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Un nouveau lot de vaccin AstraZeneca pour le Togo

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Academic year: 2022

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Un nouveau lot de vaccin AstraZeneca pour le Togo

Le Togo a réceptionné ce dimanche 09 mai, un deuxième lot de 140.000 doses de vaccins Astra Zeneca contre la Covid-19 dans le cadre de l’initiative Covax.

Le matériel a été remis au ministre de la santé Pr Moustafa MIJIYAWA par la représentante résidante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Togo, Dr Binta DIALLO.

Il s’agit du deuxième lot issu du mécanisme COVAX après celui reçu le 07 mars 2021 (156 000 doses) qui a permis au pays de lancer sa campagne de vaccination des populations contre la Covid-19.

« Dans les tous prochains jours, nous allons commencer l’administration de la deuxième dose et ceci, de façon totalement conforme au délai requis entre la première et la deuxième dose », a fait savoir le ministre de la santé.

40.000 doses de vaccin AstraZeneca avaient été également réceptionnées par le Togo de la part de l’Union africaine (UA). Le pays a également reçu le 23 avril dernier 200.000 doses du vaccin chinois SINOVAC dans la dynamique du renforcement de la campagne de vaccination.

Ces lots de vaccins permettent au pays de poursuivre sa campagne de vaccination des populations contre la Covid-19 démarrée depuis le 10 mars 2021, et qui se poursuit dans les centres de santé et sites aménagés.

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A la date du 09 mai 2021, le Togo est à 13154 cas confirmés de Covid-19 dont 1339 cas actifs, 11691 personnes guéries et 124 décès.

La Rédaction

Pass vaccinal aux lieux de culte : Une semaine de prorogation accordée aux responsables religieux

Le démarrage du contrôle du pass vaccinal ou du test PRC négatif de moins de 72 heures aux lieux de culte initialement prévu ce 03 décembre est reporté au 10 décembre prochain.

La décision est contenue dans un communiqué en date du 02 décembre et signé du ministre Payadowa Boukpéssi en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales.

« Suite aux mesures relatives à la présentation du pass vaccinal pour l’accès aux lieux de culte prises dans le cadre de la lutte contre propagation de la pandémie à la Covid-19, et au regard des inquiétudes soulevées par les acteurs concernés relativement délai imparti pour l’obtention de pass

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vaccinaux, le gouvernement a décidé de proroger au 10 décembre 2021, la date d’entrée en vigueur de cette mesure », lit-on dans le communiqué.

« Cette prorogation permettra aux fidèles des différentes communautés religieuses et aux responsables des lieux de culte de prendre les dispositions pratiques pour se conformer à cette mesure », explique le ministre Boukpéssi.

« Les agents du Groupe mixte de surveillance (GMS) seront déployés pour effectuer le contrôle de concert avec les équipes d’accueil des différents lieux de culte à partir de cette date du 10 décembre », précise le document.

Il faut rappeler que cette décision du gouvernement avait été désapprouvée par les responsables religieux qui ont exprimé leur désaccord au sujet de l’obligation de présenter un pass- vaccinal ou un test PCR valide avant d’accéder aux lieux de cultes.

David S.

Santé : le Togo, 1er pays

africain à avoir éliminé la

Trypanosomiase humaine

africaine (THA)

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La Trypanosomiase humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil a été éliminée au Togo, premier pays d’Afrique à atteindre ce résultat. L’information est rendue officielle ce lundi au cours d’un point de presse conjointement animée à Lomé par le ministre de la santé et de l’hygiène publique Prof. Moustafa Mijiyawa, et la Représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr. Fatoumata Binta Diallo.

C’est depuis le 22 juin dernier que l’Organisation mondiale de la santé a, dans un courrier adressé au ministre de la santé, indiqué que le Togo a en effet satisfait aux critères d’élimination de ladite maladie comme problème de santé publique.

Selon le ministre de la santé, les résultats satisfaisants obtenus par le Togo dans la lutte contre la maladie, marqués par la rareté des cas, ont permis au pays d’introduire un dossier pour la certification de l’élimination de la THA auprès de l’OMS en 2018.

« Ce dossier a été examiné par un groupe d’experts indépendant convoqué par le bureau régional de l’OMS. Sur la base des éléments probants figurant au dossier et de la recommandation de ces experts, le dossier a été validé le 22 juin 2020 », a indiqué le Prof. Moustafa Mijiyawa. « Les pays voisins n’étant pas encore à la même phase, la surveillance doit continuer afin d’éviter toute résurgence de cette maladie », a-t-il ajouté.

