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Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l . ^pa

Treizième Année. — N

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7.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 27 Janvier 1898.

B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 5 8 .

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«le In Société i n t c r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s «In J u r a , d e s Cliaml>res ele c o m m e r c e , de·* B u r e a u x d e c o n t r ô l e et de» S y n d i c a t s n r o l e s s i o n n e i s ·

Société intercantonale des industries du Jura

Le Comité central de la Société a été réuni mardi à Neuchàtel, en une séance administrative sous la présidence de M.

R. Comtesse.

Les communications ont élé laites re- latives à la participation horlogère à l'Exposition de Paris, qui occupera la plus large place dans l'activité de la So- ciété. L'assemblée générale de délégués des sections sera convoquée pour le mardi 22 lévrier, à Neuchàtel.

Enregistrement international des marques de fabrique ou de commerce

m

/lésiil'lais de l'enregistrement international.

Le service de l'enregistrement inter- national a élé ouvert le 1

^er

janvier 1893.

A peu près complètement inconnu au début, ce service ne pouvait naturelle- ment donner que des résultats très fai- bles pendant les premiers mois de son application. Du reste, plusieurs des pays qui l'avaient signé n'avaient pas encore donné leur ratification, et d'autres en étaient encore à régler les détails de ser- vice intérieur nécessaires pour la récep- tion des demandes d'enregistrement in- ternational. Le nombre des dépôts effec- tués en 189:5 ne fut, pour ces divers motifs, (pie de 7(>. Mais, pendant le cours de celte même année, une certaine pu- blicité l'ut organisée par le Bureau inter- national, avec le concours de plusieurs Administrations unionistes, dans le but de répandre dans le public la connais- sance de ce nouveau moyen de protec- tion. Le résultat fut qu'en 1894 le nom- bre des marques enregistrées s'éleva à 231. L'année 1895 demeura à peu près au même niveau (229 marques), mais en

189» le nombre des enregistrements monta à 304. Voici d'ailleurs le tableau par pays et par année des dépôts ellec- tués pendant les quatre premières an- nées :

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Ces chiffres ne sont pas encore con­

sidérables, mais ils paraîtront satisfai- sants si l'on pense d'une part que l'en- registrement international est de création récente, qu'il ne s'applique encore qu'à un assez petit nombre de pays, dont quelques-uns seulement ont une indus- trie exportatrice très active, enfin qu'il n'est pas encore connu du public comme il pourra l'être dans la suite.

A ce propos, nous devons rappeler que plusieurs Administrations ont pris des mesures pour répandre parmi les industriels et les commerçants la notion de l'enregistrement international. Elles ont adressé des circulaires aux chambres de commerce, fait insérer des avis dans les journaux officiels, répandu la publi- cation de notre Bureau : les Marques internationales, distribué des notices préparées en général par le même Bu- reau dans les diverses langues de l'Union.

Tout cela a produit de bons effets, mais il faut longtemps pour qu'une institution aussi nouvelle et inusitée pénètre dans les usages et soit utilisée couramment.

Il ne faut pas oublier non plus que, des- tinée à répondre à des besoins spéciaux, sa portée sera toujours limitée par celle de ces besoins eux-mêmes.

Informations

Les intéressés peuvent demander des renseignements sur les maisons

H e r b e r t S a v i l l e & C

^ie

17, SeIk Street, Milton Street, L o n d r e s E. C.

E. R u s t

94, Drumond Street, Enston Square N W . L o n d r e s

au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- Fonds.

La société d'encouragement pour l'indusrie en Bohème

Programme des prix et récompenses, concernant les inventions et découvertes, utiles aux professions et métiers.

La société d'encouragement pour l'industrie

en Bohème, fidèle à ses traditions et suivant

sa mission remplie toujours selon les exigean-

ces de l'époque au profit de l'industrie de

bohème, se basant sur la résolution prise à

38 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

son assemblée générale du 1er juin 1897 qui était la soixante-quatrième, aborde l'émission publique des prix en espèces cl des récom- penses, concernant les inventions et décou- vertes essentielles pour les professions et métiers.

