ta Chaujc-de-Fonds, Mercredi 3 Septembre 1930. Bureau*: Rue de ta Serre 58. Quarante-cinquième Année. — N
s69.
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L'Amérique latine peut remplacer des marchés fermés
L'embouteillement de l'industrie européenne est manifeste. L'horlogerie suisse en sait quelque chose.
L'Asie, en effervescence, commence à boycotter les marchandises du continent « oppresseur ». L'A- frique a peu de capacité d'achat. Les Etats-Uni?
n ont qu un désir : assurer eux-mêmes, à l'exclusion de 1 étranger, la satisfaction d'un marché intérieur important par la quantité et le pouvoir individuel de consommation. L'Australie tend à suivre ce!
exemple. O ù placer, dès lors, des produits, dont la fabrication doit seule permettre d'éviter un chômage déjà inquiétant et tous les dangers que celui-ci com- porte?
C'est à ce moment que l'idée de l'Amérique latine se présente. Ce sont là une vingtaine de pays, du Mexique, par l'Amérique centrale et les Antilles à l'Argentine et au Chili, qui ne comptent pas loin de 100 millions d'individus, un continent plus du double, en surface, de l'Europe et de grand avenir.
Jusqu à aujourd'hui, toutefois, l'Amérique latine a eu mauvaise presse dans le monde. Les affaires, en- tend-on dire ici, auraient quelque peine à s'y con- clure du fait, principalement, de l'état des commu- nications, de la pauvreté de la population moyenne, de 1 instabilité politique des gouvernements.
Nous croyons, personnellement, que cette concep- tion du continent latin est périmée. Les transports ont été mis à la page. Bien plus, pour ce qui est des communications maritimes, une concurrence inter- nationale formidable multiplie, maintenant, les ser- vices à bon marché. Las chemins de fer nationaux mettent déjà en contact plusieurs pays et la voie fluviale, dont le réseau exploitable est plus riche que partout ailleurs, tend à la baisse de leurs tarifs. Les moyens de relation les plus modernes, aviation, radiotélégraphie, existent clans des régions hier réputées inaccessibles. L a politique, malgré l'in- certitude de périodes électorales bruyantes et pro- longées n'a, depuis longtemps, conduit à des guerres fratricides semblables à celles que l'Europe connaît à chaque génération, et cette tranquillité a permis aux habitants d'acquérir un bien-être qui doit leur permettre, dorénavant (avec des facilités de paiement qui sont, là-bas, une habitude) de compter parmi les clients les plus intéressants de notre monde.
C'est ce que les Allemands ont compris. Ils ont su, bien avant la guerre, offrir des délais de paie- ment que réclamait une population riche à la vente de la récolte, car maintenant, que de par la careice des autres continents l'Amérique latine gagne en relief, ils jugent le moment opportun d'y réserver à leur production inquiète la place la plus large. A cet effet, ils comptent employer, parallèlement, deux méthodes: la première, à l'opposé des conceptions nord-américaines sera de favoriser sur leur pro- pre marché l'écoulement des produits sud-américains.
L a réciprocité est, en effet, le bon moyen de réus- sir. La seconde est de mettre en rapport les deux économies en quête de débouchés, allemande et
sud-américaine, car il est avéré que la méconnais- sance entre, pour la majeure partie, dans l'absten- tion des échanges. ;
L'an dernier, l'universitaire allemand Alfons Gold- schmidt proposait la création à Berlin de ce qu'il nommait « Wirtschaftsinstitut Latein-Amerika », un centre d'informations économiques sur l'Amérique latine, qui devait, à l'occasion, répondre à des de- mandes de renseignements de même nature sur l'Al- lemagne. Son argumentation était la suivante: L ' E u - rope, l'Allemagne en particulier, ne sait de l'Amé- rique latine que ce que lui ont déclaré quelques géographes ou ethnologues. Elle possède encore des monographies que des particuliers ou des institutions de buts divers lui ont adressées. Certes, les repré- sentations consulaires publient, de temps à autre, des mises au point de grand intérêt. Mais tous ces do- cuments restent dans des généralités qui ne aont d'aucun profit pour les relations économiques ou culturelles. Il faut développer l'exploitation linéaire une côte, quelques villes — pratiquée jusqu'ici par les marchands européens. C'est en surface qu'on doit désormais travailler. Dans ce but, un examen sys- tématique de toute l'Amérique latine devient néces- saire. O n le fera selon les procédés scientifiques.