« Pour éliminer la Trypanosomiase humaine africaine, il faut prouver qu’on a aucun cas autochtone au moins durant les 10 dernières années. Et le Togo depuis 1996 n’a plus signalé de

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cas de Trypanosomiase humaine africaine. Au-delà, il fallait faire un suivi et présenter un dossier bien documenté au comité d’experts à l’OMS », a pour sa part expliqué Dr Fatoumata Binta Diallo.

Le ministre de la santé a exprimé l’engagement du gouvernement togolais à soutenir le plan post validation de l’élimination de la THA, en tant que problème de santé publique en vue de la vérification de l’arrêt de la transmission à l’horizon 2030 prévu dans la feuille de route de l’OMS.

Pour rappel, la Trypanosomiase humaine africaine ou maladie du sommeil est une parasitose transmise lors de la piqûre de la mouche tsé-tsé. Connue au Togo depuis le XIXè siècle, elle fait partie des 11 maladies tropicales négligées considérées comme prioritaires par le ministère de la santé sur conseils et orientations de l’OMS.

Endémique en Afrique de l’ouest, la THA est une affection redoutable, invalidante, difficilement curable et conduisant toujours à la mort si elle n’est pas adéquatement traitée.

David SOKLOU

Santé / L’exposition

excessive aux bruits de

nature récréative : de graves

menaces pour la santé humaine

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La déficience auditive a des conséquences potentiellement dévastatrices sur la santé physique et mentale, l’éducation et l’emploi. C’est ce qu’indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Tous les jours, en effet, les populations sont exposées au risque de déficience auditive à cause de l’utilisation dangereuse de dispositifs audio personnels, à l’image des Smartphones, et de l’exposition à des niveaux sonores nocifs dans certains lieux de loisirs, comme les boîtes de nuit, les bars et les événements sportifs.

L’institution souligne que le risque de déficience auditive concerne 1,1 milliard de personnes et que les données provenant d’études dans les pays à revenu intermédiaire et élevé ayant fait objet d’analyse indiquent que chez les adolescents et les jeunes adultes de 12 à 35 ans, près de 50%

s’exposent à des niveaux sonores dangereux résultant de l’usage de dispositifs audio personnels et qu’environ 40% sont exposés à des niveaux sonores nocifs dans des lieux de loisirs.

Un niveau sonore dangereux peut être par exemple l’exposition à plus de 85 décibels (dB) pendant huit heures ou plus de 100 dB pendant 15 minutes. «En menant leur vie quotidienne en faisant ce qu’ils aiment, de plus en plus de jeunes se mettent en situation de risque de déficience auditive », relève dans un communiqué de presse, le Dr Etienne KRUG, Directeur du Département Maladies non transmissibles, handicap, prévention de la violence et du traumatisme à l’OMS. Il ajoute en disant que les jeunes « doivent savoir qu’une fois l’audition perdue, elle ne reviendra pas. De simples mesures de prévention permettent aux gens de continuer à prendre du plaisir sans

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mettre leur audition en danger».

Au demeurant il est essentiel que la population comprenne que l’écoute sans risque dépend de l’intensité du son, ainsi que de sa durée et de sa fréquence. L’exposition à des sons élevés peut provoquer une déficience auditive temporaire ou des acouphènes, une sensation de tintement ou de bourdonnement dans l’oreille. Les recherches montrent que quand le son est particulièrement fort, régulier ou prolongé, il peut entraîner des lésions définitives des cellules sensorielles de l’oreille, provoquant une déficience auditive irréversible.

Fixer une limite maximale d’exposition aux décibels est donc nécessaire pour sa santé. L’OMS recommande une limite maximale permissible d’exposition au bruit de 85 dB sur le lieu de travail pendant huit heures au plus par jour. De nombreux clients des boîtes de nuit, des bars et des événements sportifs sont souvent exposés à des sons d’intensité encore plus forte et devraient donc réduire considérablement la durée de l’exposition. Par exemple, à un niveau de 100 dB, ordinaire dans ces circonstances, l’exposition ne doit pas durer plus de 15 minutes pour éviter tout risque.

Les adolescents et les jeunes peuvent mieux protéger leur audition en baissant le volume de leurs dispositifs audio personnels, en portant des bouchons d’oreille quand ils se rendent sur des sites bruyants et en utilisant, si possible, des casques ou écouteurs bien adaptés à annulation active de bruit. Ils peuvent aussi limiter le temps passé dans des activités bruyantes en se ménageant de courtes pauses et en restreignant l’usage quotidien des dispositifs audio personnels à moins d’une heure.