Voici le but de ce concours:

1° connaissance des appareils et moyens nouveaux, machines auxiliaires et combinai- sons mécaniques récentes, utiles aux métiers et aux professions domestiques:

2° seront pris en considération spécialement les machines et appareils susceptibles de di- minuer les prix des produits et de rendre la production plus rapide et plus parfaite :

3" cette mission a également pour but de rendre possible de nouvelles branches d'in- dustrie, qui jusqu'ici n'ont pas été exploitées dans le Royaume de Bohème.

Dans ce but et dans celui de mettre en évi- dence tout le progrés technique dans son en- semble, le concours constitué par la société pour l'encouragement de l'industrieen Bohème devient international et par là accessible aux étrangers.

L'étendue de la concurrence est limitée par la stipulation qu'on n'admettra que les inven- tions jusqu'ici inconnues en Bohème, donc celles qui dans aucune exposition ayant eu lieu dans le Royaume de Bohème jusqu'à présent, n'ont encore été exposées.

Le premier prix est-fixé à mille ronron- nes en or.

Les autres prix seront constitués également par des sommes en espèces, en rapport avec l'importance de l'invention. Puis, on distri- buera des diplômes d'honneur, médailles en argent et en bronze et mentions honorables.

Ce n'est qu'après examen des.demandes d'ad- mission, quand l'appréciation de l'importance du concours sera possible, qu'une dénomina- tion exacte des prix et récompenses aura lieu.

Les inventions, machines et appareils ad- mis au concours seront publiquement exposés et (tant qu'il s'agit des machines) selon les désirs des exposants, mis en marche, puis examinés et selon le cas pourvues d'explica- tions ou expliquées par des conférences, puis, dans le but de décider de la récompense à accorder, soumis à l'examen ultérieur d'un jury spécial.

En ce qui concerne les inventions qui ne sont pas encore brevetées, des mesures pro- pres seront prises pour les protéger provisoi- rement de manière à sauvegarder leurs prio- rité.

Ge coui-s publiqueaura lieu à Prague en IS1JS à l'occasion de l'exposition des architectes et ingénieurs, complétée par l'exposition des appareils et machines auxiliaires pour pro- fessionnistes et artisans, savoir dans la section K jointe à la section H nommée ci-dessus (moteurs et machines auxiliaires).

Cette exposition sera organisée a P r a g u e , Bubenec, Kralovska Obora. La durée en est fixée depuis le 15 juin jusqu'au 15 octobre 1898. Elle sera dirigée par le comité exécutif aidé des comités de groupes.

Comme il a été convenu avec le comité exécutif, Ie concours des inventions et décou- vertes fera une partie de toute l'exposition et il sera soumis aux régies et ordonnances valables pour celte exposition et spécialement aux règles et ordonnances concernant le groupe international 11 contenues dans le p r o g r a m m e .

La société d'encouragement pour l'indus- trie de Bohème enverra à toute personne qui en fera la demande, le programme et l'impri- mé de la demande d'admission, sur quoi cetle demande d'admission dûment remplie et pourvue de la mention formelle «Concours d'inventions pour les prix de la Société d'en- couragement pour l'industrie de Bohème >) sera envoyée, avant le 1er mars ISUS au co-

mité exécutif de l'exposition, selon les pres- criptions du programme de l'exposition.

Le comité de groupe décidera de l'admission de l'objet et celte admission sera en même temps celle au concours des inventions pour les prix émis par la société de l'encourage- ment pour l'industrie en Bohême.

Le procédé ultérieur, l'expédition des dé- clarations d'admission, fixation et règlement des frais, l'assurance etc., jusqu'à l'enlève- ment de l'objet font partie des attributions du comité exécutif; ainsi que de l'administralion générale de l'exposition, régis par les régies générales de toute l'exposition et notamment par les règles de groupe international H .

