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Article pp.109-112 du Vol.4 n°1 (2006)

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1999 : la mission en charge du développement des TIC dans l’enseignement supérieur au ministère de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie réunit un groupe de travail composé des grands acteurs de l’enseignement supérieur à distance en vue d’élaborer un programme d’action pour le développement de ce secteur de la formation. Ce programme intitulé « Pour le développement de l’enseignement supérieur à distance français » est remis au ministre en juillet 1999.

Parmi les actions envisagées, il prône le lancement d’un appel d’offres pour

« développer de nouvelles formations à distance ».

2000 : 1er appel à propositions pour la création de campus numériques (budget : 2,7 M ¼ /¶REMHFWLI DQQRQFp : la construction d’une offre nationale de formation ouverte et à distance (FOAD) de qualité et compétitive sur le marché international.

L’organisation de « consortiums » (regroupements d’établissements d’enseignement supérieur publics qui s’associent à d’autres partenaires publics et/ou privés) est une condition majeure de recevabilité des projets. Il est stipulé qu’un campus numérique doit présenter trois types d’activités : 1. Ingénierie pédagogique ; 2. Intégration de ressources numérisées hors ligne ou en ligne ; 3. Logistique : administration du réseau et des plates-formes. Deux niveaux de participation sont proposés : le niveau 2 pour les projets en phase de réalisation de dispositifs de formation, le niveau 1 pour les consortiums souhaitant réaliser une étude de faisabilité.

2000 : lancement d’une politique d’accompagnement du programme campus numérique. Elle articule 4 types d’action : des études technologiques et d’usages (Etude comparative pédagogique et technique des plates-formes pour la formation ouverte et à distance, Usages de la visioconférence dans l’enseignement supérieur), des actions de formation des personnels (formation de chefs de projets proposés aux responsables de campus), des actions d’information (création du site Formasup, site d’information sur les formations de l’enseignement supérieur à distance), des actions de diffusion des ressources numériques (site Canal-U, diffusion en ligne et en accès libre de la production audiovisuelle pédagogique et scientifique des établissements d’enseignement supérieur).

2001 : 2e appel à propositions pour le développement de campus numériques (budget : 7,5 M ¼ 'HYDQW O¶LQWpUêt manifesté par les établissements pour le 1er appel d’offres (86 projets déposés, 27 retenus dont 11 en niveau 2 et 16 en niveau 1), le ministère de l’emploi et de la solidarité, l’agence universitaire de la francophonie

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110 D&S – 4/2006. Campus numériques 1

et la DATAR s’associent à l’appel. Cent dix sept projets sont déposés, 66 projets sont retenus.

2001 : la politique d’accompagnement est poursuivie. De nouvelles études sont lancées : Les technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement supérieur : pratiques et besoins des enseignants, Normes et standards pour la formation, Les technologies de l’information et de la communication et la collaboration universitaire en Europe, Les coûts de la FOAD.

Des séminaires nationaux sont ouverts. Plutôt qu’un troisième appel d’offres, il est prévu, pour 2002, de constituer des groupes d’experts chargés d’engager, avec les équipes impliquées dans les 77 campus soutenus depuis 2 ans, une évaluation formative. L’objectif : mettre en œuvre la démarche expérimentale en s’appuyant sur les réalisations effectives et sur les résultats des différentes études.

2002 : 3e appel à propositions pour le développement de campus numériques (budget : 4,5 M ¼ XQH SDUWLH GX EXGJHW D pWp EXGJHW DIIHFWpH à l’initiative environnements numériques de travail). Cet appel correspond à une réorientation de la politique liée à un changement à la tête de la structure en charge de ces actions au ministère. Les campus numériques s’écartent de l’enseignement à distance et incarnent la forme moderne de l’université. Cette réorientation s’accompagne d’une réduction programmée du nombre de projets soutenus financièrement : 32 sur 65 projets déposés au total. Cependant, 64 campus reçoivent un label « campus numérique ».

2002 : 1er appel à proposition pour la création d’environnements numériques de travail (ENT). Cette nouvelle initiative, en rupture avec les orientations précédentes plus pédagogiques que technologiques, est présentée comme le « deuxième volet » de l’appel d’offres campus numériques. Elle vise à proposer de nouveaux services pédagogiques au travers d’un dispositif technique global permettant l’accès, à travers les réseaux, à la quasi totalité des ressources, services et outils numériques des établissements. Quatre projets technologiques sont retenus : ESUP-Portail ; ENCORA ; EPPUN ; Monte-Cristo.

2002 : la politique d’accompagnement est ralentie notamment en ce qui concerne les études et la formation. Des séminaires nationaux continuent à être organisés. Cette politique est recentrée sur l’évaluation du programme campus numériques. Elle sera confiée à la société IPSOS.

