L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Douzième Année.— N

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Douzième Année.— N

18.

Prix du n u m é r o 10 centimes

Jeudi 4 Mars 1897.

Bureaux: Rue de la Serre, 58.

ABONNEMENTS

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Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

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Les annonces se raient d'avance.

O r g a n e <Ie I n S o c i é t é I n t e r c a i i t o n n l c d e s I n d u s t r i e s d u J u r a , «lest C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e » B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

La votation du 28 février

L a b a n q u e d ' E t a t p u r e , q u ' i n s t i t u a i t le p r o j e t s o u m i s à la v o t a t i o n p o p u l a i r e , a é t é r e j e t é e à p r è s d e 6 0 , 0 0 0 v o i x d e m a j o r i t é . 2 5 1 , 9 0 0 é l e c t e u r s o n t v o t é n o n ;

192,800 o n t v o l é o u i . I l m a n q u e e n c o r e le r é s u l t a t d e q u e l q u e s c o m m u n e s .

Opinion de quelques journaux.

Du Nouvelliste vaudois :

Ceux qui comptaient sur le bon sens du peu- ple suisse pour trancher la question qui lui était soumise h i e r n ' o n t p a s été déçus dans leur confiance. La loi sur la Banque d'Etat a été rejetée à 58 000 voix de majorité.

Nous enregistrons ce résultat avec une vive satisfaction, car il consacre une fois d é p l u s la victoire des idées libérales et fédéralistes sur le socialisme d'Etat et la centralisation.

Les partisans du projet avaient usé de tous les moyens pour exciter l'opinion populaire.

A les entendre, il suffisait de voter la Banque d'Etat pour récoller l'or à pleines mains.

Lc peuple a répondu. Son vote a montré ce qu'il pensait de tant de promesses semées par des bouches irresponsables. I l s ' e s t souvenu, pour l'avoir expérimenté de tous temps, que seuls le travail et l'économie créent la prospé- rité, et qu'aucune banque, fut-ce la banque d'état de la Confédération suisse n'a le pouvoir de fabriquer des capitaux et de distribuer la richesse.

A ce point de vue, la journée d'hier est le triomphe des esprits sensés et protiques, sur les idéalistes et les passionnés.

Au point de vue social, le libéralisme l'em- porte une fois de plus sur les théories dange- reuses du socialisme d'Etat, ce retour, sous une forme nouvelle, de la suprématie de quelques-uns sur le grand nombre.

Au point de vue politique enfin, les amis de la Suisse fédérative se réjouiront de tout cœur.

Forte par l'existence de ses Cantons, prolec- teurs de la liberté individuelle, la Suisse ne veut pas rompre avec les traditions de son histoire. P a r elles, elle a conquis la situation honorable qu'elle occupe dans le monde. Elle ne les abandonnera pas pour courir des aven- tures décevantes qui l'amoindriraient matériel- lement et moralement. Ce n'est pas l'unité qui fait Uv force, c'est l'union.

Et maintenant, reprenons l'œuvre mal in- troduite par le projet Hauser. La Banque d'Etat mort-née doit être remplacée par une

banque centrale édifiée sur des fondements solides, conformément a u x données de l'expé- rience et de l'économie politique, et clans l'in- térêt du développement commercial de la Suisse.

Espérons que les battus d'hier comprendront leur devoir de travailler à cette tache sans arriére-pensée. Quand le peuple a parlé, il ne reste qu'à se soumettre. Le Conseil fédéral le comprendra et se soumettra.

Du Journal de Genève:

Commençons par féliciter le peuple suisse de l'heureux résultat de la journée d'hier. En repeussa-nt,-k une-majocifé-de prés-de soixante mille voix, l'institution d'une banque d'Etal, il a, par sa prudence, échappé au grand péril qu'avait jugé bon de lui faire courir une ma- jorité de politiciens doués de plus de confiance en eux-mêmes que de compétence et de juge- ment. Malgré une propagande effrénée que la nature même du sujet favorisait, car il était difficile à beaucoup d'électeurs peu versés dans ces matières de se faire une opinion personnelle et raisonnée des conséquences de cette innovation funeste, l'instinct populaire n'a pas été en défaut. Allant droit au fond de la question, il a parfaitement compris que le crédit de la Confédération ne devait pas être lié à celui d'un établissement financier qui, par la force des choses, serait très vite devenu une banque politique avec toutes ses désas- treuses conséquences.

