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Quotidien ASTRAZENECA : L EUROPE TREMBLE, LE MAROC EN PROFITE PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME! LA PALMERAIE D EL ARJA ENTRE LES MAINS D ALGER

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/press.mhi

www.maroc-hebdo.com DÉBUT DE LA 2E PHASE DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION

ASTRAZENECA : L’EUROPE TREMBLE, LE MAROC EN PROFITE

EDITION N°: 177

Du mardi 17 mars 2021

Quotidien

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CASABLANCA CONSTITUE UN HANDICAP POUR CFC CLASSEMENT DES PLACES FINANCIÈRES :

Le Maroc a bien géré sa campagne de vaccination.

Il s’apprête à lancer dans les prochains jours la 2e phase qui concernera les personnes âgées entre 45 et 60 ans.

Première en Afrique, la place financière de Casablanca a régressé de sept places dans le monde.

PROVOCATION DE L’ARMÉE ALGÉRIENNE :

LA PALMERAIE

D’EL ARJA ENTRE LES MAINS D’ALGER

Les dizaines d’agriculteurs de la province de Figuig dont les palmiers ont confisqués par les Algériens attendent une réaction ferme des autorités de Rabat.

Au

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ASTRAZENECA : L’EUROPE TREMBLE, LE MAROC EN PROFITE

DÉBUT DE LA 2

ÈME

PHASE DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION

Le Maroc a bien géré sa campagne de vaccination. Il s’apprête à lancer dans les prochains jours la 2e phase, qui concernera les personnes âgées entre 45 et 60 ans. Des millions de doses de vaccins (Spoutnik V, AstraZeneca et le dispositif Covax)

seront livrées d’ici fin mars.

Mohamed Amine HAFIDI

L

a campagne nationale de vac- cination est sur la bonne voie.

Malgré une petite suspension de quelques jours à cause d’une pénurie de vaccins, plusieurs éléments tendent vers une réussite de cette cam- pagne, qui a débuté le 28 janvier 2021. Pour le moment, le Maroc a déjà vacciné près de 6 millions de personnes, dont 4,3 millions pour la première dose, soit 95% des doses injectées en Afrique. Le Maroc a fait mieux que plusieurs pays développés. Le calendrier serait également respecté, à en croire des sources, qui nous confient que le Maroc va lancer dans quelques jours, ou au plus tard dans deux semaines, la deuxième phase de sa campagne de vaccination.

Le malheur des uns, le bonheur des autres Il s’agira de vacciner les personnes âgées entre 45 et 60 ans, une phase décisive pour atteindre une immunité collective. Le début de cette phase dépendra des prochaines livraisons des doses de vaccins. Selon nos sources, le Maroc va recevoir d’ici fin mars 500.000 doses de vaccins Spoutnik V, en plus des 1,2 million de doses dans le cadre du dispositif Covax, initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Maroc pour- rait aussi se faire livrer près de 500.000 doses du vaccin chinois Sinopharm, une informa- tion qui n’a toutefois pas été vérifiée vu la volte-face effectué par les Chinois, qui n’ont pas honoré leurs engagements contractuels avec le Maroc.

Ce qui est, en revanche, certain, c’est que le Maroc recevra incessamment d’impor- tantes quantités du vaccin AstraZeneca. On parle de 4 millions de doses, voire plus. Le Maroc profitera, en effet, de l’allégement

PAR RAPPORT AU RISQUE DE CAILLOTS SANGUINS À CAUSE

DU VACCIN D’ASTRAZENECA, RIEN N’A ÉTÉ PROUVÉ.

de la pression en termes de demandes pour ce vaccin. Plusieurs pays européens l’ont suspendu à cause de l’apparition de cas de caillots sanguins, selon eux.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. La suspension ou l’annulation de commandes auprès d’AstraZeneca ouvrira en effet une importante brèche pour notre pays, qui ne compte pas rester les bras croi- sés devant une telle opportunité. Des dis- cussions très poussées sont actuellement menées pour accélérer les prochaines livrai- sons et négocier de plus grandes quantités.

