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Diagonalisation – DM3 PeiP (2019) – Correction

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Exercice 1. [⋆] Calculer les valeurs propres des applications lin´eaires suiv- antes, si cela a un sens :

1. f ∶R2 →R ; (x, y) ↦x−y ;

2. f ∶R2 →R2 ; (x, y) ↦ (x+y, x−y) ; 3. f ∶R3 →R3 ; (x, y, z) ↦ (z, y, x).

Correction :

1. L’application f n’est pas un endomorphisme : elle ne peut pas avoir de valeurs propres.

2. L’application f est un endomorphisme. On cherche alors(x, y, λ) ∈R3 tel que(x, y) ≠ (0,0)et :

{ x+y=λx

x−y=λy ou encore { y= (λ−1)x x= (λ2−1)x Si x = 0, on obtiendrait alors y = 0 par la premi`ere relation, ce qui est impossible. Donc x ≠ 0, puis la deuxi`eme ´equation se simplifie en λ2 −1 = 1 ou en- core λ ∈ {±√

2}. La fonction f admet deux valeurs propres qui valent ±√

2. Les sous-espaces propres as- soci´es sont alors E2(f) = Vect((−1,1 + √

2)) et E2(f) =Vect((1,√

2−1)).

3. Ici, f est un endomorphisme de R3. On cherche des coefficients r´eelsx, y, z non tous nuls etλ∈Ravec :

⎧⎪⎪⎪⎪⎨

⎪⎪⎪⎪⎩

z=λx y=λy x=λz

⇔⎧⎪⎪⎪⎪⎨

⎪⎪⎪⎪⎩

y=λy z=λx x=λ2x

.

(2)

Correction :

Si x = 0, alors z = 0 et comme y ≠ 0, forc´ement la premi`ere ´equation donneλ=1. Six≠0, alorsλ2 =1 et on a λ=1 (ce qui ram`ene `a z=x ety quelconque) ou λ= −1, ce qui implique quez= −xety=0. Finalement f poss`ede 2 valeurs propres `a savoir ±1, avec

E−1(f) =Vect((1,0,−1))etE1(f) =Vect((0,1,0),(1,0,1)).

Exercice 2. [⋆]

Trouver les valeurs propres (r´eelles et complexes) des matrices suivantes : A= (1 2

2 1); B = ( 0 1

−1 0); C=⎛

⎜⎝ 0 1 0 0 0 1 2 0 0

⎞⎟

⎠; D=⎛

⎜⎝

1 2 3 2 0 4 3 4 −1

⎞⎟

⎠. Correction :

1. On a le polynˆome caract´eristique :

χA= ∣1−X2 1−X2 ∣ = (1−X)2−22= −(1+X)(3−X). Les valeurs propres deAsont donc−1 et 3 : elle est de surcroˆıt diagonalisable.

2. Le polynˆome caract´eristique de B est :

χB= ∣−X−1 −X1 ∣ =X2+1= (X−i)(X+i).

Les valeurs propres de B sont donc ±i : elle n’est dia- gonalisable que dansC.

3. On a en d´eveloppant par rapport `a la premi`ere ligne : χC = ∣−X0 −X1 01

2 0 −X∣ = −X∣−X0 −X1 ∣ − ∣02−X1 ∣ = −X3+2.

Ses valeurs propres sont donc 21/3eikπ/3 o`uk∈ {0,1,2}.

(3)

Correction :

4. La matrice Da le polynˆome caract´eristique suivant :

χD= ∣1−X23 −X24 −1−X34 ∣ = ∣1−X23 −X24 6−X6−X6−X,via C3C3+C2+C1

= ∣1−X1+X2+X −2−X22 6−X00, grˆace `aL2L2L1etL3L3L1

= (6−X)∣1+X2+X −2−X2 ∣ = (6−X)(X2+6X+6)

en d´eveloppant par rapport `a la derni`ere colonne. Les valeurs propres de D sont donc 6 et −3±√

3 : D est diagonalisable dans RetC.

