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La crise économique et sociale en Afrique: la situation actuelle et les perspectives

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(1)

UNITED NATIONS

ECONOMIC AND SOCIAL COUNCIL

Distr.

generale

e/eca/tpcw.,6/2 10, avril 1985 FRANCAIS

Original : ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L1AFRIQUE Sixie'me reunion du Comite technique,

preparatoire plenier .;

Addis-Abeba (Ethiopie) '".$&.

15-22 avril 19§5 :>--:■'

Ordre du jour provisoire annot? a--,--- . Theme de la Conference : La crise ecofaomique et sociale 4& Afrique

INTRODUCTION ,

plenier aura lieu a la Mai son de l'Afrique le Iundt6 avril 1985 a 0 heures.

2. Election du bureau (point 2 de lforclre du jour) >

ConformSment aux articles lU et 15 du reglement de la Commission, le Comity

un president, un premier vice-president, un second vice-president et un rapporteurv

Les membres du bureau sortant restent en fonction jusqu'a 1'election de leurs - --.

successeurs et sprit r£eligibles.

3 de Vordre du jour

reunion auopxsra son orore du jour et arretera la procedure a" suivre pour le deroulement de ses travaux (document E/ECA/TPCW.6/Rev.3).

M85-953

(2)

Premiere partie La crise economique et sociale en Afrique : examen de la

situation depuis la derniere session de la Commission en mai 1984 1, Rapport de la reunion recionale ministerielle sur la dette exterieure

de l'Afrique (point 1 de la premiere partie de l'ordre du jour)

Le Comite technique preparatoire ple*nier sera saisi du rapport de la reunion ministerielle re*gionale sur la dette exterieure de l'Afrique (document E/ECA/CM.ll/5) qui s'est tenue a Addis-Abeba du 18 au 20 juin 19-8U. Ce rapport fait e"tat des

graves inquietudes des pays africains a propos de la dette de plus.en plus lourde ainsi que des problemes qu'ils rencontrent pour assurer son service. II contient desrecommandations precises relatives a. la position que les pays africains devraient adopter a l'e*gard de la communaute* international pour resoudre la'crise de

l'endettement exterieur de l'Afrique. Dans le rapport figure Egalement la

Declaration d'Addis-Abeba sur la dette exterieure de 1'Afrique, adoptee a 1'issue de la C6nfe*rence ministerielle et figurant en annexe au Memorandum special de la CEA sur la crise economique et sociale en Afrique adopte" par la Conference des ministres. II est prevu que le Comite examine ce rapport a la lumiere des faits

intervenus recemment et se prononce sur les raesures eventuelles a prendre pour attenuer la crise de l'endettement exterieur. " -.•;:■

Rapport sur les--debats speciaux sur la crise economique et sociale en Afrique a la seconde session.ordinaire de 1984 du Conseil economique et

social, a la trente-neuvieme session de 1'Assemble eenerale des Nations Unies et a la vinetieme session de la Conference des chefs d'Etats et de

ouvernements de 1'Organisation de l'Unite africaine (point 2 de la premiere partie de l'ordre du jour)

A la suite de Is adoption du Memorandum special sur la crise Sconomique et sociale en Afrique par la Conference des ministres de la CEA a. s'a dixieme reunion

(E/ECA/CH.10/37/Rev.2)V celui-ci a donne* lieu a des debats approfondis a la seconde session ordinaire de I98U du Conseil e*conomique et social, a la trente- neuvi^me session de l'Assemblee generale des Nations Unies et a la vingtie^ae session de la Conference des chefs d'Etat;et de gouvernement de I1Organisation de l'Unite africaine. Conl'ormement a la demande faite par la Conference des ministres de la CEA, le Memorandum special et d'autres documents 6tablis a

l'initiative du Secretaire general par son'representant special sur la crise - economique en Afrique ont servi de documents de base lors des d^bats susmentionnes.

Le present rapport (document E/ECA/CM.11/27) donhe un bref compte rendu des debats speciaux au Conseil economique et social, a l'Assemblee g^nerale et au vingtie*me Sommet de I7OUA.. Les declarations adoptees a la trente-neuvieme session de l'Assemblee generale ainsi qu'a la vingtieme session de la CohfeTcence des chefs d'Etat et de gouvernement de 1'OUA y sont egalement analysees. Finalement certaines activites de suivi y sont egalement examinees, notamment les initiatives recentes

prises "par le Secretaire general al'issue de l'adoption de la D6clarationj de

l'Assemblee generale sur la situation economique critique en Afrique - et <de:l,a

decision de la Conference des chefs d'Etat et de gouvernement de l'OUA de consacrer son vingt-et-unieme Sommet de 1985 essentiellement a des questions economiquesn

(3)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 3'

3, Etude des conditions economiques, et sociales en.Afrique, 1983-198U , ,... r ....

' (point 3 de la premiere partie de l'ordre du jour)

■ ■'.. _. Au titre de ce point, la Conference sera saisie d'un rapport intitule

"Etude des conditions e"conomiques et sociales en Afrique, 1983-198U (e/ECA/CM.11/16) qui fournit, au niveau regional et dans la me sure du possible au niveau national une analyse de la situation £conomique au cours de la peViode 1983-198U ainsi que des previsions pour 1'annee 1985. De l'£tude3 il de"coule essentiellement jjue du fait de la s^cheresse et d'autres facteurs, la region n?a pas £t£ eh mesure de profiter de la reprise economique mondiale;, la recession se poursuit, la production de la region n'enregistre pas d'amelioration et en 198*1 il a ete

estime qu'elle etait inferieure de 10 p. 100 a son niveau de 1980 (sur la base du produit par habitant et des prix de 1980); la situation de la balance des comptes ext^rieurs s'est ameliore'e mais au prix d'une restriction draconienne des

importations qui a eu des effets nefastes sur la production. Les perspectives font ressortir une croissance modeste d'environ 3 p. 1Q0 en chiffres reels.en 1985 au cas ou les conditions climatiques redeviendraient;normales. Une etude speciale figurant en annexe a, 1'Etude traite de la question <ie la devaluation afin que les Etats membres puissent proceder a un examen objectif de cette pratique et de ses effets.

Ipoint k de la premiere partie de l'ordre du jour.)

Ce rapport present^ pour la premiere fois a la Conference des ministres fait suite a celui qui avait et! ;ie"tabli I'ann^e derniere. Le present rapport traite essentiellement de la gestitin de la dette. On tente, dans le document d'evaluer

I1importance de la dette exterieure de 1'Afrique en rassemblant toutes les

informations disponibles et en analysant le prpbl^me que pose, le service de la dette dans les pays africains. Les solutions au problenie. de la dette ainsi que les techniques de gestion de la dette y sont egalement examinees (document

E/ECA/CM. 11/26). ■ ' 7 :

partie de 1'ordre du jour

l'ordre du jour) ,voir point 2 d i) de la deuxieme partie de

(4)

DEUXIEME PARTIE Questions economiques dont sera saisie la Conference des chefs d'Etat et de gouvernemsnt de 1'Organisation de 1'unite africaine

unieme session tenue a Addis-Abebai du 25 fevrier au 4 mars 1985 1. Le Plan d1action de Lagos et 1'Acte final de Lagos : evaluation et mesures a prendre pour acce"lerer leur mise en oeuvre :

a) Rapport interimaire sur la mise eh oeuvre du Plan d'action "tie Lagos et de 1'Acte final de Lagos-:

partie3

Le document E/ECA/CF1.11/73 est une Evaluation des progres accomplis dans la mise en oeuvre des objectifs du Plan d'action de Lagos eu Sgard aux politiques de deve-

Jadoption du Pland'action de Lagos en avril 1980 par les chefs d'Etot et de gouvernement africains, le document rappelle les principes fondamentaux et

directives sectorielles du Plan ainsi. qUe les recommandations ante"rieures> en parti-

culier celles issues de la huitieme reunion de la Conference des ministres tenue a Tripoli tJanriahiriya afabe libyenne) en. avril 1982 qui viSaient a accelSrer la mise