M. Goldschmidt, dans un voyage d'études, s'est assuré déjà la collaboration des institutions latino- américaines que voici: Au Mexique: l'Institutio mexi- cano de Investigations economicas, et le Departe- mente de Biblioteca y Archivos economicos du mi- nistère des finances, à Mexico, que dirige, fort heureusement, un de ses anciens élèves, le professeur Sylva Herzog. Au Guatemala, l'Universidad na- cional de la capitale, Guatemala, qui vient de créer une Faculté de l'économie. A Costa Rica, la Biblio- teca nacional, à San José, qui, sous la direction du savant bien connu Garcia Monje, jouit d'une ré- putation dépassant de beaucoup les limites de l'A- mérique centrale. A Panama, l'Instituto nacional de Panama, dirigé par I. D . Moscote, et, probable- ment, dans un avenir rapproché, la Faculté écono- mique qui doit le doubler. Au Pérou, les univer- sités de Lima et d'Arequipa, qui n'ont pas encore décidé de la forme que prendrait leur collaboration, mais sont sympathiques à l'idée. E n Bolivie, le Ministerio de Hacienda e Industria et le Ministerio de Communicaciones, dont le sous-secrétaire, le D r . Flores, deviendra le chef de l'Instituto boliviano de Investigaciones economicas à créer. Au Chili, l'Universidad de Chile, à Santiago, dont le recteur, le D r . Daniel Martner est, justement, économiste.
En Argentine, le Departemente nacional de Trabajo, au ministère de l'intérieur, puis la Federacion agra- ria, de Rosario et les archives du plus grand quoti- dien de Buenos-Aires, « L a Prensa », enfin les Fa- cultés économiques des universités de Buenos-Aires de Santa F é , de Rosario, et de Panama. Au Bré- sil, pour terminer, l'Academia de Commercio de Rio de Janeiro et l'Instituto de Café, à Sao Paulo, mais aussi un institut de l'économie dont on pro- jette la fondation.
(Voir suite page 709).
Contrôle de la marche des montres
France.
O b s e r v a t o i r e n a t i o n a l d e B e s a n ç o n . Voici les résultats chronométriques obtenus en 1930 (1er mai 1929 au 30 avril 1930) à cet Obser- vatoire:
Chronomètres de marine:
Catégorie A Catégorie B
Chronomètres de poche:
Ire classe, Catégorie A
» Catégorie B 2e classe
Epreuves additionnelles Totaux
Dépôts Bullet. Echecs Retirés 3
3 123 4 85 35
1 3 47 1 50 27
2 0 54 3 35 8
0 0 22 0 0 0 253 129 102 22 Résultats complets du concours de pièces isolées
Médailes d'or 10 Médailles d'argent 11 Médailles de bronze
Soit, au total
10 31 Pièces compliquées
Chronographes pour sports, avec épreuves confor- mes aux desiderata de l'Automobile-Club de France, dans la suite de ses 7 Concours officiels de 1907- 1908 à 1913-1914, maintenus par lettre du 23 mars 1926, et au Règlement sportif de 1924, organisé à la demande de l'Aéro-Club de France.
Ire classe.
Il y a eu: 36 dépôts pour les épreuves sportives, dont 32 pour les chronographes avec rattrapantes et 4 pour les chronographes compteurs; 13 bulletins;
de marche dont 11 pour les rattrapantes et 2 poul- ies compteurs et par suite 19 échecs pour les rattra- pantes et 2 pour les compteurs, 2 chronographes avec rattrapantes ayant été retirés volontairement avant la fin des épreuves.
Un chronographe compteur a mérité le bulletin d;
marche usuel, sans subir les épreuves complémentaires ou sportives, avec 170 pts 8.
Enfin un chronographe compteur, répétition à mi- nutes, quantième et phases de lune a obtenu le bul- letin usuel catégorie B.
I 2e classe. — 18 dépôts de pièces sportives ont fourni 12 bulletins de marche et 6 échecs.
Chronique administrative
C a i s s e n a t i o n a l e s u i s s e d ' a s s u r a n c e e n c a s d ' a c c i d e n t s .
III.
