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EDITION N°: 160

Du mardi 16 février 2021

CROISSANCE ET COVID-19 AU MAROC, SELON LA COFACE :

RABAT PRÉSENTE EN FORCE AU SAHEL

ATTENTION AUX CHOCS

SOMMET DU G5 :

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/press.mhi

UNE DÉCISION DU PATRONAT QUI FERA DATE

BUSINESS

ET POLITIQUE

NE FONT PAS

BON MÉNAGE

À LA CGEM

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2

Protégez-vous, on vous informe !

Edition 160 - Du mardi 16 février 2021

BUSINESS ET POLITIQUE NE FONT PAS BON MÉNAGE À LA CGEM

UNE DÉCISION DU PATRONAT QUI FERA DATE

La Confédération générale des entreprises du Maroc ne veut plus de dirigeants politiques dans ses rangs. Un position- nement clair mais qui devrait mettre à mal nombre de patrons politisés qui briguent des postes de responsabilité au sein

du patronat pour défendre les intérêts de leurs firmes ou groupes.

Marouane KABBAJ

P

our le patronat, le pouvoir de l’argent et le pouvoir politique ne font plus bon ménage. Les dirigeants de la Confédéra- tion générale des entreprises du Maroc (CGEM) ne seront plus désormais qu’apo- litiques. C’est ce qu’a décidé le Conseil d’administration du patronat, tenu jeudi 11 février 2021 sous la présidence de Cha- kib Alj.

Dans son règlement intérieur, ou les sta- tuts, l’article 4 de la CGEM stipule le prin- cipe de neutralité de la Confédération.

Une disposition floue qui a été tirée au clair par une résolution majoritairement votée par le Conseil d’administration.

Celle-ci précise les conditions d’éligibilité à la présidence et vice-présidence géné- rale de la CGEM mais aussi à la direction des antennes régionales et fédérations en modifiant les articles 10.2.b.II et 11.3.b du règlement intérieur. Concrètement, ce qui a changé, c’est qu’une nouvelle dis-

UN POSITIONNEMENT CLAIR ET QUI NE SE CONTREDIT PAS AVEC CE QUI SE PASSE AILLEURS, NOTAMMENT DANS L’HEXAGONE.

position vient se greffer aux articles 7.1.a et 7.1.b du règlement intérieur, décrivant le profil du candidat, qui doit «ne pas assurer ou ne pas avoir assuré, pendant les six derniers mois précédant le dépôt de candidature, de fonctions dans un or- gane décisionnel ou exécutif, national ou régional d’un parti politique».

Le patronat a expliqué ce changement par le fait qu’«étant essentiellement une institution à vocation économique pro- fessionnelle, toute prise de position en fa- veur d’un parti politique, ou à caractère religieux est, sous peine de sanctions, rigoureusement interdite au sein de la CGEM et ne peut être faite en son nom».

Débat public

Une séparation du business de la poli- tique. Mais est-ce vraiment le cas dans la réalité? Plusieurs grands patrons, membres de cette confédération, ont des responsabilités politiques. Certains

sont même membres du gouvernement.

D’autant plus que les membres élus de la CGEM figurent parmi les conseillers de la deuxième chambre du Parlement. Sur ce dernier point, la CGEM ne voit pas d’in- convénient si ses membres participent aux institutions constitutionnelles du Royaume,

telles que la Chambre des conseillers ou le Conseil économique, social et environne- mental, et, plus généralement, de prendre part au débat public.

Ses conseillers au Parlement font de la po- litique. Ils votent et influencent le cours d’adoption de lois, notamment celles où l’intérêt des opérateurs économiques est mis en jeu. Sous cet angle, la Confédéra- tion ne s’en cache pas. Dans l’exercice de sa mission, dit-elle, elle œuvre pour l’inté- rêt exclusif de l’entreprise. Un positionne- ment clair et qui ne se contredit pas avec ce qui se passe ailleurs, notamment dans l’Hexagone. Mais cela devrait mettre à mal nombre de patrons politisés qui briguent des postes de responsabilité au sein de la CGEM pour défendre les intérêts de leurs firmes ou groupes. Car comment expliquer que le Comité de veille économique (CVE) n’a pas accordé une indemnité forfaitaire de 2.000 dirhams, en guise de soutien face aux répercussions de la crise sanitaire, qu’au seul secteur du tourisme ? l

Chakib Alj.

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Lettre ouverte au Chef du gouvernement et au ministre de la Santé

D

epuis l’annonce de la détec- tion du premier cas du coro- navirus, la presse marocaine s’est mobilisée, corps et âme, pour informer et sensibiliser les Maro- cains sur l’importance de se conformer aux mesures sanitaires afin de lutter contre la propagation de ce virus sournois et fatal qui guette notre pays.

Au sein de la rédaction de Maroc Hebdo, cette mobilisation a été accompagnée de sacrifices colossaux car le caractère exceptionnel de cette conjoncture iné- dite exigeait inéluctablement des efforts démultipliés pour assurer un flux d’infor- mations effréné.