^n oeuvre du Plan. ■ ■'■■■■'"" '.,--. . .>*

Le document fait ensuite une analyse critique des politiques_,de;developpement actuelles en Afrique et conclut queries recommandations issues de "la huitieme reunion de la Conference des ministres tenue a Tripoli n'ont pas e"te appliquees. II souligne ensuite les faibles progres accomplis dans la realisation des objectifs du Plan en ce qui concerns la plaMficatioh et la mise en valeur des ressources naturelles et

humaihes, la mobilisation des ressources financieres dans les secteurs agricole, alimentaire et industriel. II contient Sgalement les recommandations suivantes aux Etats membres, a) renforcer et utiliser de facon rationnelle les structures de cooperation re"gionalBB en place et bj elaborer et ex<§cuter de touts urgence des programmes sous-re"gionaux et regionaux dans les domaines prioritaires definis dans le Plan d'action de Lagos pour la survie du continent.

iiil Presents' par Ibs secretariats de 1'OUA et de la CEA (alinSa iii) du point 1 iii) de la deuxieme partie)

Le document E/ECA/CM. 11/74 intitule" "Rapport interimaire sur la mise en oeuvre du Plan d'action de Lagos" dont sera saisi le Comity au titre de ce point de l'ordre du jour a ete" e"tabli pour re"pondre en partie a la demande faite par l'Aseemblee des chefs d'Etat et de gouvernement dans la resolution AHG/115(XIX) aux secretariats de la CEA et de 1'OUA pour qu'ils redlgent le deuxieme rapport interimaire sur la mise en oeuvre du Plan d'action et de l'Acte final de Lagos en vue de sa presentation a

(5)

Page 5

la Conference a sa session de 1985. Le premier rapport interimaire avait ete examine par la Conference en 1983. Le present document est l'un de ceux qui se trouvent a divers stades d'elaboration et que les deux secretariats erivisagent de fondre en un rapport global unique devant §t;re.pre"t pour la derniere reunion du Comite Directeur et pr^sente au Sommet de 1985..

Le programme de travail et ordre de priority pour la periode biennale de : qui actuellement est etabli a partir des principes a. la base du Plan d'action et l'Acte final de Lagos ainsi.que des decisions et instructions des chefs d'Etat et de gouvernement qui y figurent est 1'instrument permettaht a la CEA d'aider les :Etats membres et leurs institutions intergouvernementales a mettre en oeuvre le

Plan et l'Acte.final. Le present document met done pn relief les principaux aspects de l'ex§cution du programme dabtravail et ordre de' priority pour 1982, 1983 et 1984.

Le Camite technique preparatpire pienier a, dans le cadre de l'examen du rapport biennal du Secretaire executif. proce'de en 1984 a un examen ditaill§ des re&ultats obtenus au cours de la periode 1982-1983. D'autres renseignements concernant T'anne"e 1984 figurent egalement dans le document E/ECA/CN.11/55 intitule "Rapport inte>imaire sur 1'execution du programme de travail et ordre de priorite pour la pfiriode 1964- 1965".

b) Situation 6conomique et sociale en Afrique, 1980-1985 :

i) Examen et evaluation des resultats economiques en Afrique, 198O1985

Au titre de ce point de 1'ordre du Jour, la Conference sera saisie du document E/ECA/CM.11/14 intitule "Examen et Evaluation des r§sultats economiques en Afrique, 1980-1985".-- Ce point a e"te" inclus en application des resolutions de l'Assembiee gSnerale demandant que. 1'on procede de faijon periodique a revaluation des r6sultats obtenus dans la mise en oeuvre de la troisieme Decennie des Nations Unies pour le deA/eloppement. En outre, les debats sur ce point permettront d'examiner la mise en oeuvre du Plan d'action de Lagos qui fait partie integrante de la Strategie Internationale du developpement.

*t? Comme il ressort du document presente pour examen, les buts et objectifs fixes par la Strategic internationale du developpement n'ont pas §te atteints, la r6gion traversarlt une crise d'une exceptionnelle gravite. La.taux de croissance de

7 p.-100 preconis§ par la Strat^gie n'a pas ete atteint, la production a baisse et en 1984 on a estime que le revenu par habitant a §te inferieur de 10 p. 100 a son niveau de 1980.

(6)

Le 8BDteuE-.de Vagriculture .a ete ravage par une secheresse devastatrice qui,

de 1982 a 19B4,.a-toouche au moins 150 millions d'habitants jdana^pays^ Dan

\ prrable^ntpl^isurs c^ntamss de milUers an Ethiopia ou la population menacee

par la famine est evaluee a 7.millions d1habitants.

D'autres facteurs ont joue un rale dans la situation critique de 1'Afrique, notanment la recession mondiale de 1980-1983 at ses effsts_sur_la demands ^"diale.

ccnstante.ee qui entrains des pertes considerables pour les pays africains expor-

tateurs 6e petrole. en particulier ceux de VDPEP. D'autres exportations ont^pSti

duCsSr ^bnc'^'d^contraieries depenses d'inv/estissement et. d'une maniere

gen^rale, d'utiliser plus efficacement les ressources.

Les perspectives pour 1965 laissent supposer une croissance modeste de 3 p. 100 environ aramelioration des conditions climatiques dans les pays frappes

par la secharesse et a une reprise probable dans les principaux partenaires acono-

miques de l'Afrique.

Pour atteindre les objectifs de la troisieme Oecennie des Nations Unies pour

. . . ... *._a»- _^^«-4-^ =r,r,4- s T^HdPnce. nicessaires, eu egard aux

M^Swtt obt^^-jusque-la. Une revision de ces objectifs pourrait etra

La Conference sera saisie du document E/ECA/CM.11/35 intitule Exaraen des conditions economiques et sociales dans las pays africains les moin^a«ancte.

1981-1964". Le document, qui couvre une periods de quatre ans *0uis 1 adoption sancs macro-economique. et sectorielle ainsi que les resultats WlMoMPiWH

s secteurs cite, en analysant las principaux problemes de developpement rencontres

. prises au nivaau national pour creer des macanismas de suivi approprias

pour une execution efficace du nouvaau Programme substantiel d1action dans-

las divers pays africains les moins avanc^s.

(7)

E/BCA/TPCTT.6/2

Page 7

iii) Examen et evaluation des progres realises dans lfexecution du nouveau Programme substantiel d'action dans les pays africains les moins avances Calin6a iii) du point 1b de la deuxieme partie)

Conformement aux resolutions 36/194 et 38/195 de 1'Assembiee generale en date du 17 d^cembre 1981 et du .20 decembre .1383 respectivement, la CNUCED convoquera a

Geneve (Suisse) du 30 septembre au 11 octobre 1985 une reunion de haut.niveau du groupe intergouvernemental charge de la question des pays les moins avance"sj qui procedera a 1'examen globale a mi-parcours.du nouveau Programme substantiel d'action afin de 1q reajuster pour la seconde moitie des annees 80, de maniere a en assurer l'execution complete. La resolution 503 [xix) adoptee par la quatrieme reunion ministerielle des pays africains les moins avances et enterinee par la Conference des ministres de la CEA a sa dixieme reunion/dix~neu.vieme session de la Commission avait prie tous les pays africains les moins avance's de.formuler des propositions concretes en vue de l'ajustement du Programme. Dans le cadre des activites preparatoires a ce reexamen,

le secretariat presentera une etude intitulSe "Examen et evaluation des risultats aqcomplis-dans l'execution du nouveau Programme substantiel d'action dans les,pays africains les moins avances (1981-1984)" [document E/ECA/CM.11/36) qui contient une evaluation .de-la croissance macro-economique globale et des resultats sectoriels dans les pays afrieains les mains avances, ainsi que des objectifs globaux et des.strategies sectprielles prevues par le^OMveau Programme et examine sur une periode quatrerans dans quelle mesure les pays ont satisfait aux prescriptions du chapitre premier du nouveau Programme au cours de la premiere moitie des annees 80. Le deuxieme chapitre est consacre aux.mesures Rationales et aux mesures d'appui sur le plan international, notamment en rapport avec lesttendances et perspectives des flux cfe ressources en

direction des pays africains les moins avances. Enfin, le document en question contient un certain nombre de propositions relatives a l'ajustement du nouveau Programme

substantiel d'action afin d'en assurer la pleine execution au cours de la seconde moitie des anne>s B0.

iv) Examen des progres realises dans la mise en oeuvre du Plan alimentaire*

regional pour l'Afrique, (197B-1984) (point 1b iv).de la deuxieme partie) Le document presente au titre.de ce point de l'or*dre du Jour Rvalue les rfisultats dans les domaines dans le cadre du Plan alimentaire regional pour l'Afrique (AFPLAN) de 1978 a 1984. II a egalement §te procede" depuis 1960 a une evaluation preiimlnaire du chapitre du Plan de Lagos relatif a 1'agriculture.