Poursuivant notre analyse du dernier rapport an- nuel de la Caisse Nationale d'assurance, nous y li- lisons qu'il a été constaté que bon nombre de médecins-traitants abandonnent de plus en plus au service médical de la Caisse nationale le soin de procéder à certaines constatations qui leur incom- bent, mais qu'ils ne se soucient pas de faire eux- mêmes. Quand ces médecins se rendent compte, par exemple, que le mal dont souffre l'assuré n'est pas en relation de causalité avec l'événement invoqué, ils ne tiennent pas à le déclarer eux-mêmes; ils pré- fèrent renvoyer le patient à l'examen du médecin d'arrondissement. Il en va de même, et toujours plus fréquemment, quand il s'agit de persuader l'as- suré qu'il est capable de reprendre le travail.
Cette manière de faire a eu pour conséquence d'accroître considérablement le travail des médecins
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N° 69. — 3 septembre 1930 LA
de la Caisse nationale qui, en 1929, ont procédé à 35,443 examens de sinistrés contre 28,948 en 1928.
On ne saurait tolérer, à la longue, poursuit le rapport, que les médecins-traitants se déchargent ainsi de leurs obligations sur les médecins de la Caisse nationale, sinon le service médical de celle-ci se trouverait à tel point débordé de besogne étran- gère à sa sphère normale d'activité que l'exercice de ses fonctions ordinaires en pâtirait sûrement. Les
médecins de la Caisse nationale sont là, avant tout, pour surveiller le traitement médical et pour se- conder les médecins-traitants dans le diagnostic des cas et dans le choix des meilleurs moyens théra- peutiques; ils ne faut pas aller au-delà.
Le service médical de la Caisse nationale a été frappé de constater, dans le traitement des blessés, une nouvelle recrudescence de la mécanisation et de la techtrisation. Les médecins se procurent de plus en plus les installations, techniques, appareils, lampes, etc.
apparus sur le marché ces dernières années et les utilisent ensuite intensivement dans la pratique de la médecine des accidents.
Jusqu'ici, les résultats n'ont pas été partout encou- rageants. Chez maint médecin travaillant avec ces coûteux moyens auxiliaires techniques, les sinistrés ne guérissent ni plus rapidement ni mieux que chez ses collègues utilisant encore les anciennes méthodes de traitement. Cela peut tenir en partie au fait que cette manière compliquée de procéder agit par voie de suggestion sur le patient, dans ce sens qu'il croit le mal plus grave qu'il ne l'est en réalité (précisjé- iment parce qu'on le soigne de façon si compliquée) ; aussi juge-t-il nécessaire de se ménager toujours da- vantage et toujours plus longtemps. Il est aussi per- mis de supposer que la mécanisation a pour consé- quence de soustraire beaucoup trop le patient à l'in- fluence personnelle directe du médecin, lui-même ainsi qu'à ses effets tranquillisants et curatifs.
Passons maintenant au Service juridique. Suivant le rapport, il a été introduit en 1929 devant les tribunaux cantonaux d'assurance 458 procès en pres- tations d'assurance (contre 506 en 1928). De ces 458 actions, 94 concernaient des sinistres survenus au cours de l'exercice lui-même.
Au début de l'année 1929, 365 procès datant des années précédentes étaient encore pendants devant les tribunaux cantonaux d'assurance.
De ces 365 litiges encore pendants, ainsi que des 458 nouvelles actions introduites durant l'exercice, il a été liquidé en tout 485, en sorte qu'à fin 1929, il restait encore 338 procès pendants en première instance.
Les procès liquidés en première instance l'ont été dans 140 cas par transaction, dans 122 par désiste- ment ( la Caisse nationale s'est désistée dans 24 cas et la partie adverse dans 98 cas) et dans 223 cas par jugement. Dans 133 cas celui-ci a été rendu complètement en faveur de la caisse nationale, qui a obtenu partiellement gain de cause dans 62 cas et a succombé dans 28 cas.
Les procès liquidés devant le Tribunal fédéral des assurances l'ont été dans 6 cas par transaction, dans 3 cas par retrait du recours (chaque fois par la par- tie adverse) et dans 58 cas par jugement. De ces 58 jugements, 42 ont donné entièrement raison à la Caisse nationale, qui a obtenu partiellement gain (de cause dans 11 cas et a succombé dans 5 autres.