2002 : des actions de soutien à la recherche sur les usages des TIC dans l’enseignement sont engagées par le ministère délégué à la recherche. Elles s’expriment au travers notamment de la création des Equipes de recherche technologique en éducation (ERTE).

2003 : 1er appel à proposition pour la création d’universités numériques en région (UNR) lancé par le Ministère en charge de l’enseignement supérieur en partenariat avec la DATAR et le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). Une UNR est un dispositif technique qui doit s’appuyer sur un des 4

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Repères 111

ENT soutenus en 2002. Tous les services sont organisés selon une logique régionale (les établissements partenaires utilisent un socle commun) et une logique locale (chaque établissement adapte les services selon ses spécificités). Onze projets sont retenus qui concernent 13 des 22 régions françaises.

2003 : la société IPSOS rend son étude sur les campus numériques au début de l’été 2003. Elle est présentée, en octobre 2003, au colloque de Montpellier « Campus Numériques et Universités numériques en régions ». Cette étude conclut que le programme dans son ensemble est conforme aux attentes même si son impact est limité. Les auteurs du rapport identifient six conditions nécessaires pour assurer la pérennité des projets. Vingt-neuf campus reçoivent des financements pour le développement d’actions liées à la qualité. C’est à l’occasion de ce même colloque que la ministre délégué à la recherche annonce le lancement d’une nouvelle opération : l’université numérique thématique (UNT). Elle est imaginée à partir d’un campus numérique atypique : l’Université médicale virtuelle francophone.

2003 : en matière d’accompagnement, des études sont programmées : Démarche qualité menée auprès des campus numériques et Etude des outils de gestion de ressources numériques pour l’enseignement.

2003 : trente-huit établissements expérimentent le certificat informatique et Internet (C2I) destiné à valider la maîtrise de compétences en informatique.

2003 : création de l’ERTE Modèles économiques et enjeux organisationnels des Campus numériques. La question centrale de cette recherche est ainsi posée : « les trajectoires des expériences d’introduction du numérique dans l’enseignement supérieur débouchent-elles ou ont-elles en perspective un débouché sur des modèles économiques, organisationnels, institutionnels, tenables dans la durée ? ».

2004 : au ministère, l’équipe en charge des TIC dans l’enseignement supérieur est profondément remaniée. Les programmes UNT et UNR se développent. Les UNT sont définies comme « des organismes "sans murs", fédérant des Campus universitaires installés dans plusieurs universités ou grandes écoles, sur des compétences complémentaires. Pour l’essentiel, elles fédèrent les grands groupes disciplinaires et leur production est tournée vers l’étudiant ». Un état de l’avancement des UNR est présenté en mars 2004.

2004 : lancement par la Délégation aux usages de l’internet rattachée au ministre en charge de l’enseignement supérieur, de l’opération Micro portable étudiant wifi (MIPE). L’objectif affiché est de faire passer de 8 à 16 % le pourcentage d’étudiants disposant d’un ordinateur portable équipé en wifi. Elle s’accompagne d’un appel à projets lancé en juillet 2004 en vue d’aider les établissements d’enseignement supérieur à s’équiper de bornes Wifi. L’intervention de l’Etat et des établissements s’élèvent à 6,4 M ¼

2005 : cinq UNT sont mis en place et il est prévu, à l’horizon 2007, d’en créer dix.

L’Université médicale virtuelle francophone (UMVF), l’Université numérique juridique francophone (UNJF), l’Université numérique en ingénierie et technologie

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112 D&S – 4/2006. Campus numériques 1

(UNIT), l’Université en économie-gestion (AUNEGE) et l’Université numérique d’environnement et de développement durable (UNED) rassemblent un nombre variable d’établissements d’enseignement supérieur, et ont en commun de mettre à disposition des ressources pédagogiques numérisées.

2005 : généralisation du C2I. Selon les services du ministère, 35 000 bornes wifi auraient été installées dans les établissements d’enseignement supérieur. L’opération MIPE est reconduite. Ses objectifs : 25 % des étudiants équipés et 100 % des établissements leur offrant des mesures d’accompagnement.

2005 : création de l’ERTE Campus numérique et innovation pédagogique. Ce projet porte sur le déploiement des campus numériques et cherche à identifier et susciter des processus d’innovation pédagogique. Il s’intéresse aux espaces-temps qu’engagent les campus numériques, aux collectifs qui réunissent les acteurs techniques et aux objets (technologiques ou non) qui sont mobilisés. Le colloque de décembre organisé à Paris par les membres du séminaire industrialisation de la formation (SIF) et intitulé Les institutions éducatives face au numérique rend compte des travaux de l’ERTE Modèles économiques et enjeux organisationnels des Campus numériques.

Françoise Thibault Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris Tématice/E-pathie Francoise.thibault4@wanadoo.fr

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