II ressort de cette evaluation que, contre toute attente, les objectifs de production, de croissance et d'investissement fix£s dans les deux plans n'ont pas , encore ete atteints. Au contraire, lapproduction vivriere par habitant en Afrique a flechi de 2 p. 100 par an alors que l'on assisterait a une explosion demograpnique

sur ie continent. . ,

(8)

Qn constate unebaisse du coefficient d'autosuffisance alimentaire, une dependance croissants vis-a-vis des importations de denrees alimentaires et une famine generalises.

D'apres Is document ces resultats deplorables tisnnent essentiellement a I1inaptitude des pouvoirs publics a concevoir des politiques appropriees. Les effets de la recession economique mondiale prolonged associes au fait que les gouvernements doivent faire face a des situations alimantaires d'urgence aggravess par lea catastrophes naturelles, notamment par la secheresse generalisee qui a sevi dans plus de la moitie des.pays africains au cours de la derniere decennie sont egalement Syoques dans le document

en question (E/ECA/CM.11/37J. - ,, ■ ■-, . ,■ .„.,

le secretariat presentera un rapport sur l'etat d'avancement de l'execution du Plan d'action de Mar del Plata depuis la Conference des Nations Unies sur l'eau, tenue en 1977. Ledit rapport souligne les difficultes particulieres auxquelles sont

confrontes les pays africains et etudie Iqs obstacles au progres. II convient en outre un certain nombre de recommandations emanant des Etats membres et des organismes de financement et qui tendent a accelerer la mise en oeuvre du Plan d'action (document

E/ECA/CN.11/9). j m: . xi,

; U'introduction du rapport presente a ce titre comports une vue d1ensemble et un resume. Le premier chapitre porte sur l'execution du programme de la Decennie dans

les differents pays et comporte notamment une Evaluation mat^rielle et financiere des activites realisees a ce titre, evaluation fondee sur les informations recues des Etats membres ou recueillies aupres de ceux--ci, L1Evaluation sst faite par mode de transport et par secteur de communications. Le document rend egalement compte des activites de collecte d'informations menees par la CEA et des problemes rencontres

a cet egard.

Le deuxieme chapitrB renseigne sur l'etat d'avannement de 1'execution des projets de liaison regionaux, sous-regionaux et inter-Etats, dont des projets de liaison inter- Etats classes suivant le mode de transports, et rend compte des projets capitaux pour le developpement des transports et des communications dans les differents modes de

transport et secteurs de communications. , *-. ....■;..

Le troisieme chapitre ports quant a lui sur l'examen de l'etat d'avancement des activites d'execution des projets de liaison regionaux, sous-regionaux et inter-Etats, notamment des projets relatifs aux differents modes de transport et des projets essen- tiels pour le developpement des transports et des communications.

(9)

I ''^^0&^^^::ff^$

, -!; . .-^Mv ;■■

Page 9'

Le quatrieme chapitre est corvSacre a la contribution que les institutions spe- cialisees de 1'ONU et les organisations intergouvernementales africaines ont apportee a la mise en oeuvre du programme de la Decennie, tandis que le cinquieme chapitre rend compte de la cooperation et du concours que les donateurs et les institutions finan- cieres ont pretes dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de la Decennie. Le sixieme chapitre examine Involution, les problemes etdifficultes-en rapport avec la Decennie qui sont survenus au cours de l'annee tdocument E/ECA/CM.11/11).

vii) Examen des progres realises en ce qui concerne 1'integr tion de la femme

^fM.Mgi.iHil

a femme [point 1b vii)^de la deuxieme partie)

Vers la fin de la Decennie sn 1984, la Commission economique pour l'Afrique s'est assigne pour tache d'examiner et d'evaluer les realisations de la Decennie,

notamment la contribution de celle-ci a 1'acceleration de l'integration de la femme .-i, • ■ africaine au developpement du continent en tant qu-'agent et b^neficiaire de ce *; -\- developpement. Le rapport [document E/ECA/CM. 11/13) presente a ce titre comporte ■■.-<■-.

les trois parties suivantes : a) plans et strategies de dSveloppementj b) m^canismes nationaux, sous-regionaux et regionaux d*integration;de la femme au developpement;

c) participation de la femme dans les diffeVents secteurs du developpement national.- -

Cheque partie comporte une 6tude de la situation et des obstacles,rencontres et contient des recommandations pour l'avenir. A la fin du document figure un resume de la . !

situation ainsi que des recommaddations globales sous le titre de "La Decennie et l'apres-DScennie". :'- ',■-.■, ... . ~ ^T "~

Au titre de ce point de l'ordre du jour, la Conference sera saisie d'un rapport de l'economie coloniale extrovertie reposant sur la production de quelques produits primaires et de matieres premieres dont la demande exterieure tend a le baisse a une economie plus diversified, notamment grSce a la production d1 articles manufactures. ...-,.*, Le rapport indique que de nombreux pays africains en developpement ont deja procede ..\

a une importante amputation de leurs exportations et du niveau de 1'investissement -,;.

et de la consommation; les possibilites de proceder a d'autres coupures s'eh-trouvent ''■

done considerablement amoindries. Les perspectives pour la seconde moitie des annees- 80 et lesaannees suivantes qui se caracterisent par I1extreme complexity des situations et des problgmes, appellent par.consequent des reponses et des politiques novatrices qui permettent de faire face § 1'alourdissement du deficit de la balance des paiements;

lx) Etude sur les duites de devises en Afrique Epoint 1b ix) de laddeuxieme •&,

. ; , partie)

Le rapport sur les fuites de devises (document E/ECA/CM.11/2S) traits des sources, de l.'rampleur et des types des fuites de devises dans les pays africains1 en developpe ment. On y souligne que, au moment ou les pays africains se trouvent confronted a de graves difficulty de balance des paiements et ,oQ 1'assistance &xterieure; tend a dimi- nuer, il est indispensable de concevoir des moyens de mettre un terme aux funtes de devises grace a 1'adoption de politiques mone"taires, fiscales, de taux de change et

de pris appropriees.

-■:.■.;;. l ■■'-■■■•'■■■

(10)

c) Mesures sectorielles pratiques en vue d'accei&rer la realisation des Lagos

i) Politiques en matiere de developpement et de population (point c i) de

la deuxieme partie)

Lb document qui est presente au titre de ce point de l'ordre du jour fait etat da 1* inquietude, grandisaante que cause 1'avenir du continent tel- qu'il apparait a travers les projections troublantes sur la population de la region. On y passe en revue la situation demographique du continent au milieu de l'annee 1984, notamment les taux de croissance d6mographique §lev6s. C'est dans ce contexte que sont etudiees les tendances futures de la population et des taux de croissance demographique en Afrique, ainsi que les incidences de cette evolution a la lumiere de deux series d1hypotheses, a savoir d'une part, celle dans laquelle les tendances actuelles des

composantes de la croissance dsmographique (fecondite, mortality et migrations) continueraient a influer sur la repartition par Sge et par sexe d'ici I1an 2025 et d'autre part, celle selon laquelle des mesures seront prises pour influencer les tendances futures de ces composantes. Les politlques tendant a la mise en application de ces mesures sont etudiees dans le cadre du Programme d'action de Kilimanjaro (document E/ECA/CM.11/62). , _.".. ':'.