Et ce vote n'esl pas seulement un acte de bon sens et de sagesse : il servira encore à manifester la fidélité de la grande majorité de ce peuple à ces institutions fédérales qui ont créé la Suisse dans le passé, qui l'ont plusieurs fois sauvée et qui la conserveront encore dans l'avenir, car bien qu'il soit de mode d'en mé- dire, il n'y en a pas en dehors d'elles de répu- blique digne de ce nom.

Souhaitons, sans trop y compter, tant leur ténacité nous est connue, que l'échec de celte nouvelle tentative pour introduire]chez nous des innovations qui ne sont ni dans nos goûts, ni dans nos traditions, soit un avertissement salutaire pour ceux dont le doctrinarisme aveugle et intransigeant ne craint pas d'agiter inutilement le pays en le poussant dans les expériences du ocialisme d'Etat, cherchan t comme à dessein ce qui nous divise le plus, alors que nous avons un si grand besoin d'union et de concorde.

Le résultat dépasse toutes les espérances.

Même dans des régions que les radicaux cen- tralisateurs considéraient jusqu'ici comme

leurs fiefs, le projet Hauser s'est heurté à des résistances imprévues. Les Etats acceptants

— six cantons et trois demi-cantons — ne donnent à eux tous qu'une majorité de moins de 50,000 voix, inférieure à celle qu'on atten- dait des deux seuls cantons de Berne et d'Ar- govie. Soleure, qui connaît par expérience les dangers de l'intrusion de la politique dans l'administration d'une banque, a faussé com- pagnie au parti étatiste. St-GaIl qu'à la der- nière heure encore, on rangeait, assez timide- ment il est vrai, parmi les acceptants, rejette par 5000 voix. B e r n e , malgré les espérances dorées qu'on a fait briller a u x yeux de ses électeurs, ne donne que 22,000 voix de majo- rité au lieu de 30 à 40,000 attendues, Zurich 8000 au lieu de 15 à 20,000, Bàle-Ville 1640 au lieu de trois à 4000, etc.

Mais le résultat qui a du être le plus sensi- ble a u x partisans de la Banque politique est celui du canton d'Argovie. Nul n'avait été plus travaillé, plus chapitré, soumis à un plus savant entraînement. En un seul dimanche, l'état-major politique n'avait pas organisé moins de vingt-deux assemblées populaires.

La pression administrative était intense, la presse disciplinée : l'opposition osait à peine faire entendre sa voix. Et tous ces efforts n'ont abouti qu'à une misérable majorité de 4200 voix sur plus de 3(5,000 votants. Serait- ce nn signe des temps et pouvons-nous nous attendre à voir nos concitoyens argoviens essayer de briser le joug de l'oligarchie poli- tique sous lequel ils sont courbés depuis si longtemps?

Du côté des rejetants — treize cantons et trois demi-cantons = nous comptons toute la Suisse centrale, qui, depuis longtemps, n'avait pas fait preuve d'autant d'énergie et de déci- sion, St-GaIl et Soleure, déjà mentionnés, Appenzell (Rh.-Int.), avec 1886 voix contre 548, les Grisons, qui, lorsque les résultats se- ront complets, donneront une majorité néga- tive de plus de 4000 voix, le Tessin avec 2000 voix au moins.

Du Genevois :

La Banque d'Etat pure est rejetée à 60,000 voix de majorité. Nous ne nous attendions pas à ce résultat, qui montre bien que l'intran- sigeance et l'absolutisme sont de mauvais moyens de servir une cause. Si M. Hauser et les siens avaient fait aux radicaux romands les justes concessions qu'ils réclamaientd'eux, la Banque d'Etat serait aujourd'hui créée dans des conditions normales.

Qui profite de l'infortune d'autrui ne mérite

102

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

pas le succès : nous restons donc au lende- main du scrutin ce que nous étions la veille, et nous prenons l'engagement de travailler immédiatement à la création d'une Banque d'Etat formée des capitaux de la Confédéra- tion, des Cantons et des banques cantonales.

P a s s o n s aux journaux acceptants.

Le .Journal du Jura (Berne), qui avait mené très vivement la campagne, est tout à fait mécontent. Il débute par plusieurs points d'exclamation :

Encore une loi fédérale rejetée ! Une fois de plus le peuple suisse en désaccord avec ses mandataires ! Notre char national s'embourbe décidément trop souvent ! Où allons-nous avec ce système? A qui peut-il bien profiter? Ceux qui en tirent avantage sont plus vite comptés que ceux auquels il nuit.