Convenez que cette mission de service public a, énormément, contribué à com- battre les fausses informations ou les in- tox qui semaient la peur et le doute au sein de la population, déjà sous l’emprise de l’angoisse et de l’incertitude.

Deux décisions, initiatives de S.M. le Roi Mohammed VI, sont venues apaiser cette situation anxiogène. Il s’agit en l’occur- rence du lancement de la campagne de vaccination massive, une décision qui a été suivie par celle de la rendre gratuite pour tous y compris les résidents étran- gers au Maroc. Puis, le 28 janvier 2021, il y a eu S.M. le Roi qui s’est fait vacciner le premier, rassurant et rassérénant même les plus sceptiques.

Evénement heureux, le démarrage de cette campagne vaccinale a rendu ce- pendant malheureux les journalistes marocains, qui n’ont pas été considérés comme faisant partie des soldats de tous corps de première ligne contre cette pan-

démie. Ne sont-ils pas aussi exposés que les forces de l’ordre ou le personnel de la santé? Et pourtant, tout en déplorant le décès de 602 journalistes à travers le monde de la Covid-19 depuis mars 2020, l’ONG suisse Press Emblem Campaign (PEC) a publié début janvier 2021 un rap- port dans lequel elle a demandé que les journalistes soient traités comme des tra- vailleurs en première ligne et bénéficient ainsi d’une vaccination prioritaire.

Les exigences du métier imposent aux soldats de l’information un travail de ter- rain, à leurs risques et périls. Des victimes de la Covid-19, il y en a eu et il y en aura encore: le journaliste Hakim Anker est dé- cédé le 9 décembre 2020; Hakima Adiblij a rendu l’âme avant lui le 6 décembre;

et, le 29 octobre 2020, le journaliste-pré- sentateur de 2M, Driss Ouhab, a diapru.

Tous morts des suites d’une infection au coronavirus. Faut-il attendre que d’autres meurent pour considérer que le risque pèse réellement et lourdement sur la pro- fession? Le Conseil national de la presse et le Syndicat national de la presse maro- caine vous ont contacté, Monsieur le mi- nistre, à maintes reprises. A chaque fois, la même réponse : On attend la prochaine livraison des vaccins pour introduire les journalistes parmi les prioritaires. Depuis, rien. Je ne vous cache pas ma grande déception que de tels arguments soient avancés pour retarder autant que pos- sible la vaccination des femmes et des hommes d’un secteur nécessaire à la vie démocratique du pays. Pour résumer, ce que nous revendiquons, c’est un droit et non une faveurl

DE LA VACCINATION ET DU MÉPRIS DES

JOURNALISTES MAROCAINS !

CHRONIQUE

PAR MAROUANE KABBAJ RELATION CLIENT :

CRÉDIT DU MAROC LANCE SON PROJET DE REFONTE DU SYSTÈME D’INFORMATION EN PARTENARIAT AVEC TEMENOS

Fort de ses choix stratégiques, inscrits dans le plan à moyen terme Tajdid2022, le Crédit du Maroc prépare l’avenir avec une ambition très forte, celle de faire de la banque un acteur financier innovant, un partenaire durable pour ses clients et un allié socialement responsable.

En ligne avec les orientations stratégiques de Tajdid2022, le projet de refonte du système d’information du Crédit du Maroc permettra de mettre les processus métiers, les fonctionnalités et services pour le compte de ses clients aux meilleurs standards du marché, de faciliter les transformations futures, notamment digitales, d’améliorer le ‘time to market’

et d’assurer la fiabilité des opérations de la demande du client jusqu’à son exécution. Dans ce sens, Bernard Muselet, président du directoire du Crédit du Maroc, a déclaré que «le secteur bancaire vit de profondes mutations, nos clients sont devenus de plus en plus exigeants et leur façon de voir la banque et ses services a changé, leur conception de la relation avec leur banque a également évolué».

Même si le concept de transformation de l’entreprise est perpétuel, «il est néanmoins marqué par de profondes accélérations.

Le projet de refonte de notre système d’information en est une aujourd’hui.

Il représente une véritable fondation de notre plan stratégique Tajdid2022. Grâce à ce nouveau système d’information plus robuste, plus agile et plus évolutif, nous allons être en mesure de faire des nouvelles technologies un catalyseur pour une innovation au service de l’amélioration des parcours clients», conclut-il.

Bernard Muselet.

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TENSIONS EN SUD-MÉDITERRANÉE

DES JOURNALISTES MAROCAINS APPELLENT L’UE À AGIR FACE AUX

«MENÉES AVENTURISTES» DES GÉNÉRAUX D’ALGER

Une pléiade de journalistes marocains ont appelé, mardi, l’Union européenne (UE) à agir avec célérité pour remédier au climat de tension durable qui s’est installé en Sud Méditerranée suite aux «menées aventuristes» des généraux d’Alger

«qui finiront un jour par mettre toute la Méditerranée à feu et à sang».