La Conference regionale preparatoire de la Conference mondiale charg§e d'etudier^

et d'eValuer les realisations de la D6cennie des Nations Unies pour la femme : ggalit§, devBloppement et paix, organisee du 8 au 12 octobre 1984 en cooperation avec l'OUA a 6tudi6 et adopts les strategies de l'apres-Decenhie. Ces strategies reposent sur une etude fninutieuse des progres realises et dss obstacles rencontres par lss gouver- nements africains au cours des cinq dernieres annees. L'idee centrale des strategies est que les femmes doivent §tre plus que jamais intimement associeea aux mesures et activity de'atineea a resoudre les problemes de develbppemsnt de 1'Afrique auquel elles doivent participer. On a saisi retenu dans le cadre des strategies un certain nombre de domaines critiques dans lesquels il faudrait reconnaitre le rfile des

femmes. II s'agit de l'agriculture, de la production alimentaire. de l'education et de la mise en valeur des ressources humaines, de l'industrie, de la sante et de 1'environnemBnt, de la paix et de la lutte contre 1'apartheid. Les participants a la reunion ont estime" que les ministeres de la planif ication et les mecanismes

nationaux d1integration de la femme au developpement doivent jouer au niveau national

un rflle primordial pour la mise en oeuvre des strategies (document E/ECA/CM.11/203.

iii) Lbs ressources humaines et le developpement (point 1c iii) de la deuxieme

partie) .

a) La crise du chfimage et la gestion des ressources humaines (point 1c

(11)

E/ECA/TPCW.6/2

Page 11

domains

Ia s'sst

umaines'snt ete. passee |

considerablement accru en 1984 en raison

s?rvlces 8t

eonsi- ,

les traits -domalnes ont et"§ decevants.. dans tous contient uns analyse das perspective

d'emplois et d'utlliser de facon plus; Tatidnhelle

un programme

Abeba du 9 au 16 octobre 1986

coups de dette

■ence est prige de

les masures propo-

(12)

iv) Mise en valaur et utilisation des ressources min§rales en Afrique : F

Le secretariat prBsentera un document sur les progress :.realises dans la mise en oeuvre des recommandations de la premiere Conference regionale sur la mise en valeur et 1'utilisation des ressources minerales en Afrique. Le document propose egalement un programme d'action pour la mise en valeur rapide du secteur minier, avec un accent particulier Sur la mise en valeur des mineraux precieux, des matieres premieres entrant dans la fabrication d'engrais locaux et des materiaux indispensables au developpement industriel (document E/ECA/CM.11/413.

■ ,v [point 1c v) de la deuxieme partie]

Lei secretariat presentera un rapport d'enquSte sur les moyens dont disposent les Etats africains pour explorer, exploiter et mettre en valeur les ressources

marines, dh y suggere les mesures a prendre aux niveaux national, sous-regional

et rfigional pour developper ces moyens. (Document E/ECA/CM.11/18).

■;. = viJ Mise en valeur de 1'energie des oceans (point 1c vi) de la rieuxierrie

partie) , . .. -,

Lf/Secretariat pr§sentera une etude prSliminaire sur les possibilities de miss en valeur de l'energie marine dans les Etats membres cotiers de 1'Afrique de l'Est.

Le document presente des etudas faites sur cinq formes d'energie marine, a savoir la mar^e, les vagues, l'energie marine thermique, la salinite st les cpurants,

oc§aniques. Le d^veloppement de ces sources d'energie a des fins commercialese n'est pas envisage avant l'an 2000. (Document E/ECA/CM.11/24).

; :. v-ll|.. Developpement industriel (point 1c vii) de la deuxieme partia)

Le document porte essentiellement sur les mesures prises et les projets eiabores a moyen et a long termes an vue d'axecuter le premier groupe de projets au coufs de la Decennie du dsveloppement industriel de 1'Afrique et de jeter ainsi les bases solides d*un developpsment industriel autonome et auto-entretenu. Cet objectif doit

§tre attaint essentiellerinent grace a une exploitation accrue des ressources naturellss locales, au developpement des industries basees sur les ressources et des industries mecaniques motrices ainsi qu'a l'Gtablissement des relations intra et intersactorielles

Lbs projete dbnt I1execution est prevue aux niveaux national, sous^regional et regional cbncernent les industries nationales motrices basees sur les ressources qui permettront de satisfaire la damande dynamique de produits fondamentaux et les industries mecani ques motrices qui assurent un developpement integre grace a la production de materiel et ds pieces detachees essentiels. Au niveau multinational, les projets prioritaires que les gouvernements et les organisations intergouvernamentales ont choisi d'executer sont inumeres dans le document et portent sur les domaines suivants : projets necessi- tant une cooperation Internationale notamment ceux relatifs aux facteurs de production

(13)

E/ECA/TPCW.6/2

Page 13

intermediaires et matieres premieres, produits siderurgiques, cuivre, aluminium et produits chimiques de.; base necessaires a la fabrication de toute une gamme de diffe"rents engrais et pesticides et-aussi a la production de materiel et outils agricoles, materiel de'transport, materiel de construction at n.ateriel de trur.3T--.7- sion de I'Snergie. Le document contient Jgalement les differences mesures propres a faciliter l'execution des projets au,niveau national ainsi. que les efforts co34ecti necessaires a l'ex£cution des projets, multinationaux. (Document E/ECA/CM,11/63)*

viii) Science et teGhnologie au service- du developpement (point 1c viii]

deuxieme partie) . .:. .

Un representant du secretariat presentera ce document dans lequel sont soulignes les problemes et contraintes freinant la realisation des objectifs du Plan d'action de Lagos et de l'Acte final de Lagos ainsi que la cooperation entre l'DUA et la

CEA dans la mise en oeuvre des dispositions relatives a la science et a la techniqus- Le document contient egalement des propositions do programmes et activites viables propres a accelerer la realisation des objectifs du Plan d'action de Lagos (document

ix) Transports et communications (point 1c ix) de la deuxieme partie) Le document E/ECA/CM.11/71 contient le programme de la Decennie des Nations Unies pour les transports et les communications en Afrinue qui a et6 approuve par la Conference des ministres de la CEA (resolution 287 (XTX) du 26 mai 1984) et qui constitue le moyen efficace de realiser les objectifs du Plan d'action de Lagos et de l'Acte final de Lagos dans lesseecteurs des transports et des communications.

Le programme contient 1050 projets d'un cout estimatif de 18,3 milliards de dollars et dont l'execution se poursuivra jusqu'en 1988.

L'objectif principal du programme est d'assurer I1integration physique du continent africain grace a un effort regional collectif. On y met l'accent sur

1'amelioration, l'harmonisation, la coordination et 1'integration des infrastructures et services existants et futurs de transport et de communication, ce qui permettralt de promouvoir et de faciliter la cooperation economique et sociale, le commerce

intra-africain et 1'autonomie collective interieure.

Le programme est tout a fait detaille et accorde la plus haute priorite a l'execution de certaines categories de projets qui revetent une importance primor- diale et qui ont une tres grande incidence sur 1'integration physique du continent.

(14)

II s'agit notamment a) la reparation Bt de l'entretien d' infrastructures de • -■'■■:

transports et de communications deteYioreesj b) de projets concernant des voies de transit existantes (ou potentielles) qui desservent (ou dolvant desservir) essentisllement les nombreux pays africains sans littoral; c] du reseau de routes trans-africaines destinees a relier tous les pays africains situs's sur le continent gr3ce-a un reseau approprie" d'autoroutes et de routes de desserts et d) de l'eta- blissement de liaisons ae"riennes rSgulieres, fre~quentes et fiables entre les pays africains.

La construction de nouvelles infrastructures constitue un element important du programme. Toutefois, la strat^gie du programme. Toutefois, la strat§gie du programme, les raisons qui le justifient et la methode adoptee accordant clairement la plus haute priority a l'entretien et a la modernisation des infrastructures existantes ainsi qu'a la creation et a 1'amelioration d'urgence de liaisons parti- culieres entre certains Etats y compris les voies de transit, le reseau de routes trans-africaines et les liaisons ae"riennes entre les pays africains.