Par rapport au risque de caillots sanguins

à cause de ce vaccin, rien n’a été prouvé scientifiquement. «Plus de 17 millions de personnes ont utilisé le vaccin dans l’Union européenne et au Royaume-Uni. La plupart de ceux et celles qui ont été vaccinés au Ma- roc, l’ont été avec le vaccin d’AstraZeneca.

A ce jour, aucun cas d’embolie pulmonaire n’a été signalé au Maroc avec comme cause avérée, le vaccin. En Europe et au Royaume- Uni, sur un total de 17 millions de personnes vaccinées, 22 cas seulement d’embolie pul- monaire ont été signalés, dont aucun, à ce jour, n’a été lié au vaccin lui-même», précise Samir Machour, Senior vice-president et Chief quality officer de Samsung Biologics.

Machour, en étroite collaboration avec les autorités du pays, mène actuellement une véritable bataille de lobbying auprès d’AstraZeneca pour bien positionner le Ma- roc dans le cadre de ses prochaines livrai- sons l

LE COMITÉ NATIONAL

SCIENTIFIQUE RECOMMANDE LE MAINTIEN D’ASTRAZENECA

CAMPAGNE DE VACCINATION

Le comité national scientifique ad hoc pour l’élaboration de la stratégie vaccinale recommande le maintien du vaccin AstraZeneca dans la campagne de vaccination.

L’Agence européenne du médicament et l’OMS abondent dans le même sens.

Elimane SEMBENE

P

as de panique, le vaccin AstraZe- neca reste sûr et efficace contre le Covid-19. C’est en quelque sorte la quintessence de l’avis publié mercredi 17 mars 2021 par le comi- té national scientifique ad hoc pour l’éla- boration de la stratégie vaccinale. Dans son document, le comité recommande de maintenir le vaccin britanno-suédois dans la campagne de vaccination, tout en pré- conisant un suivi des éventuels effets indé- sirables post-vaccinaux, et le maintien de la veille scientifique. «Pour le moment, 30 cas de maladies thromboemboliques ont été rapportés en Europe pour 5 millions de doses du vaccin AstraZeneca (0,06 pour mille). Au Royaume-Uni, 35 cas ont été rap- portés pour 9,7 millions de doses de vaccin (0,03 pour mille)», indique-t-il pour motiver sa décision.

Ces experts scientifiques soulignent que

«ces chiffres sont bien en dessous de l’indice annuel de la maladie qui est de 1 cas pour

1.000 en Europe et en Amérique du Nord. La situation n’est guère alarmante au Maroc.

Le Centre national de pharmacovigilance a seulement reçu la notification de quatre cas de thromboses, après l’administration de plus de 5,9 millions de doses, dont plus de 4,6 millions du vaccin AstraZeneca. A ce jour, le Maroc a reçu 8,5 millions de doses, dont 6 millions issus de ce laboratoire.

L’OMS rassure

Cette posture du comité scientifique ma- rocain est similaire à celle de l’Agence européenne du médicament (AME), qui a indiqué, mardi 16 mars, que «la balance bénéfice/risque reste positive» pour ce vaccin. «Nous sommes toujours ferme- ment convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid, avec son risque associé d’hospitali- sation et de décès, l’emporte sur le risque de ces effets secondaires», a déclaré sa di- rectrice exécutive Emer Cooke, lors d’une

visioconférence. «A l’heure actuelle, rien n’indique que la vaccination ait causé ces problèmes. Ils n’ont pas été mentionnés dans les essais cliniques et ils ne sont pas ré- pertoriés comme effets secondaires connus ou attendus», affirme-t-elle, non sans pré- ciser que l’AME prend la situation «très au sérieux».