Dernier épisode en date de «la fuite en avant» pratiquée par le régime des généraux pour assurer son maintien et sa survie, une campagne médiatique incendiaire, s’en prenant de manière indigne et abjecte au Royaume du Maroc et à ses symboles sacrés, qui prolonge et déploie, à travers certains médias de services, des provocations et des agitations militaires dans des zones frontalières de l’Est et du Sud-ouest, soulignent les signataires d’une pétition dont copie est parvenue à la MAP.

Pareille situation participe d’une culture de conflictualité et ne peut que préoccuper quant aux conditions de la stabi- lité, de la paix et de la sécurité au Maghreb et en Sud Méditerranée, préviennent les lanceurs de l’appel, estimant que tout atermoiement de l’UE, «dont la responsabilité est engagée à l’égard de la Méditerranée», risque de «jouer le jeu de vieux généraux algériens, arc-boutés sur la rente gazière et adeptes de la politique de la terre brulée».

Cette fuite en avant d’un régime militaire algérien aux abois et dont le pouvoir est finissant risque d’embraser la région de Sud Méditerranée et la faire entrer dans une spirale de violence sans fin dont ni le Nord ni le Sud ne sortira indemne, soutient l’appel, rappelant que ce régime est délégitimé du fait de son passif par une large dynamique sociale contes- tataire mobilisée autour d’un ordre nouveau, un système fondateur de l’État de droit, des libertés et de la démocratie.

«Ce qui est en cause, c’est la fin de la spoliation de l’indépendance et de la confiscation des ressources nationales.

C’est aussi les fondements et l’articulation d’un nouveau projet de société adossé à un référentiel de liberté, de justice sociale, de pleine citoyenneté, assurant la dignité, le progrès social et le bien-être de tous», ajoutent les signataires de cet appel.

Les vieux généraux au pouvoir, depuis 1962, en Algérie qui ont spolié l’indépendance du pays et confisqué ses res- sources, en une prédation généralisée, ont choisi l’option guerrière pour détourner l’attention des Algériens des vrais problèmes du pays, fait observer le texte, soulignant que «le peuple algérien réclame aujourd’hui une autodétermi- nation pour l’installation d’un Etat civil, d’une démocratie réelle et d’une classe politique autonome et responsable».

Ce sont là des éléments nécessaires d’une société civile agissante, d’une économie libre et transparente, d’une diver- sité culturelle qui respecte les différences et d’une politique maghrébine de voisinage porteuse d’espoir, relèvent les signataires du document.

Ils soulignent en outre que «si le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est considéré par tous comme une solution, crédible, durable et juste pour clore, sous l’égide de l’ONU, la question du Sahara marocain, alors il est urgem- ment indiqué que l’Union européenne reconnaisse à son tour, à l’instar des Etats-Unis, la souveraineté marocaine sur son Sahara pour lancer concrètement les négociations sur cette autonomie et marquer la fin de cet état de guerre qui

dure depuis 45 ans». Rabat, le 16 février 2021.

Kamal Lahlou, journaliste, Président de la Fédération marocaine des médias (FMM).

Mustapha Sehimi, journaliste, professeur universitaire.

Khalil Hachimi Idrissi, journaliste-écrivain, ex-Président de la Fédé- ration marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), Président de la Confrérie des Compagnons de Gutenberg et Directeur général de l’Agence marocaine de presse.

Bahia Amrani, journaliste, ex-Présidente de la FMEJ, Directrice du Reporter.

Nadia Salah, journaliste, fondatrice du Groupe Eco-médias, ex-rédactrice en chef de l’Economiste.

Samira Sitail, journaliste, ex-DGA de 2M, Conseillère en communication.

Touria Souaf, journaliste, membre du Conseil national de la presse.

Talaa Saoud Al Atlassi, journaliste, ex-membre de la HACA et pré- sident du Comité international de soutien au peuple palestinien

relevant de l’organisation de solidarité afro-asiatique.

Noureddine Miftah, journaliste, membre du Conseil national de la presse, Président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ).

Abdelmoneim Dilami, professeur Universitaire, fondateur du Groupe Eco-médias, membre du Conseil national de la presse, Président de l’Association marocaine des médias (AMM).

Younes Mjahed , journaliste, Président du Conseil national de la presse.

Naim Kamal, journaliste, ex-membre de la HACA, Directeur de quid.ma.

Mohamed Selhami, journaliste, membre du Conseil national de la presse, Président de l’OJD Maroc.

Mohamed Berrada, journaliste, fondateur de SAPRESSE, Président de Promopresse.

Mohamed El Brini, journaliste, Fondateur d’Al Ahdath Al Maghribia.