(15)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 15

x) Commerce et finances sur les plans interieur et intra-africain (point 1 c) x) de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

En depit de ce qui a ete pr^conise" par le Plan d!action de Lagos, les statistiques actuelles revelent que les niveaux du commerce et des finances sur les plans interieur et irtra-africain ont ete trop foibles pour soutenir un rythme de croissance economique eleve dans les pays africains. L'expe"rienee . , montre ggalement que la suirvie et le developpement futur du continent de"pendraient de 1'aptitude des gouvernements a promouvoir une autonomie collective par le

biais du commerce interieur et intra-africain. Le Coraite sera done saisi d'un document intitup._."Commerce et finances sur les plans- interieur et intra-africain"

,fadoption d'un programme draction oriente vers la promotion du commerce aux

niveaux national, sous-regional et regional. Ce programme conportera trois series

de mesures : mesures d'urgence, mesures a moyen terme et mesures a long terme.

de 1'ordre du jour)

Le document E/ECA/CM.11/69 donne un "bref aper^u des principaux r^sultats.

r^cemment enregxstr^a dans le domaine de la cooperation economique et technique en Afrique et contient des propositions d1action future. Ce qui suit en constitue

un re"sume" succinct.

. La signature dfaccords portant creation de diverses institutions sous-

r^gionales et regioales destinees a promouvoir un d6veloppement autonome et

voionte politique et une participation technique et financie*re active de la part de tous les Etats-membres. En effet, e'est de cette participation que - —

dependra le succ^s ou l'echec de ces institutions, II semble que des mesures devraient^etre egalement prises pour reformer et restructurer ces institutions

de faqon a en rationaliser et en harmoniser les activites.

Une attention particuliere devrait §tre accordee aux activates cpntribuant a accroitre 1?aptitude des peys qui ont conclu des accords de cooperation a

de nouvelles varietes de semenceset de techniques dfirrigation, en executant

en commun €es projets de production defacteurs de production agricoles essentiels,

de matenaux de- construction pour les habitations a loyer moderee et des filtres

a eau et.en mettant au point des techniques d1alphabatisation fonctionnelle. Des

mesures devraient etre egalement prises pour developper les infrastructures afin

d etablir des liaisons equilibrees entre les pays africains et mettre ainsi un

terme^a la dependance vis-a-vis des pays d^veloppes. U s'agit notamment de cr^er

tallations d'entreposage, ports, transports maritimes, finances, etc.).

(16)

Les pays africains doivent cooperer en vue du renforcement de la position despays africains lors des negotiations et autres contacts avec des pays non-

RTn C1 i ' i + + A A Z4Zit 1lili

des questions liees notamment au commerce, a la dette ext6rieure, aux inves-

tissements, etc. A cet Sgard, il faut disposer au niveau du continent d'organe

permanent de coordination dote des competences techniques nScessaires. Un tel

mecanisme, issu d'une institution africaine existante mais renforc£e, pourrait

faireoffice de centre du liaison et d'organisme de coordination technique comme c'est le cas du secretariat de l'OCDE.

du jour,

Le Comite" sera saisi dfun rapport intSrimaire (Document E/ECA/CM. 11/23)

aont la creation est preconisee dans le Plan d1action de Lagos. Ce rapport

indiquerale programme des activity qu'il convient encore d•entreprendre en vue de creer le Fonds envisagg. Le comitS sera ggalement saisi du rapport de la deuxieme reunion du groupe intergouvernemental d'experts des ministers des

finances et des banques centrales sur l^tude de faisatilitg relative k la creation

mecanisme.

L etablissement d?un Fonds mon6taire africain": structure et

de l'ordre du jour)

Amelioration de la gestion de l'e"conomie des pays

1' ^'-1 ? la,?estion de 1'SeonoBie nationale est en elle-meme un les divers aspects ne peuvent pas Stre abord^s dans un d

~ tlSndfa ? ™/?rtaia nonbre de domaines appelant des

[•'•!*.t-'.'...J

la croissance economiques de I'Afrique

africains. des pays

(17)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 17

-- :--2.- -■• Prograame-faction special en vue-de ^amelioration de la situation

alimentai.re.et. du redressement du secteur, agricole, en Afrique :

Mesures-: d'-urgenee : perspectives ■pre'liminaireS' en ce aui concerne

"jfe doctnient SGP/CONP.2/1 du 22 fivrier 1985 elabore pour la Conference des

Nations Unies, sur la situation d'urgence en Afrique qui s'est tenue les 11 et 12 mars 198$ recensiles besoins non satisfaits au mois de fevrier 1985 des 20

alimentaire, notamment son acheminement, les facteurs de

production indispensables a 1'agriculture et a l'elevage, les soins de santg-.

primaires, les secours d'urgence, les projets d'approvisionnement en eau, les problemes de logistiques et les apports de capitaux. Ces besoins ont Ste" estimes

a 1,6 milliard de dollars. Bien que le rapport sur la situation d'urgence en

Afrique au- sud du Sahara publiee sous■;la cote SG/eONF;^/l.Ti# porte que les prolonger jusqu'a 1986, les r£coltes de certains pays sfav£rant deja mauvaises

ou trls mauvaises. II importe done de poursuivre les activitls de mise a jour indiquant les besoins particuliers dans ies domaines. critiques susmentionnes.

Bieh que faisant €tat pour l'essentiel de besoins urgents notamment en mature probleme actuel doit s'inscrire dans le cadre de strategies de

que: les secours ^urgehce, les efforts de redressement, les

truction et la^planification du d^veloppement a moyen et ^ long termes qui sont

etroit^ment lies dbaventfaire l'objet d'une;approche integrge*

grand nombre de delegations .ont annonc^ des contributions ou manifest^ leur 1

tention^de fournir/une assistance sous, diverses formes. Des reunions-ont €t$

organises en avnl dans differents pays par le Bureau des operations: de secours

en Afrique en vue d'evaluer de fagon plus precise l'aide fournie a ch'aque pays

ainsi que les modalites de son acheminement (document E/ECA/CM.11/21). ■

: .■.■>O.',..' r1:.;1'

■jj ■?■;'. -n ■■ !• »;

(18)

c) Mesures a moyen terme en vue du redressement de 1'agriculture, en Afriaue i) La crise de 1'Afrique dans le domaine de 1'alimentation et de

les re"sultats au sec-ceur ae ±• alimentation et de 1'agriculture durant les annees

8o. La situation des importations et des exportations du continent africain d

durant les annees 70 et au debut des anne"es 80 est 6galement indiqtiee. Un

accent partieulier est mis sur la crise actuelle dans laquelle 21 pays africains alimentaxre et les besoins en matiere d'importations et d'aide alimentaire. Des

propositions en vue de la reprise et du redressement a court terme sont egalement faites sur la base des informations disponibles a la fin de novembre 19-6%.

1'ordre du jour) -r

Le secretariat presentera un rapport sur la crise. a laquelle font face les

a moyen et a long terme en vue d'attSnuer les effets de la crise et les recomn aations pour l'avenir y sont presentees (document E/ECA/CM.11/30).

Le document presents a ce point de l'ordre du jour donne un bref aperc.u des inci

dences de la crise actuelle dans le doraaine des transports et des communications en Afrique et propose des mesures en vue de lvacheminement de .l'aide alimentaire d'urgence,

des medicaments et d'autres fournitures aux victimes de la s&cheresse et aux

personnes deplacees et del'evacuation de ces victimes des zones graveraents affect^es

vers des endroits plus accueillants. L'eraploi d'avions sp^ciaux, d'h^licopt^res

preconise et les pays africains sont instalment prie"s de fournir une assistance

appropnee.

^ Le deyeloppement des infrastructures de transport et de communication en negligence et d|un mauvais entretien est analyst. Le document conclut

1 immediatement a la reorganisation et a la

reconstruction des infrastructures et des facilites existantes en matiere de

transports et de communications.