C'est le jury qui fera J'examen final des objets exposés !el c'est à lui de décerner les prix. Il est toul à fait indépendant el ses déci- sions sont sans appel.

La distribution des prix et récompenses sera faile par la société d'encouragement pour l'industrie en Bohème d'une manière solen- nelle à l'occasion du Jubilé cinquantenaire de Sa Majesté l'Empereur et le Roi François Joseph I.

La Direction de la Société d'encouragement pur l'iotatrie en B o t e .

Prague, le 1e r décembre 1897.

Le Secrétaire. Ije Président, F r . P r i l l m. p. Dr. A. D. H a a s z m. p.

«»«»

Encore les escrocs espagnols

Mardi dernier, à midi, deux inconnus se présentaient au caissier principal de la Banque de France, et demandaient le paiement d'un chèque de 1,300,000 pesetas; ils montraient à l'appui de leur demande, une dépèche que la Banque aurait adressée à Barcelone à un nommé Garcia, l'informant que les fonds étaient à sa disposition.

Le caissier principal qui n'avait pas con- naissance de cet important versement, cons- tatant que la dépèche était fausse, refusa le paiement et fit conduire les deux inconnus au commissariat de M. Egarteler, commissaire de police de la rue des Bons-Enfants, afin de fournir des explications.

Interrogés par ce magistrat, ils dirent se n o m m e r : Désiré Place, marchand de cafés, demeurant à Lyon, 14, rue Saint-Victor, et Jacques Rivet, garçon de recel tes au Crédit lyonnais, à Lyon. 111, rue Robert. M. Place donna au commissaire de police les explica- tions suivantes :

Il y a quelque temps, il recevait de Barce- lone une lettre signée Antonio Miro Garcia, se disant interné pour crime politique el dans l'impossibilité d'aller à Paris toucher un chè- que dont le montant lui était indispensable pour une importante affaire de cafés : il faisait luire aux yeux de Place une sérieuse commis- sion.

M. Place ayant accepté de se charger de cette mission se rendit à Barcelone, afin de se rencontrer avec Garcia. L'entrevue eut lieu dans un des principaux cafés de la ville.

Garcia lui remit un chèque de la banque

" L o n d r e s , Mexico and A m e r i c a n » , ainsi qu'une dépèche de la Banque de France auto- risant le paiement de ce chèque.

Garcia, avant de quitter M. Place, lui em- prunta 5,000 francs, à valoir sur la somme à loucher, el ce dernier retourna à Lyon.

En raison de l'importance de la mission.

M. Place vint trouver Rivet, avec lequel il était en relations, et le pria de l'accompagner à Paris.

Rivet, qui comptait voir par la même occa- sion son frère, qui est gendarme, demanda un congé à son administration.

MM. Place el Rivet prirent deux billets d'aller et retour, arrivèrent à onze heures à Paris, et se rendirent directement, dés leur descente du train, à la Banque de France.

MM. Place et Rivet ont été envoyés au dé- pôt et un juge d'instruction a été commis pour instruire cette affaire.

Toutefois, d'après la première enquête, JIM.

Place et Rivet semblent avoir été les victimes d'un habile filou.

Pareille tentative d'escroquerie a été com- mise, en effet, clans des conditions analogues, il y a quelques semaines, à la Société géné- rale, et la main de Garcia avait été reconnue dans cetle affaire.

Les victimes de cet habile escroc étaient deux honorables commerçantes de Saint-Etienne, qui après avoir remis 3,000 francs à Garcia, se disant prisonnier à Barcelone, à la suite de l'insurrection cubaine, vinrent exprès à Paris le 24 décembre dernier toucher un chèque de 850,000 pesetas qui fut refusé à la Soeiéié gé- nérale.

Malgré la publicité donnée à ce genre d'es- croquerie, Garcia qui sait que la naïveté hu- maine n'a pas de bornes, trouvera, nous le craignons, de nouvelles dupes avec son stra-

tagème dont il ne se donne même pas la peine de modifier la mise en scène.