C'est donc entendu, nous n'aurons pas de Banque d'Etat. Ceux qui préconisaient d'autres projets, bien plus favorables à leurs yeux et surtout p e u r e u x , auront-ils le courage, main- tenant que leur peur est passée, de faire quelque chose pour améliorer une situation qu'à peu prés chacun tient pour mauvaise?

Nous en doutons fort.

... A considérer les ressources dont dispo- saient — dans tous les sens du m e t — l e s opposants, il n'est pas du tout étonnant qu'ils aient triomphé, et quant à nous, nous ne nous sommes pas fait d'illusions à cette égard.

Quand l'écrasante majorité des électeurs de la Suisse romande, les conservateurs et les ui- tramontains de partout, l'ensemble des finan- ciers flanqués d'une tremblante escorte de débiteurs disent non, on ne saurait trouver actuellement une majorité d'électeurs pour vaincre cette coalition. Et c'est une vérité vieille comme le monde qu'un s a c d ' é c u s pèse plus que le plus beau discours.

On ne peut-être de plus méchante humeur Le Bund est attristé. Il trouve que le mulz s'est mal conduit. 23 000 non, alors que tant de beaux arguments purement canlonalistes avaient été agités dans les villes et les campa- gnes bernoises en faveur de cette centralisation nouvelle! C'est jouer de malheur. P o u r lui, le grand coupable de la journée est d'une part le fédéralisme, de l'autre les banques conto- nales, très influentes.

Suisse romande et catholiques ont mis en avant le fédéralisme, dit-il. Il ne faut pas voter la Banque d'Etat, parce qu'elle accroîtrait trop le pouvoir et l'influence de la Confédéra- tion. Welches et ultramontains se sont alliés cette fois-ci pour prouver ce qu'ils peuvent lorsqu'ils partent en guerre.

Les résultats de divers Cantons, Soleure et Zurich par exemple, témoignent aussi du rôle joué par les intérêts aveugles des banques cantonales. En maints endroits, le sentiment s'est fait jour que les Banques d'Etal si appré- ciées au cantonal auraient à souffrir de l'ex- ploitation de la banque fédérale, et l'opposition a su profiter de cet état des esprits.

Ensuite, une grande partie du commerce a pris position contre la Banque, et le peuple, instinctivement, a pensé qu'il ne fallait pas organiser l'établissement de telle sorte qu'il soit condamné par ceux qui en ont le plus besoin.

La rivalité contre Berne a également été exploitée, consciemment ou non, alors cepen- dant que les Bernois ne font rien, au point de vue de leur fréquentation du scrutin, pour le mériter.

Dans sa seconde édition, le Bund est déjà moins calme. 11 semble que la stupéfaction de la première heure fait place à l'irritation. Pre- nant prétexte d'un télégramme de sympathie adressé par les Genevois à MM. Droz et Cramer-Frey, le Bund lance les grands mots et les phrases à effet qu'il affectionne. MM.

Droz et Cramer-Frey sont des réactionnaires et des retardés, incapables de comprendre les magnificences de la politique étatiste. Ils con-

tribuent à empêcher le développement vers le socialisme d'Etal, pour lequel le peuple suisse s'est prononcé lors des dernières élections au Conseil national, etc., etc.

Du Démocrate :

Le résultat du scrutin est loin d'être décou- rageant pour Ie parti progressiste, car à tout prendre, en présence de la formidable coali lion politico-financière organisée contre la Banque d ' E t a t , il doit s'estimer heureux d'avoir réuni près de 200,000électeurs acquis au programme des Chambres dans ce domaine.

Seulement, il est à craindre que ce vote n'ait pour effet de creuser un peu plus le fossé qui sépare deux grandes fractions du peuple suisse et d'en faire un abîme qui empêchera tout rapprochement pour la réalisation de certaines réformes désirables. C'est certainement le but que poursuit une partie de la majorité d'hier, mais il en est sans doute une autre qui n'a pas prévu cette conséquence et qui. en tout cas, pourrait la déplorer un jour.

En attendant, les Chambres fédérales feront bien de tenir compte de certaines résistances et de laisser passer ce courant d'opposition, que l'on eut peut-être rendu moins redoutable si l'on n'avait pas trop tendu les ressorts de la machine en voulant précipiter la votalion immédiatement après le triomphe inespéré de la loi sur la comptabilité des chemins de fer.

En matière électorale comme au point de vue scolaire, il faut éviter le surmenage.