Signataires :

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N’

en déplaise à la junte al- gérienne, qui souhaite le couper totalement de la région, le Maroc est un pays qui compte dans le Sahel. Preuve en est sa présence ce lundi 21 février 2021 à Ndjamena, et ce sur la propre initiative des chefs d’États sahéliens, au dernier sommet du G5, organisation créée le 16 février 2014 et qui compte le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a ainsi représenté le Royaume à l’événement, donnant notamment un dis- cours rappelant l’engagement “politique, économique, social, intellectuel et humain”

de Rabat envers les pays concernés dans leur lutte contre le terrorisme, raison d’être principale du G5. “Nous ne sommes pas et nous n’avons jamais été spectateurs de ce qui se passe au Sahel. Comme vous, nous ne nous le permettons pas. Nous sommes solidaires de nos amis, les pays de la région,

en 2008, Al Mourabitoune Al Joudoud en 2009 et Amgala en 2011. On sait aussi, de différentes sources, que le Maroc avait été d’une grande aide à la France au moment où celle-ci mettait en place, en janvier 2013, l’opération Serval pour libérer le Nord-Mali de ces mêmes organisations.

Dignitaires religieux

De nombreux dignitaires religieux sahéliens ont par ailleurs eu l’occasion de suivre, au cours des six dernières années, l’enseigne- ment de l’Institut Mohammed-VI pour la for- mation des imams, morchidines et morchi- dates inauguré fin mars 2015 à Rabat, et certains font, en outre, partie de la Fonda- tion Mohammed-VI des oulémas africains lancée la même année -le 1er juin 2015- par le roi Mohammed VI.

Car l’implication du Maroc ne s’arrête pas au volet sécuritaire pur mais englobe égale- ment le champ de l’encadrement religieux.

Et même militaire: également dans son discours, M. El Othmani a affirmé que “le Maroc continuera à apporter son soutien à la mise en place du collège de Défense du G5-Sahel à Nouakchott, et à former les of- ficiers originaires des pays frères du Sahel dans ses instituts de formation militaire”.

Alger, qui a fait des mains et des pieds pour que le Maroc ne soit plus présent au Sahel, le président algérien Abdelmadjid Tebboune allant même jusqu’à l’accuser de

“manoeuvrer” et de “conspirer” au Mali, ne doit bien évidemment pas goûter. Mais tant pis pour elle l

pour contrer cette menace qui nous touche directement,” a souligné M. El Othmani.

Il faut dire que s’il n’est pas présent militai- rement dans la région, en dehors de l’hô- pital de campagne déployé en 2013 par les Forces armées royales (FAR) au Mali, le Ma- roc n’en reste pas moins actif dans le Sahel, notamment au plan du renseignement. Le directeur général de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), Mohamed Yassine Mansouri, avait à cet égard donné fin septembre 2014 au Comité contre la torture (CTC) des Nations unies un bilan fort exhaustif, révélant par exemple que les autorités marocaines avaient direc- tement pris part au démantèlement des organisations jihadistes de Fath Al Andalous

RABAT PRÉSENTE EN FORCE AU SAHEL

SOMMET DU G5

Malgré les coups bas d’Alger à son encontre, le Maroc continue de faire acte de présence dans la région sahélienne. Avec, qui plus est, la bénédiction des chefs d’États locaux.

“NOUS NE SOMMES PAS ET NOUS N’AVONS JAMAIS ÉTÉ SPECTATEURS DE CE QUI SE PASSE AU SAHEL.”

W. EL BOUZDAINI Saâd Eddine

El Othmani;

Chef du gouvernement.

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Edition 160 - Du mardi 16 février 2021

MALGRÉ LA PANDÉMIE,

LE ROYAUME MAINTIENT LE FLUX DES IDE

LE MAROC PRÉSIDE LA 12

E

SESSION LA CNUCED À GENÈVE

Contribuant activement au pro- gramme de la CNUCED sur les investissements et les entreprises, la délégation marocaine à Genève n’ a pas manqué de mettre en avant le rôle essentiel des investissements dans la réalisation des Objectifs de dévelop- pement durable.

Seddik MOUAFFAK

L

a Commission de l’investisse- ment, des entreprises et du développement relavant de la Conférences des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a tenu, lundi 15 février 2021, à Genève, sa 12 ème session sous la prési- dence de l’ambassadeur représentant per- manent du Maroc à Genève, Omar Zniber.

Au cours de cette réunion, les participants ont examiné le rapport de la réunion d’ex- perts pluriannuelle sur l’investissement, l’innovation et l’entreprenariat pour le renforcement des capacités productives et un développement durable, ainsi que le rapport du Groupe de travail intergou- vernemental d’experts des normes inter- nationales de comptabilité et de publica- tion.

Renforcement des synergies

Dans sa déclaration, la délégation ma- rocaine a salué la contribution du pro- gramme de la CNUCED sur les investisse- ments et les entreprises au renforcement du développement durable dans les pays en voie de développement, mettant en avant le rôle essentiel des investisse- ments dans la réalisation des Objectifs de développement. Dans cette déclaration, Abderrahim Ait Slimane, ministre-pléni- potentiaire auprès de la mission du Ma- roc à Genève, a souligné l’impact de la pandémie sur la diminution du flux des

LA PRÉSIDENCE PAR LE MAROC DE CETTE SESSION A ÉTÉ

HAUTEMENT APPRÉCIÉE AUSSI BIEN PAR LES ETATS MEMBRES,

QUE PAR LE LEADERSHIP ET LE SECRÉTARIAT DE LA CNUCED.