Exercice 3. [⋆⋆] (Compter les lapins avant de s’endormir)

On ´etudie dans cet exercice une population de lapins. Au tempsn=0, nous avons un unique couple de lapins. On suppose que la maturit´e sexuelle du lapin est atteinte apr`es un mois et que la p´eriode de gestation est aussi de un mois:

chaque couple engendre un nouveau couple tous les mois d`es le troisi`eme mois de vie. Par ailleurs on suppose que les lapins ne meurent jamais.

On note un le nombre de couple de lapins au mois n.

1. Exprimer u0, u1 et pour tout n≥2, donner une relation entre un, un−1

et un−2.

2. On d´efinit pour tout n le vecteur Xn= (un+1

un ).Montrer que pour tout n, on a Xn+1=AXn avec :

A= (1 1 1 0). 3. Diagonaliser A.

4. En d´eduire Xn et un en fonction de n.

5. Il y a fort longtemps, les marins apportaient des lapins sur leur navires pour se nourrir. Est-ce que cela est int´eressant : si on ne les mangeait

(4)

pas et qu’ils ne mourraient pas, pendant une longue p´eriode, y aurait-il suffisamment de lapins pour nourrir tout l’´equipage ? Maintenant, en se rappelant que le bateau a un espace limit´e, est-ce une r´eelle bonne id´ee ? (En fait, suite `a des nauvrages caus´es par des lapins qui ont rong´e le bois des navires, en amener un `a bord, et mˆeme en parler, porte malheur.) Correction :

1. D’apr`es l’´enonc´e, initialement (et donc au mois 0), nous avons un unique couple de lapins : u0 = 1. Le mois d’apr`es a lieu la gestation et donc il n’y a pas de nou- veau couple : u1=1.

Prenons maintenant un mois n. Le nombre de couple pendant ce mois correspond au nombre de couples au mois n−1, auquel on ajoute les nouveaux couples de lapins. Les nouveaux viennent des couples du mois n−2 : comme chaque couple donne naissance a un nouveau couple, il y aun−2 nouveaux couples de lapins.

Finalement, on a :

∀n≥2, un=un−1+un−2. 2. On voit que d’apr`es la question pr´ec´edente :

Xn+1= (un+2

un+1) = (un+1+un

un+1 ) =A Xn, avec A la matrice de l’´enonc´e.

3. Le polynˆome caract´eristique de A est

χA= ∣1−X1 −X1 ∣ =X2−X−1= (X−1+√ 5

2 ) (X−1−√ 5 2 ), ce qui implique que les valeurs propres deAsont

5 2 .

(5)

Correction :

Soit(x, y)un vecteur propre associ´e `a λ= 25. Alors on a :

{ x+y=λx

x=λy ou encore { x=λy

(1+λ−λ2)y=0 . Commeλest une racine deχA, la deuxi`eme relation est triviale. Ainsi x=λy, ce qui nous donne des vecteurs propres.

Finalement A est diaognalisable (car elle poss`ede des valeurs propres simplesid est dont la multiplicit´e vaut 1) avec D=P−1AP, pour

D=⎛

1− 5

2 0

0 1+

5 2

⎠ etP = (1−√

5 1+√ 5

2 2 ).

4. On d´efinit Yn = P−1Xn. Dans ce cas, nous observons que :

Yn+1=P−1Xn=P−1AXn=DP−1Xn=DYn. Commen¸cons par calculerY0. Pour cela, nous avons de P−1 :

P−1= − 1 4√

5 ( 2 −1−√ 5

−2 1−√ 5 ). Ainsi on a :

Y0=P−1X0 = − 1 4√

5( 1−√ 5

−1−√ 5).

Par une r´ecurrence imm´ediate, on a Yn = DnY0. Fi- nalement, la relationXn=P Ynimplique que :

Xn=P DnY0= − 1 2n+2

5 ( (1

5)n+2− (1+ 5)n+2 2[(1

5)n+1− (1+

5)n+1]),

(6)

Correction : puis que :

un= [(1+√

5)n+1− (1−√ 5)n+1] 2n+1

5 .