Les gouvernements ont également un rôle à jouer en élaborant et en faisant appliquer une législation stricte sur le bruit de nature récréative et en sensibilisant les populations aux risques de déficience auditive au moyen de campagnes d’information.

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Au Togo, ce sont les ministères chargés de l’environnement, de l a s a n t é , d e l ’ a d m i n i s t r a t i o n t e r r i t o r i a l e , d e l a décentralisation, de la sécurité et de la protection civile qui déterminent par arrêté conjoint, les mesures destinées à prévenir et à réduire les effets néfastes liés aux bruits et aux nuisances. L’article 26 du code de la santé publique de la République togolaise précise que « les bruits et nuisances portent atteinte à la tranquillité et à la santé de la population ». L’article 2è recommande que « les mesures de prévention et de lutte contre les bruits et autres nuisances doivent être observées dans les locaux à usage d’habitation, s u r l e s l i e u x d e t r a v a i l e t d a n s l e s a r t è r e s d e s agglomérations ».

Les parents, les enseignants et les médecins peuvent pour leur part, apprendre aux jeunes la sécurité de l’écoute, tandis que les gérants des lieux de loisirs peuvent respecter les intensités sonores sans danger sur leur site, ou encore limiter la pression sonore et offrir des bouchons d’oreille et des salles de détente aux clients. Les fabricants peuvent également aider les consommateurs en dotant les dispositifs audio personnels de fonctions de sécurité ou en apposant sur les produits et les conditionnements, des informations sur la sécurité de l’écoute.

Aujourd’hui dans le monde, 360 millions de personnes souffrent d’une déficience auditive modérée à profonde pour diverses causes, comme le bruit, des maladies génétiques, des complications à la naissance, certaines maladies infectieuses, des infections chroniques de l’oreille, la consommation de certains médicaments et le vieillissement.

L’OMS souligne que ces cas sont, pour une moitié, évitables.

David SOKLOU

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Administration du vaccin « Johnson and Johnson » dans le Grand Lomé dès lundi prochain

Le lot de vaccin « Johnson and Johnson » acquis il y a quelques jours par le Togo va commencer par être administré dans le Grand Lomé dès ce lundi 16 août avec pour cible prioritaire, les personnes âgées de 20 ans et plus n’ayant reçu jusqu’alors aucun autre vaccin contre la Covid-19.

Ce type de vaccin est administré en une seule dose (0,5 ml) par voie intramusculaire.

Les personnes désireuses de se faire vacciner doivent se faire enrôler en composant le numéro *844# ou en s’enregistrant sur la plateforme dédiée, et se rendre ensuite dans un centre de santé.

Le gouvernement rassure par ailleurs toutes les personnes en attente de leur deuxième dose de vaccin Astra Zeneca que des dispositions sont prises pour l’acquisition et l’acheminement de ce vaccin.

La population est invitée à se mobiliser pour la réussite de nouvelle phase de la campagne de vaccination contre la Covid-19 dans le pays en vue d’accélérer l’atteinte de l’immunité collective.

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Pour rappel, le Togo a réceptionné le 05 août dernier 118.000 doses du vaccin « Johnson and Johnson » fabriqué en Afrique du sud et acquis à travers la plateforme de l’Union Africaine (UA) et de ses partenaires.

Un total de 4.000.000 de doses de vaccin Johnson and Johnson a été commandé par l’Etat togolais.

La Rédaction

Crise du Covid-19 : les leçons à tirer pour un nouvel ordre mondial (Par Robert DUSSEY)

Introduction

La pandémie du coronavirus nous interpelle et nous rappelle la triste et affligeante expérience humaine des pandémies : la peste d’Athènes qui a retenu l’attention de Thucydide dans son livre Histoire de la guerre de Péloponnèse a fait des dizaines de milliers de morts dans la Grèce antique de 430 à 426 avant Jésus Christ ; la peste antonine ou la « peste galénique » qui a frappé l’Empire romain sous le règne de Marc Aurèle et de Commode entre 165 et 190 a fait des millions de morts ; la

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peste de justinien a fait entre 541 et 767 de notre ère 25 millions de morts ; la peste noire de 1347 à 1353 a tué entre 75 et 200 millions de personnes à l’échelle mondiale, décimant près de la moitié de la population européenne ; la fièvre jaune formellement identifiée en 1648 sur le continent américain (Guadeloupe et Yucatan) a été l’une des maladies les plus mortelles ; la grande peste de Londres de 1665 à 1666 a fait entre 75000 et 100000 morts ; les ravages des différentes vagues du choléra sont connus ; la grippe espagnole de 1918 à 1919 a fait 50 millions de morts ; la grippe asiatique de 1956 (H2N2), 2 millions de décès ; la grippe de Hong Kong, 1 million de morts de 1968 à 1969 ; le VIH SIDA, plus de 36 millions de morts et il continue d’en faire ; 1,5 million de personnes sont mortes de tuberculose en 2018 dans le monde.