La question n'est pas résolue par le scrutin d'hier qui a fourni une majorité n é g a t i v e : mais la négation n'est qu'une politique de circonstance. On reparlera de la Banque d'Etat. Et il ne sera pas mauvais, pour l'édi- fication du corps électoral, de voir les me neurs de l'opposition mettre en pratique leurs piiomesses et nous soumettre ce fameux pro jet de banque centrale qui doit réunir toutes les qualités et assurer le bonheur de la Suisse

E t m a i n t e n a n t la' B a n q u e d ' E t a t p u r e e s t m o r t e . V i v e l a B a n q u e n a t i o n a l e s u i s s e !

Exposition nationale de Genève

Derniers échos. — Le Comité central de l'exposition avait demandé au Département fédéral de l'industrie s'il n'y aurait pas lieu de remettre à un certain nombre de personnes qui ont contribué à la réalisation de l'exposition et dont les fonctions étaient purement honori- fiques, une médaille comme témoignage de reconnaissance pour les services qu'ils onl rendus. A la suite du résultat financier de l'Exposition, le Comité central a déclaré ne pas être en mesure de se charger de cette dépense. Comme d'autre part, le Comité a déclaré que maigre le déficit de l'exposition, il renonçait à toute demande de subside à la Confédération, le Conseil fédéral a décidé de mettre à la disposition du Comité, pour la distribution de ces médailles, le montant des frais, soit une somme de fr. 6,332.50.

» » « •

Relations commerciales

Comme nous l'avons indiqué dernièrement, des pourparlers sont en cours entre la Suisse et la Bulgarie aux fins d'arriver à fixer par voie de traité, les relations commerciales entre les deux pays.

Le 28 février, M. le ministre de Claparède et l'agent diplomatique de Bulgarie à Vienne onl procédé, provisoirement, à un échange de notes à teneur desquels les parties en cause se garantissent, en ce qui concerne leurs produits, le traitement de la nation la plus favorisée jusqu'au moment de l'entrée en vigueur d u n e convention commerciale.

Un nouveau truc pour faire des affaires

Plusieurs de nos abonnés ont reçu une carte postale au texte identique, qui dit, en résumé que le signataire, — un marchand de vin français — offre '/s pièce de bon vieux Pomard 1893, qui serait en souffrance chez son com- missaire en douane. Le vin serait cédé à fr. 175 au lieu de fr. 275 !!!

Inutile de dire que si cinquante gogos se montraient disposés à profiler de cette bonne aubaine, la demi pièce « en litige » se trouve- rail instantanément multipliée par cinquante.

Attention au truc.

Les opérations du contrôle de Besançon

Nombre de montres d'or et d'argent de fabrication française soumises au contrôle du bureau de garantie pendant le mois de janvier 1887.

Janvier 1897

— 189«

Or Nombre 6,669 8,391

Janvier 1897

— 189(5

Diminution 1,722 Argent Nombre

19,568 25,163 Diminution

Poids 57,751 gr.

60,289 — 11,638 g r .

Poids 412,970 gr.

520.460 — 5.595 107,400 ^r.

Extrait d'un rapport du Consul français de Birmanie

Les rubis se rencontrent surtout dans les environs de Mogok, ou une compagnie, la

« R u b y mine C°», a la concession de tous les terrains que l'on suppose riches : on en a aussi trouvé en d'autres points du territoire.

A Mogok les rudis se trouvent dans les ter- rains d'alluvion â des profondeurs variables.

Les travaux sont des plus simples : un courant d'eau envoyé sur les terres remontées des excavations ou des puits, charrie les matières légères et laisse s u r place les rubis. Ces pier- res précieuses sont quelquefois accompagnées de saphir el toujours de spinelles.

D'après ses a r r a n g e m e n t s avec l'Flat, la compagnie doit une redevance annuelle de 400,000 roupies, mais cette charge étant re- connue trop lourde pour elle, l'Etat l'a mo- mentanément réduite à 200,000 roupies.

La compagnie travail par elle-même, mais elle accorde des terrains à tous ceux qui se présentent poureutreprendre uue exploitation : elle prélève sur les entrepreneurs nue roupie par jour et par ouvrier employé : tout ce que l'entrepreneur trouve lui appartient.

Le jade se rencontre sous forme de pierres rondes, jaunes ou vertes, dans le fond des vallées et sur le haut des m o n t a g n e s , dans le Nord du district de B h a m o . Quand le mineur a trouvé l'une de ces pierres, il la met chauf- fer pour en amener le bris par un brusque refroidissement et juger ainsi de sa valeur.

