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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Dixième Année.— N

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Dixième Année.— N

0

14.

Prix du numéro 10 centimes.

Dimanche 16 Février 1896.

Bureaux: Rue du Parc, 65.

ABONNEMENTS

t'u a n : Six mois:

Suisse . . . . FP. 6»— Fr. 3»—

Union poslale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste. Paraissait Ie Jeudi et Ie Dimanche à Ia GIianx-ûe-Fonds

A N N O N © E S Provenant de la Suisse 20(

» de l'étranger 2o » » Minimum d'une annonce SO cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e «le l a S o c i é t é I n t e i ' c a n t o n a l c de*f ΙιιιΙιι·.! rlcw d u J u i n , d e e CliamltrcM «le c o m m e r c e , «1CM B u r e a u x «le c o n t r ô l e e t «leM S y n d i c a t ! * i)i-ofc<*<->ioiiiiel*.

Protection des ouvrières

N o u s a v o n s p u b l i é , d a n s n o t r e n u m é r o d u UO j a n v i e r é c o u l é , Ic p r o j e t d e loi s u r la p r o t e c t i o n d e s o u v r i è r e s , é l a b o r é p a r le C o n s e i l d ' E t a t d e N e u e h à t e l .

A u j o u r d ' h u i n o u s c o m m e n ç o n s la p u - b l i c a t i o n d u r a p p o r t d u C o n s e i l d ' E t a t a u G r a n d C o n s e i l , à l ' a p p u i d u p r o j e t

d e loi p r é c i t é :

A (/option de (a motïonTJ.-ATDlibois sur la protection des ouvrières.

Dans voire séance du '20 février 181)5 vous avez adopté une motion do MM. Jules-Auguste Dubois et co-siguataires demandant ou Con- seil d'Etat de présenter un projet de loi sur la protection des ouvrières.

Dans les motifs invoqués à l'appui de cette motion, on lit valoir que les jeunes filles em- ployées dans les ateliers non soumis à la loi sur les fabriques avaient besoin d'autant de protection que celles qui étaient employées dans les établissements soumis au régime de cette loi, car elles étaient souvent contraintes à un travail quotidien excessif, dispropor- tionné à leur âge ou à leurs forces et malsain, et qu'il appartenait aux cantons d'intervenir pour les défendre contre de pareils a b u s , puisque la Confédération n'avait pas le droit d'intervenir et que la compétence de légiférer dans ce domaine lui avait été refusée par un vole populaire du 4 m a r s 1894.

On fit observer que ces abus se produisaient surtout dans certains ateliers de nos centres populeux où l'on faisait fréquemment travail- ler des jeunes filles une partie de la nuit, en ne leur laissant que quatre ou cinq heures de repos.

On fil observer enfin qu'il y avait lieu de se préoccuper aussi de la situation des femmes ou des filles mineures employées comme sommelières dans des établissements publics et qui souvent aussi étaient soumises à des conditions de travail et a des veilles prolon- gées dangereuses pour leur sanlé.

I.e Conseil d'Etat déclara qu'il serait heu- reux d'étudier la suite qui pourrait être donnée par la voie de la législation à cette motion, laquelle rentrait d a n s le cadre des progrés d'ordre social nue le gouvernement devait s'efforcer de réaliser.

Le Grand Conseil, voulant de son côté m a r q u e r toute l'importance qu'il attachait a

la question posée, s'associa par l'unanimité de ses membres au vote de prise en considé- ration de cette motion.

N o u s avons en conséquence l'honneur de vous sou mettre aujourd'hui un projet de loi s u r la protection des filles mineures et des femmes employées clans les ateliers de nos

industries non soumis à.la loi sur les fabri- ques, et dans les établissements publics.

Ce projet s'inspire des mêmes principes de nous ont engagés et qui ont engagé le Grand Conseil à voter il y a q u a t r e a n s une loi sur la protection des apprentis. Il est destiné à sanctionner l'une des revendications les plus légitimes de l'opinion publique sur le terrain des réformes sociales, et a développer dans notre canton la législation o u v r i è r e ; il forme- ra l'un des titres d'un code que nous a u r o n s à élaborer successivement concernant la pro- tection du travail.

S a n s doute, à proprement parler, il n'y a pas de législation ouvrière, car les mots ou- vrier et ouvrière n'ont pas souvent d'acception bien définie : on ne sait pas, dans bien des cas , à qui cette notion doit s'appliquer, où elle finit et où elle commence. Les lois, d'ailleurs, en vertu du principe de l'égalité, doivent concerner la généralité des citoyens.