L’Agence européenne se réunit actuelle- ment dans son siège à Amsterdam pour évaluer les nouvelles craintes évoquées par plusieurs pays européens sur ce vaccin et va publier un avis sur la question. Une quinzaine d’entre eux, dont l’Allemagne, la Suède, le Danemark, l’Italie, la Norvège et la France ont suspendu par précaution l’uti- lisation de ce vaccin après le signalement de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) émet également sur la même longueur d’onde. «Nous ne voulons pas que les gens paniquent et, pour le moment, nous recom- mandons que les pays continuent de vacci- ner avec AstraZeneca», a préconisé Soumya Swaminathan, cheffe scientifique de l’OMS, lors d’une conférence de presse organisée le 15 mars à Genève. «Nous n’assistons pas à une envolée des cas de thrombose vei- neuse alors que plus de 17 millions de per- sonnes ont été vaccinées. Des thromboses et des embolies ont lieu tous les jours. Nous n’avons pas reçu de rapport faisant un lien direct entre le vaccin et ces thromboses», rassure-t-elle, tout en reconnaissant qu’au- cun vaccin n’est sûr à 100 %. L’Organisation onusienne, qui s’est réunie le 16 mars pour aborder cette question, devrait publier ses conclusions dans les prochaines heures l

«A L’HEURE ACTUELLE,

RIEN N’INDIQUE QUE LA VACCINATION

AIT CAUSÉ CES PROBLÈMES.»

(3)

L

es autorités marocaines se sont donc enfin décidées à réagir à la spoliation que s’apprête à faire ce jeudi 18 mars 2021 le régime algé- rien de la palmeraie d’El Arja, à la frontière maroco-algérienne au niveau de la province de Figuig. Mais pas dans le sens où l’espé- raient les agriculteurs. S’étant réunis avec eux au cours de la journée du mardi 16 mars 2021, le gouverneur de la province de Figuig, Mohamed Derhem, a donné raison aux élé- ments de l’armée algérienne qui occupent depuis le 20 février 2021 la palmeraie et leur a signifié qu’ils devaient se résoudre à ne plus se rendre sur leurs terres, que leurs familles exploitent depuis plusieurs généra- tions pourtant.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur publié dès après la réunion fait en effet état, sans la contester, d’une “décision temporaire

Alger s’appuyant sur une interprétation lui étant par trop favorable de la convention du 15 juin 1972 relative au tracé des frontières bilatérales.

Et même si la capitale de la voisine de l’Est avait raison, elle se doit de toute façon d’in- demniser les agriculteurs car souveraineté est une chose, propriété privée en est une autre. Or, il semble n’en être rien. On com- prend bien sûr que Rabat ne veuille pas tom- ber dans le piège de la junte algérienne, qui cherche à l’évidence à exporter la contesta- tion qu’elle essuie depuis plus de deux ans et le début du mouvement de protestation du Hirak vers le Maroc, mais il n’empêche que le Royaume ne peut rester les bras croisés.

La moindre des choses est, ainsi, qu’il pro- teste et qu’il saisisse les instances interna- tionales concernées, car protéger ses ressor- tissants et leurs droits est son devoir le plus

élémentaire et la légitimité entière de l’État s’appuie sur sa capacité à cet égard.

Sur les réseaux sociaux circule notamment la vidéo d’un des agriculteurs, bien sûr attaché à sa marocanité comme le sont l’ensemble des agriculteurs -on peut les voir brandir le drapeau national et les photos du roi Mo- hammed VI-, mais qui se pose la question de savoir si les pouvoirs publics le considéraient finalement vraiment comme un citoyen ma- rocain. Que ceux-ci répondent avec des actes et pas seulement des promesses! l

et conjoncturelle prise par les autorités algé- riennes”; ce qui revient de fait à reconnaître l’algérianité d’El Arja, quand bien même les agriculteurs se verraient de nouveau à l’ave- nir ouvrir les portes de la palmeraie.