5. On peut r´e´ecrireun sous la forme :

un= 1

√5 (1+√ 5

2 )

n+1 ⎡⎢

⎢⎢⎢⎣1− (1−√ 5 1+√

5)

n+1⎤⎥

⎥⎥⎥⎦.

Comme ∣1−1+55∣ ≤1, on sait que (1−1+55)n+1 tend vers 0 quandntend vers+∞. Par ailleurs, 1+

5

232 >1, donc (1+25)n+1 tend, quant `a lui, vers +∞. On a donc que un diverge vers+∞ quand ntend vers l’infini.

Donc le navire aura suffisamment de quoi nourrir les passagers, mais le nombre de lapins tendant vers l’infini, le bateau finira par faire naufrage.

Exercice 4. [⋆ ⋆ ⋆⋆] (Matrices et circuit R/L/C/RC)

Le but de cet exercice est d’´etudier l’´evolution de la tension U :

R i1

L i2

C

i3 C

i

R U

On rappelle les relations suivantes pour les composants ´electriques pr´esents dans ce circuit :

(7)

◇ R´esistance : UR=R iR ;

◇ Condensateur : iC =CdUdtC ;

◇ Bobine : UL=LdidtL.

R iR

UR

C iC

UC

L iL

UL

1. V´erifier que la tension U est solution de l’´equation diff´erentielle : d3U

dt3 +ad2U

dt2 +bdU

dt +c U =0, avec a= RC3 , b= LC1 +R21C2 etc=RLC1 2.

2. On d´efinit le vecteur

U = ( dUU/dt

d2U/dt2). Montrer que d

U dt =A

U, avec

A=⎛

⎜⎝

0 1 0

0 0 1

−c −b −a

⎞⎟

⎠.

3. Calculer le polynˆome caract´eristique de A.

4. On suppose ici que R2 = 2L/C. Factoriser χA en fonction de R et de C. La matrice Aest-elle diagonalisable dans R? L’est-elle dans C? Si oui, diagonalisez-la.

NB: On a 1=e−iπ/3+eiπ/3.

5. Exprimer U en fonction du temps `a l’aide de fonctions complexes, puis

`

a l’aide de fonctions r´eelles, dans le cas o`u U(0) = 3K, dUdt(0) = 0 et

d2U

dt2(0) = R6K2C2, avecK∈R. Le circuit se charge-t-il ? Se d´echarge-t-il ?

(8)

Correction :

1. Nous savons d´ej`a que :

i1= U

R , U =Ldi2

dt et i3=CdU dt .

Faisons maintenant l’´etude de la branche de droite, pour laquelle on a :

−UR=Ri et 1

Ci= −dUC

dt ,

avecURetUC les tensions respectives aux bornes de la r´esistance et du condensateur, avecU =UR+UC. Ainsi on a une nouvelle relation entreU eti:

−dU

dt = −dUR

dt − dUC

dt =Rdi dt + 1

Ci.

Par la loi des nœuds, on sait que i=i1+i2+i3. Ainsi en la r´einjectant dans la derni`ere ´equation diff´erentielle on trouve :

−dU

dt =Rdi1

dt +Rdi2

dt +Rdi3

dt +i1+i2+i3

C .

En d´erivant cette derni`ere relation et utilisant celles du d´ebut, on trouve l’´equation diff´erentielle de l’´enonc´e.

2. On a :

d

U

dt = (ddU/dt2U/dt2

d3U/dt3) =A

U ,

avec la matriceA donn´ee par l’´enonc´e.

3. Le polynˆome caract´eristique deAvaut en d´eveloppant par rapport `a la premi`ere colonne :

χA= ∣−X0 −X1 01

−c −b −X−a∣ = −X∣−X−b −X−a1 ∣ −c∣−X1 01

= −X[X(X+a) +b] −c= −X3−aX2−bX−c.