Mais l'on est cependant d'accord pour grouper sous la dénomination de législation ouvrière les lois diverses qui ont pour objet la régle- mentation du travail dans les fabriques, la responsabilité civile des fabricants pour la réparation des accidents, les mesures do pro- tection des apprentis, celles qui concernent les femmes cl les enfants employés dans l'in- dustrie, c'csl-à-dire, l'ensemble des lois dont les dispositions intéressent plus particulière- ment la catégorie des personnes pour qui le salaire constitue le seul ou le principal moyen d'existence.

Considérations générales sur la légitimité du projet de loi.

Est-il besoin d'insister par de bien longues considérations sur la parfaite légitimité des principes qui ont inspiré notre projet de loi?

Nous ne le pensons pns.

Si l'on a reconnu que des raisons d'ordre supérieur, des raisons de prévoyance sociale et d'humanité exigeaient la limitation do la durée du travail journalier, non seulement des femmes et des jeunes filles employées

dons les usines et les ateliers de la gronde industrie, mais encore des hommes adultes, on doit reconnaître que cetle exigence s'im- pose avec non moins de force lorsqu'il s'agit des femmes et des jeunes filles travaillant dans les ateliers de la petite industrie. Les raisons d'intervenir pour réglementer le tra- vail des femmes et des jeunes filles, pour le restreindre à des limites conformes aux lois de la nature et de l'humanité, sont tout aussi puissantes quand on considère la situation des femmes et des filles travaillant dans les ateliers d e J a neu^a iudustrie., c a r s q u i e a L · elfes s y trouvent placées d a n s des concluions d'infériorité, dans des locaux moins salubres, soumises a un travail plus fatiguant, plus prolongé et exposées à plus d'abus que d a n s les ateliers de la grande industrie.

S'il est un principe aujourd'hui universelle- ment reconnu, c'est celui de la protection qui est due a u x faibles, c'csl-à-dire aux femmes et aux e n f a n t s : tous les pays civilisés admet-

tent aujourd'hui en principe la réglementation et lu limitation du travail des femmes et des enfants, mois dans la plupart d'entre eux l'on s'est borné dans les mesures de protection à Io seule catégorie des femmes et des enfants employés dons les manufactures et fabriques;

c'est la situation qui existe en Suisse. Nous vous proposons d'aller plus loin et d'étendre celte protection légale aux femmes et aux jeunes filles travaillant dans les métiers de la petite industrie.

Il ne faut pus que l'on puisse d a n s ces mé- tiers, pas plus que dons les fabriques, prolon- ger indéfiniment les heures de t r a v a i l ; ces heures doivent être aussi limitées dans une proportion raisonnable, et cette limite doit être telle qu'en sortant de l'atelier la femme ou la jeune fille, plus faible que l'homme, ne se sente pas épuisée et qu'elle dispose d'un temps suffisant pour se reposer des fatigues de la vie de l'atelier et pour jouir d'un som- meil réparateur. Il importe avant tout de la préserver des conséquences dangereuses du travail de nuit.

Il n'y a pas besoin de refaire aujourd'hui l'ouvrage de Jules Simon sur l'ouvrière.

L'étude qu'il a faite de la condition matérielle et morale de l'ouvrière est si complète, si vivante, si remplie de faits et d'observations toujours actuels, surtout en ce qui concerne les ouvrières a p p a r t e n a n t a c e s métiers qu'on appelle les métiers de l'aiguille, couturières, confectionneuses, lingères, modistes, etc., qu'il serait superflu d'étab ir à nouveau, p a r

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158 L A F E D E R A T I O X N H O U L O G E R E S U I S S E

de nouveaux faits, pot* de nouveaux témoi- gnages, la vie sociale de nos ouvrières.

Si on voulait remettre exactement au point l'élude faite il y a vingt-cinq ans par Jules Simon, on verrait certainement le tableau s'assombrir; on constaterait que les longues veillées, qui sont désastreuses pour la santé des femmes, sont plus prolongées dans beau- coup d'ateliers qu'elles ne l'étaient autrefois, que dans certaines saisons les ouvrières ne peuvent quitter l'ouvrage que vers minuit à une heure et môme quelquefois deux heures de la nuit, pour le reprendre vers six ou sept heures du matin sans pouvoir ainsi jouir d'un repos suffisant.