Souveraineté vs propriété

Dans le même sens, il souligne que “l’auto- rité provinciale (...) reste mobilisée pour étu- dier et élaborer des solutions qui tiennent compte de toutes les options”. Qu’El Arja soit algérienne est pourtant, comme nous l’expliquions dans le “Maroc Hebdo au quo- tidien” du lundi 15 mars 2021, contestable,

PROVOCATION DE L’ARMÉE ALGÉRIENNE

LA PALMERAIE D’EL ARJA ENTRE LES MAINS D’ALGER

On attendait une réaction ferme de Rabat face à la confiscation par Alger des palmiers de dizaines d’agriculteurs de la province de Figuig, mais il n’en a rien été. Déception.

ALGER S’APPUIE SUR UNE INTERPRÉTATION LUI ÉTANT PAR TROP FAVORABLE DE LA CONVENTION DU 15 JUIN 1972

RELATIVE AU TRACÉ DES FRONTIÈRES BILATÉRALES.

W. EL BOUZDAINI

LE GROUPE PARLEMENTAIRE DU PJD OUVRE LE DÉBAT SUR UNE AUGMENTATION VERTIGINEUSE DE LA TAXE SUR LE TABAC ET LES BOISSONS ALCOOLISÉES

L

a nouvelle hausse des prix des ciga- rettes, intervenue le 1er janvier 2021, ne suffit pas aux yeux des parlementaires du Parti de la justice et du développement (PJD). Les prix de vente des différentes marques de cigarettes demeurent «bas»

et il va falloir les porter à 100 dirhams au

moins, soutient Mustapha Ibrahimi. Le président du groupe parlementaire du PJD, a souligné, lors de la session pu- blique de la Chambre des députés, lundi 15 mars 2021, que «l’on ne devrait pas orienter le débat en s’appuyant sur le pouvoir d’achat pour ne pas augmenter les prix». Il a ajouté qu’il «faut interdire à quiconque dont les revenus sont limi- tés, jeune ou adolescent, d’acheter des cigarettes». Ibrahimi a également sou- ligné que les redevances provenant des

«produits nuisibles», tels que les bois- sons alcoolisées et sucrées et les produits sucrés, salins et oléagineux, devraient être directement perçues par les services de la couverture médicale, et non pas par ceux du Budget général de l’Etat.

En dehors de la question de la santé pu- blique, l’intervention du député PJD intervient dans un contexte particulier,

marqué par la baisse des recettes de l’Etat.

La TIC (taxe intérieure de consomma- tion), appliquée aux tabacs, aux boissons alcoolisées et sucrées, constitue pour le Budget de l’Etat une niche inestimable de rentrées d’argent. La loi de finances 2021 table sur 11,2 milliards de dirhams de ren- trées au titre de la TIC sur le tabac.

A défaut d’idées pour engranger de nou- velles recettes et face à l’atermoiement à récupérer le reste à recouvrer des impôts et lutter contre la fraude discale, le gouver- nement opte toujours pour la facilité. Ce qui est bon à savoir, c’est qu’à chaque fois que les prix des cigarettes et des boissons alcoolisées augmentent, la consommation de ces produits ne baisse point. Il va falloir trouver un autre argument que celui de la préservation de la santé publique pour convaincre l

M. K.

E.S.

PLUS DE 500 PROJETS ACCOMPAGNÉS PAR LA BAD

PROGRAMME SOUK AT-TANMIA

L

e programme Souk At-tanmia (SAT), initié par la Banque africaine de développement (BAD), a récemment annoncé le dé- marrage des actions de formation et d’accompagnement des candidats présélectionnés, au niveau des ré- gions cibles de Guelmim-Oued Noun, Darâa-Tafilalet et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Ces activités concerneront 521 projets proposés par des startups et des très petites et moyennes en- treprises (TPME) sélectionnés par la BAD, et développés par des jeunes âgés entre 20 et 35 ans, dont 22% de femmes. 200 projets sont en phase de création et 321 en phase d’idéation,

indique la banque panafricaine, qui révèle que 540 candidatures, soit 89 startups et 451 projets de TPME, ont été reçues depuis le lan- cement de l’appel à candidatures le 5 janvier 2021.