Commerce extérieur
Pologne.
Pendant le premier semestre de 1930, les impor- tations se sont élevées à 17,252,903 quint, valant 1,146,765,000 zlotys et les exportations à 87,436,533 quint, valant 1,235,211,000 zlotys. On enregistre donc une balance commerciale favorable de 88,446,000 zlotys.
En 1929, les importations avaient atteint 1,657 millions 050,000 zlotys et les exportations 1,223 millions 873,000 zlotys. L'amélioration de la ba- lance commerciale est donc due beaucoup moins à un développement des exportations qu'à une restriction des importations.
Chronique financière et fiscale
Suisse. — Nouvel emprunt fédéral 4 % .
Ainsi que cela a été annonce il y a quelques jours, le Conseil fédéral a décidé de dénoncer au rembour- sement, pour le 1er mars 1931, le Ville emprunt
fédéral de mobilisation 5 «> de 1917, et de le rem- placer par un nouvel emprunt de conversion, de même montant, au taux de 4 <y0. Des fr. 150,000,000 que comporte l'emprunt, Fr. 100,000,000 ont été pris
F É P É R A T Î O N H O R L O G È R E SUISSE
ferme par k£ groupes de banques suisses; la Con- fédération s'est réservé le solde de Fr. 50,000,000 pour ses fonds spéciaux. L'émission aura lieu du 3 au 11 septembre, au cours de 98,50 o/o pour les conversions et les souscriptions contre espèces, ce qui correspond à un rendement quelque peu supérieur
à 4 o/o.
Pour permettre de servir intégralement toutes le- demandes de conversion, la Confédération est prête à réduire en proportion les 50 millions qui lui ont été réservés.
L'abondance actuelle de l'argent et le fait aussi que la Confédération rembourse depuis le 1er sep- tembre un montant de Fr. 166,000,000, solde de l'emprunt fédéral 51/2 0/0 de 1922, permettent de considérer le succès de l'emprunt comme assuré.
L'Amérique latine peut remplacer des marchés fermés
(Suit* de la page I).
Les suggestions du professeur Goldschmidt ont été bien accueillies en Allemagne aussi. Il ne s'est- pas passé une année et voici qu'on annonce l'ouver- ture prochaine, dans la capitale du Reich — peut- être est-ce chose faite à l'heure actuelle — d'un Ins- titut d'études sud-américaines. Cet organe sera indé- pendant de l'Université et ses cours seront ouverts à tout le monde. Il possède, d'emblée, les 80,000 volumes provenant du fonds Quessada, le professeur de Buenos Aires, et 2,000 autres rapportés du Mexique par le D r . Hagen. L e directeur est M.;
Boehtz, ancien ministre prussien de l'instruction publique. Celui-ci mènera de front les travaux de bibliothèque et d'archives. Il est prévu des commis- sions d'enquête et des séminaires. Des sections se spécialiseront les unes sur la cinématographie écono- mique et sociale, la « plastique économique compa- rée », les autres sur les informations et les conseils, sur les foires et les expositions, etc. Des cours et des conférences introduiront les travaux; des ou- vrages seront traduits, réciproquement, en allemand et en espagnol; une revue paraîtra, également, dans ces deux langues.
L'Institut veut ainsi employer de nouvelles mé- thodes d'enquête. Il compte dresser des statistiques de rentabilité comparée qui n'ont jamais été faites jusqu'ici et doivent indiquer aux commerçants, de suite, les meilleures opérations à effectuer. Il a l'intention d'ouvrir les territoires vierges à l'échange international. U n congrès des représentants de toutes les institutions entrées en relations doit se tenir cette année encore à Panama.
O n pourra penser ce qu'on veut de cette systéma- tisation de l'information économique. Les Allemands ont été nos maîtres en matière commerciale et il est probable qu'ils n'instaurent pas une nouvelle tac- tique sans être à peu près assurés du résultat.
Chez nous, en Suisse, la science est restée trop attachée à la théorie et trop loin du monde des affaires. Il est regrettable que des Facultés, com- me celle des sciences économiques et sociales de Genève, n'aient pas été mises à contribution pour des travaux de recherches objectifs et détaillés analogues à ceux qui sont prévus au nouvel Ins- titut de Berlin. Mais il n'est pas trop tard pour une meilleure collaboration et la crise économique apporte à cette proposition une raison supplémen- taire. Mais qu'en pense-t-on, tout d'abord, dans le monde horloger? ' Ch. B.
