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2019-2020 A.OLLIVIER CoursdeterminaleSFonctionexponentielle

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Texte intégral

(1)

Cours de terminale S Fonction exponentielle

A. OLLIVIER

Lycée Jacques Prevert - Pont-Audemer

2019-2020

(2)

Il existe une unique fonctionf dérivable surRtelle que : . . . .

Théorème

(3)

Il existe une unique fonctionf dérivable surRtelle que : f =f et f(0) =1

Théorème

(4)

Cette fonction est appelée . . . . Définition

(5)

Cette fonction est appeléefonction exponentielle.

Définition

(6)

Cette fonction est appeléefonction exponentielle.

On note :

. . . . Définition

(7)

Cette fonction est appeléefonction exponentielle.

On note :

exp :x ∈R7−→exp(x) Définition

(8)

Cette fonction est appeléefonction exponentielle.

On note :

exp :x ∈R7−→exp(x) Ainsi pour toutx réel : . . . .

Définition

(9)

Cette fonction est appeléefonction exponentielle.

On note :

exp :x ∈R7−→exp(x)

Ainsi pour toutx réel :exp(x) = exp(x) etexp(0) =1.

Définition

(10)

Cette fonction est appeléefonction exponentielle.

On note :

exp :x ∈R7−→exp(x)

Ainsi pour toutx réel :exp(x) = exp(x) etexp(0) =1.

Définition

La fonction exponentielle est définie et continue surR puisqu’elle est dérivable surR.

(11)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

(12)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =. . . . . . . .

(13)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

(14)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction . . . .

(15)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

(16)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) =. . . .

(17)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) =exp(0) exp(0) =1;

(18)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,

(19)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,

φ(x) =1,

(20)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,

(21)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,

φ(x) =1,

soit exp(x) exp(−x) =1,

(22)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,

(23)

Pour tout réelx,exp(x)6=0.

Propriété

Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).

La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et

φ(x) =(exp(x))exp(−x) + exp(x)(exp(−x)) = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0

Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.

Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,

φ(x) =1,

soit exp(x) exp(−x) =1, d’où on conclut queexp(x)6=0.

(24)

Démonstration du théorème (ROC)

(25)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité :

(26)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g=g etg(0) =1.

On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)

exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx.

(27)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g=g etg(0) =1.

On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)

exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x)) =

(28)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g=g etg(0) =1.

On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)

exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x)) =g(x) exp(x)−g(x) exp(x)

(exp(x))2

(29)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g=g etg(0) =1.

On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)

exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x)) =g(x) exp(x)−g(x) exp(x)

(exp(x))2

(30)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g=g etg(0) =1.

On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)

exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x)) =g(x) exp(x)−g(x) exp(x)

(exp(x))2 =

g(x) exp(x)−g(x) exp(x) (exp(x))2 =0

(31)

Démonstration du théorème (ROC)

L’existence d’une telle fonction est admise.

On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g=g etg(0) =1.

On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)

exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x)) =g(x) exp(x)−g(x) exp(x)

(exp(x))2 =

g(x) exp(x)−g(x) exp(x) (exp(x))2 =0

La fonctionude dérivée nulle est donc constante surRet puisqueu(0) =1, on en déduit queu(x) =1 pour toutx réel.

Ceci signifie queg(x) = exp(x)pour toutx réel.

(32)

La fonction exponentielle est strictement positive : pour toutx réel,exp(x)>0.

Propriété

(33)

La fonction exponentielle est strictement positive : pour toutx réel,exp(x)>0.

Propriété

Démonstration : la fonction exponentielle est continue surRet exp(0) =1 ; s’il existe un réelx tel queexp(x)<0 alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, . . . .

. . . . . . . .

(34)

La fonction exponentielle est strictement positive : pour toutx réel,exp(x)>0.

Propriété

Démonstration : la fonction exponentielle est continue surRet exp(0) =1 ; s’il existe un réelx tel queexp(x)<0 alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires,il existearéel tel que exp(a) =0. Or ceci est impossible puisque pour tout réelx, exp(x)6=0.

(35)

Quels que soient les réelsaetb: . . . . Théorème

(36)

Quels que soient les réelsaetb:

exp(a+b) = exp(a) exp(b) Théorème

(37)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

(38)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec g(x) =

(39)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

(40)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

(41)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0

(42)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =

(43)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =g(0) =

(44)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =g(0) = exp(a) exp(0) =

(45)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =g(0) = exp(a)

exp(0) = exp(a) pour toutx réel.

(46)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =g(0) = exp(a)

exp(0) = exp(a) pour toutx réel.

(47)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =g(0) = exp(a)

exp(0) = exp(a) pour toutx réel.

En particulier pourx =b, on a :g(b) = exp(a+b)

exp(b) = exp(a)

(48)

Démonstration

Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)

exp(x) ;

g est définie et dérivable surRavec

g(x) = exp(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp(x) (exp(x))2

= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2

doncg(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,

soit g(x) =g(0) = exp(a)

exp(0) = exp(a) pour toutx réel.

exp(a+b)

(49)

Remarque

Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :

exp(x) =

(50)

Remarque

Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :

exp(x) = exp(x 2+x

2) =

(51)

Remarque

Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :

exp(x) = exp(x 2+x

2) = exp(x

2) exp(x 2) =

(52)

Remarque

Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :

exp(x) = exp(x 2+x

2) = exp(x

2) exp(x 2) =

exp(x 2)2

.