Ces porteurs de projets seront for- més par une équipe d’experts de haut niveau, en partenariat avec des institutions publiques, des incuba- teurs et des acteurs qui s’activent dans l’entrepreneuriat dans ces trois régions. Les 250 projets les plus in- novants bénéficieront d’un accom- pagnement post-création ainsi que d’un appui financier, annonce la BAD.

Ce programme, qui a été lancé en 2019 par la BAD, après une première expérience en Tunisie, envisage d’ac- compagner 850 entrepreneurs dans la création d’entreprise, en mettant à leur disposition des outils tech- niques et financiers pour leur per- mettre de contribuer au développe- ment de leurs localités l

Leila Jaafor Kilani, responsable du programme Souk At Tanmia Maroc.

Mustapha Ibrahimi.

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S

ans grande surprise, les statistiques sur la citoyenneté européenne, pu- bliées lundi 15 mars 2021, par Eurostat (Direction générale de la Commission européenne chargée de l’information statis- tique à l’échelle communautaire), ont confirmé que les Marocains demeurent toujours en tête des ressortissants étrangers ayant reçu, durant l’année 2019, la citoyenneté de la part des Etats membres de l’Union européenne. Dans le détail, 66.800 Marocains sont donc devenus ci- toyens européens à part entière sur un total de 706.400 résidents étrangers naturalisés.

Sur les 66.800 ressortissants Marocains ayant la double nationalité, 84% sont devenus ci- toyens en Espagne, en Italie et en France.

La France est sans conteste le pays qui capte le plus grand nombre de Marocains résidant à l’étranger. Les statistiques disponibles à fin 2018 montrent que 1,3 million de Marocains y résident. En Allemagne, 180.000 Marocains ont élu domicile. Quant à l’Espagne, la migration des Marocains y est récente par rapport aux

été en Allemagne, en Suède et en France. En quatrième place, on trouve les Syriens avec 29.100 nationalités, essentiellement en Suède.

Concernant les Algériens (18.000 nationalités), 82% sont devenus citoyens français.

Qu’en est-il du pays européen qui a délivré le plus de nationalités? Eurostat souligne que le gros des nouvelles nationalités ont été accor- dées par l’Allemagne (132.000, soit 19% du to- tal de l’UE), suivie de l’Italie (127.000, 18%), de la France (109.800, 16%), de l’Espagne (99.000, 14%) et de la Suède (64.200, soit 9%). Ces cinq pays ont accaparé 75% des nouvelles nationa- lités accordées dans l’UE durant cette année.

De la courbe des nationalités octroyées depuis 2017 il ressort qu’environ 706.400 personnes ont acquis la citoyenneté d’un État membre de l’UE en 2019, contre 672.300 en 2018 et 700.600 en 2017. Près de 87% des nouveaux ci-

toyens européens étaient auparavant citoyens d’un pays tiers ou apatride, tandis que le reste étaient des anciens citoyens d’un autre État membre de l’UE.

Si le mouvement d’immigration marocaine en Europe a commencé pour des raisons écono- miques, aujourd’hui, la nouvelle génération, notamment les jeunes, souffre de difficultés notamment celles liées à l’accès au marché de l’emploi, au logement et aux prêts bancaires, selon une enquête internationale sur la jeu- nesse marocaine en immigration réalisée et publiée en juin 2020 par le Conseil de la com- munauté marocaine à l’étranger (CCME) l autres pays d’Europe. Au total, il y a 880.000

Marocains, soit 15% du total des commu- nautés étrangères résidentes dans ce pays européen. Sur la période 2010-2017, 172.000 enfants sont nés sur le territoire espagnol de mères marocaines, représentant ainsi 29% des naissances étrangères.

Citoyens européens

De retour aux naturalisés en 2019, les ressortis- sants albanais arrivent en deuxième position derrière les Marocains avec 41.700 nationalités dont 62% acquises en Italie.