Omar Zniber.

investissements directs étrangers dans le monde, relevant que le Maroc a été le seul pays africain à maintenir un niveau robuste des flux d’IDE grâce au profil di- versifié des IDE. Il a plaidé, dans ce sens, pour une coopération régionale accrue pour améliorer le cadre des IED en Afrique et encourager davantage le flux d’IED in- tra-africains. Il s’est attardé, en outre, sur l’importance de l’accord sur la zone de libre-échange africaine en ce sens qu’elle offre une occasion sans précédent de faci- liter les coûts du commerce et des inves- tissements transfrontaliers intra-africains.

La présidence par le Maroc de cette ses-

sion a été hautement appréciée aussi bien par les Etats membres, que par le leadership et le Secrétariat de la CNUCED, qui ont rendu hommage à la politique du Maroc en matière de développement et à son fort soutien à tous les agendas concernant la politique prônée et promue par la Conférence onusienne.

Par ailleurs, Le Secrétariat a présenté, au cours de cette réunion, les progrès réali- sés dans la promotion et le renforcement des synergies entre les trois piliers des travaux de la CNUCED dans les domaines de compétence de la Commission. A cette occasion, le directeur de la division de l’investissement et des entreprises de la CNUCED, James Zhan, a donné un aperçu des résultats obtenus par la division dans les trois domaines d’activité de la CNUCED depuis la 14e session de la CNUCED. Il a également décrit la stratégie de la divi- sion, axée sur la mobilisation des inves- tissements et leur orientation vers les secteurs pertinents pour la réalisation des ODD l

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L

e dernier rapport de Compa- gnie française d’assurance spé- cialisée dans l’assurance-crédit à l’exportation (Coface) tire la sonnette d’alarme sur la situation écono- mique du Maroc dans ce contexte de Co- vid-19. Le Royaume est certes classé dans la catégorie B avec un «risque pays assez élevé et un environnement des affaires convenable», mais il n’est pas à l’abri de chocs endogènes et exogènes qui pour- raient fragiliser sa croissance. La forte dépendance au secteur agricole, qui po- larise 40% de la population et représente 14% du PIB et de la coopération avec l’Union européenne, constitue un risque majeur, d’après Coface, qui estime que cette posture fragilise le Maroc dans sa concurrence avec la Turquie et l’Egypte dans l’espace mediterrannéen. Le spé- cialise de l’assurance-crédit pointe aussi du doigt la hausse du taux de chômage, notamment chez les jeunes, le manque de logements, la faible intégration des

péens partenaires. La baisse des recettes douanières et de la fiscalité domestique a aussi engendré une diminution des recettes publiques, contribuant ainsi à creuser le déficit public, constatent les analystes, qui estiment que ce dernier connaîtra un faible recul en 2021 car les conséquences de la pandémie seront en- core perceptibles durant le premier se- mestre de l’année. Autre risque majeur souligné, l’augmentation considérable de la dette publique (à 67% extérieure fin 2020) «malgré les recettes consé- quentes de privatisations».

Toujours à en croire le Coface, le contexte actuel pourrait exacerber les fragilités sociales. «Malgré les mesures de soutien aux ménages, la hausse du chômage et les pertes de revenus des ménages laissent présager d’une montée du mé- contentement. Le poids élevé du secteur informel, notamment dans le commerce, le BTP et l’agroalimentaire, ne facilite pas le versement des aides, ce qui creuse les inégalités. Le manque d’opportunités d’emploi, la vulnérabilité des popula- tions rurales au changement climatique, la perception de la corruption et les res- trictions de certaines libertés pourraient alimenter les frustrations», alerte-t-elle.

Le Maroc, certes confronté à plusieurs défis, est mieux classé que son voisin algérien, considéré comme un «pays à risque très élevé» et logé dans la caté- gorie D. «La prévalence de la pauvreté, le manque d’opportunités d’emploi et le contexte économique difficile, exacerbés par la crise sanitaire, ainsi que le senti- ment que rien ne change au niveau de la gouvernance, alimenteront probable- ment le mécontentement», constatent les analystes l

femmes sur le marché de l’emploi, la faiblesse de la productivité et de la compétitivité, ainsi que la tension avec l’Algérie. Autant de paramètres qui ont été pris en compte dans l’évaluation du pays.

Diminution des recettes publiques Le baromètre confirme l’impact de la crise sanitaire sur le tourisme, qui re- présente 12% du PIB, et sur l’emploi, à cause des restrictions de déplacement et de la fermeture des frontières. Idem pour les exportations, autres victimes collatérales du Covid.

Coface se veut optimiste et table sur une relance modeste en fonction de la reprise économique dans les pays euro-

ATTENTION AUX CHOCS

CROISSANCE ET COVID-19 AU MAROC, SELON LA COFACE

Forte dépendance à l’agriculture, hausse de la dette publique et du chômage, disparités sociales et régionales… Autant de risques qui pèsent sur l’économie marocaine, d’après le dernier baromètre risques pays et sectoriels de la Coface.