En outre, dans certaines branches d'indus- trie, la situation faite aux femmes s'est bien souvent aggravée par l'introduction des ma- chines: les machines tendent à pénétrer au- jourd'hui partout, jusque dans les plus petits ateliers. Or, ce mouvement incessant des ma- chines, la trépidation qu'elles occasionnent, la tension d'esprit qu'elles exigent des ou- vrières, celte faction d'immobilité qu'elles doivent faire pendant de longues heures pro- duisent une lassitude physique et morale que la femme ressent beaucoup plus que l'homme et qui l'atteint plus vite clans ses forces et dans sa santé. Les femmes mariées, qui ont en plus les travaux domestiques, les soins d'une famille, sont plus affectées par celte vie de l'atelier que des femmes non mariées, que des jeunes filles que n'attendent pas à la fin de leur journée les soins à donner à des en- fants et les travaux de ménage.

Nous devons donc chercher à améliorer la condition des femmes employées dans l'in- dustrie, sans vouloir faire celte distinction subtile et illogique qui a été faite ailleurs en- tre les tilles mineures et les femmes mariées, comme si les femmes mariées n'avaient pas aillant besoin de protection que les jeunes filles. Nous voudrions même pouvoir faire

—.W. . . . t v . w ^ | " ' v . . 1.J.J ï\ I t I U I i : . ? U l C I I I C I T » V l K*?l

arracher complètement à la vie de l'atelier pi air les maintenir à demeure au foyer domes- tique, dans les familles donl elles sont le centre, et dans leur fonction d'éducatrice et de ménagère dont elles ni' devraient jamais être détournées, mais nous devons reconnaître que nos conditions économiques actuelles ne le permettent pas et nous borner dés lors à intervenir pour les défendre contre les excès du travail dans l'atelier et dans les établisse- ments publics et contre les dangers du travail de nuit. (. 1 suivre).

—-^awc»

Montre à grande sonnerie et répétition perfectionnée

Sjstème Z. Pant.il/on.

Lorsqu'on étudie les différents sys- tèmes de grandes sonneries, on esl frappé du n o m b r e considérable de pièces (pie nécessite leur fonctionnement, nom- bre ([ni n'est pas inférieur à 7:2.

M. Z. Panlillon, horloger à la Chaux- de-Fonds, a cherché à remédier à cet inconvénient, et par suite à réduire dans des proportions considérables soit le prix de revient des montres qui s o n n e n t en passant, soit les frais de réparation, qui sont actuellement le point délicat et rendent aussi difficile la vente des mon- tres de ce genre.

Dans le but de simplifier le remontoir cl de s u p p r i m e r le remontage en arrière, si fatal aux secondes indépendantes, l'inventeur a superposé les deux barillets.

Il avait en outre en vue d'obtenir un

rouage et un échappement de grandeur normale, ce qui constitue à tous égards un réel avantage sur les pièces donl les barillets sonl placés comme d'habitude.

La sonnerie se compose d'un seul timbre et d'un seul marleau. IM. Pan- lillon estime avoir résolu d'une façon satisfaisante ce problème délicat de la suppression d'un marleau : plusieurs personnes qui en avaient mal auguré sonl revenues de leur première impres- sion, el oui exprimé leur surprise d'ob- lenir une sonnerie agréable el distincte, el nous pouvons corroborer leur témoi- gnage par le noire.

Enfin, nous pouvons constater égale- ment que l'inventeur a cherché à sim- plifier tout le système, notamment les fonctions de la pièce aux quarts, du râteau des heures, de la délente de la surprise et de la fusée. Celte dernière esl pivolée aux deux bouts, ce qui per- met de l'empierrer dessus el dessous, grâce à la suppression de la virgule.

Quant au mouvement, il sort des ate- liers de la maison Lecoullre & O , au Sentier, bien connue par la qualité de ses p r o d u i t s .

Extrait du Journal suisse d'horlogerie.

Réglages de précision

Lundi 10 février, MM. les régleurs de

jMOvlnluii »tn çÀiflXJB* i l ç Γνυιιι.·1ιηι<.-1, CUIi-

voqués au Locle. par leurs collègues de celle localité se sont constitués en Société cantonale dans le but de réaliser une enlenle réciproque sur toutes les questions intéressant celle belle profes- sion si nécessaire à la valeur des p r o - duits supérieurs de notre industrie.