Par rapport à 2018, les Marocains et les Alba- nais sont restés les principaux récipiendaires, tandis que les Britanniques sont passés de la septième à la troisième place. Ces derniers ont obtenu 29.800 nationalités en un an. Les trois quarts des naturalisés britanniques l’ont

LES MAROCAINS EN TÊTE DES NATURALISÉS EN EUROPE

66.800 RESSORTISSANTS ONT REÇU UNE NATIONALITÉ EUROPÉENNE EN 2019

Les Marocains demeurent les premiers ressortissants à obtenir la citoyenneté

d’un Etat membre de l’Union européenne. En 2019, ils étaient 66.800 sur un total de 706.400, dont 84% ont été naturalisés en Espagne, en Italie ou en France.

LA FRANCE EST SANS CONTESTE LE PAYS QUI CAPTE LE PLUS GRAND NOMBRE DE MAROCAINS RÉSIDANT À L’ÉTRANGER.

Marouane KABBAJ

L

e groupe Managem a conclu, ré- cemment, un second partenariat de coopération avec l’opérateur minier international Wanbao Mining pour le développement d’un projet aurifère de grande taille au Soudan. «Managem a le plaisir d’annoncer que toutes les conditions suspensives ont maintenant été levées et que le partenariat est bien effectif», indique le groupe dans un com- muniqué.

Selon les termes de ce partenariat, Mana- gem détiendra 65% des parts, en excluant tout intérêt attribuable au gouvernement du Soudan, dans l’exploitation et le per- mis d’exploration Block 15, la mine d’or de Gabgaba et le projet d’extension qui y sont associés, ainsi que les permis d’explo- ration, affiliés aux blocs 9 et 24, précise la même source. De son côté, Wanbao Mi- ning détiendra les 35% restants et Mana- gem détiendra une participation de 35%

dans 6 blocs d’exploration (64 a-b-c et 66 a-b-c), actuellement détenus par Wanbao Mining.

A travers ce partenariat, Managem et Wanbao Mining ambitionnent d’étendre l’actuel site en opération de Gabgaba. Le

projet d’extension de Gabgaba (Bloc 15) suppose une augmentation de la produc- tion annuelle d’or, de 60.000 à 200.000 Oz, avec des dépenses en investissement de construction estimées à environ 250 millions de dollars. Les deux partenaires envisagent de livrer une étude de faisabili- té finale en vue de démarrer une nouvelle extension de la mine de Gabgaba à hori- zon de 3 ans. Managem restera l’opéra- teur de la mine et du projet de Gabgaba.

Conformément à ses engagements sous les termes du partenariat, Wanbao Mining fournira le support nécessaire pour sécuri- ser jusqu’à 70% du financement du projet.

L’objectif du partenariat est de capitaliser sur le large potentiel intact d’exploration, intégré dans les blocs existants, et de dé- velopper une autre opération minière au- rifère à horizon de 3 ans, avec à terme, des projets conjointement détenus sur une base de 50/50. Wanbao Mining a agréé de financer jusqu’à 30 millions de dollars en exploration et dépenses d’évaluation, et de mener des travaux d’exploration avec Managem en co-management dans les permis sujets du partenariat l

MANAGEM S’ALLIE À WANBAO MINING POUR UN PROJET AURIFÈRE AU SOUDAN

EXPLORATION MINIÈRE

“TRAIN’ART”, UN NOUVEAU CONCEPT DE VOYAGE : L’ONCF PROMEUT LES MUSÉES MAROCAINS

L’

Office national des chemins de fer (ONCF) et la Fonda- tion nationale des musées (FNM) ont signé, mardi 16 mars 2021 à Tanger, une convention de partena- riat visant la promotion du voyage à la découverte des musées du Maroc.