Elimane SEMBENE

LE MANQUE D’OPPORTUNITÉS D’EMPLOI, LA PERCEPTION DE LA CORRUPTION ET LES RESTRICTIONS DE CERTAINES LIBERTÉS

POURRAIENT ALIMENTER LES FRUSTRATIONS

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Edition 160 - Du mardi 16 février 2021

L

e ministre de l’économie et des finances, Mohamed Ben- chaâboun, veut visiblement en finir avec le problème des délais de paiement. Un fléau financier complexe qui pénalise toute la chaîne éco- nomique nationale et met en difficultés les PME, condamnées souvent à fermer boutique en raison des retards au niveau de paiement des créances. Pour montrer sa bonne volonté, l’argentier du Royaume a réuni, lundi 15 février 2021, l’Observa- toire des délais de paiement, en présence du président de la Confédération générale des entreprises au Maroc, Chakib Alj.

Constatant probablement une lenteur inexpliquée des pouvoirs publics à mettre fin à ce problème, le ministre s’engage à lancer dans le circuit d’adoption le projet d’amendement de la loi 15-95 formant code de commerce. Ce projet d’amende- ment vise la mise en place du dispositif de sanctions pécuniaires à l’encontre des

servatoire, qui mettent l’accent sur le fait que l’Etat doit manifester une certaine exemplarité. Mohamed Benchaâboun, pour sa part, rappelle que les délais de paiement de l’Etat sont globalement en amélioration continue, même s’il y a des efforts à déployer notamment en ce qui concerne la maîtrise de la zone grise, la partie du temps qui s’écoule entre le mo- ment où le travail est fait et où la presta- tion est attestée.

Cette réunion de l’Observatoire des délais de paiement s’inscrit dans la continuité de la dynamique insufflée par les instruc- tions royales contenues dans le discours du 20 août 2018 et adressées aux adminis- trations publiques et aux collectivités ter-

ritoriales, les incitant à s’acquitter de leur dû vis-à-vis des entreprises. Elle intervient également dans un contexte marqué par les efforts déployés par les secteurs public et privé, pour contrecarrer les impacts éco- nomiques et sociaux de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. En ef- fet, des accords sectoriels ont été conclus et des mesures d’accompagnement des administrations, des collectivités territo- riales et des établissements publics pour l’assouplissement des procédures ont été prises en mettant l’accent sur le paiement des fournisseurs l

entreprises présentant des délais au-delà des limites réglementaires. Avec la pro- messe de placer le produit des amendes au service de l’appui aux entreprises. Mais force est de constater que l’Etat et les établissements publics sont les premiers concernés par le problème des délais de paiement. Avec des délais qui peuvent al- lez parfois jusqu’à plusieurs années, l’Etat expose des centaines d’entreprises, essen- tiellement de moyenne taille, aux risques de banqueroute.

Mesures d’accompagnement

Ceci crée forcément du chômage et en- gendre une situation sociale explosive.

D’où l’unanimité des membres de l’Ob-

LES RETARDATAIRES

RISQUENT DES SANCTIONS

MOHAMED BENCHAÂBOUN PRESSE POUR UN RÈGLEMENT RAPIDE DU PROBLÈME DES DÉLAIS DE PAIEMENT

Le problème des délais de paiement ne cesse d’empoisonner la situation financière des petites et moyennes entreprises. Un projet d’amendement de la loi 15-95 formant code du commerce prévoit

l’instauration de sanctions pécuniaires contre les entités non respectueuses des délais de paiement.

AVEC DES DÉLAIS QUI PEUVENT ALLEZ JUSQU’À PLUSIEURS ANNÉES, L’ETAT EXPOSE DES CENTAINES D’ENTREPRISES À LA FAILLITE.

Aissa AMOURAG Mohamed

Benchaâboun.

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M.A.H.

PLAN DE RELANCE INDUSTRIELLE 2021-2023

BMCE

Capital Research, entité

de BMCE Capital dédiée à la recherche et à l’ana- lyse financière, lance son site Internet www.bmcecapitalre- search.com, qui se veut une plateforme digitale d’informa- tion financière panafricaine. «Cette solution unique sur le marché africain offre un espace institutionnel qui donne ac- cès aux dernières actualités et publications phares ainsi qu’à

un espace client BKR Direct qui sera consacré aux inscrits et qui permet l’accès à de l’information financière de qualité», précise BMCE Capital Research, filiale de Bank of Africa, dans un communiqué.

BKR Direct fournit des données financières et boursières fiables ainsi que des analyses approfondies sur l’économie, les secteurs et les valeurs cotés dans les zones africaines de couverture (Maroc, Tunisie et Union économique et moné- taire Ouest Africaine), avec la publication de recommanda- tions régulièrement et continuellement mises à jour, selon la même source. «A l’occasion de ce lancement, BMCE Ca- pital Research offre l’accès premium à BKR Direct. Nous in- vitons les intéressés à profiter d’un espace privé personnali- sable selon leurs préférences de navigation et de contenus», indique le communiqué.