Les Chinois estiment beaucoup toutes les pierres et leur accordent une valeur notable- ment supérieure à celle qui leur esl attribuée en Europe.

On trouve dans le Nord-Est de la province.

dans les terrains tertiaires du H u k o n g , une espèce d'ambre, que les géologues de l'Etat ont appelé burmile.

Ce n'est pas le succin, mais une substance qui s'en rapproche: elle est dure et susceptible de poli, mais esl souvent fissurée et d'une couleure moins belle que celle de l'ambre.

La jade et l'ambre réunis ont rapporté 52,100 roupies au Trésor en 1894-95.

Des salines existent sur plusieurs points de la province.

Excepté pour quelques produits, les rubis par exemple, la législation appliquée dans les mines de la Birmanie est la même qu'aux Indes.

Des licences sont d'abord accordées pour des exploitations el des fouillent superficielles.

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 103

Désignation de la marchandise

Horloges et montres Montres nickel, clc. . Montres argent . . . Montres or . . . . C h r o n o g r a p h e s , mon-

tres à répétition, etc Mouvements finis pour

montres . . . . Boites nickel, etc.

Boites argent . . Boites or . . . .

Valeur par unité pro 1895 par pièce 5.50 13.—

60.—

400.—

y.—

11.97 24.03

I . M I > 0 1 t T . \ T 1 0 . \ Quantité

<(•

13,034 099 3,533

3.909 45,075 2,140 2,700

Valeur Fr.

74,987 9,087 211,980 8,800 35,721 540,730 12.840 08,127

Valeur E X P O R T A T I O N par unité Quantité Valeur pro 1896 q. F r . par pièce pitres

9.40 1,785,043 16,789,301 13.24 2,866.203 37,938,889 54.19 047,423 35,140,094 183.- 5,315

5.80 395,849 2.98 33,379 6.64 28,756 47.54 20,980 Pièces ébauchées de

montres : ébauches . Pièces ébauchées de pen-

dules

Pièces détachées, ébau- chées, de boites à mu- sique

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303.—

770.—

587.—

,500.—

52 30,400 1,020.—

13 3,250 536 — 233 ' 105,025 807.—

711 ' 2 5 8 , 2 7 8 1,174.—

12

972,014 2,318,879 99,578 190,905 997,057

899,414 3,001

150 9,339

20.505 278

217 3

1 215,818 ' 127,327 22,500

1,550.—

7 1 4 . — 7,052.—

83 4,318

250

129,479 3,082,947 1.700,621

Total Vin. A. 1896

\ q·

Valeur totale 1890 . .

Total V E A. 1895

72,438 908,272 1,733 1,955,098

5,784,014 94,447,977 4,891 5,905,510

Différence 1890

I

,( pièces

\ q·

29,018 } 1,515 I

2,923,970

1,885,427 5,078,340 } 4,184 J

100,353,493 89,908,330 4- 43 420 1

I '1^8

}+ 1,038,543

+ 705,674 \

+

'J) Vnlcur déclarée.

Assemblée fédérale

La session extraordinaire de printemps de l'Assemblée fédérale, qui commencera le 15 m a r s , à 3 h. de l'après-midi, a u r a à discu- ter cinquante-sept tractanda.

Les nouveaux objets à l'ordre du jour sont les suivants :

Election d'un juge fédéral. — Correction du Gassarale. — Correction du Lambach et du S c h w a n d e n b a c h . — Correction du Bied. — Recours en grâce Horlacher, Schifferli, Lerch et Hantsch. — Recours Grœner, de Zurich.

— Crédits supplémentaires ( I 'c série). — Dixième de l'alcool pour 1865. — Règlement des salaires. — Durée du travail dans les fa- briques. — Protection ouvrière internationale.

= Projet de loi s u r les chemins de fer d'in- térêt secondaire. — Hôtel des postes et des télégraphes à Berne, achat du terrain. — De- mande de concession pour le chemin de fer du Breitliorn.

Congrès international

La réunion ordinaire du comité fédéral de la Fédération ouvrière suisse a u r a lieu le 14 m a r s . P a r m i les questions à l'ordre du jour, figurent: Congrès international s u r la protection ouvrière : exécution des décisions du congrès de W i n t e r t h o u r : extension du secrétariat ouvrier : assurance contre la m a - ladie et les accidents: extension de la respon- sabilité civile : revision de la loi fédérale s u r les fabriques.

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