Signée à bord du train Al Boraq par le DG de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, et le président de la FNM, Mehdi Qotbi, en présence du ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous, cette convention vise à consolider les efforts de l’ONCF et de la FNM pour la promotion et le rayonnement du patrimoine culturel et artistique national, en rapprochant et en facilitant davantage l’accès des musées aux citoyens à travers le développement d’un nouveau concept de voyage: «Train’Art», ou le voyage et l’art pour tous. Ce nouveau concept vise à encourager les clients de l’ONCF, toutes catégories confon- dues, à voyager individuellement ou en groupe pour découvrir les musées relevant de la FNM, tout en béné- ficiant, selon un calendrier promo- tionnel, d’un accès avec réduction de 30% valable dans l’ensemble des musées relevant de la FNM sur simple présentation du ticket de voyage. Les clients bénéficieront aussi de visites guidées offertes pour des voyages de groupes programmés au minimum 48h à l’avance, sachant que les prix des tickets d’entrée au musée seront réduits aussi de 30%. Ce partenariat s’étend également au domaine de la communication tout au long de l’année aussi bien média, hors média que digitale visant à faire connaître et à promouvoir les offres «Train’Art» sur l’ensemble des destinations «musées»

du Royaume l

M. A. H.

M. A. H.

(5)

L

a dépendance aux importations des oléagineux pèse lourdement sur la balance commerciale du Maroc et représente un véritable facteur de vulnérabilité pour les marchés nationaux. D’où l’importance de développer des filières nationales fortes et compétitives pour améliorer la souveraineté du pays en huiles et protéines végétales. C’est ce que soulève Maghreb Oléagineux dans un com- muniqué qui souligne également les actions de l’interprofession dans ce sens.

Les prix du complexe oléagineux (graines, huiles, tourteaux) se sont en effet durement ressentis de la flambée des prix mondiaux qui s’est déclenchée au second semestre 2020, atteignant leur niveau le plus haut depuis 2014. «Avec des besoins moyens de 1.080.000 tonnes de tourteaux et 756.000 tonnes d’huiles de graines majoritairement satisfaits par des importations, le Maroc a été lourdement impacté par la hausse des prix», fait savoir Maghreb Oléagineux.

sation qui, sous l’impulsion du contrat pro- gramme signé entre la Fédération interpro- fessionnelle des oléagineux (Folea) et l’État, dans le cadre du Plan Maroc Vert, a permis de multiplier la production par 15 pour le colza et par 67% pour le tournesol.

Selon les chiffres annoncés par Maghreb Oléagineux, le Maroc a produit 17.000 tonnes d’huile et 22.500 tonnes de tour- teaux de colza et de tournesol en 2019. Tou- tefois, ajoute-t-on, ce volume reste en deçà des besoins du pays mais il n’en contribue pas moins à renforcer sa souveraineté ali- mentaire.

À ces perspectives s’ajoutent celles atten- dues des efforts menés par d’autres acteurs du secteur agricole, notamment l’Office national de conseil agricole (ONCA) qui a renforcé son accompagnement auprès des agriculteurs dans les activités de conseil agricole et de formation, ou encore le dé- veloppement du réseau d’entrepreneurs de travaux agricoles. Objectif : atteindre 70.000 hectares de colza et tournesol à l’horizon 2030, ce qui permettrait d’arriver à une pro- duction de 126.000 tonnes de graines et une couverture de 10% des besoins du marché marocain.

Maghreb Oléagineux mise également sur la qualité semences, autre élément clé dans le développement des cultures oléagineuses.

«Le catalogue européen offre aux agricul- teurs marocains des semences garanties sans OGM et parfaitement adaptées aux spé- cificités des bassins de production du Maroc.

Elles bénéficient également d’une haute fa- culté germinative afin d’améliorer la perfor- mance de leurs productions», est-il précisé.

Notons que les efforts de l’interprofession marocaine, représentée par Folea, sont sou- tenus par le programme Maghreb Oléagi- neux et cofinancés par l’Union européenne et Terres Univia, l’interprofession française des huiles et protéines végétales destinées à l’alimentation humaine l

«S’ils se maintiennent, les prix du complexe oléagineux pourraient représenter un coût supplémentaire de plus de 3 milliards de di- rhams pour la balance commerciale», alerte la même source.