Espérons que celle initiative sera com- prise el appréciée de tous les intéressés;

ceux-ci sont priés d'adresser leur adhé- sion définitive aux membres du Bureau provisoire é l u : MM. Henri Rozat, Pré- sident, au Locle. cl James-Ant. Perret, Vice-Président, à la Chaux-de-Fonds.

(Commit ni q né).

Exposition nationale suisse Genève 1896

La commission de la vente porte à la con"

naissance du publie que le règlement de la vente stipule, à son article 7, ce qui suit : ArI. 7. — Les exposants pourront être auto- risés à vendre eux-mêmes, individuellement ou collectivement, mais sous le contrôle de la commission de vente. Dans ce cas les ven- deurs et les employés des exposants devront être inscrits à la commission de vente et res- teront sous son contrôle.

Occupée de l'organisation de ses services la commission rappelle celte stipulation aux exposants des groupes en les informant que la commission de la vente ouvre dès mainte- nant son registre d'inscription et invite tous les exposants qui comptent bénéficier de l'ar- ticle ci-dessus à s'inscrire ou à faire inscrire leurs employés en s'adressant au Bureau offi-

ciel de la vente, -i, rue de l'Hotel-de-Yille. à Genève, qui leur fournira tous les renseigne- ments nécessaires.

Les ouvriers et les projets d'assurance

On écrit à ce sujet de Berne à la Liberté de Fribourg :

Il serait impossible de dire que l'ac- cueil lait p a r l'opinion publique aux projets du Conseil fédéral soil bien en- courageant pour celle autorité. D'une manière générale, l'on peut constater qu'il règne une grande indifférence à l'égard de ces assurances, ce qui n'est pas d'un bon augure. Parmi les critiques qui ont élé dirigées contre les projets Forrer, il faut signaler un article du Bauern- mut Arbeiterbund d'Obcrwii.

l'organe des ligues des paysans el de la Fédération ouvrière de Bàle-Campagne.

L'auteur de cet article critique d'abord la prétention du Conseil fédéral de vou- loir faire de la politique sociale, en ti- ranl de grosses sommes des poches des contribuables par le renchérissement du pain, etc., pour distribuer le montant prélevé par l'Etal, sous forme de sub- ventions, κ La situation économique des travailleurs ne pourra èlre améliorée, si l'on n'arrive pas à diminuer les profils faits sur le peuple, el qui tombent au- jourd'hui, sous forme d'intérêt, de renie, etc., dans le sac ÛCA capitalistes>>.

Celle» p l i u a c o - in.diq.lie à (Jlli UQUS UVOIlS

aflaïre. Llarlicle du journal socialiste de Bàle-Campagne n'en a (pie plus de va- leur. Voici les conclusions de cel ar- licle: κ II esl possible (pie les projets n'aboutissent à rien. On ne peul pas nier que le principe démocratique; Ici qu'il esl reconnu et praliqué chez nous, est dans une certaine mesure en contra- diction avec le principe de l'assurance forcée. Démocratie, cela veut dire (pie le peuple est majeur, qu'il est raison- nable. Le principe de l'assurance obli- gatoire, l'obligation de payer des primes p o u r une caisse el de faire partie d'une corporation, esl contraire au principe démocratique. Laisser chacun librer dans ses propres affaires, voilà une consé- quence de la démocratie. Cela me donne le droit de faire le choix (pie je veux lors d'une élection: ce principe doit aussi me donner le droil de m'assurer contre la maladie et contre les accidents ou de ne pas le faire. Si j ' e n sens le besoin, personne ne doit pouvoir m'em- pêcher de le faire: mais si je n'éprouve pas ce besoin, personne ne doit pouvoir me forcer à faire partie d'une caisse.

Les partisans des caisses obligatoires déclarent (pie les caisses libres, fondées el administrées par les intéressés eux- mêmes, ne sont pas viables. L'équilibre financier ne peul èlre maintenu, selon eux, qu'en forçant les citoyens qui pré- sentent de bons risques à faire partie d'une caisse. On fàil appel à l'esprit de

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Gt)

r s o l i d a r i l c et l ' o n d e m a n d e q u e le fort s o u t i e n n e le faible. N o u s n e v o u l o n s p a s m é c o n n a î t r e c e q u ' i l y a d e v r a i d a n s c e l l e t h è s e ; c e p e n d a n t n o u s e s t i - m o n s ( p i e l ' o n n e p e u t p a r l e r d e soli- d a r i t é ( p i e là o ù elle n ' e s t p a s i m p o s é e

•et o ù d e s i n t é r ê t s c o m m u n s c o n d u i s e n t 4i l ' a s s i s t a n c e m u t u e l l e .

