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SUITES ET LOGIQUE 1 *** En mathématiques, on peut utiliser les symboles suivants :  : "quel que soit"  : "il existe" / : tel que On peut alors donner une définition plus rigoureuse de lim

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SUITES ET LOGIQUE 1

***

En mathématiques, on peut utiliser les symboles suivants :

 : "quel que soit"

 : "il existe"

/ : tel que

On peut alors donner une définition plus rigoureuse de lim

n

un qui est :

Aϵ , Nϵ , nϵ (n N un A)

1. Ecrire cette définition en langage naturel et faire le lien avec la définition du cours.

2. Ecrire de même une définition de lim

n

un .

(2)

SUITES ET LOGIQUE 1

***

CORRECTION

1. Pour tout réel A, il existe un entier naturel N tel que, pour tout entier naturel n N, on a : un A.

Autrement dit, quel que soit le réel A, tous les termes de la suite appartiennent à l intervalle [A ; + [ à partir du rang N.

2. bϵ , Nϵ , nϵ (n N un b)

(3)

SUITES ET LOGIQUE 2

***

Montrer de façon rigoureuse que si une suite a pour limite 1, ses termes sont positifs à partir d un certain rang.

(4)

SUITES ET LOGIQUE 2

***

CORRECTION

Soit une suite ( )un telle que lim

n

un 1.

Alors il existe un entier naturel N, tel que, pour tout entier naturel n N, un ϵ ]1-0,5;1+0,5[.

Alors, pour tout n N, un 0,5 0.

Ainsi, tous les termes de la suite sont positifs à partir du rang N au moins.

(5)

DIVERS 3

**

Soit Sn 1 n

k 1 n

k(n−k) pour n 1. Déterminer une expression explicite de Sn.

(6)

DIVERS 3

**

CORRECTION

Soit Sn 1 n

k 1 n

k(n−k) pour n 1. Déterminer une expression explicite de Sn. Conjecture : On calcule S1 = 1

1×1(1−1)=0 S2

1

2(1(2 1) 2(2 2)) = 1 2 = 3

6 S3 1

3(1(3 1) 2(3 2) 3(3 3)) = 4 3 = 8

6 S4 = 5

2 = 15 6 Il semble que, pour tout n de *, Sn

n² 1 6 . Preuve :

Initialisation : pour n = 1 S1 = 0 et (1 1)² = 0 donc la propriété est vraie pour n = 1.

Hérédité : soit n un entier naturel supérieur ou égal à 1 tel que Sn

n² 1 6 . La propriété est donc héréditaire.

Conclusion : pour tout n de *, Sn

(7)

DIVERS 2

**

n étant un entier naturel non nul, exprimer en fonction de n la somme Sn des n premiers entiers impairs.

(8)

DIVERS 2

**

CORRECTION

Conjecture : On calcule S1 = 1 = 1.

S2 1 + 3 = 4 S3 1 + 3 + 5 = 9 S4 = 1 + 3 + 5 + 7 = 16 On peut conjecturer que, pour tout n de *, Sn n².

Preuve :

Initialisation : pour n = 1 S1 = 1 et 1 = 1 donc la propriété est vraie pour n = 1.

Hérédité : soit n un entier naturel supérieur ou égal à 1 tel que Sn n.

Sn 1 1 3 ... (2(n 1) 1) Sn 2n 2 1. Or par hypothèse de récurrence, Sn n².

Ainsi, Sn 1 n² 2n 1 (n 1)².

La propriété est donc héréditaire.

Conclusion : pour tout n de *, Sn n².

(9)

SUITES ET LOGIQUE 3

***

Vous devez avoir fait SUITES ET LOGIQUE 1 pour faire cet exercice.

Voici une proposition : "Si la suite ( )un converge vers le réel L, alors à partir d un certain rang, tous les un

appartiennent à l intervalle ]L 0,2 L 0,2[.

1. Traduire cette proposition de façon rigoureuse en utilisant les symboles  et .

2. Cette proposition est-elle vraie ?

3. La réciproque de cette proposition est-elle vraie ?

(10)

SUITES ET LOGIQUE= 3

***

CORRECTION

Vous devez avoir fait SUITES ET LOGIQUE 1 pour faire cet exercice.