Stratégie efficace

À ce titre, miser sur le développement de fi- lières nationales d’oléagineux constitue une stratégie efficace pour faire face à cette si- tuation. C’est d’ailleurs la mission que s’est fixée l’interprofession qui a œuvré depuis 2013 pour l’émergence des filières de col- za et de tournesol en vue de combler une part croissante des besoins domestiques en huiles et protéines végétales. Une mobili-

RÉDUIRE LA DÉPENDANCE AUX IMPORTATIONS

DÉVELOPPER DES FILIÈRES NATIONALES FORTES ET COMPÉTITIVES

Il est plus que jamais urgent de développer des filières nationales fortes et compétitives pour améliorer la souveraineté

du pays en huiles et protéines végétales.

LES EFFORTS DE L’INTERPROFESSION MAROCAINE SONT SOUTENUS PAR LE PROGRAMME MAGHREB OLÉAGINEUX ET COFINANCÉS PAR L’UNION EUROPÉENNE ET TERRES UNIVIA.

S. MOUAFFAK

CLASSEMENT DES PLACES FINANCIÈRES

CASABLANCA CONSTITUE UN HANDICAP POUR CFC

La place casablancaise ambitionne figurer régulièrement parmi les 25 voire 20 premières places financières mondiales, surtout après le retrait du Maroc de la liste grise des paradis

fiscaux.

Elimane SEMBENE

C

asablanca Finance City (CFC) confirme son leadership en Afrique. Elle reste la première place financière du continent, d’après la dernière édi- tion du Global Financial Centres Index (GFCI) publié ce mercredi 17 mars, qui classe les meilleurs centres financiers internationaux. La place financière ca- sablancaise devance respectivement Cape Town (Afrique du Sud) et l’Ile Maurice. CFC maintient également son rang dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) en conservant sa 4ème place derrière Dubaï, Abu Dhabi et Tel-Aviv, mais devant Doha, 52ème au niveau mondial.

Seul bémol, sa régression de sept rangs

CFC MAINTIENT ÉGALEMENT SON RANG DANS LA RÉGION MOYEN-ORIENT AFRIQUE DU NORD

neiro, Johannesburg, Wuhan, Bombay.

«La réputation d’une ville est utile pour attirer le capital humain vers le centre financier, en particulier lors- qu’elle est associée à une bonne image de marque et à un bon marketing», soulignent les auteurs du rapport.

Les places financières Wall Street, la City de Londres et Shanghai dominent le podium. Pour établir ce prestigieux classement publié tous les six mois, le GFCI se base sur plusieurs critères pour évaluer la compétitivité des centres financiers du monde, notamment la qualité de leurs infrastructures, leur

réputation, leur capital humain, ainsi que leur climat des affaires.

Ce rapport est publié au lendemain de la célébration du 10ème anniver- saire de Casablanca Finance City. Lors d’une conférence en ligne organisée à cette occasion, le directeur général de CFC, Saïd Ibrahimi, a déclaré que la présence du Maroc sur la liste grise de l’Union européenne (UE) «a été né- gatif en termes d’image» et était «une publicité négative» pour la CFC. La dé- cision de l’institution européenne de retirer le Royaume de cette liste appa- rait donc comme un soulagement pour la place casablancaise, qui ambitionne de maintenir son leadership en Afrique et de figurer régulièrement parmi les 25 voire 20 premières places au niveau mondial, d’après M. Ibrahimi l

dans le classement mondial pour se positionner à la 53ème place. Elle avait déjà perdu 5 places dans le précédent ranking publié en septembre 2020.

Attirer le capital humain

D’après le GFCI, le «déficit de répu- tation» de la ville de Casablanca, en termes notamment d’attractivité, de degré d’innovation, ainsi que sa vie culturelle, constitue un handicap pour CFC. La capitale économique du Maroc figure en effet parmi les 15 villes qui enregistrent des scores négatifs dans cet indicateur, à l’instar de Rio de Ja-

Saïd Ibrahimi.

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Références

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