Le covid-19, avec ses dégâts humains et autres implications dramatiques, marquera longtemps le monde et chaque conscience humaine. La crise qu’elle a induite a bloqué le monde devenu, selon les mots du sociologue allemand Ulrich Beck, un monde du risque. Le risque est grand et commande à l’action :

« L’émergence de risques globaux partagés par tous les habitants de la planète et qui sont en eux-mêmes des catastrophes [oblige] à réagir ». Les ripostes au covid-19 ont mobilisé des moyens humains, logistiques, financiers, économiques et les solidarités nationales. Contre toute attente, l’on assiste, pour l’occasion au grand retour de l’État social et les gouvernements ne manquent pas d’imagination en matière d’innovation sociale et de politiques publiques. La crise sanitaire mondiale de covid-19 a remis à l’ordre du jour la question du modèle de société que nous voulons et nous oblige à une méditation non complaisante sur les socles motivationnels de nos choix économiques et politiques de développement. La crise aura, sans conteste, des implications pour le monde post-coronavirus, l’avenir du monde, de nos continents et de nos pays. Il s’agit, pour nous humains, d’une exhortation à aller vers un nouvel ordre mondial plus humaniste pour redonner espoir au monde.

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La force de l’histoire, qu’elle soit ancienne, récente ou en train de se faire, c’est qu’elle apprend à mieux voir.

Friedrich Hegel, dans son ouvrage Leçons sur la philosophie de l’histoire, estime qu’« on recommande aux rois, aux hommes d’État, aux peuples de s’instruire principalement par l’expérience de l’histoire. Mais l’expérience et l’histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n’ont rien appris de l’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivant les maximes qu’on aurait pu en tirer ». Aldous Huxley reprend à son compte le diagnostic hégélien et affirme dans Collected essays que

« le fait que les hommes tirent peu de profit des leçons de l’histoire est la leçon la plus importante que l’Histoire nous enseigne ». Ce diagnostic sévère établi par les deux penseurs, voire excessif parce que les hommes ne sont pas tous des amnésiques et qu’il y a des hommes d’État, des gouvernements et des hommes de bonne volonté qui savent se laisser instruire par l’histoire, doit cependant pousser notre monde actuel à revoir son rapport à l’Histoire puisque l’intelligence du passé est indispensable dans l’invention de l’avenir. La particularité de l’histoire dans le cadre de la pandémie du coronavirus est qu’elle est histoire présente, histoire en train de se faire, qui participe de l’Histoire universelle au sens hégélien du terme qui subsume sous son procès les trois dimensions de la temporalité que sont le passé, le présent et le futur.

Il s’agit pour notre monde de tirer des leçons de l’histoire actuelle de l’humanité pour bâtir un monde post-covid-19 plus résilient et humaniste. Chaque pays fera certainement au bon moment son bilan du coronavirus et tirera à l’échelle nationale des enseignements pour l’avenir. Mais, à l’échelle humaine ou mondiale, il est utile de tirer quelques leçons de la pandémie du coronavirus.

Première leçon :

Dès l’Antiquité, Protagoras affirmait déjà que l’homme est la mesure de toutes choses, de celles qui sont et de celles qui

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ne sont pas. L’homme doit demeurer la fin du développement.

Nous devons apprendre à replacer l’humain au cœur des préoccupations mondiales en commençant par l’humain lui-même.

L’exhortation socratique « Connais-toi toi-même » gravée au fronton du temple de Delphes reste d’actualité et interpelle chaque personne humaine comme un impératif catégorique. Qui sommes-nous ? Des êtres raisonnables. L’être humain est une fin en soi et doit le rester. « Les êtres raisonnables sont tous sujets de la loi selon laquelle chacun d’eux ne doit jamais se traiter comme moyens, mais toujours en même temps comme des fins en soi » (Kant). Kant refuse l’aliénation de soi par soi pour un quelconque motif relevant des inclinations du monde des phénomènes, mais aussi et surtout récuse l’aliénation de tout être humain « qui est supérieur à tout prix », « n’admet pas d’équivalent », « qui a une dignité ».

