Cours de terminale S Fonction exponentielle
A. OLLIVIER
Lycée Jacques Prevert - Pont-Audemer
2019-2020
Il existe une unique fonctionf dérivable surRtelle que : . . . .
Théorème
Il existe une unique fonctionf dérivable surRtelle que : f′ =f et f(0) =1
Théorème
Cette fonction est appelée . . . . Définition
Cette fonction est appeléefonction exponentielle.
Définition
Cette fonction est appeléefonction exponentielle.
On note :
. . . . Définition
Cette fonction est appeléefonction exponentielle.
On note :
exp :x ∈R7−→exp(x) Définition
Cette fonction est appeléefonction exponentielle.
On note :
exp :x ∈R7−→exp(x) Ainsi pour toutx réel : . . . .
Définition
Cette fonction est appeléefonction exponentielle.
On note :
exp :x ∈R7−→exp(x)
Ainsi pour toutx réel :exp′(x) = exp(x) etexp(0) =1.
Définition
Cette fonction est appeléefonction exponentielle.
On note :
exp :x ∈R7−→exp(x)
Ainsi pour toutx réel :exp′(x) = exp(x) etexp(0) =1.
Définition
La fonction exponentielle est définie et continue surR puisqu’elle est dérivable surR.
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =. . . . . . . .
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction . . . .
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) =. . . .
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) =exp(0) exp(0) =1;
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,
φ(x) =1,
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,
φ(x) =1,
soit exp(x) exp(−x) =1,
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,
Pour tout réelx,exp(x)6=0.
Propriété
Démonstration : soitφla fonction définie pour toutx réel par φ(x) = exp(x) exp(−x).
La fonctionφest dérivable surRcomme produit de fonctions dérivables et
φ′(x) =(exp(x))′exp(−x) + exp(x)(exp(−x))′ = exp(x) exp(−x)−exp(x) exp(−x) =0
Siφa une dérivée nulle surRalorsφest une fonction constante.
Orφ(0) = exp(0) exp(0) =1; on en déduit que, pour toutx réel,
φ(x) =1,
soit exp(x) exp(−x) =1, d’où on conclut queexp(x)6=0.
Démonstration du théorème (ROC)
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité :
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g′=g etg(0) =1.
On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)
exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx.
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g′=g etg(0) =1.
On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)
exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x))′ =
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g′=g etg(0) =1.
On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)
exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x))′ =g′(x) exp(x)−g(x) exp′(x)
(exp(x))2
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g′=g etg(0) =1.
On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)
exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x))′ =g′(x) exp(x)−g(x) exp′(x)
(exp(x))2
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g′=g etg(0) =1.
On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)
exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x))′ =g′(x) exp(x)−g(x) exp′(x)
(exp(x))2 =
g(x) exp(x)−g(x) exp(x) (exp(x))2 =0
Démonstration du théorème (ROC)
L’existence d’une telle fonction est admise.
On démontre l’unicité : soitgune fonction dérivable surRtelle que : g′=g etg(0) =1.
On peut définir pour toutx réel une fonctionupar u(x) = g(x)
exp(x)carexp(x)6=0 pour toutx. Alors(u(x))′ =g′(x) exp(x)−g(x) exp′(x)
(exp(x))2 =
g(x) exp(x)−g(x) exp(x) (exp(x))2 =0
La fonctionude dérivée nulle est donc constante surRet puisqueu(0) =1, on en déduit queu(x) =1 pour toutx réel.
Ceci signifie queg(x) = exp(x)pour toutx réel.
La fonction exponentielle est strictement positive : pour toutx réel,exp(x)>0.
Propriété
La fonction exponentielle est strictement positive : pour toutx réel,exp(x)>0.
Propriété
Démonstration : la fonction exponentielle est continue surRet exp(0) =1 ; s’il existe un réelx tel queexp(x)<0 alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, . . . .
. . . . . . . .