Le péril prochain

D a n s lia p r o c h a i n n u m é r o , j ' a n a l y s e r a i d e t r è s s u b s t a n t i e l l e s é t u d e s p u b l i é e s d a n s Ia Revue des Deux Mondes, p a r M. d ' E s l o u r n e l l e d e C o n s t a n t , d é p u t é , s u r la s i t u a t i o n é c o n o m i q u e d e s p e u p l e s d ' E u r o p e , à l ' é g a r d d e s p e u p l e s e n t r é s r é c e m m e n t d a n s la l u t t e o u à la veille d ' y e n t r e r . C e s é t u d e s s o n t t r è s alar- m a n t e s . E l l e s se r é s u m e n t a s s e z b i e n d a n s c e t l e p h r a s e q u e j e l e u r e m p r u n t e : cr L'Europe commence à travailler à perte». A u j o u r d ' h u i j e m e b o r n e r a i à

u n e c i t a t i o n t o u c h a n t le c o m m e r c e d e l ' h o r l o g e r i e .

« L e J a p o n , t o u t e n s ' a l t a q u a n t à la fabrication e l à la v e n t e d e s g r a n d s p r o d u i t s d e c o n s o m m a t i o n , n e d é d a i g n e p a s n o n p l u s l e s p e t i t s . Il a p p o r t e a u d é t r i m e n t d e s E t a t s - U n i s , d e la S u i s s e , d e l ' A l l e m a g n e et d e la F r a n c e , d e s ra- v a g e s d a n s le c o m m e r c e d e s h o r l o g e s , d e s p e n d u l e s et m ê m e d e s m o n t r e s . (( U n e t r a n s f o r m a t i o n c o m p l è t e e s t à la veille d e s ' o p é r e r d a n s Ie c o m m e r c e d e l ' h o r l o g e r i e au J a p o n . D a n s le c o u r a n t d e 1 8 9 3 , u n e c o m p a g n i e a m é r i c a i n e s'est f o r m é e p o u r é t a b l i r à Y o k o h a m a u n e g r a n d e f a b r i q u e d e p e n d u l e s el d e m o u - I r e s , a v e c u n m a t é r i e l p e r f e c t i o n n é a c h e - té a u x E t a t s - U n i s et tout un p e r s o n n e l a m é r i c a i n . . . D e s c a p i t a l i s t e s j a p o n a i s s o n t a l o r s e n t r é s e n n é g o c i a t i o n s a v e c la c o m p a g n i e . . . e t il e s t p r o b a b l e q u e l ' o n v e r r a c e t l e a n n é e l ' e n t r e p r i s e p r o j e t é e p a s s e r a u x m a i n s d e s j a p o n a i s . . . »

« Et c e s t a i n s i q u e l'on v o i t b a i s s e r , p u i s d i s p a r a î t r e , p a r l'effort d e s p r i n c i - p a u x i n t é r e s s é s e u x - m ê m e s , l e s i m p o r - t a t i o n s les p l u s f l o r i s s a n t e s d ' E u r o p e et d ' A m é r i q u e a u J a p o n , e t le p r i x d e s p e n d u l e s avili d e s c e n d r e j u s q u ' à trois f r a n c s ! N o u s v e r r o n s b i e n t ô t , j u s q u ' a u fond m ê m e d e n o s c a m p a g n e s , c e s p e n - d u l e s p r e n d r e la p l a c e d e s n o i r e s , q u i r e s t e r o n t d a n s n o s m a g a s i n s r e m p l i s d e m a r c h a n d i s e s , v i d e s d ' a c h e t e u r s et d ' o u - v r i e r s . »

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L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

30

L c t a b l e a u n ' e s t p a s b r i l l a n t , m a i s q u i d o n c p o u r r a i t d i r e q u ' i l e s t p o u s s é a u n o i r .