Dire que l’être humain n’admet pas d’équivalent et qu’il a une dignité, c’est dire qu’il appartient au domaine des noumènes qui échappe aux déterminations empiriques. Les êtres humains ont une valeur intrinsèque et absolue du seul fait qu’ils sont humains (Ricœur). Le monde doit donc apprendre à replacer l’humain au centre de ses préoccupations en gardant constamment à l’esprit la primauté de l’humain sur toute autre considération, qu’elle soit économique, financière, politique ou géopolitique. Le monde doit retrouver le sens de la dignité humaine et la promouvoir. Le coronavirus nous oblige à changer de modèle de développement et à travailler à replacer l’homme et les exigences liées à sa dignité au centre de nos préoccupations.

Deuxième leçon :

Nous devons retenir à l’échelle humaine que l’incertitude liée à l’avenir et au devenir historique des sociétés humaines est plus grande que la certitude liée au présent. En l’espace de quelques mois, notre monde de plus en plus sûr de lui-même, de ses avancées scientifiques et de leurs applications technologiques ainsi que de ses forces agissantes a repris

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conscience de son étonnante vulnérabilité. Le monde est vulnérable et il ne s’agit pas d’une simple vue de l’esprit.

Il s’agit d’une vulnérabilité liée non seulement à la fragilité de l’expérience existentielle de l’homme mais aussi à la civilisation moderne aux prémices idéologiques très

“discutables”. La vulnérabilité mise à jour par la pandémie du covid-19 est une vulnérabilité à l’échelle humaine dont la manifestation prend diverses formes parce que l’humanité elle- même est diverse. Nos sociétés, États ou continents n’ont pas la même résilience ni les mêmes moyens dans la lutte contre la pandémie.

Troisième leçon :

Les inégalités sociales et mondiales constituent des dangers et des défis pour le monde. On peut se poser la question, selon les mots de l’économiste et philosophe Amartya Sen :

« inégalité de quoi ? » Mais ce qui est sûr, c’est que le monde est inégal aussi bien à l’échelle des pays qu’à l’échelle mondiale et il y a ce que Joseph Stiglitz a appelé

« le prix de l’inégalité ». Les citoyens et les États les moins nantis payent le prix des inégalités. La riposte mondiale contre le covid-19 est à l’épreuve des inégalités dans plusieurs régions du monde. Nous devons travailler à l’atténuation des inégalités à l’échelle des pays et à l’échelle mondiale. Pour l’atténuation des inégalités à l’échelle des États, John Rawls préconise la redistribution des ressources en direction des citoyens les plus défavorisés.

Amartya Sen juge utile le renforcement des capabilités des agents en mettant, entre autres, l’accent sur l’importance de la santé, de l’éducation et des libertés positives. Les mesures nationales en allant dans la logique d’atténuation des inégalités peuvent être soutenues et compléter à l’échelle mondiale par des mesures de politiques globales sous la bannière des Nations unies.

Quatrième leçon :

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Les modèles économiques que nous choisissons doivent être en cohérence avec les valeurs de la société et du monde que nous voulons habiter. Notre monde est certainement malade d’une vision non suffisamment sociale, politique et écologique de l’économie. En sortant du contrôle social, ce que Karl Polanyi a appelé le « désencastrement » dans son livre de référence La Grande Transformation, l’économie a certes gagné en liberté, mais elle joue moins aujourd’hui son rôle humain. Il nous faut une économie socialement et humainement responsable, ou mieux, une économie à visage humain, qui ne voit pas dans la société et le monde de simples instruments à son service. Nos choix économiques doivent être en phase avec le modèle de société que nous voulons. Nous ne pouvons plus continuer de faire la même chose sur le plan économique dans un monde que nous voulons durable en regardant uniquement le PIB et les chiffres de la croissance. Nous devons rompre avec une vision consommatrice de la société.

Cinquième leçon :

L’homme, le social, l’économique et l’écologique sont intimement liés. Cette vérité est connue de tous et pourtant le monde peine à s’y plier. Traditionnellement on place la santé dans la sphère du social. La crise sanitaire actuelle due au coronavirus fait peser sur le monde l’une des pires crises économiques des temps modernes. Si nous ne sortions pas vite de la crise du covid-19, la crise économique qu’elle finira par infliger au monde risque de mettre à l’épreuve la riposte contre le mal. S’agissant du volet écologique, sa relation avec santé humaine est évidente. L’homme est un élément du tout cosmique et son existence porte les stigmates des déchirures écologiques. Le changement climatique et son cortège de conséquences font peser sur le monde une épée de Damoclès. L’opinion publique internationale est largement convaincue aujourd’hui que le covid-19 est d’origine animale et environnementale. La santé et le climat font partie des premières préoccupations prioritaires de nos sociétés et du

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monde. Le lien entre l’écologique et l’économique est bien connu.