La fonction exponentielle est strictement positive : pour toutx réel,exp(x)>0.
Propriété
Démonstration : la fonction exponentielle est continue surRet exp(0) =1 ; s’il existe un réelx tel queexp(x)<0 alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires,il existearéel tel que exp(a) =0. Or ceci est impossible puisque pour tout réelx, exp(x)6=0.
Quels que soient les réelsaetb: . . . . Théorème
Quels que soient les réelsaetb:
exp(a+b) = exp(a) exp(b) Théorème
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec g′(x) =
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =g(0) =
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =g(0) = exp(a) exp(0) =
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =g(0) = exp(a)
exp(0) = exp(a) pour toutx réel.
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =g(0) = exp(a)
exp(0) = exp(a) pour toutx réel.
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =g(0) = exp(a)
exp(0) = exp(a) pour toutx réel.
En particulier pourx =b, on a :g(b) = exp(a+b)
exp(b) = exp(a)
Démonstration
Soitaun réel quelconque. On pose, pour toutx réel, g(x) = exp(x+a)
exp(x) ;
g est définie et dérivable surRavec
g′(x) = exp′(x +a) exp(x)−exp(x+a) exp′(x) (exp(x))2
= exp(x+a) exp(x)−exp(x +a) exp(x) (exp(x))2
doncg′(x) =0 pour toutx réel. La fonctiongde dérivée nulle est donc constante surR,
soit g(x) =g(0) = exp(a)
exp(0) = exp(a) pour toutx réel.
exp(a+b)
Remarque
Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :
exp(x) =
Remarque
Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :
exp(x) = exp(x 2+x
2) =
Remarque
Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :
exp(x) = exp(x 2+x
2) = exp(x
2) exp(x 2) =
Remarque
Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :
exp(x) = exp(x 2+x
2) = exp(x
2) exp(x 2) =
exp(x 2)2
.
Remarque
Soitx un réel quelconque. A l’aide de la relation fonctionnelle, on peut écrire :
exp(x) = exp(x 2+x
2) = exp(x
2) exp(x 2) =
exp(x 2)2
. Puisqu’un carré est positif et queexp(x)6=0, on montre à nouveau queexp(x)>0 pour toutx.
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: . . . .
. . . . Propriété
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) =
Propriété
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)
exp(b) Propriété
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)
exp(b) exp(−b) = Propriété
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)
exp(b) exp(−b) = 1 exp(b) Propriété
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)
exp(b) exp(−b) = 1 exp(b) exp(na) =
Propriété
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: exp(a−b) = exp(a)
exp(b) exp(−b) = 1 exp(b) exp(na) = (expa)n
Propriété
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) =
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) =
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b) et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b) et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) =
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)
et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)
et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)
• l’égalité précédente aveca=0 donne exp(−b) =
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)
et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)
• l’égalité précédente aveca=0 donne exp(−b) = exp(0)
exp(b) =
Démonstration
On utilise la relation fonctionnelle :
• exp(a) = exp((a−b) +b) = exp(a−b) exp(b)
et puisqueexp(b)6=0, on en déduit :exp(a−b) = exp(a) exp(b)
• l’égalité précédente aveca=0 donne exp(−b) = exp(0)
exp(b) = 1 exp(b)
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) =
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k.
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,
exp((k +1)a) =
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,
exp((k +1)a) = exp(ka+a) =
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,
exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) =
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,
exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) = (expa)kexp(a) d’après l’hypothèse de récurrence,
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,
exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) = (expa)kexp(a) d’après l’hypothèse de récurrence,
doncexp((k +1)a) = (exp(a))k+1 etPk+1est vraie.
Démonstration
• SoitPnla propriété "exp(na) = (expa)n " ;
nous allons d’abord démontrer par récurrence quePnest vraie pour toutn∈N.
Initialisation :exp(0×a) = exp(0) =1 et(expa)0=1 doncP0
est vraie.
