ECE2 2020-2021 Mathématiques
Fonctions de deux variables (DS de l’année 2019-2020)
Exercice 1 (EML 2015)
Dans cet exercice on pourra utiliser l’encadrement suivant :2<e<3.
Partie I : Étude d’une fonction
On considère l’application ϕ:R→R, x7→ϕ(x) =x2ex−1.
1. Dresser le tableau de variations deϕ, en précisant la limite deϕen−∞, sa valeur en 0 et sa limite en +∞.
2. Établir que l’équation ex = 1
x2, d’inconnue x∈ ]0; +∞[, admet une solution et une seule, notée α, et que α appartient à l’intervalle
1 2,1
.
Partie II : Étude d’une suite
On considère l’application f :R→R, x7→f(x) =x3ex,
et la suite réelle (un)n∈N définie par : u0 = 1et∀n∈N,un+1 =f(un).
3. Montrer : ∀n∈N,un>1.
4. Établir que la suite (un)n∈N est croissante.
5. Quelle est la limite deun lorsque l’entierntend vers l’infini ? Partie III : Étude d’une série
6. Montrer que la série P
n>1
1
f(n) converge. On noteS =
+∞
P
n=1
1 f(n). 7. Montrer : ∀n∈N∗,
S− Pn
k=1
1 f(k)
6 1 (e−1)en.
8. En déduire une fonction en Scilabqui calcule une valeur approchée de S à 10−4 près.
Partie IV : Étude d’une fonction de deux variables
On considère l’ouvertU = ]0,+∞[×Rde R2 et l’application de classeC2 suivante : g=U →R,(x, y)7→g(x, y) = 1
x+ex−y2ey 9. Représenter graphiquement l’ensemble U.
10. Calculer, pour tout (x, y) de U, les dérivées partielles premières de gen (x, y).
11. Montrer quegadmet deux points critiques et deux seulement, et que ceux-ci sont (α,0)et(α,−2), où α est le réel défini à la question 2.
12. Est-ce que g admet un extremum local en(α,0)?
1
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13. Est-ce que g admet un extremum local en(α,−2)? 14. Est-ce que g admet un extremum global surU?
Exercice 2 (HEC 2008)
Étant donné un entiernsupérieur ou égal à2, on considère un nuage denpoints du plan, c’est-à-dire un n-uplet (x1, y1),(x2, y2), . . . ,(xn, yn)
d’éléments de R2. On suppose que les réels x1, x2, . . .,xn
(resp.y1,y2,. . .,yn) ne sont pas tous égaux.
On appelle moyenne arithmétiquex et écart-typeσx du n-upletx= (x1, . . . , xn), les réels suivants : x = 1
n
n
P
k=1
xk et σx =
s 1 n
n
P
k=1
(xk−x)2
On définit de même la moyenne arithmétiquey et l’écart-type σy dun-uplety= (y1, . . . , yn).
La covariance cov(x, y)et le coefficient de corrélation linéairer(x, y)du couple(x, y)sont donnés par : cov(x, y) = 1
n Pn
k=1
(xk−x) (yk−y) et r(x, y) = cov(x, y) σx×σy
Soit f la fonction définie surR2 à valeurs réelles qui, à tout couple(a, b) de R2, associe le réelf(a, b) tel que :
f(a, b) =
n
P
k=1
(a xk+b−yk)2
1. Justifier quef est de classeC2 surR2.
2. a) Écrire le système d’équations(S) permettant de déterminer les points critiques def.
b) Résoudre le système (S). En déduire que f admet un unique point critique (ˆa,ˆb) que l’on exprimera en fonction dex,y,σx2 et cov(x, y).
c) Montrer que ce point critique correspond à un minimum local def. d) Établir la formule suivante :f(ˆa,ˆb) =n σy2 1−r2(x, y)
. 3. a) Montrer que l’on a :|r(x, y)|61.
b) Que peut-on dire du nuage de points lorsque|r(x, y)|= 1?
2