TS 8 DS 5 Correction : Nombres complexes, G´eom´etrie dans l’espace, convergence monotone 26 janvier 2016 Exercice 1 :
Partie A : Sans coordonn´ees
1. M ∈ (BC) et N ∈ (CD) donc (M N) est inclut dans (ADC).
(M N) et (AD) sont donc coplanaires.M ∈(BC) et (AD)//(BC) donc (M N) n’est pas parall`ele `a (AD) et donc (AD) et (M N) sont s´ecante.
2. K est l’intersection des droites (P D) et (AD).
3. (ABC) et (EF G) sont parall`eles. (M N P) intersecte (ABC) en (M N). Par la propri´et´e d’incidence, (M N P) intersecte (EF G) en une droite parall`ele `a (M N). De plus cette droite passe par P, il faut donc tracer la droite parall`ele `a (M N) et qui passe parP. 4. On app`eleQl’intersection dedavec (EF). On trace la parall`eled3
`
a la droite (P K) qui passe par M, on appelle R l’intersection de (F B) etd3.
A
B
C
D E
F
G
H P
M N L
K Q
t R
Partie B : Avec coordonn´ees
1. A(0; 0; 0),B(1; 0; 0), C(1; 1; 0), (0; 1; 0),E(0; 0; 1), M(1;12; 0),N(13; 1; 0),P(0;14; 1) et L(0;54; 0) 2. −−→
M N −23;12; 0 et−−→
M L −1;34; 0
. On a donc−−→
M N = 23−−→
M L.
3. (a) Un vecteur directeur ded1est~u(0; 1;−1), un vecteur directeur ded2est~v(0; 0; 1). Les coordonn´ees ne sont pas proportionnelles, les vecteurs directeurs ne sont donc pas colin´eaires, les droites ne sont donc pas parall`eles.
(b) R´esolvons
0 = 0
1
4 +t= 1 1−t= 1 +t0
⇔
0 = 0 t=34 t0=−34
l’intersection des droites estK(0; 1;14).
(c) d1= (P L). En effet avect= 0, on remarque qued1passe parP et avect= 1, on remarque qued1 passe parL.
d2= (HD). En effet avect= 0, on remarque que d2 passe parH et avect= 1, on remarque qued2 passe par D.
On a donc calculer les coordonn´ees deK, l’intersection des droites (HD) et (P L).
4. (a) ∆ est parall`ele `a (M N), elle admet donc comme vecteur directeur−−→
M N −23;12; 0 . SoitT(x;y;z), un point de l’espace
T ∈∆⇔−→
T P =t−−→
M N , avect∈R⇔
x=−23t y=14 +12t z= 1
, t∈R.
(b) R´esolvons
1 3 =−23t 0 = 14+12t 1 = 1
⇔
t=−12 t=−12 1 = 1
, DoncQ∈∆ avec t=−12.
(c) On remarque que−−→
EQ=13−−→
EF doncE, Qet F sont align´es.
(d) Qest l’intersection de l’arrˆete [EF] et du plan (M N P). DoncQest un des sommets de la section.
5. (a) −−→
M P −1;−14; 1 ,−−→
N R 23;−1;12 et−→
P R 1;−14;−12 . R´esolvons :
−−→M P =x−−→
N R+y−→
P R⇔
−1 = 23x+y
−14 =−x−14y 1 = 12x−12y
⇔
y=−23x−1
−14 =−x+14(23x+ 1) 1 = 12x+12(23x+ 1)
⇔
y= 75 x= 35 x= 35
. On a donc−−→
M P = 75−−→
N R+35−→
P R.
(b) On remarque d’abord que−−→
M C et−−→
M Gne sont pas colin´eaires, les vecteurs dirigent donc un plan.
SoitT(x;y;z) un point du plan, T ∈(M CG)⇔−−→
M T =t−−→
M C+t0−−→
M G, t,t0∈R⇔
x= 1 +23t+t0 y= 12−t−14t0 z= 12t−12t0 (c) R´esolvons
1 = 1 +23t+t0 0 = 12−t−14t0
1
2 = 12t−12t0
⇔
t=35 t0 =−25 t0 =−25
. R est donc bien dans le plan.