(9)

Correction :

4. En supposant queR2=2L/C, ce qui revient `a dire que L=R2C/2, on a :

χA= −X3− 3

RC X2− 3

R2C2X− 2 R3C3

= − (X+ 1

RC)3− 1 R3C3

= − (X+ 2

RC) (X+1−e−iπ/3

RC ) (X+1−eiπ/3 RC )

= − (X+ 2

RC) (X+eiπ/3

RC ) (X+e−iπ/3 RC ).

CommeχAposs`ede des racines complexes,A n’est pas diagonalisable dans Rmais dans Coui.

Diagonalisons-la maintenant. On consid`ere une valeur propreλdeA. Soit(x, y, z)un vecteur proprea priori complexe associ´e. On a alors le syst`eme suivant :

⎧⎪⎪⎪⎪⎪

⎨⎪⎪⎪⎪⎪⎩

y=λx z=λy

−cx−by−az=λz qui est ´equivalent `a

⎧⎪⎪⎪⎪⎪

⎨⎪⎪⎪⎪⎪⎩

y=λx z=λ2x

x(−c−bλ−aλ2−λ3) =0 .

La derni`ere ´equation est triviale car λ est racine de

−X3−aX2−bX−c. Donc un vecteur propre associ´e `a λest de la forme :

⎛⎜

⎝ 1 λ λ2

⎞⎟

⎠.

(10)

Correction :

On a alorsA=P DP−1 avec : D= − 1

RC

⎛⎜

2 0 0

0 eiπ/3 0 0 0 e−iπ/3

⎞⎟

⎠ et

P =⎛

⎜⎝

1 1 1

−2/RC −eiπ/3/RC −e−iπ/3/RC 4/(R2C2) e2iπ/3/(R2C2) e−2iπ/3/(R2C2)

⎞⎟

⎠.

5. On pose

V =P−1

U. On observe que :

P−1=1 3

1 RC R2C2

−2ie5iπ/6 −RC(2+e−iπ/3)ie−5iπ/6 −R2C2ie−5iπ/6 2ie−5iπ/6 RC(2+eiπ/3)ie5iπ/6 R2C2ie5iπ/6

,

ce qui donne :

V0= ⎛

⎜⎝ 3K iK/2

−iK/2

⎞⎟

⎠. On v´erifie ais´ement que d

V dt =D

V . Ainsi, en r´esolvant ce dernier syst`eme diff´erentiel, nous trouvons que :

V(t) = (exp(−2t/RC) 0 0

0 exp(−eiπ/3t/RC) 0

0 0 exp(−e−iπ/3t/RC))V0

=K ( 3 exp(−2t/RC) iexp(−eiπ/3t/RC)/2

−iexp(−e−iπ/3t/RC)/2).

(11)

Correction :

Finalement, comme

U =P

V, on a :

U(t) =3Ke−2t/RC+ Ki

2 [exp(−eiπ/3t/RC) −exp(−e−iπ/3t/RC)]

=3Ke−2t/RC−e−t/(2RC)sin(

√3 2RCt).

On voit que U tend vers 0 `a l’infini : le circuit se d´echarge donc au cours du temps.

Exercice 5. [⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆] (Th´eor`eme de Cayley-Hamilton — Version faible) 1. Nous allons montrer dans cette question le th´eor`eme de Cayley-Hamilton

(affaibli) qui dit que pour tout matrice diagonalisable : χM(M) =0.

En fait ce r´esultat est vrai pour toute matrice M ∈ Mn(K), mais la preuve n’est pas imm´ediate.

(a) On consid`ere une matrice D ∈ Mn(K) diagonale. Rappelez le polynˆome caract´eristique χD de D. Montrer que χD(D) =0.

(b) Soit A∈ Mn(K) une matrice diagonalisable. Montrer que χAD si D est la matrice diagonale des valeurs propres de A, puis le th´eor`eme de Cayley-Hamilton (affaibli).

2. Dans la suite de l’exercice, nous allons ´etudier un autre polynˆome pour illustrer que la preuve du th´eor`eme de Cayley-Hamilton n’est pas triviale.

Pour cela, nous allons d´efinir le permanent d’une matrice A∈ Mn(K). Si n=1, la d´efinition est identique au d´eterminant `a savoirP er(A) =A pour A∈K. Dans le cas n=2, on pose :

P er(a b

c d) =ad+cd.