Chronique des Associations patronales
Société suisse des Fabricants de ressorts.
Cette Société a tenu une assemblée générale extra- ordinaire samedi 30 août écoulé, au Bielerhof, à Bienne.
Elle a sanctionné, conformément à ses statuts, les modifications et adjonctions à son règlement, déjà adoptées par l'assemblée générale semestrielle du mois de juillet dernier. Ces changements ont pour but d'être armé contre les récalcitrants qui s'obsti:
lieraient à ne pas vouloir signer les conventions col-
709
lectives avec Ubah et de ne pas vouloir fournir le cautionnement exigé par ces conventions.
Elle a constaté que la clientèle cherche à unifor- miser les prix sur la base du tarif des prix minima de vente, alors qu'il est bien spécifié que les prix existants suivant entente, en rapport aux exigences de la clientèle, ne doivent subir aucune modification.
Le Comité central a reçu mandat de surveiller une stricte observation des prix minima de vente et des délais de paiement; de ne tolérer aucune exception sans que tous les sociétaires en bénéficient.
En outre, l'autorité centrale doit chercher à modi- fier une anomalie qui consiste à ce que les fabri- cants de ressorts doivent majorer leurs produits de
20 0/0 pour l'exportation en Allemagne, alors que leurs clients établisseurs sont autorisés à ne majorer que du 10 »/0 les ressorts pour l'exportation.
Informations
Avis.
Les créanciers de la maison
Constantin D. Rossopoulo, à Athènes, sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte en double, afin que nous puissions sauvegarde«
leurs intérêts.
— Les personnes qui recevraient des demandes d e : Heinrich Bohner, Munich,
feront bien de s'adresser à nous avant de répondre.
— La maison
Cro/tograful S. A., à Bucarest,
est en faillite. Les créanciers sont priés de nous en- voyer le relevé de leur compte en double au plus vite, afin que nous puissions produire dans les délais.
L'Information Horlogère Suisse La Chaux-de-Fonds. Rue Leopold Robert 42.
Renseignements consulaires.
M. le Dr. W. Thurnheer, Consul général de Suisse à Montréal, se trouve du 10 au 15 septembre^
courant chez M. le Dr. Mantel-Hess, Sudstrasse 18 à Zurich, où les intéressés pourront obtenir tous ren- seignements concernant la circonscription consulaire en question (province de Québec, Nouveau Bruns- wick, Nouvelle-Ecosse, Iles du Prince-Edouard, ter- ritoires du Nord-Ouest et dominion de Terre-Neuve avec territoires y correspondants).
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Espagne. — Droits (Agio).
L'agio dû au cas où les droits de douanes, paya- bles en or, sont acquittés en billets de banque ou en monnaie d'argent, a été fixé à 88,2 0/0 pour le moisi de septembre courant.
H o n g r i e . — D é c i s i o n s d o u a n i è r e s . Par décision du Ministre des Finances, les modifi- cations suivantes au tarif douanier hongrois ont été adoptées :
Le droit de la position 935, Ouvrages d'orfèvrerie, non dénommés, même- combinés avec des pierres demi-précieuses, des coraux, des pierres fausses, des perles fausses et des coraux faux, a été porté de 15,000 à 30,000 couronnes-or, les 100 kg.
Le droit de la position 936, articles d'argent, non dé- nommés, même combinés avec des pierres demi- précieuses, des coraux, des pierres fausses, des perles fausses et des coraux faux, a été porté de 4,000 à 10,000 couronnes-or les 100 kgs.
Il convient de faire remarquer que les douanes hongroises prélèvent sur les montres-bracelets le droit applicable aux montres, suivant position 926 et sur.
le bracelet un droit selon la composition de celui- ci (soit positions 935, 936).
N o u v e l l e - Z é l a n d e . — T a r i f d o u a n i e r . Le droit sur les montres, dès le 13 août écoulé, est de 30 0/0 au tarif général, applicable à la Suisse, et de 20 o/0 au tarif préférentiel britannique. La nou-
velle parue dans notre dernier numéro est à complé- ter comme ci-dessus.