« L a q u e s t i o n e s t d o n c d e s a v o i r si l ' o n n e p e u t p a s a r r i v e r à d e s c a i s s e s v i a b l e s , q u i r e p o s e n t s u r la m u t u a l i t é e t s u r u n e a d m i n i s t r a t i o n a b s o l u m e n t i n d é p e n d a n t e . L e s e c r é t a i r e o u v r i e r , M . G r e u l i c h , a i n s i s t é a v e c b e a u c o u p d e r a i s o n s u r l ' i m p o r t a n c e d e s e m b l a b l e s c a i s s e s . M a i s si l ' o n v e u t l ' i n d é p e n d a n c e d e s c a i s s e s , o n d o i t r e n o n c e r a u x s u b - v e n t i o n s d e l ' E t a t . I l e s t i m p o s s i b l e d e t o u c h e r d e s s u b s i d e s d e l'Etat s a n s l u i r e c o n n a î t r e u n d r o i t d ' i n t e r v e n t i o n .

<i L a q u e s t i o n p r i n c i p a l e est d o n c celle- ci : Q u e v a u t - i l m i e u x p o u r l e b o n d é v e - l o p p e m e n t (las a s s u r a n c e s : d e s s u b v e n - t i o n s o u u n e a d m i n i s t r a t i o n a u t o n o m e d e s c a i s s e s ? N o u s n ' h é s i t o n s p a s à n o u s

p r o n o n c e r p o u r la s e c o n d e s o l u t i o n . O n J)CUl r e n o n c e r a u x s u b s i d e s ; il y a d ' a u t r e s m o y e n s [ t o u r r e n d r e u n e c a i s s e v i a b l e : m a i s o n n e p e u t p a s r e n o n c e r à u n e . a d m i n i s t r a t i o n i n d é p e n d a n t e d e s c a i s s e s ,

si l ' o n v e u t v r a i m e n t r e s p e c t e r l e s p r i n - c i p e s d é m o c r a t i q u e s , si l ' o n v e u t r e l e v e r

le p e u p l e et si l ' o n v e u t a v o i r d e s c a i s s e s

q u i f o n c t i o n n e n t b i e n . C e r t e s , l ' a s s u - r a n c e l i b r e a a u s s i s e s i n c o n v é n i e n t s , m a i s o n n e l e s é c a r t e p a s e n p a s s a n t d e l ' a s s u r a n c e l i b r e à l ' a s s u r a n c e f o r c é e . C e s i n c o n v é n i e n t s d o i v e n t ê t r e é c a r t é s p a r d ' a u t r e s m o y e n s . »

L e c o l l a b o r a t e u r d u j o u r n a l d u l a n d - r a t h G s c h w i n d p r o m e t d e r e v e n i r s u r c e l l e q u e s t i o n d a n s u n s e c o n d a r t i c l e . J e n e m a n q u e r a i p a s d e le r e p r o d u i r e : s e u l e m e n t il faut a t t e n d r e q u e l q u e t e m p s , le Banevri wid Arbeilerbiind n e p a r a i s - s a n t q u e t o u s l e s q u i n z e j o u r s .

N o u s d o n n o n s l e s o p i n i o n s d u j o u r n a l s o c i a l i s t e s a n s l e s a p p r é c i e r . Il s u l î i l d e s a v o i r ( p i c , d a n s l e s m i l i e u x o u v r i e r s , l e s p r o j e t s d u C o n s e i l f é d é r a l n e s o u l è - v e n t , à e n j u g e r p a r la p r e s s e s o c i a l i s t e , ([ne t r è s p e u d ' e n t h o u s i a s m e et ( p i e l ' o n e s t b i e n d é c i d é à d i s c u t e r f r o i d e m e t c e s q u e s t i o n s d ' a s s u r a n c e s , q u i t o u c h e n t d e si p r è s le m o n d e o u v r i e r .

Association de fabricants

Los fabricants de montres de Ici voilée de J o u x se sont réunis lundi, au Sentier, pour s'occuper d'un règlement d'association.