BMCE Capital Research est le bureau panafricain de Global Research de BMCE Capital (Bank of Africa-BMCE Group).

Présent au Maroc, en Tunisie et en Afrique de l’Ouest, il apporte aux investisseurs une information et une analyse indépendante répondant aux standards internationaux sur les marchés actions, taux d’intérêt, change et matières pre- mièresl

U

n nouveau programme d’ap- pui aux start-ups marocaines a été lancé le lundi 15 février 2021 par le ministère de l’In- dustrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique. Intitulé Tatwir – Star- tup, ce programme est destiné aux por- teurs de projet de start-ups industrielles.

Il s’inscrit dans le cadre du déploiement du Plan de relance industrielle 2021-2023, qui compte parmi ses axes stratégiques le développement de l’entrepreneuriat industriel et l’émergence d’une nouvelle génération d’industriels marocains.

Il vise à développer des projets innovants,

industriels et de services à forte va- leur ajoutée portés par des start- ups. Le programme conçu par l’Agence Maroc PME et la Fédéra- tion de l’écosystème start-up du Maroc (MSEC), propose une offre intégrée d’accompagnement de bout en bout des projets de start- ups allant de l’idée jusqu’à l’industrialisa- tion en passant par les différentes phases d’incubation.

Ces étapes sont la pré-incubation, l’objec- tif étant d’accompagner 5.000 porteurs de projets de start-up sur une période de 3 ans, l’incubation de 300 porteurs de pro-

jets de start-up sur une période de 3 ans et l’appui à l’industrialisation à travers le soutien à l’investissement pour les pro- jets sélectionnés avec une prise en charge de 30% du programme d’investissement matériel et immatériel l

BMCE CAPITAL RESEARCH LANCE SA PLATEFORME DIGITALE

TATWIR, UN PROGRAMME D’APPUI AUX START-UPS INDUSTRIELLES

INFORMATION FINANCIÈRE PANAFRICAINE

M.A.H.

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 160 - Du mardi 16 février 2021

REPSOL S’APPRÊTE À QUITTER LE MAROC

LE GROUPE PÉTROLIER ESPAGNOL DÉTIENT 75% DU BLOC GHARB OFFSHORE SUD

Le groupe espagnol Repsol s’apprête à quitter le Maroc. Le pays fait partie d’une première liste de pays où le groupe devra se désengager pour se focaliser sur des régions à plus forte valeur ajoutée. Pour le moment, rien d’officiel

n’a été acté mais le processus de désengagement a déjà été activé.

Mohamed Amine HAFIDI

L

e groupe pétrolier espagnol Repsol se désengagera du Ma- roc. Même si rien d’officiel n’a été acté pour le moment avec les autorités marocaines, l’explorateur pétrolier et producteur d’hydrocarbures a mis le Maroc sur la liste des pays «à quitter». Repsol, présent dans 26 pays, entend réduire sa voilure et se concen- trer sur 14 principaux marchés, dans le cadre d’un plan stratégique 2021-2025.

LES VAISSEAUX AMIRAUX DU GROUPE, À SAVOIR LES SEPT GRANDS COMPLEXES INDUSTRIELS EN ESPAGNE, AU PORTUGAL

ET AU PÉROU POURSUIVRONT LEUR DÉVELOPPEMENT.

Pour commencer, 4 pays sont concernés actuellement: le Maroc, l’Irak, l’Austra- lie et l’Irlande, rapporte l’agence Euro- pa Press, le 14 février 2021. Au Maroc, le groupe détient une participation de 75% dans le bloc Gharb Offshore Sud, avec une superficie nette de 7.020 kilo- mètres carrés. Le groupe espagnol avait déjà entamé des travaux d’exploration pétrolière avec le traitement et l’inter- prétation de 1.218,5 km² de sismique 3D. Est-ce que ces données n’ont pas

été concluantes? Difficile de savoir, le groupe ne communique presque jamais sur ses activités au Maroc. En tout cas, même si rien n’a été acté, pour le mo- ment, de manière officielle au Maroc, le groupe a déjà entamé son processus de désengagement.

En Irlande, Repsol a vendu sa participa- tion dans la zone d’exploration marine de Dunquin, d’une superficie nette de 435 kilomètres carrés. En août dernier,

les autorités irlandaises ont donné leur accord à ce processus. Rappelons que le 26 novembre 2020, lors de la confé- rence de presse de présentation du plan stratégique, le PDG de Repsol, Josu Jon Imaz, avait déjà déclaré que «le groupe avait pour objectif de réduire à 14 le nombre de pays où il est présent. L’un des objectifs du plan stratégique est d’être plus efficace en amont», a-t-il sou- ligné. Au cours des dernières années, Repsol a déjà pris des mesures dans le

cadre de cette stratégie avec la vente d’actifs d’exploration dans des pays tels que la Roumanie, l’Angola, la Namibie et la Papouasie-Nouvelle Guinée.