Légations et Consulats
Etranger.
Etais-Unis d'Amérique. Le Conseil fédéral a accepté, avec remerciements pour les services rendus, la démission sollicitée pour le 31 août 1930 par M.
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N° 69. — 3 septembre 1930 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 711
le Dr. E. E. Misslin-von Salis, de ses fonctions deconsul honoraire de Suisse ä Cincinnati. La- gérance intérimaire du consulat a été confiée à, M. le Dr. Walter Schmid, de Frutigen, chancelier du consulat.
Registre du commerce
Raisons sociales.
Enregistrements :
26/8/30, — Louis Bandelier (siège social à St-Imicr), nickelages, argentages de mouvements de montres.
succursale à Plainpalais (Genève), Rue de la Cou- louvrenière 11.
26/8/30. — Frédéric Leisi (d'Attiswil), fabrication de ressorts de montres, Cressier (Neuchâtel).
Modifications:
21 /8/30. — Alpina Gruen Gilde U hrenaktiengesell-
• schaft (Union Horlogère) Alpina Gruen Gui/de So- ciété anonyme (Union Horlogère) 'Alpina Gruen Guild. Watch Co. Limited. (Union Horlogère), Bien- ne. Fred. G. Gruen cesse d'être délégué du Con- seil d'administration, mais demeure président de celui-ci, avec sign. coll. Est nommé comme délè- gue du Cons. adm. Albert Weber, de Bienne;
Est nommé vice-directeur: Numa Ruch, de Mitlödi.
Les deux sign. coll. avec un autre adm.
Radiations:
25/8/30. — Marcel Grandjean, horlogerie, commis- sion, représentation, exportation, La Chaux-de - Fonds.
25/8/30. — Marcel. Moimier, fabrication de verres de montres fontaisie, La Chaux-de-Fonds.
25/8/30. — Goitry, commerce de "joaillerie et dia- mants> Genève.
Faillites.
Ouverture de faillite:
22/8/30. — convilier.
Liquidation Délai pour
lïoillat-Kurtli, Edouard, termineur, Re- sommaire: (art. 231 L. P.).
productions: 19 septembre 030.
Dessins et Modèles
Dépôts:
No. 46370. 5 août 1930, 15 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Mouvement de montre. — Fabrique d'horlogerie Grana Kurth frères, Granges (Soleu- re, Suisse).
No. 46373. 5 août 1930, 19 h. — Cacheté. — 4 dessins. — Cartes pour aiguilles de montres. — Fiedler Arts Graphiques S. A., La Chaux-de-Fonds
(Suisse).
No. 46406. 9 août 1930, 17 h. — Ouvert. — 5 modèles. — Mouvements de montres. — Fabri- ques Mov'ado, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Man- dataire: W. Koeïïiker, Bienne.
No. 4O409. 11 août 1930, 19 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Montre avec boîte de protection. —
Wagner l- Ulmer, Pforzheim (Allemagne). Man- dataire: J. Spläty, Zurich.
No. 46423. 13 août 1930, 21 h. — Cacheté. - 1 modèle. — Pendulette. —
No. 46434. 15 août 1930, 19 h. — Cacheté. — 1 modèle. — Pendulette. — Henri Ditis/ieim, Fa- brique Chevron, La Chaux-de-Fonds (Suisse).
Prolongations:
No. 37734. 4 juillet 1925, 14 h. — -"(lie période 1930-1935). - ^ . 4 modèles, - t Calibres d e montres.
— Fabriques Èterna Schild Frères et Co., Gran- ges (Soleure, Suisse) ; enregistrement du 12 août 1930.
No. 38083. 29 septembre 1925/19 h. — <IIé période 1930-1935). — 2 modèles. — Cadrans pour mon- tres. — Aegler S. A. Rolex Watch Co., Bienne
(Suisse). Mandataire: W. Koelliker, Bienne; enre- gistrement du 13 août 1930.
Radiations:
No. 3747-1. 1er mai 1925. — 1 modèle. — Bra- celet pour montre.
No. 37565. 12 mai 1925. — 2 modèles. — Cabi- nets pour pendules.