Enfin pour unnquelconque, on utilise une formule de d´eveloppement par rapport `a une ligne (ou une colonne) similaire `a celle du d´eterminant.

(12)

Par exemple, si on souhaite d´evelopper le permanent deA∈ M3(K) par rapport `a la premi`ere ligne, nous avons :

P er⎛

⎜⎝ a b c d e f g h i

⎞⎟

⎠=aP er( e f

h i ) +bP er(d f

g i ) +cP er(d e g h). La seule diff´erence est la disparition des (−1)i+j par rapport `a la formule pour le d´eterminant. Ce changement semble sans cons´equence impor- tante ... Pourtant ...

(a) Montrer que le permanent d’une matrice diagonaleD∈ Mn(K)est

´

egal au produit des termes diagonaux (et donc `a son d´eterminant).

(b) Calculer le permanent de la matrice A= (0 11 0).

(c) Pour une matrice M∈ Mn(K), on d´efinit le polynˆome : κM =P er(M−XIn).

Montrer que si D est diagonale, alorsκD(D) =0. Calculer pour la matrice A de la question pr´ec´edente, la valeur de κA(A).

(d) Peut-on ´enoncer un r´esultat similaire au th´eor`eme de Cayley - Hamilton pour le polynˆome κM d’une matrice M diagonalisable ? Correction :

1. (a) Pour une matrice diagonaleD=diag(d1, . . . , dn), nous avons :

χD =∏n

i=1

(di−X).

Ainsi nous avons :

χD(D) =∏n

i=1

(diIn−D)

(13)

Correction :

χD(D) =

0 d2

. .. dn

d1 . ..

0 . ..

dn

d1 . ..

dn−1 0

=0.

(b) Supposons queA=P DP−1. Alors on a : χA=det(A−XIn) =det(P DP−1−XIn)

=det[P(D−XIn)P−1] =det[(D−XIn)P−1P]

=det(D−XIn) =χD.

On sait que Ak = P DkP−1, pour tout entier k.

Ainsi si on ´ecrit χA sous la forme polynomiale χA = ∑ni=0αiXi (remarquez que degχA = n), on obtient :

χA(A) =∑n

i=0

αiAi=∑n

i=0

αiP DiP−1=P(∑n

i=0

αiDi)P−1

=P χA(D)P−1=P χD(D)P−1,

car χA = χD. Cependant par la question pr´ec´edente, nous avons χD(D) = 0. Cela nous permet de conclure que :

χA(A) =P×0×P−1 =0.

2. (a) On montre le r´esultat par r´ecurrence surncomme pour le calcul du d´eterminant d’une matrice dia- gonale.

(14)

Correction :

2. (a) Si n = 1, le r´esultat est imm´ediat. Supposons le r´esultat vrai au rangn−1 et d´emontrons le r´esultat au rang n. Nous avons en d´eveloppant le perma- nent par rapport `a la derni`ere ligne :

P er(d1

. .. dn) =dn×P er(d1

. .. dn−1 ). Par hypoth`ese de r´ecurrence, le permanent de droite est ´egal `a d1⋯dn−1, ce qui donne bien :

P er(d1

. .. dn) =∏n

i=1

di.

(b) Nous avons d’apr`es la formule dans le casn=2 de l’´enonc´e P er(A) =0×0+1×1=1.

(c) On sait que D−XIn est une matrice diagonale.

Donc on a :

κD =∏n

i=1

(di−X) =χD,

ce qui implique que κD(D) =χD(D) =0 d’apr`es le th´eor`eme de Cayley-Hamilton.

Passons au cas de la matrice A. Nous avons que κA=P er(−X1 −X1 ) =X2+1, puis

κA(A) =A2+1=2I2.

(d) On a trouv´e une matrice A diagonalisable (`a v´erifier) telle que κA(A) ≠ 0. Donc on ne peut pas ´enoncer un r´esultat similaire au th´eor`eme de Cayley-Hamilton pour le permanent.

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