Hérédité : supposons que la propriété est vraie pour un certain entier naturelk; soitexp(ka) = (expa)k. Alors,
exp((k +1)a) = exp(ka+a) = exp(ka) exp(a) = (expa)kexp(a) d’après l’hypothèse de récurrence,
doncexp((k +1)a) = (exp(a))k+1 etPk+1est vraie.
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif,
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) =. . . .
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1
exp(−na)
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1
exp(−na)
or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) =. . . .
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1
exp(−na)
or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) =(exp(a))−n
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1
exp(−na)
or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) = (exp(a))−n On en déduit que :exp(na) =. . . .
Démonstration
Maintenant, sinest un entier relatif négatif, exp(na) = 1
exp(−na)
or(−n)∈N; on peut donc écrireexp((−n)a) = (exp(a))−n On en déduit que :exp(na) = 1
(exp(a))−n= (expa)n.
Notation
On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : . . . .
Notation
On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.
Notation
On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.
e≃2,718. . .et n’est pas un nombre rationnel ; c’est un
nombre qui a des propriétés commune à celle deπ.
Notation
On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.
e≃2,718. . .et n’est pas un nombre rationnel ; c’est un
nombre qui a des propriétés commune à celle deπ.
On peut alors écrire pour toutn∈Z, exp(n) =. . . .
Notation
On note e l’image de 1 par la fonction exponentielle : exp(1) =e.
e≃2,718. . .et n’est pas un nombre rationnel ; c’est un
nombre qui a des propriétés commune à celle deπ.
On peut alors écrire pour toutn∈Z, exp(n) =exp(n×1) = (exp(1))n=en
Cette écriture se prolonge àR: Notation
Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :
. . . .
Cette écriture se prolonge àR: Notation
Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :
exp(x) =ex
Cette écriture se prolonge àR: Notation
Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :
exp(x) =ex
On peut donc écrire : e0=. . .
Cette écriture se prolonge àR: Notation
Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :
exp(x) =ex
On peut donc écrire : e0=1
Cette écriture se prolonge àR: Notation
Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :
exp(x) =ex
On peut donc écrire : e0=1 et(ex)′=. . ..
Cette écriture se prolonge àR: Notation
Pour toutx ∈R, l’image dex par la fonction exponentielle se note :
exp(x) =ex
On peut donc écrire : e0=1 et(ex)′=ex.
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn:
. . . .
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb ea−b=
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb ea−b= ea
eb e−b=
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb ea−b= ea
eb e−b= 1
eb ena=
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb ea−b= ea
eb e−b= 1
eb ena= (ea)n
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb ea−b= ea
eb e−b= 1
eb ena= (ea)n
De plus, quels que soient les réelsa,b : eab= (ea)b
Utilisation :on peut écrire la relation fonctionnelle et les propriétés de la fonction exponentielle avec la nouvelle notation ; on reconnaît alors les propriétés bien connues du calcul avec des exposants :
Quels que soient les réelsa,b et l’entier relatifn: ea+b=eaeb ea−b= ea
eb e−b= 1
eb ena= (ea)n
De plus, quels que soient les réelsa,b : eab= (ea)b Par exemple :
ex22
=ex donc ex2 =√
ex et en particulier, e12 =√
e.
La fonction exponentielle est . . . .
Théorème
La fonction exponentielle eststrictement croissante surR. Théorème
La fonction exponentielle est strictement croissante surR. Théorème
Par définition,exp′(x) = exp(x) etexp(x)>0 pour toutx réel ; puisque sa dérivée est strictement positive surR, on conclut queexpest strictement croissante surR.
. . . . Corollaire
a<b⇐⇒
Corollaire
a<b⇐⇒ea<eb et a=b⇐⇒
Corollaire
a<b⇐⇒ea<eb et a=b⇐⇒ea=eb Corollaire
a<b⇐⇒ea<eb et a=b⇐⇒ea=eb Corollaire
En particulier : six <0 alors ex <1 et six >0 alors ex >1.