Réclamations
concernant la distribution äu journal
Les abonnés de la «Fédération horlogère» qui auraient une réclamation à formuler au sujet de la distribution, sont priés de l'adresser au bureau de poste respectif et non à notre Administration, chaque bureau recevant régulièrement le nombre d'exemplaires correspondant à sa liste d'abonnés.
g a p " La poste étant responsable de la distribu- tion du journal, n'admet d'autres réclamations que celles faites directement par l'abonné au- près du bureau qui le dessert.
^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiins
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2 septembre 1930 C o m p t a n t London 28 août 29 août
A t e r m e 28 août 29 août (Ces prix s'entendent par
en £ Aluminium intér. 95
» export. 100 Antimoine 46-46.10/
Cuivre 46.17/6
» settl. price 46.17,6
» électrolvtiq. 50 10-51.10
» best, selected 50-51.15/
51.10 137-138
135.13/9 137.10/
134.15/
no
175 19.10' 18.6/3 18.7/6 15.17/6 15.17/6» wire bars Etain anglais
» étranger
» settl. price
» Straits Nickel intérieur
» exportation Plomb anglais
> étranger
» settl. price Zinc
> settl. price
tonne anglaise de 1016 kg.
stg.).
95 - — — 100 — — 46-46.10/
46.7/6 47,7.6 50.10-51.10
50-51.15/
51.10 136-137
134.13,9 136.15/
1:14.15/
170 175 19.15/
18.3/9 18.12/6 16.1/3 16.2/6
47.1/3 47.7/6
137.3>9 136.6/3
18.2/6 16.7/6
18.3/9 16.6/3
Contrôle fédéral des boîtes de montres d'or, d'argent et de platine Poinçonnement du mois de Août.
Bureaux Bottes platine Boites de montres or Bottes de montres argent Totaux Août 1929 1939 1929 1939 1929 1930 1929 1930
Totaux Janv.-Août
171 1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
Total 480 Différence - 1930 —
» -( 1930 — B i e n n e
C h x - d e - F d s D e l é m o n t F l e u r i e r G e n è v e G r e n c h e n Locle N e u c h â t e l N o i r m o n t P o r r e n t r u y St-Imier Schall h o u s e T r a m e l a n
1 110 307 148
2 3
— 20
— i
2.604 63.536 2.687 7.369 982 6.908 72 3.242 6.541 624 5.5791.477 38.984
936 4.582 850 4.719 507 1.457 2.778 351
13.203 4.205 6.284 4.487 8.732 14.644 7.002 1.756 7.168 7.915 7.230 2.269 9.720
12 1 4 10 3
.177 .561 .836 681 .624 .623 .065 .817 .319 ,362 022 ,733
15.807 71.912 6.264 7.174 16.458 15.626 13.912 1.828 10.410 7.915 13.771 .2.833 15.299
13.654 40.655 4.836 1.617 9.354 11.473 7.787 527.
4.274 4.319 7.140 1.374 8.788
1929 152.930 649.047 42.849 43.500 147.351 127.439 128.620 10.114 77.515 57.802 102.603 16.180 142&43
1930 107.667 360.005 40.843 21.960 111.361 99.647 73.210 2.502 52.731 37.184 77.531 9.798 75.494 282
198
104.144 60.896*
43.248
94.535 54.620 39.915
199.159 115.798 1.698.093 1.069.973
— 83.361 : — 628.120
* Dont 3.046 boites or b a s à titres contremarquées.
Paris S7 août
C o m p t a n t
28 août 2!) août 30 août (Ces prix s'entendent en francs français
par kg. 1000/1000) Nitrate d'argent
Argent Or
Platine
» iridié 25 % Iridium
241 345 17.500 38.000 92 250 245.000
241 340 17.500 36.000 90.750 245.000
241 340 17.500 36.000 90 750 245.000 (en francs français par gramme).
Chlorure de praline Platinite
Chlorure d'or
16,60 19,35 9,25
15,80 18,40 9,25
15/0 18,40 9,25
241 340 17 500 36 000 90 750 245.0C0
15,80 18,40 9,25 London 27 août 28 août 29 aoûl .10 août
(Ces prix s'entendent par once troy (31 gr. 103) 1000/1000).
Or (shill.) Palladium (Lstg.) Platine (shill.)
85/0'/4 73/<
140
85 1*U 140
85 73A,
140
85 73'4
140 (par once standard 925/1000 en pence).