(19)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 19

S'agissant des aspects sQciaux, le document^ Ae^it^ia-^teriora^ipn de la situation s'ociale en Afrique. Xes ressources disponibles dxmitiuerit, entravant ainsi les efforts qui devraient etre deployes en matie*re de deVeloppement social.

Les mesures d'urgence qu'il a. fallu prendre pour lifter coiitJ?e-la se*cheresse ont oblige\les.gouvernement^iafricains a d^tqurnei* les ressot^cfiS initialement affectees au deVeloppement des infrastructures societies (logement, hopitaux, ecoles, etc.) au profit d'autres activites prioritaires. Lf evolution. ,r.ecente

de la situation a compromis le processus de de"vel6ppement en cours dans ,.!la • .. . plupart des pays africains, en particulier les pays touches par la s^qheresse.

:>. Des mesures.urgentes relatives aux conditions sociales des personnes 0 - frappe*es par la secheresse ainsi qu'un programmeid*action a court et a long , • ■ teriae devraient etre pris afin de faire face efficacement ace probleme

(document E/ECA/CM. 11/31). * ■" .. . v, ■■

iv) La crise. le redressement et la relance du secteur industriel

1 (point 2 c) iv) de la deuxieme partxe de l'ordre du jour) .. .-„ ■ -;

Au titrede ce point de lTordre du jour, les particip'arits examineron-t le = document E/ECA/CM.11/32 qui tente d'analyser les caracteristiques de la crise socio-economique et ses incidences sur le secteur industriel afin de formuler des politiques et des mesures de suivi ainsi que des strategies a court et a moyen terme. Apres avoir bri^vement analyse la strate*gie de developpepe^t ;-; .

industriel sulvie par les pays africains peu apr^s l^ur accession a 1findependence, le document examine brievement la crise que traverse le secteur industriel, en particulier les caracteristiques. de ce secteur et les jSrincipaux facteurs

structurels responsables de la crise ainsi que les facteurs tant internes -::~

qufextenws qui I1 ont aggravee. S'agissant des mesures de suivi dans le secteur - .A industriel, le document propose ce qui suit : au niveau national, un programme: - relatif:>ttSi redressement et a la relance, en particulier la rationalisation et la fusionrde.icertaines'industries, a I1amelioration de la gestion des'devises, au r^ajusteiaent des politiques^et priorite"s a court terme9 etc.; aux'niveaux sous-regional et multinational, un programme mettant 1'accent sur 1'eehange

d1 informations' dans plusieuis domaines , la signature d'accords dans divers domaines

tels que les matieres premieres, les pieces detachees, les marches, la formation

et les salaires ainsi que Iei mise en commun de certaines ressources.. Ehfin, ;le

document traite 9e certaines^ mesures comple"mentaires, en particulier celles-relatives a l'acicroissement de la production agricole, au redressement' et a" l'entretien,

ainsi qu'a I1augmentation des recettes de devises et au controle efficace des institutions financieres.

(20)

^aire regional pour l'Afrique (1978 aspects de 1 • alimentationet de v

*f./e revaluation ilitait Ldi

etait d

et de

deuxieme

*valuatlon Oeuv?! du Plan

faire face elaborer.

.f^il^^f™6.^6 les Pays africains

iccroitre leur aptitude a*

a long terme qu'ils devraient

essentiellement long terme

i sont

in frast ructure ~ partie en place du mecanismes

en cas de situations, d

de polititiue g^nerale

apporter aux P^s africains

(21)

E^Ca/TFCW.6/2

Page 21

ii) Pqlitiques"erb pro

de l'ordre du .lour)

En application de/.la resolution U63-relative a 1'assistance au secteur de 1 elevage en Afrique un document intitule" ''Politiques et..programmes integrgs en vue du developpement de 1'Slevage en Afrique" sera examine* au titre de ce^oint de 1 ordre du jour. Les problems, les contraintes et 1'action future ngcessaire sont examxnes dans le volume 1 tandis que les realisations dans le secteu^ de

1'elevage de 1968 a 1982 sont analyses dans le volume 2.

sous- "i'

^t d?accroftre la Production a bon marphg; des produits.et des

l'elevage existent en Afrique en particular au niveau des. pays

national, sous-regional et regional. En de"pit des

document sur I1identification et

ainsi que les propositions en vue d^liminer ces obstacie's'^ldoc'umenV^ScM

;!• de 1'ordre du .iour)

lite des problemes et des perspectives d'harmonisation des en Afrique contient des propositions en vue de l'harmofcisa-

gouver-

forestieres (document E/ECA/CM. 11A2). ressources

(22)

des politiques dans le ctomaine agricole (aline* d (iv) de la deuxiem partie de 1'ordre du .lour)

(a) Un re*examen des axiproches en matiere de planification (alinea d (ic) (a) de la deuxieme partie de 1'ordre

du .iour

Ce document traite de la planification du deVeloppement de la production ■ alimentaire et agricole en Afrique en vue de definir des methodes de planifica tion qui conviendraient aux pays africains. A l'heure actuelle, la solution de la crise que traverse 1'Afrique devrait etre au centre de toute mSthode de planification agricole a adopter pour les pays africains. Ces methodes...

devraient traiter les questions suivantes :

- - la faible croissance durevenu par habitant, le deficit alimentaire . croissant, la degradation de la nutrition et la diminution des recettes en devises/

Les methodes de planification sont examinees et des directives donnees en ce qui concerne la formation du personnel charge de la planification agricole.

On n'y souligne que pour ameliorer la planification il importe au prealable de re"e"valuer ^ et de. r;eformuler des politiques re"alistes.- II faudra ggalement a cet effet rationaliser les institutions existahtes* ■'-- • ■

Dans la planification du developpement agricole, on devrait s'interesser dayantage aux millions de petits agriculteurs notamment aux femmes qui sont les principaux producteurs de aenrees alimentaires et agricoles. A cet Sgard les methodes de^planification int^grale actuellement appliquges dans de nombreux

pays africains sont examinees de fagon critique et une strat^gie mettant I1accent sur Vagriculture et le d^vel6ppement rural est prfconis^e. Une planification efficace devrait done faire appel aux responsables., aux planificateurs agricoles et aux petits agrieulteurs. La planification agricole devrait ainsi consister a appliquer des politiques et; d*avoir une influence indirecte sur les agents

s'oceupant de^developpement agricole et rural et,crier, un. climat permettant.de faire des agrieulteurs des de"cideurs efficaces. Le document preconise une

m&thode intensive qui serait appliquee sous la supervision de la CEA (document

E/ECA/CM.11/U3)

"b) Renforcement du contole et de devaluation des proerammes

partie de l!ordre du jour)

Ce document fait le bilan des experiences des divers pays en ce qui concerne .e controle et devaluation des projets et programmes agricoles en vue de faire des propositions pour le renforcement et V amelioration du controle et de 1!eva luation des projets et programme en Afrique. On y montre que les systemes de

(23)

E/ECA/rPCW.6/2

Page 23

controle et devaluation ont donnS de mauvais resultats en ce qui concerne les grands.projets de dgveloppemeht rural lance's dans plusieurs pays.afncains au cours des annexes TO. On y donne des exemples dans le contexte afncainet on

y montre qu'en ce qui concerne les grands projets, les mSthodes desuivi et

devaluation n'ont pas donne" de bons rSsultats. Ces gchecs s'expliquent par diverses causes dont la mauvaise conception des projets, la complexity et le cout SlevS des systemes de controle et devaluation concus pour ces projets.

Des systemes efficaces de controle et devaluation ont done &M gtablis

pour certains projets agricoles examines dans le document ou on note n_ue la conception et I1application des m^thodes de controle et d1evaluation s est ^ consideVablement amgliorge au cours des dernieres ann^es et il est preconise que le systeme soit appliqug pour amgliorer la gestion et la planification des

mSthodes simples qui peuvent etre appliqu§es, a l'issue d'une cou ze formation, par les agents engage's au titre du projet eux-memes ains qu'un systeme

detablissement des rapports, destin^ aux groupes charges de la gestion des

projets dans les services gouvernementaux.