Sixième leçon :

Nous avons l’obligation de nous réconcilier vite avec la nature. Il nous faut réapprendre dans un avenir proche à respecter des grands équilibres de la nature. On ne réconcilie que ce qui a été ensemble, des entités faisant monde ensemble autrefois et qui peinent après à faire cause commune. Disons crûment les choses : nous sommes actuellement dans une situation d’inconfort et d’auto-corruption avancée qu’il faut arrêter. L’abîme entre notre planète et l’humanité est saisissant. Nous avons dépassé les limites du raisonnable et il nous faut en toute lucidité changer de cap. Nous n’avons pas de choix à faire entre le suicide collectif et l’urgence de changer de perspectives, entre le biocide et la vie, le naufrage et un changement radical de notre rapport à la planète. Michel Serres dans son livre le Contrat naturel nous a appelé, il n’y a pas trop longtemps, à la pacification de la relation entre l’homme et la planète et à une réconciliation intra-cosmique en complément au contrat social de Jean-Jacques Rousseau qui est un contrat d’homme à homme. L’homme à un moment de l’aventure historique a été imaginé déconnecté de la planète et la planète elle-même perçue comme étant à sa disposition. Ce mythe est révolu et nous savons désormais, comme nous l’enseignent d’ailleurs les grandes civilisations anciennes africaines et grecques, que l’homme lui-même n’est qu’un élément du Tout cosmique, aujourd’hui un enfant rebelle qu’il faut réconcilier avec la Grande famille-Terre.

Septième leçon :

Les situations d’urgence sanitaire mondiale aussi problématiques que celle induite actuellement par le coronavirus mettent à rude épreuve le corps médical, la recherche scientifique et pharmaceutique. L’urgence sanitaire met à l’épreuve les méthodes classiques de validation des

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recherches dans le domaine médical, la patience scientifique indispensable est mise en difficulté dans une situation où il faut agir en urgence pour sauver des vies humaines ou les laisser périr faute de soins. C’est bien le fond de la polémique autour de l’usage de la chloroquine comme remède au coronavirus. Le monde scientifique est habitué aux querelles scientifiques entre chercheurs et la polémique autour de la chloroquine n’est sans doute pas la première et ne sera non plus la dernière. La seule particularité de la polémique entre les partisans et les non-partisans de la chloroquine, c’est qu’elle a lieu dans une situation d’urgence où le monde est en quête d’une issue à la pandémie pour limiter les dégâts. La polémique resterait une querelle de famille entre chercheurs comme bien d’autres si nos sociétés n’étaient pas dans une situation d’urgence sanitaire où le temps de l’agir est un paramètre clé.

Huitième leçon :

Il est vital pour le monde de renforcer l’éducation humaine dans un contexte du mal de désinformation causé par les fake news. La désinformation peut déconstruire et paralyser les stratégies nationales de lutte contre la pandémie. En développant chez le citoyen l’esprit critique et de discernement, l’éducation le prépare à s’orienter dans la pensée, le comportement, à résister aux fake news et à assumer les responsabilités de sa génération. Nous devons travailler à renforcer l’éducation éthique de l’humanité, à humaniser davantage l’homme. Seule l’éthique permet aux gens d’observer un minimum de vertu dans leurs agissements sans être contraints par la force matérielle ou coercitive. Notre monde, comme le dit Henri Bergson, a besoin d’un « supplément d’âme » q u e l ’ é d u c a t i o n e t l ’ é t h i q u e p e u v e n t l u i d o n n e r . L’exhortation de Silo à « humaniser la terre » reste d’actualité.

Neuvième leçon :

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Chaque société humaine ou État étant une partie du tout-monde devenu lui-même mondial, son sort, à une certaine échelle, dépend de l’état du monde. L’équilibre du monde dans son ensemble peut finir par être mis à l’épreuve par l’expérience tragique que font les populations d’un quelconque coin de la terre. En décembre 2019, le covid-19 était l’affaire d’une ville chinoise. Il est devenu en l’espace de quelques mois une question mondiale. Le coronavirus, où qu’il soit, menace la santé humaine où qu’elle soit sur la planète et l’heure est à une prise de conscience cosmopolitique, c’est à dire le fait de se sentir appartenir et habiter le même monde. Nous partageons un monde commun et les défis de la société internationale nous concernent tous. « Je suis l’homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger », disait le célèbre poète latin Térence dans son livre Le Bourreau de soi-même.