(d) On n’en d´eduit queRest un autre sommet de la section (voir la figure).
TS 8 DS 5 : Nombres complexes, G´eom´etrie dans l’espace, convergence monotone, Page 2 sur 2 2015-2016 Exercice 2 :
Partie A : ROC
1. Soitz un complexe non nul : 0 = arg zz
= arg (z) + arg 1z
, c’est-`a-dire arg 1z
=−arg (z) 2. argz
z0
= arg(z) + arg 1z
= arg(z)−arg (z0).
Partie B : Transformation 1. |zA|=√
2,zA=√ 2
√1 2−i√1
2
=√
2 cos −π4
+isin −π4
=√
2e−iπ4. Un argument est donc−π4. 2. (a) zB
zA = 2 +√ 3 + i
1−i = 2 +√ 3 + i
(1 + i)
(1−i)(1 + i) = 2 +√
3−1 + i 2 +√ 3 + 1 1 + 1
1 +√
3 + i 3 +√ 3
2 =1 +√
3
2 + i3 +√ 3 2 . (b) 1 +√
3
eiπ3 = 1 +√ 3
1 2+i
√3 2
= 1 +√ 3 2 +i
√3 + 3 2
!
= zB
zA. (c) zB = 1 +√
3
eiπ3zA= √ 2 +√
6 ei12π. 3. (a) zO0 = 0 =zO etzB0 = √
2 +√ 6
eiπ6e−i12π = √ 2 +√
6
ei12π =zB. Les pointsOet B sont bien invariants.
(b) Siz=ρeiθ, alorsz0=ρe−iθeiπ6 =ρe(π6−θ).
z0=z⇔ρeiθ=ρei(π6−θ)⇔θ= π6 −θ+ 2kπ, k∈Z⇔θ= 12π + 2kπ, k∈Z.
(c) (E) est la demi droite partant deO et passant parB. Pour la tracer, il faut repr´esenter le pointDd’affixe eiπ6 puis faire la bissectrice de l’angle
~ u;−−→
OD . Exercice 3 :
Avec la calculatrice, on conjecture que la suite converge vers 1,62. On remarque aussi qu’elle semble croissante. Montrons par r´ecurrence qu’elle est croissante et qu’elle est major´ee par 1,62.
Pour tout entiern, on d´efinit P(n) :0< un< un+1<1,62 Initialisation Pour n= 0,u1=p
(2)<1,62 etu1p
(2)>1 =u0>0. L’hypoth`ese est donc v´erifi´ee.
H´er´edit´e Soitnun entier, supposons queP(n) est vraie, montrons P(n+ 1).
P(n+ 1) s’´ecrit :0< un+1< un+2<1,62.
On a 0< un < un+1<1,62 donc 1< un+ 1< un+1+ 1<2,62 donc par croissance de la fonction racine carr´ee sur [0; +∞[ 1<√
un+ 1<√
un+1+ 1<√ 2,62.
On remarque que√
2,62≈1,618, on donc bien 0< un+1< un+2 <1,62.
P(n+ 1) est donc vraie.
Conclusion on a l’initialisation et l’h´er´edit´e, doncP(n) est vraie pour tout entiern.
La suite est croissante et major´ee, par le th´eor`eme de convergence monotone, on en d´eduit que (un) est convergente.
Soit` sa limite.
On a lim
n→+∞un+1=`et lim
n→+∞
√1 +un=√
1 +`par continuit´e de la fonction racine carr´ee sur [0; +∞[.
`est donc solution de`=√
1 +`ou encore la solution positive de`2= 1+`. En calculant le discriminant puis appliquant la formule, on trouve deux solutions`1= 1 +√
5
2 et `2= 1−√ 5 2 . Seul`1 est positif, on en conclut donc que (un) converge vers 1 +√
5
2 (on remarque que 1 +√ 5
2 ≈1,62)