La commission nommée dans une précé- dente assemblée présentait deux projets, savoir :

i" Une association financière de toutes les personnes de La Vallée s'intéressant au déve- loppement de l'horlogerie, laquelle aurait à s'occuper des moyens d'augmenter la fabrica-

tion des montres complètes de tous genres, puis d'en organiser un écoulement régulier par des voyageurs et comptoirs de vente.

2° Une association des fabricants de mon- tres seulement, pour la vente en commun de leurs produits et pour rechercher les meil- leurs moyens de développer dans la contrée le travail des dernières parties de la montre.

Dans la discussion, les fabricants de mon- tres se sont déclarés prêts à faire le plus tôt possible un essai de vente en commun, avec un a r r a n g e m e n t aussi simple et aussi prati- que que ,possible au"début. L'adoption d'un règlement à été ajournée à une prochaine réunion. L'assemblée a estimé convenable d'attendre le résultat du travail, bientôt ter- miné et presque semblable, dont s'occupent les commissions de la Société industrielle et commerciale. Le cas échéant, toutes les for- ces pourront êtres réunies pour travailler en commun.

Nouvelles diverses

R a i s o n c o m m e r c i a l e . — La Société collective sous la raison sociale R. Moser et·

Cie, à Bienne, est radiée, la liquidation étant déjà terminée. La disparition de cette maison et de cette raison sociale est la suite d'un procès civil gagné par Monsieur Paul Moscr, fabricant d'horlogerie, à Bienne.

(Communiqué).

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expérimenté, connaissant la mon- tre et la fourniture d'horlogerie et voyageant pour ce dernier article depuis plusieurs années l'Europe (sauf l'Angleterre) cher- che place analogue pour l'une ou l'autre des branches désignées ci- dessus. Références et certificats excellents. Offres sous B c 4 2 0 C à l'agence H a a s e n s t e i n e t V o g - l e r , C h a u x - d e - F o n d s . 3529

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Vente d'horlogerie

L'administration de la faillite Fritz Roulet, au Locle, offre à vendre en bloc ou par lots, toute l'horlogerie figurant à l'inventaire actif de cette faillite, et compre- nant des montres terminées ar- gent, acier et métal, ainsi qu'un grand nombre de mouvements 12 à 24 lignes, ancre et cylindre, à différents degrés d'avancement, plus une quantité de fournitures, soit assortiments, cadrans, pier- res, et cartons d'emballage et d'é- tablissage.

Le détail du tout sera remis a u x amateurs qui en feront la de- mande, et les offres seront reçues jusqu'au s a m e d i 2 2 f é v r i e r 1890, à 0 heures du soir.

Elles devront être expédiées sous pli cacheté, à l'administa- tion de la faillite Fritz Roulet, Locle, avec la mention : Offres pour l'horlogerie.

Les amateurs désirant visiter l'horlogerie, pourront s'adresser à l'un des administrateurs, M. P.

Baillod-Honriet, négociant en horlogerie, Reçues 12, Le Locle, du 12 au ι S février, le di- manche 16 excepté, chaque jour de 2 à 5 heures du soir. 3518

Le Locle, le (i février 1890.

Les administrateurs de la faillite Fritz Roulet :

D.-L. Favarger, notaire.

Paul Baillod-Ilouriet.

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i . L'école d'horlogerie avec division spéciale pour rhabillent·*:

•2. L'école d'électrotechnique et de petite mécanique :

3, L'école des arts industriels et d'architecture, inclusivement la division de gravure et de ciselure :

4- L'école des chemins de fer.

L'enseignement se donne en langue française et allemande et il est tenu compte de l'instruction tant pratique que théorique.

P o u r è t r e admis, les candidats doivent avoir l'àgcde 15ans révolus.

11 est pourvu d'une manière suffisante pour le placement des élèves clans de bonnes familles allemandes ou françaises.

Le semestre d'été prochain commencera le 15 avril. Les e x a m e n s d'admission auront lieu le 13 avril, à S h. du matin au Technicnm, Rue Rosius.

Les demandes de renseignements et d'inscription doivent être adressées à la Direction qui enverra s u r demande gratuitement le- programme de l'Ecole pour 1896 contenant le plan d'études avec les explications s'y rapportant, ainsi que tous les renseignements nécessaires. (O 5741 B)

B I E N N E , T février 1890.

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