Dixième leçon :

Les risques mondiaux nous obligent au renforcement de la coopération internationale. Devant les risques globaux qui concernent, à des degrés divers tous, nous n’avons le choix que de coopérer. Il ne s’agit pas de sous-estimer l’importance des solutions nationales aux risques globaux, mais ces dernières doivent être soutenues par une coopération internationale autour des intérêts bien compris de l’humanité et de la planète. En temps de crise sanitaire mondiale, nous ne pouvons pas nous passer ou nous priver de la coopération internationale.

Conclusion

Les leçons à tirer de la crise du covid-19 pour un nouvel ordre mondial sont donc de plusieurs ordres. Elles sont d’ordre anthropologique et civilisationnel, social, économique, écologique, scientifique, éducationnel, éthique et liées à la coopération internationale dans un monde du risque.

La pandémie du coronavirus est l’une des plus graves crises sanitaires mondiales aux conséquences multiples de l’époque

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contemporaine. Elle a confiné à domicile plus de la moitié de la population mondiale, occasionné des drames humains et économiques importants. Elle a remis à l’ordre du jour, au plan humain et civilisation, la question de la sécurité humaine sous un angle sanitaire. La crise sanitaire a ébranlé les certitudes et rappelle à notre monde sa vulnérabilité. À l’échelle humaine, nous devons tirer des leçons de la crise. À partir de la situation de crise sanitaire actuelle, nous devons prendre conscience de nos erreurs, apprendre à mettre l’homme au centre de nos préoccupations et choix économiques, avoir l’audace de mettre la marche du monde en phase avec les valeurs de la société et du monde que nous voulons habiter.

L’ordre mondial actuel nuit à la grande partie de l’humanité.

En tirant des leçons de la crise du covid-19, nous pourrions aller vers un nouvel ordre mondial plus humaniste qui valorise l’humain et les intérêts de l’humanité. Valoriser l’humain implique la prise au sérieux de la dignité humaine, la réduction de la dichotomie entre les droits acquis et les droits vécus, plus d’investissements responsables dans la santé humaine, l’option pour un monde qui se soucie de sa résilience dans la durée. Il implique en outre un travail de réconciliation avec la nature et une réelle prise de conscience de notre appartenance à un même monde confronté aux défis globaux qui nous obligent à coopérer. L’heure est à une prise de conscience cosmopolitique devant sous-tendre le fonctionnement du monde. Refuser la coopération dans un

« monde fini » où tout est relation, c’est manquer de sens de l’histoire.

Par Professeur Robert DUSSEY,

Ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur, Négociateur en Chef du Groupe ACP pour le post-Cotonou

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L’IIA-Togo fait don de masques et de gel hydro alcoolique à l’ATOPPEL

L’Institute of Internal Auditors of Togo (IIA-Togo) a fait ce samedi 18 avril à son siège à Lomé, un don composé de 200 masques de protection et de 24 bouteilles de gel hydro alcoolique à l’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne (ATOPPEL).

Le don a été remis à la présidente de l’ATOPPEL par M. Ayinou Midodji Kodjo, Président du Conseil d’Administration de l’IIA- Togo. Ce geste vise à accompagner les membres de cette association dans leurs activités professionnelles en ces moments de crise sanitaire liée au Coronavirus (Covid-19).

La présidente de l’ATOPPEL, Mme Hélène DOUBIDJI a au nom des membres de l’association, dit un sincère merci au donateur pour cette marque de reconnaissance à l’endroit des acteurs de la presse en ligne au Togo.

Le Bureau Exécutif de l’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne a saisi encore une fois l’occasion pour inviter tous les membres de l’organisation et l’ensemble de la population à jouer leur partition afin de couper la chaîne de propagation du virus en respectant strictement les mesures

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barrières recommandées par les autorités sanitaires.

Anciennement dénommée Institut Togolais des Auditeurs et Contrôleurs Internes (ITACI), l’IIA-Togo a été créée en Octobre 2010. Elle a pour principal rôle de former en audit interne, gestion des risques et à la gouvernance. Elle mène également des activités de sensibilisation à l’endroit du public et des professionnels.

Pyramide Fm offre des masques et gel hydro alcoolique à l’ATOPPEL

La radio Pyramide Fm apporte son soutien à l’Association togolaise des organes de presse privée en ligne (ATOPPEL) en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.

300 masques et 48 bouteilles de gel hydro alcoolique : c’est en effet le don effectué ce mardi 05 Mai par la radio basée à Lomé, à l’endroit de cette organisation professionnelle de presse au Togo.

Le Président directeur général de Pyramide Fm, M. Germain Wona a expliqué qu’il s’agit d’un geste qui vise à accompagner les acteurs de la presse en ligne dans la protection contre le

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Covid-19. « La presse en ligne fait un travail remarquable qu’il faut soutenir », a-t-il ajouté.