Vente d’actifs

Se désengager des actifs peu promet- teurs, se focaliser sur les valeurs sûres tout en entamant une transformation stratégique basée sur les nouvelles technologies et la durabilité. Telle est la ligne directrice de la nouvelle feuille de route de Repsol. Le plan stratégique 2021-2025 du groupe marquera ainsi

une accélération de la transition énergé- tique, en misant 13,8 milliards d’euros d’investissements sur la période, dont 30%, soit 5,5 milliards d’euros seront alloués à des initiatives «bas carbone».

Les vaisseaux amiraux du groupe, à sa- voir les sept grands complexes indus- triels en Espagne, au Portugal et au Pé- rou poursuivront leur développement, avec pour objectif de les positionner comme «hubs multi-énergies», ca- pables de générer des produits à faible empreinte carbone et de promouvoir de nouveaux business models basés sur la digitalisation et la technologie l

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ace à la multitude de problèmes liés à la gestion locale des affaires de la capitale économique, est né sur les réseaux sociaux un groupe baptisé Save Casablanca, qui s’assigne pour objectif fon- damental la défense du patrimoine et de la mémoire de la ville.

Le mouvement, qui compte des milliers de membres, a choisi de partager les pro- blèmes et les aspirations de la ville, via les réseaux sociaux (Facebook), moyen de vigi- lance citoyenne, dans le but de faire cesser les nuisances, pointer les responsabilités, apporter des propositions concrètes et contribuer au développement local.

Le recours aux réseaux sociaux était une réaction logique de certains Casablancais soucieux de l’avenir de leur ville. A travers différentes contributions (textes, photos et vidéos), le mouvement ambitionne d’agir de manière positive et citoyenne pour faire part des dysfonctionnements, des failles et des maux dont souffre la capitale éco- nomique dans la perspective d’aider à y trouver les remèdes appropriés et inciter les décideurs à prendre les mesures qui s’imposent.

Casablanca souffre, en effet, d’un défi- cit de gouvernance et patauge dans un grand nombre de dysfonctionnements qui touchent tous les secteurs vitaux de la

ville: propreté, transport, occupation de l’espace public, état des espaces verts, des chaussées et des trottoirs, assainissement et éclairage public.

«Partant de là, il était impossible d’assister impuissants, sans soulever au moins devant l’opinion publique, les différents problèmes de gestion en espérant leur règlement dans le cadre d’une démocratie participative», confie Mouna Hachem, écrivain et cofonda- trice du mouvement.

Dès le départ de sa création, un noyau dur s’est formé autour du groupe. Aujourd’hui, il compte quelque 250.000 membres de tous milieux socio-professionnels, en pro- gression continue, avec pour combat collec- tif le bien-être dans une métropole en per- pétuelles mutations socio-économiques.

L’objectif escompté vise aussi à faire en- tendre la voix citoyenne des laissés pour compte, à dénoncer toutes formes d’inci- vilité et à contribuer de façon participative au bien-être collectif.

Le groupe, qui s’est fait une réputation au fil du temps, jouit désormais d’une certaine influence auprès des décideurs et est suivi par les médias, les élus et divers respon- sables qui n’hésitent pas à satisfaire les doléances des citoyens l

LE MOUVEMENT “SAVE CASABLANCA”

EST NÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

VIGILANCE CITOYENNE COVID-19 :

LE VACCIN ASTRAZENECA HOMOLOGUÉ PAR L’OMS

E

n voilà une bonne nouvelle qui va sans doute rassurer certains sceptiques. L’Or- ganisation mondiale de la Santé (OMS) a homologué d’urgence le vaccin AstraZeneca hier lundi 15 février, notamment les doses fabri- quées en Inde et en Corée du Sud.

D’après les experts de l’OMS, ce vaccin développé par le laboratoire britannique et l’université d’Oxford limite la gravité et la mortalité d’une pandémie qui a coûté la vie à 2,4 millions de personnes en un peu plus d’un an.

Cette homologation devrait accélé- rer le déploiement du programme Covax mis en place par l’institution onusienne en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidé- mies (Cepi), qui prévoit de distri- buer 337,2 millions de doses de vaccin anti-covid, majoritairement celui d’AstraZeneca, dans une centaine de pays, dont 92 pays et territoires défavorisés. Ils pourront ainsi conserver les doses avec des moyens de réfrigérations clas- siques, contrairement aux vaccins Pfizer et Moderna qui nécessitent des températures ultra-froides.

Cette décision de l’OMS conforte aussi les autorités marocaines qui ont misé sur ce vaccin et celui de Sinopharm. Le Maroc a déjà reçu 6 millions de doses du vaccin homologué et devrait même réceptionner 4 millions de doses supplémentaires avant la fin de

cette semaine l Elimane SEMBENE A. AMOURAG

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 160 - Du mardi 16 février 2021

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