Moniteur de la bijouterie.

Les syndicats d'exportation

Vn correspondant de Morteau adresse au Journal {le Pontarlier Ia communication suivante :

Ln semaine dernière, le Journal de Pon- tarlier publiait un entrefilet émanant de Mor- teau. Le Journal de Pontarlier s'est fait en maintes circonstances, le défenseur des inté- rêts de notre région, et il ne pouvait se mon- trer indifférent en présence de justes revendi- cations émises en termes modérés. L'indus- trie horlogêre mortuacienne mérite d'attirer notre attention et nous ne devons pas hésiter à lui indiquer tous les moyens qui peuvent aider son développement.

Nous sommes arrivés à une époque où. à cause du surcroit de production, il esl indis- pensable do se créer des débouchés nouveaux et d'étendre sans cesse le champ de son in- fluence commerciale. Examinons les moyens qui s o n l l c plus propre à maintenir l'industrie horlogêre dans une situation prospère. Il y a quelques années, un collaborateur du Jour- nal de Pontarlier préconisait les syndicats p a t r o n a u x . Ses conseils, qui étaient excellents tombèrent au milieu de l'indifférence générale et ne furent pas écoutés.

Cependant l'idée qu'il avait émise a été re- prise par d'autres, et elle est entrée, dès ce j o u r , dans le domaine de l'application.

G'esL ainsi que pour étendre son commerce d'exportation et afin de pouvoir lutter contre

la concurrence étrangère dans les pays loin- tains, tous les fabricants de Lyon ont uni leurs efforts et ont créé un vaste syndicat patronal :

« L a Soie;).

Voyons ce que disait notre collaborateur, il y a quelques années, en s'adressant aux hor- logers morluaciens.

« N o u s comprenons fort bien que chaque horloger tienne à conserver sa clientèle natio- nale et même sa clienléle européenne. Dans ce cercle restreint, les efforts individuels suffi- sent et la concurrence crée une noble émula- lion.

« Mais il faut prévoir que la consommation nolionalo et européenne ne répondra plus à la production sans cesse grandissante, et c'est ici, en présence d'une vie industrielle nouvelle, qu'il faut trouver des moyens nouveaux d'é- coulement et de vente.

«On ne pourra arriver à d'heureux résul- tats que p a r les efforts combinés de chacun par l'union étroite des intérêts similaires. In- dividuellement, chaque horloger, ou du moins le plus grand nombpe, ne possède pas les ca- pitaux suffisants pour entreprendre la grande exportation qui exige des courtiers, des re- présentants. Eh bien pour parer à ces inconvé- nients, créez un syndicat patronal d'exporta- tion où chacun contribuera aux dépenses et aux bénéfices au prorata de sa participation.

Faites à Morteau ce que les fabricants ont fait à Lyon pour la soie, et, avant peu, vous aurez créé la grarçde exportation, la seule aujourd'hui qui puisse permettre à l'indus- trie de prospérer. »

La esl le principal remède. 11 est lemps d'y songer, si on ne veut pas être supplanté par les autres pays clans les régions exlrneuro- péennes.

Commerce des déchets d'or et d'argent

En exécution de la loi fédérale du 17 juin 18815 sur le commerce des déchets d'or et d'ar- gent, le département soussigné a délivré le registre prescrit à l'arlicle 1er de la loi, à M.

Charles Quartier, acheteur et fondeur, à La Chaanx-de-Fonds.

Berne, le 21 janvier 18U8.

Départent iédêral du Commerce, de l'Industrie et de l'ApAre,

Bureau des matières d'or et d'argent.

Consulats

Il résulte d'une communication de la léga- tion des Etals-Unis du Brésil, à Berne, que le consulat général brésilien à Genève a été supprimé. Le consul général actuel M. Pedro de Castro Pereira Hodré sera remplacé dans ses fondions par M. le D' Alfred Stoos, vice- consul du Brésil, à Berne.

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne.

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