En réceptionnant le lot de matériel, la présidente de l’ATOPPEL a remercié le donateur pour cette marque de soutien.

« Depuis le début de la pandémie c’est la première fois qu’un média soutient d’autres », a relevé Mme Hélène Doubidji.

David S.

Togo/ Gestion des hôpitaux publics : le gouvernement expérimente une approche contractuelle

Les hôpitaux publics du Togo sont affectés par divers maux p a r m i l e s q u e l s , l e s p r o b l è m e s d e g e s t i o n e t d e dysfonctionnement. Les prestations hospitalières sont de plus en plus critiquées et la population, davantage déçue. En vue de remédier à cette problématique, le pays est en train d’expérimenter une nouvelle approche de gestion : il s’agit de la contractualisation. Cette nouvelle méthode, à en croire les premiers responsables du ministère de la santé, est destinée à amener les structures sanitaires publiques à améliorer considérablement leur prestation et à offrir un service de

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qualité aux populations.

« Au fil des années, la fréquentation des hôpitaux diminue, la population est de plus en plus déçue, et il y a un certain nombre de pratiques peu orthodoxes qui caractérisent aussi les hôpitaux. Que ce soit dans la gestion du matériel ou soit dans son entretien, il y a un certain nombre et chiffres qui permettent de constater cela. Vous prenez le CHU Sylvanus Olympio, nous avons aujourd’hui 1.355 agents. Plus de 100 personnes sont destinées au ménage (balayer et laver), mais regardez l’état du CHU. Le salaire de la moitié du personnel fait le double des recettes qui sont de 70 millions de F CFA par mois. Les mêmes recettes autour de 70 millions sont ce qu’on enregistre à l’hôpital d’Afagnan (structure privé, ndlr) qui a à peine 260 agents (…) » : c’est le sombre tableau que dresse le ministre en charge de la santé et de la protection sociale, Pr Moustafa MIJIYAWA en ce qui concerne la gestion des hôpitaux publics du pays.

C’est à dire que le problème est énorme et il faut agir. Avec cette approche contractuelle en cours d’expérimentation, il s’agira pour les autorités de confier la gestion des hôpitaux publics à des structures privées spécialisées dans la gestion hospitalière. La phase pilote va concerner quelques services du CHU Sylvanus Olympio à savoir la morgue, la radiologie, le laboratoire et la pharmacie, le Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Atakpamé et le Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Blitta.

Selon les explications, l’approche contractuelle sera traduite par une alliance de partenariat public-privé en vue d’améliorer la qualité des soins dans les différentes formations sanitaires. Il ne s’agit pas d’un désengagement de l’Etat ni une privatisation des structures de soins mais un partenariat pour améliorer la gestion des structures sanitaires afin de donner une grande satisfaction aux patients à travers une meilleure gestion des ressources humaines et matérielles disponibles. La société contractante n’aura pas à

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injecter de l’argent dans le fonctionnement de la structure sanitaire. Elle sera par contre payée pour le mécanisme de gestion orthodoxe qu’il devra mettre en place en collaboration avec le gouvernement.

Cette réforme de la gestion hospitalière n’a pas pour finalité de renflouer les caisses de l’Etat à travers des bénéfices mais de faire en sorte qu’il y ait une corrélation entre les ressources mises à la disposition du secteur de la santé et la satisfaction des populations.

« Quand on regarde très bien le problème, on peut dire que les ressources ne sont pas suffisantes, ce qui n’est pas faux mais le gros problème, c’est la gestion et c’est ce qui nous a amené à penser à l’approche contractuelle où nous allons voir des sociétés qui sont spécialisées dans la gestion des hôpitaux à qui on délègue la gestion pour qu’il y ait une harmonie entre les entrées des ressources et la satisfaction de la population », précise le ministre de la santé tout en soulignant que les examens médicaux garderont toujours leur prix normal de même que les consultations pour la simple raison que le problème actuel réside dans un déficit de gestion.

David SOKLOU

Coronavirus : Comparaison de

dangerosités avec d’autres

viroses

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Le taux de reproduction de base est le nombre moyen d’individus qu’une personne infectieuse peut infecter, tant qu’elle est contagieuse.

Le temps de génération est le délai qui sépare l’apparition des signes cliniques d’une personne infectée et l’apparition des signes cliniques des ou de la personne qu’elle a infectée.

Bien entendu, quand le vaccin existe, les campagnes de vaccination réduisent considérablement l’impact d’un virus dangereux dans une population.

@Plateforme Media Togo

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