; Le docoment pr^sente au titre de cet alinea expose essentiellemerit les recommandations relatives aux activity a long terme d^finies dans le Plan faction de Lagos pour combattre les effets de la secheresse en Afrique et

& Addis-Abeba en feVrier 198U ainsi que i

et des communications modernes pour amfliorer la surveillance de l'environnement

et le fonctionnement des systemes d'alerte avanc^e en ce qui concerne la se*che- resse et la desertification en Afrique (document E/ECA/CM.11/38)

tastrophes naturelles (alinea

partie de l'ordre du jour

du point 2 de la deuxlerne

Le Comite* directeur charg^ de la preparation du prochain sommet de 1*OUA a inscrit a l'ordre du jour de ce Sommet la question des re*fugie"s, des personnes d^places et des victimes de catastrophes naturelles. II a e*galement convenu d'mie s^rie de mesures ©. faire figurer dans le document en vue du Sommet. Le document Stabli au titre de cet aline"a a pour objet dfinformer la conference

de ces mesures.

(24)

Dette exterieure (ooint 3 de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

a) Mesures d'urgence (alin^as (a), (b) et; (c) dU point 3 de la deuxieme partie de l'ordre du jour. Gestion de la dette exterieure de I1Afrique»

*' L'alourdissement de la dette exterieure des pays africains au cours de la

Decennie ecouiee, ajoute aux prdblemes du service de la dette (paiement du prin cipal, des intents et autres charges) a ete un motif de vive preoccupation pour

les gouvemements africains. Des mesures iinm£diates et concretes sont necessaires pour faire face a ces crises. La Conference sera done saisie du document : "la gestion de la dette exterieure de l'Afrique (E/ECA/CM.ll/65) qui expose brievement la structure de la dette exterieure, lee facteurs aggravant la crise de la dette et les me'eanismes de la gestion de la dette tout en indiquant les mesures a prendre

d'urgence ainsi qu'a moyen et a long termes. Le document expose egalemerit les

mesures a prendre aux niveaux sous-regional, regional et international pour faie face a la crise de la dette exterieure de l'Afrique., ; . : - "

4«v Propositions en vue d'une plate-forme cornmune dfaction (alineas (a) et (b) du point 4 de la deuxieme partie de l'ordre du jour

L'evolution des relations economiques internationales au cours des 20 arme*es

^coulees ont montre que les problemes qui se posaient aux pays en developpement, ceux d'Afrique notamment n'avaient pas ete convenablement;traites dans les plates- formes actuellesa Ife-ce fait plus de-75 p.100 de la richesse mondiale sont detenus

par.'les pays industrialises alors que les pays en developpement qui comprerment 75 p.100 de la population totale du globe se partagent les 25 p. 100 qui restent. Pour changer cette situation, il faut un dialogue sur de nouvelies bases a tous les- niveaux. La reunion sera done saisiedfun document intitule : propositions en vue d!une plate-forme commune d'action (E/ECA/CM.ll/67) qui expose le type de plate-forme a adopter pour les negotiations flitures afin de s1 assurer,qu'il est pleinement tenuconpte des problemes de I'Afrique.

i) , Njveau sous-regional : Strategie sous-regionale en vue-dtassurer la

Le rapport a pour objet de souligner la/necessite" de renforcer la cooperation sous-regionale en vue de faire face a la crise dans tous ses aspects (besoins dans l'iirmediat, a court, moyen et long termes) et d'appuyer ;les effort's des divers pays car ceux-ci ne peuvent tout seule assurer ia^ survie naB&iale. A cet egard, les cinq sous-regions desservies par les MULPOC sont- examinees et les domaines de cooperation identifies.

Dans les cinq sous-regions les principaux domaines de cooperation sont les suivants : se*curite alijnentaire sous-regionale, la recherche agronomique, tran^^ort et comnunications, Industrie notamment pour appuyer le secteur agricole ;

(25)

Page 25

la se"cheresse et la desertification. Par ailleurs, d'autres doroaines tels que la mise en valeur des ressources erergetiques et en eau sont e^galement mentionne"s en ce qui concerne les sous^regions dont les potentialite"s' pqurraient e"tre de"velopp£es

(c'est-a-dire l'gnergie dans la region du MULPOC de Gisenyi et les programmes de mise en valeur des bassins fluviaux en Afrique de l!0uest). II y est e"galement

rappeie" qu'il est necessaire d'am^liorer la coordination institutionnelle en Afrique

du Centre, de mettre en place des institutions en Afrique du Nord conme moyen es- sentiel de renforcer la cooperation sous-regionale (E/ECA/CM.11/3^).

c) L!6conomie des pays de premiere ligne et les politiques de destabilisation de I1Afrique du Sud : mesures preconis^es (aux niveaux sous-regional, r^eional et international (point 4 (c) de la deuxieme partie de l'ordre du jour)

La destabilisation de 1'economic des Etats d'Afrique australe (de premiere ligne), notamment ope*re"e par 1! Afrique du Sud est un motif de vive preoccupation non seulement pour les pays concemes mais pour 1!ensemble de 1'Afrique. Afin de foumir une base de discussion de cette question, la reunion sera saisie dTun document intitule" : "la

destabilisation des Etats d'Afrique australe (de premiere ligne) : ses effets cumulatifs sur la crise economique et sociale (document E/ECA/CM.11/66). Celui-ci expose les

diffe'rentes manieres dont cette destabilisation est ope're'e ainsi que ses indicences sur l'^conomie des Etats d'Afrique australe. II contient e*galement des propositions sur les mesures que pourraient prendreces pays pour faire face a cette destabilisation.

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(26)

OEOISIEHE PABTIE :

: Exam en

a

criti sur la situation economicrue

(point 3, troisieme partie de l'ordredu jour )

A sa dixieme session, tenue du 24 au 23 mai 1984, la Conference des ministres de la CEA a adopte un Memorandum special sur la crise economique et sociale en Afriqu- Ce memorandum a par 1^suite fait Vo^et de debats au ConSeil economique et' social ^ des Nations Unies, au 20eme Sommet ordinaire des chefs d'Etat et de .ouvernement

de lf0r,^anisation de l'lin-i-htS n.-F-n-i ^-iv,o ^+ ft n"« — -un,- JjA. 1 , - .. __ .

qui a adopte une declaration (Resolution 39/29 ct annexe de 1'Assemblee -generale) sur la situation Sconomique critique en Afrique, L'Assemblee generale a, de^s sa declaration, lance un appel K la communaute internationale^fin qu'elle soutienne les efforts de l'Afrique en vue de. faire face a la situation.

Le documat e/^A/C1U11/15 presente les reactions des organes, organisations et

institutions des Nations Unies. Ces reactions ont trait aux activites de secours d urgenco en cours ainsi qu'aux plans et strategies a moyen et long termes visant - faire face a la situation economique critique de 1'Afrique.

Les questions qui seront examinees au titre de oe point sont les memes

ui se trouvent a la deuxieme partie, 1 o), 2 d) et e). Par consequent,

les documents sont les memes.

(27)

Page 27

QUATRIEHE PARTIE :

partie de 1'ordre du jour)

a) Rapport des MULPOC sur leurs sessions annuelles

Les participants examineront au titre de ce point les rapports annuels d'activite des EULPOC de Lusaka, Gisenyi, Niamey, Yaounde et Tanger, contenus

dans lo document E/ECA/CM,ll/45, Cos rapports portent notamment sur les reunions

des organcs directeurs de cheque MJLPOC, les autres reunions tenues dans les MULPOC, les etudes effectuees, les activites sectorielles, l'assistance accordee aux

organisations intergouvernementales, les services consultatifs et autres activites.

En outre il recapituleront les progres realises dans I1execution des programmes de chaque MULPOC au cours de la periode considered.