Voici une proposition : "Si la suite ( )un converge vers le réel L, alors à partir d un certain rang, tous les un

appartiennent à l intervalle ]L 0,2 L 0,2[.

1. ( lim

n

un L)  (Nϵ , nϵ (n N un ϵ]L 0,2 L 0,2[) ) 2. Cette proposition est vraie d après la définition de lim

n

un. 3. La réciproque n est pas vraie :

Soit la suite définie par un L 0,1 pour tout n de .

A partir du rang 0, tous les termes de la suite appartiennent à l intervalle ]L 0,2 L 0,2[.

Or la suite ne converge pas vers L mais vers L 0,1 puisque c est une suite constante.

(11)

DIVERS 1

***

Un professeur propose à ses élèves de deviner une racine entière d’un polynôme P à coefficients entiers . Un élève : - " Cette racine est-elle 7 ? "

Le prof. : - " Non . P(7)=77, et la racine cherchée est un multiple positif de 7. "

Un autre élève propose un entier positif multiple de 7 qui correspond aux informations fournies, mais l’histoire ne dit pas lequel .

Le prof. : - " Non . La racine est supérieure à cet entier..."

Sylvie : - " J'ai trouvé !!! "

Quelle est la racine ?

Aide : théorème admis : est une racine du polynôme P(x) si et seulement si il existe un polynôme Q(x) tel que P(x) = (x )Q(x).

(12)

DIVERS 1

***

CORRECTION Soit y la racine cherchée.

D’après le théorème il existe un polynôme Q(x) tel que P(x) = (x–y)Q(x) On sait que P(7) = 77 donc (7 – y)Q(7) = 77.

Q étant un polynôme à coefficients entiers et 7 et y étant des nombres entiers, on en déduit que (y – 7) est un diviseur positif (car y 7 est un multiple positif de 7) de 77.

Les valeurs possibles pour y – 7 sont donc 1 ; 7 ; 11 et 77.

Les valeurs correspondantes pour y sont alors 8 ; 14 ; 18 et 84.

On sait de plus que y est un multiple de 7. Ainsi y = 14 ou y = 84.

Or son sait que y est supérieur à la valeur proposée par l’élève 2 qui ne peut être que 14 (plus petit multiple de 7).

Ainsi y = 84.

(13)

CALCULS, INEQUATIONS

***

Déterminer les réels m tels que l’équation (m 1)x² 2mx 3m 1 a deux solutions x1 et x2 telles que x1 1 x2.

(14)

CALCULS, INEQUATIONS CORRECTION Soit l équation (m 1)x² 2mx 3m 1 = 0

Si m = 1 : L équation est une équation du 1er degré et n a donc qu une solution.

Si m ≠ 1 :

= 4 4 (m 1)(3m 1) 8m² 8m 4 4( 2m² 2m 1)

Signe de 8m² 8 m 4 : à l aide du cours sur le second degré, on obtient : 0 pour m ϵ

1 3

2 1

Soit x1 la plus petite des racines et x2 la plus grande.

Cas où m ϵ

1 3

2 1 : m 1 0 donc x1 = m 2m² 2m 1

m 1 et x2 m 2m² 2m 1

m 1

x1 1 m 2m² 2m 1 m 1 2m² 2m 1 2m 1

( 2m² 2m 1) (2m 1)² ou m 1/2 (car alors 2m 1 0) 2m(m 3) 0 ou m 1/2

m 0 ou m 1/2 car m 3 0 puisque m 1 3 2 x1 est donc toujours inférieur ou égal à 1.

De même x2 1 m 1/2 ou m 0 m 0 On a donc x1 1 x2 pour mϵ 0 ; 1 .

(15)

Cas où m ϵ]1 ; 1 3

2 : m 1 0 donc x1 = m 2m² 2m 1

m 1 et x2

m 2m² 2m 1

m 1 De même que précédemment, on obtient

x1 1 ssi 2 2m 1 2m 1 ce qui est toujours vrai car 2m 1 0 Et x2 1 6m² 6m 0 ce qui est impossible car m 0.

Donc on ne peut pas avoir x1 1 x2 lorsque m ϵ]1 ; 1 3 2

Conclusion : l équation (m 1)x² 2m x 3m 1 a deux solutions x1 et x2 telles que x1 1 x2 si et seulement si mϵ 0 ; 1 .

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