraient produites ces derniers ternes an; stijet<de montres avec boîtes en jjlaqué or.

La. douane espagnole aurait refoulé des articles de ce genre, portant la désignaion «plaqué or», en prétextant que seul le mot plaqué est autorisé et non le mot i or.

D'après les derniers renseignements reçus et en- suite des démarches officielles faiteSj, des ordres au- raient^ été donnés par les services compétents de l'ad- minjstration 'espagnole, pour faire cesser les diffi- cultés signalées.

MU '' " ' . ' " ' • • • ' ' • ' • - - +-• • «

Chronique des Associations patronales

S o c i é t é s u i s s e d e s . f a b r i c a n t s d e b o î t e s d e m o n t r e s e n o r .

Le 1:01« congrès de la; Société s'est réuni le ven- dredi Ä .jâttriër au Stande des~ Ar-mes-Réunies.- It a été décidé ensuite de la mauvaise marche persisV tante dés affaires de fermer officiellement les fa- briques les lundi et samedi de chaque semaine!

pendant: le mois de février. Il a adojsté dés modi- fications de détail à ses statuts et s'est occupé de quelques affaires intérieures.

Registre du commerce

• • . ... • ,..-, . . J). ji.au j y w ^ ^ w Raisons sociales.

Enregistrement :

25/1/30. — Geiser et Froehlicher, soc. n. con. (Os- ward 0.,de Langenthai, Otto F., de Bellach), com- merce etineprésentations en horlogerie, Bâtiment 13, Langendorf.

Modifications:

23/1/30. — Goitry, commence de joaillerie et dia- imants, Plainpalais, transfère son siège à 5, Rue de Ta Confédération, Genève.

23/1/30. — La raison « Frau Anna Naef-iMuHer » est radiée. Actif et passit sont repris par Otto Naef (O. N:, jun. de IÇirchberg, St-Galï), hor- logerie,

cerne.

bijouterie, argenterie, Weinimarkt 6, Lu- Radiations:

Golay, fabrication

, l

5

a c o m p t e et changé; ?

Suisse: Taux d'escompte | , ;

» » avance s/nantissement Change sur Paris . . .

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I

en francs suisseï

de baffinçiera 24/1/30. — Jean

compensés. Sentier.

23/1/30. — Ami Touchon, fabrication de décoirétages, Geneveys-s/Cpffrane.

Faillites.

Ouvertures de faillites:

23/1/30. — Grimm. Charles, industriel, Ste-Ursannc.

Dérai pour productions: 7 mars 1930.

Assemblée des créanciers: 4 février 1930.

20/1/30. — Lemr/ch-Guinand et Cie, fabrication de cadrans métal (La Moderna), soc. n. coll., Rue Numa Droz 158, La Chaux-de-Fonds.

Délai pour productions: lier mars 193Q.

Assemblée des créanciers: 4 février. 1930.

Concordats.

Sursis concordataire e t appel aux créanciers:

11/1/30. — R. Audemars et Co., in liquidazione, Locarno.

Délai pour productions: 12 février 1930.

Assemblée des créanciers: 24 février 1930.

Commissaire au sursis: Dr. Pii'nio Mattei, Locarno.

24/1/30. — Société anonyme des Usines Fils de Achille, Hirsch et Co., horlogerie, T&ie Leopold Robert 94-96, La Chauxnde-Fonds.

Commissaire au sursis: Me. Eug. Wilfe, avocat, La Chaux-de-Fonds.

Délai pour productions:' 18 février 1930.

Assembfée des créanciers: 7 mars 1930.

C O T v l S

4 février lißb

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France Qf. Bretagne U . S . A.

Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Indes néerl.

Allemagne Dantzig Autriche Hongrie Tchéooslov.

Esthonie Lettonie Llthu^nie Russie.

Suède.

Norvège Danemark

Finlande

Yougoslavie Albanie Grèce*

Bulgarjp.

Roumanie Turquie,.

Afrique Sud Australie Argentine B r S l t Chili;; . Colombie Pérou, Equateur Bolivie

Venezuela.

Mexique*

Philippines:

Indes brit.

Chine.

Japon

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100 Cour, lOO-Late

100-Lits,

100. Roubles 100. Cr. sk*

100« C t sk.

100 Cr. sic;

100. Markka Ï0P> Zloty.

100 Dinars 100 Francos 100 Drachmes 100 Leva 100 Lei

1 Livre, t*

1 Livre« eg.

1 Liv. stg»

1 Liv. stg.

100 Pesos«;

100 Milreîs 1,00 Peso*

100 Pesos 100 Pesfls-

1 Libra 100 Sucres.

100 Bolivianos 100 Bolivars 100 Pesos 100 Pesos 100 Roupies 100 Taek 100 Yens

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5.18 72.06 27.27 IQO:-5- 560.

208.32 208.32 123.45 100.88 72.93 90.64 15.33 139.—

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123,65 100,50 72,75 90,55 15.32 138,10 99,50 51,—

265,50 138,90 138,45 138,50 13,—

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25,65 25,10 25,40 204 — 58,—

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185,70 98,—

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101,lu 73,05 90,75;

15,37 138.70 100,50 51,80:- 2 6 6 M 139 30 138,65 138,80 13,16 58,20 9,14 6,55 3,80 3,08 2,55 26.0 =>

25,35 25,75 207,75 60,—

6 4 , - 476,- 498,40

19,20 102,00 187,-

99,20 248,—

256,—

189.—

253.80 258 — C o m p t a n t A t e r m e Paris. 29janv. 30 jany. 31 janv. il févr.

(Ges prix s'entendent en francs .français par kgj lOQü/lBOO)

Cours du diamant brut.

(Prix de Bourse au comptant pour grosses quantités).

Diamant boart fr. 9.40 à 9^60

Qualités supérieures fr. 0.30 à 1.20 par carat en plus Eclats de diamants fr. 8.60 a 8.90'

Cours communiqués par Luden Basxanger, Geniv*.

Contrôle fédéral des boîtes de montres d'or, d'argent et de platine

*

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Bureaux

1. Bienne 2. Chx-de-Fds , 3. Delémont

• 4. Fleurier . 8v Genève

•6. Grenchen 7: Locle 8. Neuchàtel 9. Noirmont iO, Pbrrentruy 11, St-Imier 12. Schaß house 13. Tramelan

Total.

P o i n ç o n n e m e n t du m o i s d e J a n v i e r . Boites platine

1628 3fi«

334

^

1

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Différence-1930 341 '*-*(..: V 1929 —

• . . - : - . - •

1930

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Bottes de montres or 1929

2.923 7&.747- . 2.188 10.072 2.068 8.264 H 3.767

— 5.717 690 11.928 123.317*

58.197 -=.

ont 2.642 1930 1.568 40.779

— 94 6.193 1.169 4.775 328 2.092

— 3.316 24 4.782 65.120'

—

-SE.

botte« e

Boites de montras argent Totaux Janv.

1929 18.732 2.931 4.589 2.901 9.504 14.193 8.011

120

8.054 10.332 7.218 1.670 7 383 95.635

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«et.

r b a a à t l

1930 12.988

2.806 5.223 2.594;

7.123 11.941 5.744

48

4.539 3.166 7.942 1.352 6.313 7.1.776

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21.655 79,043 4.589 5.089 19,910 16.203 16.2/7 1»!

11.818 10.332.

12.936 2.360 19.311;

193JL 14.556 43,679 5.22.3 2.688 13.576 13.110 10.516

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6.631 3.166 11.258 1.376 11.095

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57i000' 115.250 280.000

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