La quatrierae Conference des ministres africains dos affaires sociales, qui a e precedee de la reunion d'un groupe d'experts (l3-22 mars 1985) sTest tenue a Addis-Aboba les 25 et 26 mars I985 sous l'egide de la Commission economique pour

l'Afrique (®l) et de 1'Organisation de l'unite africaine (OUA). Cette conference

s!inscrivait dans le cadre de la resolution I ii) do" la deuxieme Conference des

ministres africains des affaires sociales, par laquelle lo Secretaire executif de

la Commission economique pour 1'Afriquc et le Secretaire general de 1'Organisation de 1'unite africaine sont pries de convoquer tous les deux ans une conference des

ministres africains des affaires sociales dans le but de formuler des politiques et d'elaborer des programmes de developpement social en Afrique.

La Conference avait pour objactif principal d1examiner les tendances sociales et les problomes majeurs de doveloppement social en Africrue et, en particulier, les consequences sociales de la crise que traverse actuellement l'Afrique ainsi que

«11gs de la secheresse catastrophique. Ainsi, 1 a Conference a examine et recommande

resoudre efficacement les problemes sociaux aggraves par la crise actuelle

(doc. hj/eca/cii.ii/46). . ■

(28)

Rapport de. la deuxierne Conference des miuijstres responsables de la plani- fi_cAt_ipA»_ fle Aa rflise_ .^_/y^-Qur .s.t de. ^utilisation cles^jre^sspurces humaine (point 1 c) de la quatrieme partie de 1'ordre dn jour.

Ce rapport, publio sous la coto n/liCA/ci^ll/lO., pass© en revue los tra-vaux

de la Conference des ministres responsables de la planification, de la mise en

valeur et do 1 Utilisation cles ressources humainec atn'sl cpie de son Conite" ministeriel des neuf charge du suivi, S'attachant aux progres accomplis dans 1'application1 de

la resolution 444 (XVIl), lo rapport souligne l'institutionnalisation de la Conference

des ministres responsables de la planification des rcssources humaines par i)

1'adoption du mandat et du reglement interieur de la Conference, ii) la creation d'un comite ministeriel des dix charge du suivi et iii) l^cceptation de la

proposition du Gabon tendant a a,ccueillir la prochaine session, en 1987. S'agissant des progres accomplis par les HM;ats membres dans la 'mice en place de mecanismes

nationaux permettant dfharmoniser les politiques et de coordonner les programmes relatifs a la gestion des ressour.ces humaines, l.e rapport fait ctat des mesures prises par

un certain nombre de pays'pour rationaliser leurs politiques et restructurer leurs

mecanismes administratifs pour mieux planifier, mettre en valeur et utiliser leurs ressources humaines,

Ensuite sont dofinis des strategies et indicateurs de programme visant a la mise en valeur de ressources humaines de haute qualite. Le rapport souligno en outre les domainos de programme proaentant une importance stratagique pour l!amelioration de la qualite des ressources humaincs, Ces domaines sont les suivants : population alimentation et nutrition, enseignement (developpement des connaissances ot des

qualifications et fagonnement d'attitudes sante, mise en valeur des ressources en

eau, logoment, industrialisation, environnement et etablissetnents humains? communications activites generatrices de revenu et emploi. Lo rapport souligne 1'interdopendance

etroite et la complementarite de ces programmes et insiste sur le caractere

indispensable des programmes crui constituent la toso de la formulation d'une politique globale en matiere de ressources humaines ainsi que d!une surveillance permanente.

: Heaffirmant lfengagement des Etats membres a appliquer la resolution 444 (XVIIl), le rapport souligne la necessite de poursuivre les efforts d'a.iustement structurel des mecanismes administratifs, en mettant particulierement l'eccent sur :

i) Le renforcement des mecanismes et raethodos pour rationaliser l'administra-

tion et la gestion publiques ainsi que la geetion financiere et celle des

ressources humaines;

ii) La formultation de politiques appropriees en rnatiere do ressources humaincG

et l!adoption de politiques fiscales et de systemes d'incitation pour

favoriser la mise en valeur et I1utilisation efficace des ressources

humaines;

(29)

E/ECA/TPCW.6/2 Page 29

L*integrationrdojs'programmes de mise, .en valefur "des resso-iirces Jhumaines en une strategic coherente; ... . -/::,::.. .

L'elaboration et lTapplication d'indicateurs des efforts de mise en valeur

et d'utilisation des ressources h-amaincs^

v) L'instauration d'un cadre institutionnol en vue de la surveillance perma- nente et de la detection rapide des desequilibres;

vi) La formation de personnel qualifie dans chacun des domaines de programme

strategiques; et

vii). La poursuite des efforts tendant a harmoniser la planification, la mise ,;."""*_ jfc' valeut et"^utilisation des .ressources Jrumaines,, . .;. . Z.~ ■

La Conference est invitee a prendre note de ce rapport* ...'..;'"J

.) Rarmort de la deuxieme reunion des vice-recteurs, presidents et recteurs d'etablissements d'enseignements superieur en Afrique (paint Id) de

la quatrierae partie de l'ordre du jour, ..

Ce rapport examine les causes, la natvrc et los incidences de la crise socio- economique actuelle ainsi quo les mesures prises pour resoudre cette crise et . propose en outre les mesures a prendre en la mati^re par les etaKLissements africains d1enseignement superieur , La Conference est invitee a prendre note de'be rapport,

public sous la cote e/eCA/ch111/47-

e) Rapport de" la" truatrieme reunion, du. Comite. in,terOTUveruemental df experts des pays africains les moins avances. (point 1 e. d.e la. quatri^me partie

de l'ordre du jour- ■ ■

Au titre de ce point,'le Coraite sera saisi du rapport de la quatrieme reunion du Comite intergouvernemental d1experts des pays africains les moins avances, qui s!est tenue a Addis-Ateba'du ll.au 13 avril 1985- Ce rapport, amende par le Comite, ■ sera presente a la Conference des ministres des pays africains les moins avances,

qui doit se tenir a la I-Iaison de iMfrique les 23 et 24 avril 19&5"

(30)

f) Rapport du Comite* inter^ouvernemental^ d^expcrts p_o_ur le developpemen^jie la_ science et do _la._techji_ique (point 1 f de la quatrieme partie de l'ordre

du jour,

Un. representant du secretariat presentera le rapport de la troisieme reunion du Comite intergouvernemental d!experts pour le developpement de la science ot de

la technique et insistera sur un certain nonibre de grands problemes appelant 1'attention des Etats membres. II s'agira del'examen a mi-decennie de l'application du chapitrn du Plan dfaction de Lagos relatif a la science et a la technique, des activites sous- regionales des Groupes de travail du Comite intergouvernemental et de la proposition de creation d*un systeme africain d!alerte rapide en matiere de technologie

(document S,/eCa/cM.11/4),

aspects de l'application j3.es dispositions de la JLopX^Li.0."-: Ass Nations Unies

■SUJ_ l.P. .drqit do la rner (point 1 g de la quatriSme partie de l'ordre du jour.

Le secretariat presentera le rapport de la reunion intergouvernementdle consacree aux aspects de l'application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui s'est tenue du 17 au 21 septernbre 1984, Ce rapport souligne 1'absence en Afrique de moyons d'appliquer les dispositions de la Convention sur le droit de la mer et met en lumiere les activites menees en la mati&re par les Etats

membros et les organisations Internationales. II co-roiont egalement des recomrnandations fondees sur la necessite de mettre sur pi-ed des moyons d1 exploiter et de g«5rer les

reseources biologiques et non biologiques de la mer dans la Zone economique exclusive

(ZEE) et dans la zone internationale (document E/HJCA/CH.ll/l2).

partie de l'ordre du jour.

Ce rapport e/eCA/cN.H/50) contient 1'examen de a) l'application des strategies a long terme d'Arusha pour la promotion de la femme au-dela de la Decennie des Nations Unies pour la femme et b) les directives et recommandations finales concernant

la participation des femmes africaines a la Conference" mondiale chargee d'examiner et d'evaluer les realisations de la Decennie, qui se tiendra a Nairobi du 16 au

25 juillet I985. Le document contient egalement le compte rendu de l'examen tripartite

des programmes relatifs aux femmes qui a eu lieu dans les ITOLFOC et presente lei

membres du nouveau bureau du CRAC constitue pour deux ans.

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