(53)

Remarque

Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :

exp(x) = exp(x 2+x

2) = exp(x

2) exp(x 2) =

exp(x 2)2

. Puisqu’un carré est positif et queexp(x)6=0, on montre à nouveau queexp(x)>0 pour toutx.

(54)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: . . . .

. . . . Propriété

(55)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) =

Propriété

(56)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)

exp(b) Propriété

(57)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)

exp(b) exp(−b) = Propriété

(58)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)

exp(b) exp(−b) = 1 exp(b) Propriété

(59)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)

exp(b) exp(−b) = 1 exp(b) exp(na) =

Propriété

(60)

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)

exp(b) exp(−b) = 1 exp(b) exp(na) = (expa)n

Propriété

(61)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

(62)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) =

(63)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) =

(64)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)

(65)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b) et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :

(66)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b) et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) =

(67)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)

et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)

(68)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)

et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)

• l’égalité précédente aveca=0 donne exp(−b) =

(69)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)

et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)

• l’égalité précédente aveca=0 donne exp(−b) = exp(0)

exp(b) =

(70)

Démonstration

On utilise la relation fonctionnelle :

• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)

et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)

• l’égalité précédente aveca=0 donne exp(−b) = exp(0)

exp(b) = 1 exp(b)

(71)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

(72)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

(73)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) =

(74)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =

(75)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et

(76)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1

(77)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

(78)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k.

(79)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,

exp((k +1)a) =

(80)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,

exp((k +1)a) = exp(ka+a) =

(81)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,

exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) =

(82)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,

exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) = (expa)kexp(a) d’après l’hypothèse de récurrence,

(83)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,

exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) = (expa)kexp(a) d’après l’hypothèse de récurrence,

doncexp((k +1)a) = (exp(a))k+1 etPk+1est vraie.

(84)

Démonstration

• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;

nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.

Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0

est vraie.

Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,

exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) = (expa)kexp(a) d’après l’hypothèse de récurrence,

doncexp((k +1)a) = (exp(a))k+1 etPk+1est vraie.

(85)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif,

(86)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) =. . . .

(87)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1

exp(−na)

(88)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1

exp(−na)

or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) =. . . .

(89)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1

exp(−na)

or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) =(exp(a))n

(90)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1

exp(−na)

or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) = (exp(a))n On en déduit que :exp(na) =. . . .

(91)

Démonstration

Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1

exp(−na)

or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) = (exp(a))n On en déduit que :exp(na) = 1

(exp(a))n= (expa)n.

(92)

Notation

On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : . . . .

(93)

Notation

On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.

(94)

Notation

On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.

e≃2,718. . .et n’est pas un nombre rationnel ; c’est un

nombre qui a des propriétés commune à celle deπ.

(95)

Notation

On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.

e≃2,718. . .et n’est pas un nombre rationnel ; c’est un

nombre qui a des propriétés commune à celle deπ.

On peut alors écrire pour toutn∈Z, exp(n) =. . . .

(96)

Notation

On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.

e≃2,718. . .et n’est pas un nombre rationnel ; c’est un

nombre qui a des propriétés commune à celle deπ.

On peut alors écrire pour toutn∈Z, exp(n) =exp(n×1) = (exp(1))n=en

(97)

Cette écriture se prolonge àR: Notation

Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :

. . . .

(98)

Cette écriture se prolonge àR: Notation

Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :

exp(x) =ex

(99)

Cette écriture se prolonge àR: Notation

Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :

exp(x) =ex

On peut donc écrire : e0=. . .

(100)

Cette écriture se prolonge àR: Notation

Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :

exp(x) =ex

On peut donc écrire : e0=1

(101)

Cette écriture se prolonge àR: Notation

Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :

exp(x) =ex

On peut donc écrire : e0=1 et(ex)=. . ..

(102)

Cette écriture se prolonge àR: Notation

Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :

exp(x) =ex

On peut donc écrire : e0=1 et(ex)=ex.

(103)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

(104)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn:

. . . .

(105)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=

(106)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb eab=

(107)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb eab= ea

eb eb=

(108)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb eab= ea

eb eb= 1

eb ena=

(109)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb eab= ea

eb eb= 1

eb ena= (ea)n

(110)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb eab= ea

eb eb= 1

eb ena= (ea)n

De plus, quels que soient les réelsa,b : eab= (ea)b

(111)

Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :

Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb eab= ea

eb eb= 1

eb ena= (ea)n

De plus, quels que soient les réelsa,b : eab= (ea)b Par exemple :

ex22

=ex donc ex2 =√

ex et en particulier, e12 =√

e.

(112)

La fonction exponentielle est . . . .

Théorème

(113)

La fonction exponentielle eststrictement croissante surR. Théorème

(114)

La fonction exponentielle est strictement croissante surR. Théorème

Par définition,exp(x) = exp(x) etexp(x)>0 pour toutx réel ; puisque sa dérivée est strictement positive surR, on conclut queexpest strictement croissante surR.

(115)

. . . . Corollaire

(116)

a<b⇐⇒

Corollaire

(117)

a<b⇐⇒ea<eb et a=b⇐⇒

Corollaire

(118)

a<b⇐⇒ea<eb et a=b⇐⇒ea=eb Corollaire

(119)

a<b⇐⇒ea<eb et a=b⇐⇒ea=eb Corollaire

En particulier : six <0 alors ex <1 et six >0 alors ex >1.

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