16: 16*,16 16'/,6 167
Argent en barres
New-York 27 août 28 août 29 aoûl 30 août (Ces prix s'entendent en cents par once
de 31 gr. 103).
Argent en barres 3 5 — 3 5 ' /2
Métaux précieux Argent fin en grenailles
Or fin, pour monteurs de bottes
» Laminé, pour doreurs Platine
343/4
fr. 83.— le kilo.
» 3500.— >
» 3575.— >
» 9.— le gr.
Pour platine fourni par les clients, majora- tion de fr. 3 dès le 3 septembre 1930.
Boites or et bijouterie, Cote N° 3 en vigueur dès le 7 juin 1929.
Cours du diamant brut.
(Prix de Bourse au comptant pour grosses quantités).
Diamant boart fr. 8.70 à 8.90
Qualités supérieures fr. 0.30 à 1.20 par carat en plus Eclats de diamants fr. 8.15 à 8.30
Cours communiqués par Lucien Baszanger, Genève.
Escompte et change.
Suisse: Taux d'escompte
» » avance s/nantissement 21/2°'o
'1 1 / o,
J /2 0
Change sur Parle
France Or. Bretagne U . S . A . Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Indes néerl.
Allemagne Dantzig Autriche Hongrie Tcheooslov.
Esthonie Lettonie Lithuanie Russie Suède Norvège Danemark Finlande Pologne Yougoslavie Albanie Grèce Bulgarie Roumanie Turquie Egypte Atnque Sud Australie Argentine Brésil Chili Uruguay Colombie Pérou Equateur Bolivie Venezuela Mexique Philippines Indes brit.
Chine Japon
Parité Esaompte en francs suis««« »/„
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100 Cr. sk.
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100 Markka 100 Zloty 100 Dinare ISO Francos 100 Drachmes 100 Leva 100 Lei 100 Livres t.
100 Livres eg.
1 Liv. stg.
1 Liv. stg.
100 Pesos 100 Milreis 100 Pesos 100 Pesos 100 Pesos 1 Libra 100 Sucres 100 Bolivianos 100 Bolivars 100 Pesos 100 Pesos 100 Roupies 100 Taels 100 Yens
20.155 25.22 5.18 5.18 72.06 27.27 100.—
560.—
208.32 208.32 123.45 100.88 72.93 90.64 15.33 139.—
100, 51.80 266.70 138.89 138.89 138.89 13.05 58.14 100, 100,
6.72 3.74 3.10 2278.—
2 5 9 2 . - 25.22 25.22 220, 165,
63.—
536.—
504 — 25.22 103.60 189.16 100.—
258.32 258.—
189.16 M 258.33
zv,
32'/,
— 2'/,
5'/„
6 Th 3
—
4 457»
51/,4 8 6 6'/,
8
37, 47,
4 ö 6*/.
57«
9 9 10 8
— —
6 6-77
—
6—
7— —
— 5
—
1.48 2 0 , 1 7 25,0255,13 5,135 71,80 26,85 5 4 , - 23,—
207,—
206,27 122,70 100,30 72,50 90,15 15.25 136,76 98,71 51,;'8 2 6 4 7 - 138,15 137,85 137,85 12,90 57,65 9,125 6,65 3,65 3,055 243,—
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5 15 5,16 72, :o 27,05 55 — 23,30 207,40 207,27 122,90 100,50 72.90 90,30 15,27 137.76 99,71 52,28 2649.—
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R i b l a g e e t A c h a t de G e n d r e s a u r i f è r e s
Achat et Vente de matières d'or, d'argent
et de platine 3345
N° 69. — 3 septembre 1930. L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 713
avec la reprise des affaires
le „Guide des Acheteurs" paraîtra
le dernier délai pour produire les annonces ou les inscriptions est définitivement fixé au
2 0 septembre 1930
nous rappelons ses quelques particularités:
t i r a g e 8 0 0 0 e x e m p l a i r e s
un strict m i n i m u m d e p u b l i c i t é , donc un
p r i v i l è g e pour quelques maisons de chaque branche un t e x t e n e u t r e
un i n d e x e n f r a n ç a i s , a l l e m a n d e t a n g l a i s
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encore un emplacement.
Toutes données utiles sont fournies par
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714 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE N° 69 — 3 septembre 1930.
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