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I — Primitive d’une fonction

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Calcul intégral

Notations du chapitre — Dans tout ce chapitre, I est un intervalle deRnon vide et non réduit à un point.

I — Primitive d’une fonction

Définition 1.1 — Primitive d’une fonction Soit f : I −→Ret F : I −→R.

On dit que F est une primitive de f sur I si et seulement si F est dérivable sur I et si

∀x∈I, F0(x) = f(x).

Théorème 1.2 — Structure de l’ensemble des primitives

Si une fonction f : I −→Radmet pour primitive F0, alors l’ensemble des primitives de f est{F0+λ avec λ∈R}.

Théorème 1.3 — Unicité d’une primitive

Soit f : I −→R. On suppose que f admet une primitive. Soit x0I et y0∈R. Il existe une unique primitive F de f telle que F(x0) = y0.

Théorème 1.4 — Existence d’une primitive d’une fonction continue Soit f : I −→Rune fonction continue.

Alors f admet une primitive sur I.

II — Intégrale d’une fonction continue

Définition 2.1 — Intégrale d’une fonction continue

Soit a et b deux points de I, f : I−→Rune fonction continue et F une primitive de f .

La quantité F(b)−F(a)ne dépend pas de la primitive choisie.

On appelle intégrale de f entre a et b le réel F(b)−F(a)noté Z b

a

f = Z b

a

f(x)d x=déf.

F(x)b

a =F(b)−F(a)

Théorème 2.2 — Théorème fondamental de l’Analyse Soit f une fonction continue sur I et aI.

La fonction

Fa : I −→ R x 7−→ Rx

a f est l’unique primitive de f qui s’annule en a.

Soient deux réels a et b quelconques, f une fonction continue définie entre a et b. Soit les points A(a, 0), B(b, 0), B0(b, f(b)et A0(a, f(a)).

Le domaine orientéIf est délimité par le segment[AB], puis le segment[BB0] puis la portion de la courbe représentative de f comprise entre B0et A0et enfin par le segment[A0A].

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(2)

A B A0

B0

O x

y

Figure I.1 — Aire d’un domaine défini à partir d’une fonction.

Par définition l’aire algébrique du domaineIf est l’intégrale entre a et b de f :

A If

= Z b

a

f

III — Propriétés de l’intégrale

Propriété 3.1 — Relation de Chasles

Soit f : I−→Rune fonction continue et a, b et c trois points de I.

Z c a

f + Z b

c

f = Z b

a

f Z a

a

f =0 et

Z b a

f =− Z a

b

f Et

Corollaire 3.2 — Soit n∈N,(a, b)∈R, f : [a ; b]−→Rune fonction conti- nue et(x1, x2, . . . , xn)∈[a ; b]n.

n−1X

k=1

Z xk+1 xk

f = Z xn

x1

f On a

Propriété 3.3 — Linéarité de l’intégrale

Soit f et g deux fonctions continues définies sur I admettant pour primitives respec- tivement F et G :

F+G est une primitive de f +g sur I, et donc Z b

a

(f +g) = Z b

a

f + Z b

a

g

siλ∈RalorsλF est une primitive deλf sur I, et donc Z b

a

λf =λ Z b

a

f

Corollaire 3.4 — Soit(fk)1¶k¶nn fonctions continues sur I.

Xn k=0

Z b a

fk= Z b

a

Xn k=0

fk On a

Propriété 3.5 — Positivité de l’intégrale Soit f : I −→Rune fonction continue et(a, b)∈I.

Si f est positive sur[a ; b]et si ab alors Z b

a

f ¾0.

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De plus siRb

a f =0 alors f est nulle sur I.

Corollaire 3.6 — « Croissance » de l’intégrale Soit f : I −→Ret g : I −→Rdeux fonctions continues.

Si fg et si ab alors Rb

a f ¶Rb a g.

Proposition 3.7 — Soit f : I−→Rune fonction continue.

Z b a

f

¶ Z b

a

|f|

IV — Méthodes de calcul d’intégrales

Propriété 4.1 — Utilisation du formulaire

Soit u une fonction de classe C1sur I, qui ne s’annule pas sur cette intervalle. On a alors :

un+1est une primitive de−(n+1)u0unsur I (avec n6=−1) ;

• 1/u est une primitive de−u0/u2sur I ;

• ln|u|est une primitive de u0/u sur I.

Théorème 4.2 — Intégration par parties

Soient u et v deux fonctions de classe C1sur un segment[a ; b]

Z b a

uv0= uvb

a− Z b

a

u0v

Propriété 4.3 — Soit f : I −→R, J un intervalle deRet u : J−→I.

Si f et u sont de classe C1alors la fonctionϕ : J −→ R

x 7−→ u0(x)f0(u(x))

admet pour primitive la fonction fu.

Théorème 4.4 — Changement de variables – I

Soit a et b deux réels, u une fonction de classe C1de[a ; b]dansRet f une fonction définie sur l’intervalle u〈[a ; b]〉. On a l’égalité

Z b a

f(u(t))u0(t)d t= Z u(b)

u(a)

f(x)d x

Théorème 4.5 — Changement de variables – II

Soit a et b deux réels, f une fonction continue sur[a ; b]. Soit u une fonction définie sur[a ; b], de classe C1sur cet intervalle et strictement monotone. On a alors

Z b a

f(t)d t=

Z u−1(b) u−1(a)

f(u(x))u0(x)d x

Proposition 4.6 — Soit f : I−→Rune fonction continue.

Si f est paire et si[−α;α]I alorsRα

−αf =2Rα

0 f ;

si f est impaire et si[−α;α]⊂I alorsRα

−αf =0 ;

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V — Calcul approché d’intégrale

O x

y

a

xn b

Cf

x0 x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7

Figure I.2 — Méthode des rectangles à gauche : Sn= 1 n

Xn−1 k=0

f

k n

‹

Proposition 5.1 —

n→+∞lim Sn= Z b

a

f(t)d t

O x

y

a

xn b

Cf

x0 x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7

Figure I.3 — Méthode des trapèzes Sn= 1 n

n−1X

k=0

1 2

• f

k n

‹ +f

k+1 n

‹˜

Définition 5.2 — Valeur moyenne d’une fonction

Soit f : [a ; b]−→Rune fonction continue, avec a<b. Par définition la valeur moyenne de f est le réel

valeur moyenne de f =déf. 1 ba

Z b a

f

Théorème 5.3 — Somme de Riemann à gauche Soit f : [0 ; 1]−→Rune fonction continue.

1 n

n−1X

k=0

f

k n

‹

−−−−→

n→+∞

Z 1 0

f(t)d t

Théorème 5.4 — Somme de Riemann à droite Soit f : [0 ; 1]−→Rune fonction continue.

1 n

n

X

k=1

f

k n

‹

−−−−→

n→+∞

Z 1 0

f(t)d t

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